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Jours tranquilles à Paris
16 juillet 2020

'IBIZA 2020' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE PAR 'PAU KURAL' {NSFW / EDITORIAL EXCLUSIF}

Le photographe Pau Kural  et la mannequin Victoria Kroon se sont  associés pour l' éditorial exclusif NAKID intitulé `` Ibiza 2020 ''.

Si vous aimez cette histoire visuelle, montrez-leur un peu d'amour, ce n'est qu'un aperçu des choses incroyables qu'ils ont créées - rendez-vous sur leur Instagram ci-dessous pour en savoir plus sur cet artiste génial et soutenir leur créativité et votre inspiration quotidienne en les suivant !

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16 juillet 2020

Tintin: la nouvelle affaire du Lotus bleu

EXCLUSIF - Artcurial dévoile la première couverture signée par Hergé pour son album. Estimée entre 2 et 3 millions d’euros, elle sera en vente aux enchères le 21 novembre.

Par Olivier Delcroix

lotus bleu

Le projet initial de couverture du «Lotus bleu», dessiné par Hergé en 1936. Artcurial

C’est sans doute la plus belle et la plus énigmatique couverture jamais créée par Hergé. Tintin et Milou se sont cachés dans un grand vase Ming bleu azur, un gigantesque dragon sur une large tapisserie surmontée d’une lampe chinoise complète le tableau. L’image est belle, forte. Elle a fait le tour du monde. La cinquième aventure de Tintin, Le Lotus bleu, est entrée dans la légende, dès sa sortie en 1936.

Voilà pourquoi il convient de mesurer à sa juste valeur la découverte effectuée par la maison Artcurial, qui dévoile le 15 juillet dans sa succursale monégasque une pièce exceptionnelle d’Hergé. Il s’agit du projet initial de couverture du Lotus bleu, dessiné en 1936 par Georges Remi dit Hergé (1907-1983). Cette œuvre réalisée en couleur directe, fait rarissime chez l’auteur, va être présentée aux quatre coins de l’Europe, à Monaco, Bruxelles, et lors de la Fiac, avant sa mise en vente le 21 novembre à Paris, forte d’une estimation de 2 à 3 millions d’euros.

Cette gouache possède une profondeur de mystère asiatique qui est absente de la version classique.

15 juillet 2020

Caméras piétons

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15 juillet 2020

Fanny Müller

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14 juillet 2020

Fête Nationale

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14 juillet 2020

J'ai envie de moules...

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13 juillet 2020

4L et camping sauvage - vu sur internet

4L et camping sauvage

13 juillet 2020

Arielle Dombasle : « Vieillir ne veut rien dire »

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Par Laurent Carpentier

Une promenade avec… (1/8). Chaque samedi pendant les vacances, « Le Monde » se met dans les pas d’une ou d’un artiste dans un quartier qui lui tient à cœur. Pour le premier rendez-vous, on a trottiné de Saint-Germain-des-Prés au Palais-Royal avec l’actrice et chanteuse.

Rue de Beaune. Saint-Germain-des-Prés. Elle s’est arrêtée devant une théière chinoise. « C’est un arrosoir, rectifie l’antiquaire, Alain Gérard : 900 euros. » Il faut dire que cela ressemble vraiment à une théière. On entre. « 44 ans ! La plus vieille boutique de la rue, précise-t-il, en montrant la moquette qui rend l’âme et le fauteuil où se seraient assis Noureev, Givenchy et Depardieu… « Et puis vous… Bien sûr, vous, qui êtes déjà venue », glisse-t-il alors qu’elle joue avec un bouclier de collection.

Se promener dans Paris avec Arielle Dombasle, c’est plonger dans le monde imaginaire d’une fausse Barbie post-punk de bonne famille qui, depuis qu’en 1976 elle a revêtu la robe de Blanchefleur dans Perceval le Gallois, d’Eric Rohmer, est devenue à tout jamais la « pucelle blonde aux yeux bien fendus… » que réclamait le rôle. Elle s’en amuse : « Ce sont les mots mêmes de Chrétien de Troyes. » N’était-elle pas dans le personnage depuis toujours ? Depuis qu’enfant sa grand-mère écrivait pour elle et son frère Gilbert mille aventures dont ils étaient les héros. Elle était Titania, il était Oberon. On ne quitte pas le monde du conte comme on veut.

Titania donc, la fée des bois, Arielle Sonnery pour l’état civil, Arielle Dombasle pour la postérité. Un elfe de 47 kg, six décennies au compteur, coquette en tout, sur son âge comme sur le reste (« J’aurais sans doute aimé être la Belle au bois dormant… J’aime l’idée d’être réveillée par un baiser. »), l’air épuisé sous le maquillage – mais qui ne le serait avec cette chaleur ? –, nous emmène à travers les rues de Saint-Germain-des-Prés. « Je me sens étrangère partout. Ça libère. »

Une enfance romanesque

Née aux Etats-Unis, grandie au Mexique, des parents français, une enfance romanesque pleine de personnages étourdissants, de passagers de la nuit, dont elle égrène les noms à mesure qu’on trottine : Tamara Lempicka, Loulou de la Falaise, Zao Wou-ki, Louise Weiss, François-Marie Banier, Christian Louboutin…

On passe rue de Verneuil caresser le mur de Gainsbourg et, au 5, rue de Lille, rendre hommage à Lacan : « Un ami de mon grand-père habitait ici, il racontait que Lacan s’arrêtait chaque fois pendant vingt minutes devant le grand miroir de l’escalier pour se regarder. » Elle rit. A deux pas, rue Saint-Benoît, elle apprenait autrefois le piano et vocalisait. Marguerite Duras, qui habitait l’appartement du dessus, raconte-t-elle, lui glissa un jour un mot sous la porte : « J’aime beaucoup votre voix. » Plus belle la vie.

