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Jours tranquilles à Paris
18 octobre 2017

Bikini

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18 octobre 2017

TASHEN - Andy Warhol

Nous sommes heureux d'annoncer l'ouverture de notre premier spectacle avec #AlbertWatson à #TASCHENGallery dans #LosAngeles . Intitulée KAOS, l'exposition coïncide avec la sortie d'un livre géant de mammouth, en simili-fourrure, signé et limité TASCHEN du même nom. Pour assister à la réception d'ouverture le jeudi à 19h30, s'il vous plaît suivez ce lien: fal.cn/WatsonKAOS

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 Cette impression 24 x 30 pouces de #AndyWarhol à New York en 1985 est disponible dans une édition de 25 pour 7000 $

18 octobre 2017

Street Art

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18 octobre 2017

L’artiste russe Pavlenski arrêté à Paris pour avoir mis le feu à la Banque de France

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Par Benoît Vitkine - Le Monde

Le performeur, qui se revendique de « l’art politique », s’est attaqué à une antenne de l’institution, place de la Bastille. Il est réfugié en France depuis le mois de janvier.

L’artiste performeur russe Piotr Pavlenski a été arrêté par la police, lundi 16 octobre à l’aube, pour avoir mis le feu à une antenne de la Banque de France place de la Bastille à Paris. Peu après 4 heures du matin, l’artiste a aspergé d’essence deux fenêtres encadrant l’entrée du bâtiment, puis y a mis le feu.

La police est arrivée rapidement sur les lieux et a emmené M. Pavlenski et la femme qui l’accompagnait au commissariat voisin, vers 4 h 15. Tous deux ont été placés en garde à vue pour dégradations volontaires de biens par l’effet d’une substance incendiaire.

Pavlenski, réfugié en France depuis le mois de janvier, a utilisé la même méthode que pour les actions qui l’ont rendu célèbre en Russie : convoquer, au dernier moment, des photographes et des caméras. « Nous étions quatre ou cinq, dont deux cartes de presse, relate le photographe Marc Chaumeil, de l’agence Divergence Images. Je ne le connaissais pas avant, et un contact m’a proposé hier de venir à Bastille dans la nuit. »

Piotr Pavlenski a distribué aux journalistes présents un communiqué de quelques lignes, censé expliquer cette action baptisée Eclairage :

« La Bastille a été détruite par le peuple révolté ; le peuple l’a détruite comme symbole du despotisme et du pouvoir. Sur ce même lieu, un nouveau foyer d’esclavage a été bâti. (…) La Banque de France a pris la place de la Bastille, les banquiers ont pris la place des monarques. (…) La renaissance de la France révolutionnaire déclenchera l’incendie mondial des révolutions. »

Un soutien des Pussy Riot

Les photos prises sur les lieux rappellent fortement la dernière action d’envergure menée en Russie par l’artiste : l’incendie, en novembre 2015, de la porte principale de la Loubianka, le siège historique des services de sécurité russes.

Cette action lui avait valu de passer sept mois en détention préventive, avant d’être finalement condamné à une simple amende. L’artiste, qui se revendique de « l’art politique », avait transformé son procès en performance en invitant des prostituées à y témoigner, pour moquer la soumission de la justice russe au pouvoir politique.

Piotr Pavlenski, 33 ans, qui s’inscrit dans la tradition déjà ancienne de l’actionnisme russe, est aussi connu pour s’être enroulé nu dans du fil barbelé ou s’être cloué les testicules sur les pavés de la place Rouge, une « métaphore de l’apathie, de l’indifférence politique et du fatalisme de la société russe ».

Il s’était aussi cousu les lèvres en soutien aux Pussy Riot, un groupe de jeunes femmes condamnées à deux ans de camp pour avoir « profané » la cathédrale du Christ-Sauveur, à Moscou, au cours d’une prière punk. Interné à plusieurs reprises en asile psychiatrique, aucune expertise ne l’a jamais déclaré fou.

