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Jours tranquilles à Paris
28 juillet 2018

Depuis juin, on peut traverser un pont soutenu par des mains géantes dans les collines de Ba Na, au Vietnam.

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27 juillet 2018

L'éclipse de lune est prévue vendredi soir. Et ce sera la plus longue du 21ème siècle.

La lune va rencontrer l'ombre de la Terre, avant d'en sortir progressivement, voila toute la définition de l'éclipse lunaire. En France, le phénomène complet, y compris la pénombre, imperceptible à l'oeil nu, débutera à 19 h 14. Mais c'est à 20 h 24, que le spectacle commencera réellement. Quant au moment le plus captivant de l'éclipse, lorsque la lune sera complètement dans le cône d'ombre projeté par la Terre, comme le rapporte Europe 1, il débutera à 21 h 30 et prendra fin à 23 h 13.

ÉCLIPSE

La plus longue éclipse lunaire du siècle a lieu ce soir

Selon la ville, la phase de «totalité» peut différer de quelques minutes. Ainsi, elle sera visible à 21 h 32 à Lille, à 21 h40 au Havre, à 21 h 42 à Rennes, à 21 h 55 à Brest ou encore dès 21 h 30 à Paris. Par la suite, la lune sera suffisamment en hauteur dans le ciel pour qu'on puisse voir sa sortie de l'ombre de la Terre prévue jusqu'à 1 h 28.

En renseignant la ville dans laquelle vous vous trouverez ce soir, ce site propose des heures de visibilité précises. Il est cependant important de noter que le début et la fin du phénomène seront moins spectaculaires. En effet, la lune, encore exposée aux rayons du soleil, conserve sa teinte grisâtre.

L'éclipse ne pourra être observée, partiellement ou totalement, que dans une moitié du monde. Elle sera visible depuis l'Afrique, l'Asie, l'Australie mais pas depuis l'Amérique du Nord et l'Amérique Centrale.

Les mieux placés pour profiter pleinement du spectacle ? L'est de l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Inde. C'est donc à La Réunion que les Français verront le mieux le phénomène. Dans l'Hexagone, la Corse et la Côte d'Azur bénéficieront de la meilleure vision.

FAUT-IL UN ÉQUIPEMENT ?

Le spectacle pourra se découvrir à l'oeil nu, sans aucun danger, contrairement aux éclipses solaires. Cependant, équipés de jumelles, lunettes et télescopes, vous pourrez encore plus en profiter.

27 juillet 2018

Soleil +++ aujourd'hui encore

Entretien : « Dans trente à cinquante ans, le centre et l’ouest de la France seront aussi en proie à des incendies »

Par Stéphane Mandard - Le Monde

Dans un entretien au « Monde », le climatologue Jean Jouzel prévient : les événements extrêmes en Grèce ou en Suède sont un avant-goût de ce qui attend l’Europe.

En Grèce, les incendies ont coûté la vie à plus de quatre-vingts personnes autour d’Athènes. Au Japon, la canicule a déjà fait autant de victimes. En Californie, les flammes menacent le parc national de Yosemite. Même la Suède n’échappe pas à cette vague de chaleur où 20 000 hectares de forêt sont partis en fumée.

Dans un entretien au Monde, le climatologue Jean Jouzel estime que ces événements extrêmes ne sont qu’un avant-goût de ce qui attend l’Europe si la lutte contre le changement climatique ne passe pas à la vitesse supérieure.

Un an après le Portugal, c’est la Grèce qui est en proie à des incendies meurtriers. Notre maison brûle, pour reprendre la célèbre formule de Jacques Chirac au Sommet de la Terre, à Johannesburg, en 2002…

Pour nous, Français, Européens, le changement climatique, c’est loin. Ce sont les autres, ça ne nous concerne pas. Là, avec ces événements climatiques extrêmes, ça nous saute aux yeux. A travers ces désastres, les gens perçoivent qu’ils ne sont pas à l’abri, que nous sommes tous vulnérables. Nous ne sommes pas dans une tour d’ivoire.

Mais ce qui se passe aujourd’hui, nous l’avions prévu il y a trente ou quarante ans déjà : une intensification des événements extrêmes et de leur fréquence avec le réchauffement. Année après année, été après été, ils se répètent. Et ce n’est qu’un début. Dans trente ou cinquante ans, ce qui est exceptionnel aujourd’hui sera la norme en Europe, avec des événements encore plus ravageurs et nombreux. Même si ce sont des régions d’Afrique et de l’Asie qui restent les plus vulnérables.

