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Jours tranquilles à Paris
23 mai 2015

Marion Cotillard mounted the fabled steps of the Cannes Film Festival wearing #DiorCouture for her new film 'Macbeth'

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23 mai 2015

Festival de Cannes - Catherine Deneuve

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Les plus belles photos du Festival de Cannes par les photographes de Paris Match . @FestivaldeCannes 2005 . Catherine #Deneuve invitée par le festival a donner sa "leçon" de #cinéma face à une salle comble . Catherine Deneuve a évoqué les souvenirs de sa carrière, de sa vie , sans oublier sa jeunesse de star et ses premiers #tournages. Elle a même confessé sa préférence pour les baisers filmés par #Hitchcock et #Kazan. Catherine Deneuve avec ses leçons d'actrice a séduit la salle en prof de charme . Elle pose ici pour Sebastien Micke de Paris Match, sur la terrasse de sa suite au Majestic. @Mbrincourt.parismatch#cannes2015

23 mai 2015

Bons baisers de Cannes avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu complices lors de leur photocall pour le fillm "Valley of Love"

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23 mai 2015

L'actrice Isabella Rossellini, présidente du jury du prix Un certain regard, par @yannrabanier

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23 mai 2015

Une vannetaise sur la Croisette : Louise Bourgoin

Louise Bourgoin : « Pas toujours courageuse, hélas… »

Elle était une nouvelle fois à Cannes. Pour défendre Je suis un soldat, un film écrit pour elle. Une première.

Vous êtes encore une fois cannoise ?

Si on compte mes années à Canal + ,pour la météo, ça fait pas mal de passages. J’ai commencé à y venir il y a huit ans.

Et pour présenter des films ?

Il y a cinq ans, j’avais monté les marches pour L’autre monde de Gilles Marchand. Là, je viens défendre un premier film de Laurent Larivière, Je suis un soldat . C’est la première fois qu’on écrit un rôle pour moi. Donc ça me tient particulièrement à cœur de le défendre.

C’est l’histoire d’un trafic de chiens. Vous avez la passion des bêtes ?

Pas spécialement. Je n’ai pas de chien. À Paris, c’est assez compliqué et je ne suis pas du tout familiarisée avec les animaux en général.

Je suis un soldat , dit le titre du film, tiré d’une chanson de Florent Pagny. C’est votre genre sur un tournage ?

Avec les metteurs en scène, oui. Je ne suis pas trop désobéissante. Il faudrait que je le sois un peu plus.

Pourquoi ?

Parce que c’est important de surprendre le metteur en scène. C’est ce qu’il attend des comédiens.

Y avait-il des scènes que vous appréhendiez à la lecture du scénario ?

Bien sûr ! Je n’appréhendais pas de me mettre nue, mais je redoutais les scènes avec les chiens. Quelques cascades m’ont demandé pas mal d’entraînement. Je n’ai pas été doublée, à aucun moment.

Votre personnage s’appelle Sandrine. Le prénom, c’est important ?

Bien sûr. Il dit beaucoup sur le milieu social, et c’est terrible d’ailleurs. Il y a encore énormément de castes en France. On se retrouve là-dessus avec Laurent Larivière : on vient du même milieu social, on a le même manque de confiance. Il n’a pas tenté la Femis, (l’école des métiers du cinéma), je n’ai pas osé le Conservatoire. On est de la mauvaise naissance, pas de la bonne famille. Je me suis sentie un peu usurpatrice quand je suis arrivée dans ce milieu, sur le tard, à 27 ans, en n’ayant pas appris ce qu’on doit apprendre.

Désormais vous avez l’expérience ?

Au fur et à mesure, je me suis un peu plus abandonnée, pour aller à l’épure totale. Jusqu’à la coupe de cheveux. C’est moi qui l’ai demandée. Enlever un artifice pour aller à quelque chose de plus vrai.

Vous vous sentez proche de Sandrine ?

Elle vient d’un milieu simple, comme moi. Je me suis effacée pour la laisser paraître. Sa voix, son comportement, sa présence. Je suis de tous les plans. J’ai des dialogues forts, des actes forts. Le film est tellement fort qu’il n’y a surtout rien à faire. Il joue pour moi.

Sandrine se dit courageuse et volontaire, c’est aussi votre cas ?

Oui, je trouve. C’est un peu prétentieux de dire ça, mais j’ai une forme de ténacité et d’exigence dans la lecture des scénarios. Les propositions alléchantes financièrement mais très mauvaises artistiquement, je les refuse. Je veux travailler avec des gens ambitieux pour progresser. Courageuse, pas toujours, hélas. Mais j’ai la chance de pouvoir choisir à tête reposée, alors qu’au départ, je voulais tout jouer pour rattraper mon retard.

Quand vous quittez un personnage, il y a un petit coup de cafard ?