Procédure judiciaire en Russie

C’est une tout autre affaire qui a finalement précipité son départ de Russie, en janvier. L’artiste et sa femme, Oksana Chaliguina, ont obtenu début mai le statut de réfugiés politiques en France, où ils avaient fui avec leurs deux enfants à la suite du déclenchement d’une procédure judiciaire pour agression sexuelle, en décembre 2016. A l’origine des accusations, une jeune comédienne du Teatr.Doc, qui dit avoir été violentée, blessée et avoir eu ses vêtements lacérés par Pavlenski et sa compagne.

Ces accusations avaient causé la stupeur dans les milieux artistiques et d’opposition russes, le Teatr.Doc étant lui-même considéré comme proche de l’opposition. M. Pavlenski, lui, a toujours contesté les faits, et a dénoncé dans les poursuites une persécution politique. Après son interpellation à l’aéroport de Moscou, en décembre 2016, il avait raconté :

« On nous a expliqué qu’on avait en gros deux possibilités (…), aller en prison dans un camp pour dix ans, avec tout le loisir d’expliquer aux autres prisonniers qu’on avait été victimes d’une sale intrigue, ou partir de Russie. »

Refus des aides sociales

Depuis son installation en France, la famille Pavlenski vivait pauvrement, changeant souvent d’appartement. En mai, dans un entretien à Radio Svoboda, l’artiste avait expliqué avoir refusé toute aide sociale et tout logement, disant travailler « pour les gens et pas pour l’Etat ». Il estimait aussi, en pleine campagne présidentielle, qu’« on laisse le choix aux gens entre libéralisme et fascisme ».

Dans un autre entretien, accordé en septembre à la radio allemande Deutsche Welle, il expliquait squatter un appartement et voler de la nourriture dans les magasins, disant « vivre comme la plupart des Français ».

Quelle qu’elle soit, la réaction des autorités françaises fera les choux gras de la presse russe, trop heureuse de moquer une éventuelle bienveillance passive, ou à l’inverse de pointer une sévérité qui était justement critiquée quand l’artiste opérait en Russie.

Pour l’heure, l’enquête a été confiée à la sûreté territoriale par le parquet de Paris, et la Banque de France a fait part à Franceinfo son intention de porter plainte.

17 octobre 2017

Le Grand Palais, un colosse aux pieds d’argile

Par Roxana Azimi - Le Monde

Expositions blockbusters et événements prestigieux… Le Grand Palais jongle entre fonds publics et fonds privés. Mais cet équilibre est mis à mal. Alors que la fréquentation accuse une baisse, d’importants travaux s’imposent.

Si les grands marchands étrangers lèvent les yeux au ciel lorsqu’on les interroge sur les raisons de leur présence à la Foire internationale d’art contemporain (FIAC), ce n’est pas en quête d’un divin secours. Tous pointent du regard l’immense verrière surplombant la nef du Grand Palais, qui abrite du 19 au 22 octobre la foire parisienne. « Vous connaissez un cadre aussi beau ? », entend-on résonner chaque année, en anglais, en espagnol ou en allemand.

Il faudrait être naïf pour croire que des cadors du marché de l’art dépensent jusqu’à 100 000 euros par stand juste pour une coupole. Il n’empêche : sans la magnificence du lieu, la FIAC n’aurait jamais attiré les puissantes galeries de Paula Cooper, David Zwirner ou Larry Gagosian. « Ce bâtiment est un formidable atout, admet Jennifer Flay, directrice artistique du salon. Il nous a beaucoup apporté en termes d’image, en donnant un sentiment de majesté, un ancrage historique, et une lumière aussi. »

Façade en colonnade, coupole de 67 mètres de diamètre culminant à 45 mètres de hauteur : dans la nef de 13 500 mètres carrés, les événements se succèdent à un rythme effréné. Chanel n’hésite pas à ériger pour ses défilés une fusée qui décolle ou une copie de la tour Eiffel. Hermès y organise son fameux « Saut », concours des meilleurs chevaux de jumping, tandis que la maison de vente Bonhams y cède des autos de collection. On y chante même sous la pluie, comme dans la comédie musicale qui démarre le 28 novembre.

