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Jours tranquilles à Paris
26 août 2020

Pour la première fois dans ce blog : Dou Doll

dou doll

doudou

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26 août 2020

Caroline Vreeland

caroline vreeland

26 août 2020

Fanny Müller

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fanny54

26 août 2020

« Sexe et pouvoir » : la mort de Félix Faure, vaudeville à l’Elysée

Par Jean-Michel Normand

« Sexe et pouvoir ». En rendant l’âme dans les bras de sa maîtresse après une prise d’aphrodisiaques, en 1899, le président de la République a suscité des gauloiseries en tout genre. Mais il a aussi engendré un changement d’orientation politique en plein cœur de l’affaire Dreyfus.

CELIA CALLOIS

« Le président de la République a succombé alors qu’il était penché sur les affaires de l’Etat. » Publié par Le Petit Journal à côté d’une illustration montrant le chef de l’Etat étendu sur le canapé du salon bleu de l’Elysée, ce commentaire qui rit sous cape est l’un des plus sobres spécimens du feu d’artifice de gauloiseries qui accompagnent l’annonce de la mort de Félix Faure. Rendre l’âme dans les bras de sa maîtresse, la plantureuse Marguerite Steinheil, dite « Meg » mais qui passera à la postérité comme « la pompe funèbre », voilà qui s’inscrit bien en ligne avec les traditions d’un pays où le vaudeville est roi.

L’après-midi du 16 février 1899 avait paru bien long à Félix Faure, alors âgé de 58 ans. L’appariteur, qui devait faire tinter deux fois la sonnette lorsque sa bonne amie arriverait, était une tête en l’air et au lieu de Marguerite, c’est le cardinal Richard, archevêque de Paris, qui s’annonça. Trop tard : le président avait avalé une de ces pilules – à base de quinquina ou de cantharide officinale, on ne sait – qui lui donnaient du cœur à l’ouvrage. Son chef de cabinet l’avait, ensuite, rattrapé in extremis pour qu’il honore son rendez-vous avec le prince Albert Ier de Monaco, venu plaider la cause de Dreyfus.

Enfin débarrassé des importuns, Félix Faure aurait absorbé une seconde pastille aphrodisiaque, quitte à forcer la dose. Emporté par une hémorragie cérébrale, ce modéré, qui n’en était pas moins mégalomane et n’a guère brillé par ses qualités de visionnaire, aura droit, entre deux bons mots graveleux, à ce jugement de Clemenceau : « Faure est retourné au néant, il a dû se sentir chez lui. »

Défense républicaine

Cette disparition tragicomique intervient dans un contexte politique tendu. Destinataire du « J’accuse » de Zola en 1898, Félix Faure, conservateur fidèle à l’armée, n’a cessé de s’opposer à la révision du procès, malgré des doutes grandissants sur la culpabilité du capitaine Dreyfus dont atteste son journal, publié en 2009. Sa mort fait voler en éclats le statu quo. Organisée en seulement deux jours – un record –, l’élection de son successeur Emile Loubet, proche de la gauche, met en émoi la droite antisémite.

Certains soutiennent que le bon président Faure aurait été assassiné. L’activiste ultranationaliste Paul Déroulède improvise un coup d’Etat. De retour des funérailles présidentielles, il saisit la bride du cheval du général Roget, anti-dreyfusard notoire, alors que celui-ci regagne avec sa troupe la caserne de Reuilly. En vain, il l’exhorte à marcher sur l’Elysée. En juin, au lendemain de l’annulation de la condamnation de Dreyfus, le haut-de-forme du président Loubet est aplati par un coup de canne nationaliste lors d’un steeple-chase à Auteuil.

Pour sortir de la crise, se constitue un cabinet « de défense républicaine ». Présidé par Waldeck-Rousseau, ce gouvernement, qui établira le record de longévité (trois ans) de la IIIe République, va réhabiliter Dreyfus et accentuer la laïcisation de la société française. En trépassant en pleine pâmoison, Félix Faure a accéléré le cours de l’histoire.

25 août 2020

Laetitia Casta

casta12

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24 août 2020

C'est mon anniversaire aujourd'hui... 67 ans !

birthday

24 août 2020

Vu sur internet - j'aime bien

jaime35

jaime88

23 août 2020

Transports - Londres paralysée par une panne du Tower Bridge

tower bridge bloqué

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Une panne du célèbre Tower Bridge, bloqué en position ouverte après le passage d’un bateau, a provoqué des embouteillages monstres à Londres.

La panne n’a duré qu’une heure, mais elle a suffi à semer le chaos : une “avarie mécanique” a bloqué en position haute les deux “bras” de l’historique pont londonien enjambant la Tamise, rapporte The Sun.

En milieu d’après-midi, le Tower Bridge s’était ouvert pour laisser passer un bateau – comme il le fait environ 800 fois par an, pour le plus grand plaisir des touristes –, mais n’a pas pu rabaisser ses bras articulés.

Voitures, cyclistes et piétons se sont retrouvés bloqués, coupant un axe de circulation majeur et entraînant des embouteillages énormes dans le centre de la capitale.

Les piétons ont pu à nouveau traverser au bout d’une heure, mais plusieurs heures ont été nécessaires pour rouvrir le pont à la circulation automobile.

Ce n’est pas la première fois que le Tower Bridge, construit entre 1886 et 1894, connaît des problèmes techniques, rappelle The Sun. En 2005, la police avait dû le fermer pendant près d’une journée : là encore, ses bras étaient restés bloqués, sans pouvoir retrouver leur position horizontale.

23 août 2020

Marisa Papen

marisa 587

marisa91

23 août 2020

Laetitia Casta

casta33

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