Oui, mais là je n’ai pas eu le temps parce que, pour la première fois, j’ai enchaîné sur un autre tournage, deux jours après. On a juste eu le temps de me couper les cheveux encore plus courts et d’apprendre des textes de Mauriac, pour jouer dans un téléfilm de Lucas Belvaux, La fin de la nuit de Mauriac. C’est la suite de Thérèse Desqueyroux, qui sera jouée par Nicole Garcia. Je n’ai pas eu le temps de faire le deuil de Sandrine, elle était toujours là et elle a sûrement déteint sur les personnages de Mauriac. Je ne peux pas oublier un personnage du jour au lendemain. Il reste en moi plusieurs semaines. J’aurais souhaité avoir plus de temps pour digérer. Mais j’aime travailler, je me sens épanouie.

Et le théâtre ?

C’est un autre métier. Sur un tournage, je sens le public derrière la caméra. J’ai eu beaucoup moins de plaisir à le sentir sur scène. Ça me fait très peur. Je ne suis donc pas si courageuse. Mais en même temps, dès que quelque chose me paraît impossible ou difficile, j’ai envie d’essayer. Alors….

Vous reverra-t-on en Adèle Blanc-Sec ?

Pourquoi pas, ce serait drôle. Mais Luc Besson a pris une autre dimension en travaillant avec les Américains. Tant mieux pour lui et pour le cinéma français.

Recueilli par Pierre FORNEROD.

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Ses dates clés

1981 : naissance à Vannes.2006 : Miss météo à Canal +.2008 :La fille de Monaco d’Anne Fontaine.2009 : nomination meilleur espoir.2009 :Le petit Nicolas de Laurent Tirard.2010 :Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec de Besson.2013 :La religieuse de Guillaume Nicloux.2014 :Un beau dimanche de Nicole Garcia.

elle joue un Soldat en rébellion

Une histoire rien que pour elle. Ou presque. Une fois de plus, Louise Bourgoin sollicite l’imagination des scénaristes. Ils lui offrent une histoire qui lui vaut d’être de toutes les images à l’écran. Femme volontaire et tenace, elle entreprend de se réinsérer dans la vie sociale. Mais le premier job qui lui est proposé dissimule un trafic de chiens venus des pays de l’Est. Le scénario n’est pas nourri d’une riche originalité. Il met en piste, sous la conduite tranquille de Laurent Larivière, des personnages volontiers stéréotypés, qui grenouillent dans des affaires malodorantes. Mais Louise Bourgoin a été bien servie, et elle s’investit avec tempérament dans les mésaventures qu’elle doit vivre. Y compris dans un spectaculaire combat contre un chien à moitié sauvage. Et tant pis pour le glamour…. Sortie en France le 26 août.

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21 mai 2015

Festival de Cannes - Pour Depardieu, la Une de Charlie Hebdo sur Deneuve "mérite deux claques dans la gueule"

L'acteur n'a pas du tout apprécié la couverture de Charlie Hebdo du mercredi 13 mai qui caricature Catherine Deneuve à l'occasion de l'ouverture du festival de Cannes.

Gérard Depardieu n'a pas pour habitude de mâcher ses mots. Le colosse du cinéma français l'a encore une fois démontré. Interrogé lundi par le magazine Gala, l'acteur a donné son avis sur la dernière couverture de Charlie Hebdo qui met Catherine Deneuve en Une. Et autant dire que celui-ci est tranché. "Attaquer les gens sur leur physique, ce n'est pas bas, ni facile, c'est débile. Ça mérite deux claques dans la gueule, merde!" 

La raison de ce courroux ? La caricature réalisée par Luz. Le dessinateur, qui quittera bientôt Charlie Hebdo, a osé représenter Catherine Deneuve sur la Croisette, sous la forme peu avantageuse d'un cube.

A l'affiche de La tête haute, film qui a ouvert le 68e Festival de Cannes, Catherine Deneuve n'a pourtant pas pris ombrage de cette Une. "J'espère que c'est drôle, même si c'est méchant", avait-elle confié en conférence de presse la semaine dernière. Consciente qu'avec Charlie Hebdo, "il ne faut pas s'attendre à des couverture de magazines de mode." 

Gérard Depardieu, qui a tourné avec Catherine Deneuve dans Le dernier métro de François Truffaut, ne s'est pas non plus dit "choqué" par la couverture de l'hebdomadaire satirique. "J'ai juste trouvé ça bête, con et méchant", a-t-il ajouté.

19 mai 2015

Sale semaine pour Catherine Deneuve.

Lundi 11 mai elle se fait remonter les bretelles par Nabilla, qui la qualifie de "vieille jalouse aigrie", à la suite d'une interview donnée au Journal du Dimanche. (L'actrice y expliquait qu'avec internet, il n'y avait plus de vraies stars et que c'était dommage.)

Mardi 12, ses propos tenus dans "Elle", provoquent une grande polémique : Dunkerque serait, pour l'actrice, "tristesse, alcool et cigarettes". Le maire de la ville lui a répondu et il n'est pas content du tout. "Madame Deneuve a-t-elle seulement posé ses yeux sur notre longue et belle plage de sable fin ? A-t-elle pris la peine de découvrir notre ancien port historique, en Citadelle ? (…) A-t-elle pris le temps de discuter, ne serait-ce que quelques instants, avec les Dunkerquois, dont les valeurs de générosité, qui s’expriment notamment lors du carnaval, ne sont plus à démontrer ?"