Pouvez-vous nous préciser ce scénario ?

Même en respectant l’accord de Paris, nous serons sur une hausse de 3 °C à 3,5 °C à la fin du siècle. Cela signifie que le risque d’être exposé à des événements extrêmes liés au réchauffement va être multiplié par cinquante.

Aujourd’hui, seuls 5 % des Européens, majoritairement dans les régions du Sud, font face à ces catastrophes. Mais, dans trente ou cinquante ans, ce seront les deux tiers des Européens qui seront concernés, à commencer par des épisodes de canicule et des périodes de sécheresse, comme le connaît cet été la Suède et les autres pays scandinaves. On peut évaluer à environ 150 000 le nombre d’Européens qui seront victimes de désastres climatiques chaque année, contre 3 000 aujourd’hui.

Avec des pointes à 35 °C, la Suède connaît une vague de chaleur sans précédent qui se manifeste par des incendies tout aussi inédits…

La Suède et les autres pays scandinaves font face à une période de sécheresse et à de fortes températures liées à un phénomène de haute pression, prévu pour durer au moins jusqu’à la fin du mois. Mais ces situations risquent de se reproduire. Le réchauffement climatique est deux fois plus rapide dans l’Arctique du fait de la fragilisation de la calotte glaciaire et de la diminution des surfaces de glace et enneigées.

Quelles sont les prévisions pour la France ?

En France, les incendies ne seront plus cantonnés au Sud, ils pourront frapper le centre et l’ouest, qui deviendront aussi des régions à risque. A la fin de la prochaine décennie, les températures record atteindront les 45 °C. Et après 2050, on pourra arriver à 50 °C, voire 55 °C dans certaines régions. Il sera de plus en plus difficile de vivre dehors, particulièrement dans les grandes agglomérations. Dans une ville comme Paris, les températures pourraient augmenter de 4 °C d’ici à la fin du siècle, et les canicules comme celles que nous avons connues en 2003 se multiplier. Il va être de plus en plus difficile de vivre dans ce monde.

Peut-on encore agir pour conserver ce monde vivable ?

Ces chiffres, il faut bien les avoir en tête, car c’est ce qui nous attend si nous ne faisons pas tout pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre. Or, la France est en retard sur ses objectifs. Je suis moins optimiste que je ne l’étais après l’accord de Paris. Il n’est pas encore trop tard pour agir, mais il va être très difficile de tenir l’objectif des 2 °C. Les villes ont un rôle important à jouer pour lutter concrètement contre le réchauffement.

soleil

27 juillet 2018

La guerre des tétons (sur Facebook entre autres)

tetons

27 juillet 2018

Institut Giacometti

institut giacometti

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27 juillet 2018

Ce soir éclipse totale de lune

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27 juillet 2018

Nouveau timbre Marianne

timbre

27 juillet 2018

Rajasthan

rajasthan

26 juillet 2018

Canicule - aujourd'hui

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26 juillet 2018

Canicule : coup de chaud sur l’Ile-de-France, dix-huit départements en vigilance orange

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Conséquences de la vague de chaleur : un pic de pollution à l’ozone ; des restrictions de la circulation dans la région ; et l’ouverture de salles où se rafraîchir à Paris.

Ventilateurs et brumisateurs sont à nouveau de sortie. L’Ile-de-France va connaître un coup de chaud jusqu’à vendredi, avec pour conséquence un pic de pollution à l’ozone, des restrictions de la circulation dans la région et l’ouverture de salles où se rafraîchir à Paris.

Mercredi 25 juillet, Météo-France a placé dix-huit départements en vigilance orange jusqu’à au moins jeudi après-midi : Paris, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne, le Val-d’Oise, le Nord, le Somme, le Pas-de-Calais, l’Aisne, la Marne, la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire, le Rhône, l’Ardèche, la Drôme. « Il s’agit d’un phénomène non remarquable mais nécessitant une vigilance particulière, notamment pour les personnes sensibles ou exposées », souligne Météo-France.