On résume : un père « flamboyant qui me faisait peur » issu d’une famille de soyeux lyonnais. Patron au Mexique d’une entreprise de velours de soie, il ne rêve qu’archéologie. La petite grandit « au milieu des dieux ». Tlaloc, celui de la pluie, trône dans sa chambre. « Mon père ne voulait pas d’un petit être chétif. Il m’a fait plonger avec des bouteilles à 5 ans, m’a emmenée dans la jungle… Il a fortifié chez moi ce côté sans limites et casse-cou. » Vient la trahison. Le père, « beau comme Johnny Weissmuller » [alias Tarzan], tombe amoureux d’une autre quand la mère, elle, se meurt d’un cancer. « Un chagrin d’amour », diagnostique l’enfant qui n’a que dix ans. Silence. Larmes qui refluent un demi-siècle plus tard : « L’innocence poignardée. » Elle se jurera à elle-même de n’avoir jamais d’enfant – « Et j’ai tenu ma promesse. »

« Indulgence affectueuse »

Elle s’arrête. « Qui trop parle commet méfait », suggère-t-elle, citant de nouveau Chrétien de Troyes. Elle a beau avoir tourné dans plus de 80 films (on vous passe les films télévisés et les feuilletons), en avoir réalisé huit, et enregistré une quinzaine d’albums (dont le dernier en date, Empire, avec le crooner alcoolo-punk Nicolas Ker, est sorti en juin), Perceval reste la pierre angulaire dont le blanc-seing auteuriste permettra dès lors à cette abonnée des pages people toutes les extravagances.

Elle allume une cigarette, aurait aimé une menthol, mais celles-ci sont désormais interdites. Moue bougonne. Rue Bonaparte, elle donne deux euros à un homme à demi effondré et noir d’alcool sur le trottoir, discute avec lui : « C’est un catholique russe ! » En face, elle indique le rez-de-chaussée de Belmondo et, à côté, l’immeuble où habitait Mocky, avec qui elle tourna deux films. « Ah ! la merveilleuse déambulation surréaliste chère à Breton où les signes et coïncidences font sens », soupire-t-elle à demi-extatique.

A la mort de sa mère, les grands-parents maternels ont pris un temps le relais. Lui est ambassadeur : Inde, Etats-Unis, Mexique, tout auréolé de gloire, gaulliste de la première heure : « S’il me voyait, il me regarderait avec une espèce d’indulgence affectueuse. » Sa femme est « une grande poétesse, quelqu’un d’infiniment gracieux qui avait noué des amitiés profondes avec des artistes ». La vie d’Arielle Dombasle ne saurait s’écrire sans superlatifs. Quand elle vient en France, la petite Titania habite soit chez ses grands-parents paternels, au château de Chaintré (Saône-et-Loire), dans le vignoble bourguignon (« Les plus beaux ifs taillés d’Europe, sept jardiniers… »), soit chez les parents de sa mère à Versailles rue d’Angiviller, « là où Proust venait rejoindre son amant le compositeur Reynaldo Hahn… »

Princesse des manants

On a traversé la Seine et ses amours par le pont du Carrousel. Voici le Louvre, où la grand-mère adulée décédée à 102 ans, « en 1999, pendant l’éclipse du soleil », l’emmenait voir La Grande Odalisque d’Ingres et les taureaux ailés de Syrie… Elle montre les piques sur les grilles qui ferment le jardin des Tuileries, explique comment, à être voyou, on peut les enjamber malgré tout (« Ce qui n’est pas possible au jardin du Luxembourg. ») Arielle Dombasle habite les beaux quartiers « avec Bernard-Henri » [Lévy, membre du conseil de surveillance du Monde], dispose de laquais et d’une secrétaire privée, mais se réclame princesse des manants, des funambules et des laissés-pour-compte. « La première chose qui m’a étonnée en arrivant à Paris, c’était de voir comment les gens traversaient sur les clous. »

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Elle a le sens de la repartie : « Ne te connais pas toi-même, c’est une de mes devises. » Et aime retourner les questions : « Je vois que vous n’êtes pas dogmatique mais un peu hermétique à vous-même affectivement », juge-t-elle après avoir attrapé notre carnet pour en analyser l’écriture.

On passe sous les fenêtres du ministre de la culture, l’occasion de chercher dans la vitrine d’une boutique de médailles sous les voûtes du Palais-Royal, celle de sa Légion d’honneur… Elle avait prévu qu’on remonte jusqu’à Montmartre en passant par la bibliothèque Richelieu, où l’emmenait Rohmer (« Un être du secret, de l’étude, professoral. »), puis par Le Palace duquel elle a vécu « le frémissement de la nuit, une liberté qui me faisait penser au Mexique, un brassage de gens venus de toutes les latitudes, des êtres inspirés ». Mais la chaleur nous a fait prendre un verre sous les marronniers du jardin où le cinéaste et écrivain Chris Marker lui donnait rendez-vous. Les gens nous regardent, lui disent bonjour. « Ils sont tellement gentils, les gens… Cela m’émeut. Nous sommes tous le reflet du regard des autres. Un carrefour de forces qui viennent d’ailleurs. » De son entresol, juste au-dessus de nous, Cocteau doit nous entendre, lui dont elle cite l’épitaphe : « Mes amis, faites semblant de pleurer car je fais semblant de mourir. » Titania n’en est pas là : « Vieillir, dit-elle, ne veut rien dire. Je ne crois pas à l’expérience. On reste toujours la même. »

13 juillet 2020

Bondage

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13 juillet 2020

C'est l'été...

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Photo prise dans un magasin à Carnac

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