Des chefs-d’œuvre du monde entier

Mais, plus encore que sa nef, ce sont les expositions, organisées dans les Galeries nationales adjacentes, qui ont fait la réputation du Grand Palais. Les files d’attente s’étirent parfois tout le long du bâtiment, le public bravant les intempéries pour admirer des chefs-d’œuvre venus du monde entier. Plus de 900 000 personnes s’étaient extasiées devant les toiles de Monet en 2010, près de 800 000 devant « Picasso et les maîtres », en 2008.

Et le succès n’est pas uniquement public. Certaines expositions, faites maison ou coproduites par de prestigieux voisins, comme le Louvre ou Orsay, ont fait date auprès de la critique. C’est le cas de « Mélancolie », qui, en 2005, a sondé les tréfonds de l’âme occidentale. Ou de « Velázquez », qui a présenté le maître espagnol avec une rare intelligence en 2015.

Derrière ces succès, il y a une grosse machine culturelle, la RMN (Réunion des musées nationaux) - Grand Palais : 900 salariés, un chiffre d’affaires annuel de près de 100 millions d’euros, 23,8 millions d’euros de subventions publiques en 2016 et près de 2 millions de visiteurs la même année. Pour qualifier ce mastodonte sans aucun équivalent en France, sa présidente, Sylvie Hubac, parle de « carrousel culturel ».

Couteau suisse serait plus approprié. Le Grand Palais est à la fois un lieu d’exposition et un lieu d’accueil pour foires artistiques, concerts et défilés de mode, un éditeur de catalogues et de produits dérivés vendus dans ses propres librairies-boutiques, dont celles du Louvre et du Musée d’Orsay. Cet esprit, proche de celui du Barbican Centre, à Londres, a fait des émules : le Humboldt Forum, à Berlin, et The Shed, à New York, qui doivent voir le jour en 2019, s’en sont visiblement inspirés.

Ni snobisme ni chasse gardée

La clé de ce modèle : mêler opérations privées et expositions blockbusters. La nef est devenue un écrin pour des événements promotionnels, « La petite veste noire » de Chanel ou « Volez, voguez, voyagez », qui retrace l’histoire de la maison Vuitton, par exemple. « On y met les conditions, assure Sylvie Hubac. Nous sommes attentifs à ce que ces expositions soient scientifiquement de bon niveau. »

Même un rendez-vous comme « Monumenta », qui était consacré aux œuvres monumentales d’artistes tels Anish Kapoor, Christian Boltanski ou les Kabakov, reposait pour moitié sur les fonds apportés ou levés par des galeries privées.

Côté Galeries nationales, pour être sûr d’attirer le plus large public, le Grand Palais mise sur la variété, tant sur la forme que sur le fond. « J’ai voulu donner le sentiment d’un feu d’artifice permanent », confie en chuchotant Jean-Paul Cluzel, qui fut aux manettes de 2011 à 2016. Son credo ? Ni snobisme ni chasse gardée. Les expositions sont souvent kaléidoscopiques, encyclopédiques, parfois immersives, ainsi de « Dynamo » qui, littéralement, donnait la berlue.

Le spectre est large, du peintre Paul Gauguin au photographe Irving Penn en passant par l’auteur de bande dessinée Hergé ou le couturier Jean Paul Gaultier. « C’est une idée de l’histoire de l’art fondée sur la continuité, et non la rupture, contrairement à beaucoup de musées français », résume Didier Ottinger, directeur adjoint du Musée d’art moderne de la Ville de Paris et commissaire de l’exposition « Edward Hopper » en 2012 au Grand Palais. Pour se distinguer des autres galeries parisiennes, le Grand Palais opte souvent pour des angles grand public – on a pu le voir avec la récente et réjouissante exposition « Jardins ».