Mercredi 13, c'est au tour de "Charlie Hebdo" de se moquer de Catherine Deneuve, avec la caricature signée Luz ci-dessus. L'actrice est représentée sous forme de cube, avec pour légende "Colis suspect sur la Croisette". Un homme répond, cependant : "Fausse alerte, c'est Catherine Deneuve".

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24 mai 2014

La Palme d'or du 67e festival de Cannes est attribuée au Turc Nuri Bilge Ceylan pour "Winter Sleep"

La cérémonie a été avancée d'un jour, élections européennes obligent. Les noms des heureux lauréats du 67e festival de Cannes sont dévoilés samedi 24 mai, à partir de 19 heures. Le jury, réuni depuis 9 heures matin environ, a achevé ses délibérations en début d'après-midi, et départagé les 18 films en compétition.

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24 mai 2014

Festival de Cannes - Monica Bellucci

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21 mai 2014

CANNES : Deux jours, une nuit, film magnifique des Dardenne Marion Cotillard au top de l’émotion

Et revoilà les frères Dardennne à Cannes et sur les écrans français. Tels qu’on les avait quittés après Le gamin au vélo, il y a trois ans. Percutants, sensibles, douloureux et magnifiques. Tout proches d’aller cueillir une troisième récompense suprême sous les palmiers de la Croisette. Dans Deux jours, une nuit , ils racontent cette fois la précarité du marché du travail. À travers le destin de Sandra, une ouvrière de la banlieue de Liège en situation incertaine. Ses collègues de travail viennent de lui signifier par un vote la porte de sortie de l’entreprise. C’était elle ou leur prime. Tous, ils ont de bonnes raisons de choisir la sécurité d’un petit plus sur leur bulletin de salaire. Ils en ont besoin, pour payer ceci ou cela dans des fins de mois difficiles. Pourtant, poussée, épaulée, requinquée par son mari, Sandra se donne le temps d’un week-end pour remettre en cause le verdict de ce scrutin formel. Elle ira frapper à la porte des uns et des autres pendant des deux jours d’incertitude. Elle entreprend de les convaincre de revenir sur leur choix, au cours d’un nouveau vote, à la reprise du boulot le lundi matin. Sandra, c’est Marion Cotillard. Tellement engagée et immergée dans la composition de son personnage qu’on en oublie l’Oscar et tout le tralala autour de sa jeune carrière. Dans ce festival de Cannes qui fait la part belle aux femmes, elle prend toute sa place avec un tempérament, une énergie et une sensibilité de toutes les scènes. Femme fragile et vulnérable peut-être, mais femme combattante, volontaire et déterminée surtout. Qui retrouve toute sa dignité en relevant la tête dans le défi que lui impose la vie sociale.

Du mélo dans l’air

Il y a du mélo dans l’air, mais comme à leur meilleure habitude, les frères belges trouvent le ton (celui du tact et de la mesure) pour raconter l’extrême cruauté des conditions d’insertion dans le monde du travail. Adieu solidarité, bonjour l’égoïsme. Pourtant, au-delà des rigueurs de ce chacun pour soi, leur humanité croit saisir aussi l’espoir d’un salut possible. Celui qu’apporte une dignité retrouvée. 1h35.

Article de Pierre FORNEROD.

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Profil

Avec son Marcel rose délavé, son sac en bandouillère, ses cheveux en bataille, elle arpente l’anoymat d’une banlieue belge. On a fréquenté Marion Cotillard dans des prestations plus glamour. C’est sûr. Mais plus émouvantes, il faut chercher. C’est la magie des frères Dardenne. Il y a trois ans, ils offraient à Cécile de France de ressusciter avec Le gamin au vélo, au sortir d’une expérience américaine ratée sous la direction de Clint Eastwood. Cette fois-ci, ils permettent à La môme de revenir dans un rôle d’une profonde humanité qui fera oublier sa participation à The Dark Night Rises (Batman) Mais toute la carrière, de Cotillard, débutée sous la direction d’Arnaud Depleschin dans Comment je me suis disputé ma vie sexuelle, aura été marquée du signe du contrepied. Trois Taxi, ça n’est sans doute pas ce qu’elle a fait de mieux. Mais ils l’ont déposée au pied des caméras de Tim Burton ( Big Fish ), Jean-Pierre Jeunet ( Un long dimanche de fiançailles) , Abel Ferrara ( Mary ), Ridley Scott (A Good Year) , Woddy Allen (Midnight in Paris ), Jacques Audiard (De rouille et d’os )… Avec séjours répétés auprès de son chéri, Guillaume Canet, pour Les petits mouchoirs et Blood Ties. Marion Cotillard s’est parfois égarée dans ses choix. Mais c’est toujours la même comédienne, travailleuse et déterminée, qui revient à l’écran. À Cannes, elle prend une longueur d’avance sur la concurrence. Poignante à vous tirer des larmes. Mais c’est peut-être l’équipe de son film qui lui barrera l’accès à une récompense. Si les frères Dardennne devaient décrocher une Palme d’Or, la troisième pour eux, ils interdiraient toute autre récompense à leur film…

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