Les véhicules les plus polluants étaient interdits mercredi à Paris et en proche banlieue. Cette mesure concerne les véhicules non classés (pour la plupart dont l’immatriculation est antérieure à 1997) et les véhicules de classe 4 et 5, selon la classification des vignettes Crit’Air, obligatoires à Paris.

Un forfait antipollution de 3,80 euros pour la journée permettra d’emprunter les transports en commun franciliens mercredi et jeudi. La région Ile-de-France prendra aussi en charge les coûts pour le covoiturage sur les trajets de courte distance.

Un pic de chaleur est attendu vendredi, prévoit Météo France, avec des températures comprises entre 34 et 37 degrés et des nuits de plus en plus chaudes, avant une accalmie ce week-end. Les températures devraient repartir à la hausse la semaine prochaine.

Episode de pollution à l’ozone

Les effets de ces fortes chaleurs se font sentir en Ile-de-France, avec un épisode de pollution à l’ozone. Ce gaz corrosif, qui favorise l’asthme et peut aggraver des troubles cardio-vasculaires ou respiratoires, se forme sous l’action d’un fort ensoleillement et de températures élevées par la combinaison de deux polluants : les composés organiques volatils, émis par des sources naturelles mais également par l’industrie, et les oxydes d’azote (NO2), principalement émis par le trafic routier.

L’organisme de surveillance de la qualité de l’air Airparif prévoyait mercredi, pour la troisième journée d’affilée, un dépassement du seuil d’information de 180 g/m3. « On ne voit pas d’amélioration jeudi », faute de vent, prévient Patrick Garnoussi, prévisionniste à Airparif.

Des îlots de fraîcheur

Pour lutter contre la pollution, la circulation en Ile-de-France a été réduite dès mardi de 20 km/h, et les poids lourds de plus de 3,5 tonnes doivent contourner l’agglomération parisienne. La préfecture a aussi demandé de réduire le fonctionnement des installations fixes des industries dont les émissions de composés organiques volatils contribuent à l’épisode.

Le préfet de Paris a déclenché le niveau 3 du plan de gestion de la canicule à Paris, qui correspond à une « alerte canicule ». Un numéro de téléphone (39 75) a été activé pour les personnes les plus fragiles.

Des salles où se rafraîchir sont ouvertes entre 14 heures et 18 heures, dans des mairies d’arrondissement ou des centres d’action sociale de la ville de Paris. L’application Extrema Paris, disponible sur smartphone, permet de repérer des îlots de fraîcheur, comme les parcs, les églises ou les lieux équipés de brumisateurs, ouverts le jour ou la nuit. D’autres salles sont ouvertes, par exemple dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

Par ailleurs, le distributeur Veolia Eau d’Ile-de-France refait campagne pour lutter contre l’ouverture intempestive de bouches à incendie en région parisienne, un phénomène apparu en 2015 qui complique le travail des pompiers et entraîne d’importantes pertes d’eau.

Le thermomètre va aussi grimper ailleurs, notamment dans le Nord, où la température dépassait déjà les 20 °C mercredi à 5 h 45. A Lille, la mairie doit installer jeudi des brumisateurs sur deux places principales et deux parcs resteront ouverts dès mercredi soir jusqu’à 23 heures.

La préfecture du Nord a par ailleurs placé le département en « vigilance sécheresse » – niveau 1 sur une échelle de 4 – et appelle à éviter « tout gaspillage », sans imposer pour l’heure de restrictions. L’usage de l’eau est en revanche restreint dans des départements de l’Ouest en raison de la sécheresse, particulièrement en Vendée.

Pour les autres départements en vigilance jaune canicule (la moitié est de la France), « le pic de chaleur est attendu également pour vendredi », selon Météo France.

« Un moment de solidarité collective »

La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a rappelé mercredi sur RTL qu’« énormément de procédures » avaient été mises en place depuis une quinzaine d’années, et l’été meurtrier de 2003, pour faire face à ces épisodes caniculaires.

« Aujourd’hui nous établissons chaque semaine un décompte des personnels dans les services d’urgence. Nous adaptons évidemment les effectifs aux besoins, a déclaré la ministre. C’est aussi un moment de solidarité collective, c’est aussi le moment d’aller voir ses voisins. C’est le moment de faire attention à chacun d’entre nous et aux plus vulnérables. »

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