Aucune monnaie d’échange

À chaque fois ou presque, l’établissement parvient à décrocher des prêts hallucinants. Une gageure pour ce lieu qui n’a pas de collection propre et ne dispose donc d’aucune monnaie d’échange. Mais qui sait se trouver des alliés.

Le conservateur du Louvre, Guillaume Kientz, n’a pas ménagé ses efforts pour décrocher une cinquantaine de prêts pour l’exposition « Velázquez » dont il était le commissaire. Un pari fou quand la France ne possède que trois œuvres, plutôt mineures, du maître espagnol. Pas de rétribution monétaire, assure-t-on en haut lieu. Quand le Grand Palais produit seul une exposition, l’entregent de son ex-patron, qui fut notamment directeur de l’Opéra de Paris et PDG de Radio France, est capital.

« LES MUSÉES QUI COLLABORENT AVEC NOUS ONT UNE CERTITUDE DE FRÉQUENTATION. CAR, ICI, LES VISITEURS NE SONT PAS INTIMIDÉS. » JÉRÔME NEUTRES, DIRECTEUR DE LA STRATÉGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DU GRAND PALAIS

« Pour “Edward Hopper”, je suis allé voir le directeur du Whitney Museum, sans être prétentieux ou arrogant », raconte benoîtement Jean-Paul Cluzel. Le nom d’un commissaire réputé est un autre précieux sésame. « Les musées prêtent aux gens qu’ils aiment bien, quand ils sentent que le projet va ajouter du sens et qu’il est rigoureux », résume Camille Morineau, commissaire de l’exposition « Niki de Saint Phalle », en 2014.

Reste une dernière botte secrète : le grand public. « C’est notre force, estime Jérôme Neutres, directeur chargé de la stratégie et du développement du Grand Palais. Les musées qui collaborent avec nous ont une certitude de fréquentation. Car, ici, les visiteurs ne sont pas intimidés. » La débauche de décors y contribue bien souvent. Même si pour pallier la laideur des espaces des Galeries nationales, l’institution en fait parfois trop. Qu’importent les lourdeurs muséographiques, tant que le public suit…

L’établissement se retrouve en mauvaise posture

Or la nef a beau tourner à plein régime, la RMN-Grand Palais a accusé un déficit en 2016, avec une chute de 12,9 % de son chiffre d’affaires. Avec 1,8 million de visiteurs, sa fréquentation était sensiblement en baisse en 2016. Les attentats à Paris et à Nice, et l’effondrement du tourisme qui s’ensuivit, sont en grande partie responsables de cette désaffection qui a touché tous les grands musées parisiens. Cette diminution n’a pas seulement concerné la billetterie mais aussi l’activité des librairies-boutiques, tributaire à 80 % des touristes étrangers. Or ces ventes représentent 50 % du chiffre d’affaires de l’institution.

Ajoutez à cela quelques expositions mal pensées, comme « Carambolages » (130 000 visiteurs) – sans doute trop longue, au titre trop énigmatique et aux associations parfois trop faciles –, ou celle, très diplomatique car exigée au plus haut niveau lors de l’année France Corée, consacrée à la céramique coréenne (15 000 visiteurs), et voilà comment l’établissement se retrouve aujourd’hui en mauvaise posture.

« On ne s’est pas bien préparé à la concurrence, admet Sylvie Hubac. On s’est endormi sur nos lauriers parce que pendant longtemps nous étions dans une situation de monopole. On n’a pas bougé assez vite. Il faut reconquérir ce marché. » Alors que le Grand Palais a traditionnellement plus de mal à attirer les touristes étrangers, qui lui préfèrent le Louvre ou Orsay, il voit aussi émerger de nouveaux rivaux : la Fondation Pinault, prochainement à la Bourse du commerce. Et surtout la Fondation Louis Vuitton, qui, avec 1,2 million de visiteurs en 2016 pour « Chtchoukine », a devancé tous les scores du Grand Palais.

Malgré tout l’entregent du monde, difficile de rivaliser avec ces fondations privées qui ont les moyens logistiques et financiers d’accueillir des œuvres inimaginables pour un musée public. Pour faire face à cette nouvelle conjoncture, le Grand Palais s’est d’abord attaqué à ses boutiques : il a dû licencier, renouveler l’assortiment de ses magasins et partir à la chasse aux nouveaux clients en développant l’e-commerce et en ouvrant un corner aux Galeries Lafayette.

Mais un autre enjeu se fait jour. Hors norme, le bâtiment est aussi hors d’âge. Car tout ou presque est obsolète. « Les monte-charges tombent en panne, il n’y a pas d’accès pour le public handicapé qui doit passer par les caves, admet Sylvie Hubac. Le système de protection incendie doit être modernisé. » Faute de climatisation, on grelotte l’hiver sous la nef et, l’été, on y transpire à grosses gouttes. Aussi le monument fermera-t-il ses portes entre novembre 2020 et 2023 pour se refaire une beauté et gagner de nouveaux espaces. Mais, dans un contexte budgétaire tendu, des voix s’élèvent contre des travaux qui coûteraient 400 millions d’euros. Une situation aux airs de « déjà-vu ».

Des travaux pharaoniques, encore

C’était en 1993. À la suite de la chute d’un rivet de la charpente, la nef ferme ses portes. Nul ne peut plus contester la nécessité des travaux, mais leur coût – 150 millions d’euros – apparaît exorbitant. On questionne soudain l’utilité de ce monstre du Loch Ness jugé ringard face au Carrousel du Louvre ou à la Porte de Versailles. Ne vaut-il pas mieux concéder la nef au secteur privé, qui en financerait la restauration et trouverait bien le moyen de le rentabiliser, murmure-t-on en haut lieu ? Après un long statu quo, le Grand Palais reste dans le giron de l’Etat. Avec son bâtiment classé monument historique in extremis en 2000, il voit ses crédits de rénovation débloqués et rouvrira finalement en 2005.

Douze ans plus tard, ce sera donc au tour des Galeries nationales de fermer leurs portes. L’État devrait contribuer aux travaux pour moitié. Le reste de la somme, l’établissement public compte l’emprunter. Faut-il consacrer autant d’argent à remettre sur pied un bâtiment dont 70 % des recettes proviennent d’activités commerciales, quand tant de monuments historiques et de musées publics, comme Guimet, tirent le diable par la queue ?

Le Grand Palais ne soufflerait-il pas la vedette aux autres équipements parisiens, plus en peine d’organiser des expositions blockbusters ? « Pas du tout, estime Didier Ottinger, du Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Orsay a des espaces d’exposition biscornus. Au Louvre, c’est petit, regardez l’expérience traumatisante de l’exposition “Vermeer” et le mécontentement des visiteurs. Un lieu central, fédérateur comme le Grand Palais est très utile. »

Si utile que la perspective de sa fermeture affole déjà directeurs de foire et galeries. Pour quel choix opter pendant la durée des travaux ? Le Grand Palais et la Ville de Paris ont planché sur plusieurs solutions, parfois farfelues. Un pont éphémère sur la Seine près du pont Alexandre-III ? Trop petit. Une structure temporaire au Champ-de-Mars ou sur le parvis des Invalides ? Trop compliqué. Une issue plus viable se profilerait entre les Tuileries et la place de la Concorde. Et même si l’établissement s’est, ces dernières années, largement ouvert aux opérations privées, c’est encore une fois du public que viendra son salut.

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16 octobre 2017

Ellen von Unwerth

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16 octobre 2017

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Coco de Mer

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16 octobre 2017

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16 octobre 2017

Dita von Teese

 

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