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Jours tranquilles à Paris
14 novembre 2019

POLANSKI : "J'accuse", troisième meilleur démarrage à Paris pour un film français cette année

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Le film controversé depuis les récentes accusations de viol à l'encontre Roman Polanski, a enregistré le meilleur lancement à Paris avec 3000 spectateurs mercredi à 14h.

Il monte sur le podium des films français qui ont le mieux démarré depuis début 2019 dans la capitale. J'accuse de Roman Polanski, qui est sorti dans les salles mercredi 13 novembre, avait attiré pas moins de 3000 spectateurs le jour même à 14 heures, selon des informations obtenues par Franceinfo. Sur l'ensemble du pays, 13 777 personnes étaient allées voir le film à la même heure.

Récompensé au Grand prix du jury à Venise, il se place donc en troisième position derrière Nous vieillirons ensemble de Guillaume Canet et la suite de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu, rapportent encore nos confrères. 

J'accuse, la reproduction de l'affaire Dreyfus par Polanski a connu une sortie mouvementée. Mardi soir, des militantes féministes ont bloqué l'avant-première du film au cinéma parisien "Le Champo" pour tenter d'empêcher sa projection. 

Ébranlée après les accusations de viol dont Roman Polanski est accusé, la promotion du film a également été perturbée. Les acteurs Jean Dujardin et Emmanuelle Seigner ont notamment annulé des interviews et une émission avec Louis Garrel a été déprogrammée.

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14 novembre 2019

"Les garçonnes" par Martial Lenoir - Nikon Pro from ARTBREAKERZ on Vimeo.

13 novembre 2019

Le « J’accuse » : l’affaire Dreyfus vue par Polanski

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En dépit du Lion d’argent remporté à la Mostra de Venise, le dernier film de Roman Polanski ne manque pas, au moment de sa sortie, de susciter un certain malaise. Voilà que le réalisateur, rattrapé par des accusations de viol, présente sa propre variation sur l’affaire Dreyfus, l’un des séismes politiques les plus retentissants de la fin de la fin du XIXe siècle. La perspective que la figure de Dreyfus, celle du bouc émissaire par excellence, puisse donner lieu à une sorte de justification personnelle et prêter le flanc à toutes les confusions, avait en effet de quoi susciter la défiance. Il n’en fallait pas plus pour faire de ce nouveau film, qui apparaît dans un contexte de profonde remise en question du cinéma français, le plus « attendu au tournant » de son auteur.

Or, J’accuse se révèle tout autre chose que le couplet autocomplaisant qu’on pouvait craindre. Adapté du roman D. de l’écrivain britannique Robert Harris, avec qui le cinéaste avait déjà signé l’ambitieux The Ghost Writer (2009), le film s’attache moins à la figure de Dreyfus (Louis Garrel), reléguée au second plan, qu’à celle du colonel Marie-Georges Picquart (Jean Dujardin), chef du contre-espionnage qui mit au jour les irrégularités de la condamnation. Jean Dujardin campe avec beaucoup de réussite cette incarnation du sujet privilégié d’une IIIe République ferrée dans ses principes, personnage à la fois suradapté et en même temps pétri d’une forme de naïveté qui le rend inaccessible à une véritable conscience politique. Un bon petit soldat qui agit au nom de l’uniforme et ne perçoit pas l’homme véritable et bien vivant, l’homme singulier qui respire en dessous. Mathieu Macheret

Film français et italien de Roman Polanski. Avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner, Grégory Gadebois (2 h 13)

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13 novembre 2019

L’embarras du cinéma face à Roman Polanski

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Par Clarisse Fabre

Le cinéaste voit la sortie de son film « J’accuse » fortement perturbée par une nouvelle accusation de viol.

Le cinéma français retient son souffle depuis que la photographe Valentine Monnier a accusé, dans le Parisien du 8 novembre, Roman Polanski de l’avoir violée et rouée de coups en 1975. Par l’entremise de son avocat, le réalisateur nie ces accusations portées quelques jours avant la sortie en salle de son film J’accuse, sur l’affaire Dreyfus, déjà récompensé du Grand Prix du jury à la Mostra de Venise. Les faits sont par ailleurs prescrits, remontant à quarante-quatre ans.

Cette nouvelle affaire est intervenue juste après les révélations de l’actrice Adèle Haenel dans Mediapart, expliquant avoir subi un « harcèlement sexuel » et des « attouchements » de la part du réalisateur Christophe Ruggia, lorsqu’elle était adolescente. Deux déflagrations en une semaine pour le cinéma français qui se retrouve une nouvelle fois dans l’embarras : le contraste est saisissant entre les nombreux messages de soutien reçus par Adèle Haenel aussitôt après sa prise de parole, et le mutisme qui semble avoir frappé la profession au lendemain des déclarations de Valentine Monnier. Adèle Haenel est l’une des seules personnalités à avoir exprimé son « soutien total » à la photographe, dans Le Monde.

Prise de court, l’équipe du film J’accuse, produit par Alain Goldman, a mis la promotion en veille : l’acteur principal, Jean Dujardin, a renoncé à se rendre au « 20 heures » de TF1, dimanche 10 novembre ; France Inter, radio partenaire du film, a annoncé que l’actrice Emmanuelle Seigner et femme du cinéaste, qui joue aussi dans le film, s’était « décommandée » de l’émission « Boomerang » prévue mardi, tandis que le programme « Popopop » d’Antoine de Caunes enregistré avec Louis Garrel (qui incarne le capitaine Dreyfus), n’a pas été diffusé lundi – l’enregistrement ayant eu lieu avant que n’éclate la nouvelle « affaire » vendredi dernier. Même chose pour l’émission de France 5 « C à vous » qui n’a pas diffusé lundi une séquence, elle aussi enregistrée quelques jours plus tôt avec l’acteur.

PRISE DE COURT, L’ÉQUIPE DU FILM PRODUIT PAR ALAIN GOLDMAN A MIS LA PROMOTION EN VEILLE

La prise de parole de Valentine Monnier constitue la cinquième accusation de viol contre le réalisateur depuis 1977 – lorsque Samantha Geimer, alors âgée de 13 ans, avait accusé le cinéaste de l’avoir fait boire, puis droguée, avant de la forcer à une relation sexuelle. Après de multiples rebondissements, cette première affaire continue de poursuivre le réalisateur, tandis que trois autres femmes ont elles aussi dénoncé, entre 2010 et 2017, des faits similaires.

A chaque nouvelle affaire, qu’elle concerne Polanski ou d’autres cinéastes accusés de harcèlement, d’agression sexuelle ou de viol (Luc Besson, Jean-Claude Brisseau, Woody Allen, etc.), le cinéma français patine, certains plaidant pour tourner la page, d’autres estimant inenvisageable de continuer à célébrer l’artiste. Mais quelque chose de nouveau semble avoir rompu ce cycle répétitif : le fait qu’une actrice reconnue comme Adèle Haenel ait décidé de briser le silence est susceptible de changer la donne. Faut-il regretter que la célébrité agisse ainsi comme un « label » accordant de l’importance à la parole ? C’est en tout cas consciente de sa force que l’actrice française a décidé de s’exprimer, au nom de toutes les femmes dont le témoignage n’a pas été entendu comme il aurait dû l’être.

« Un tournant culturel »

A la mi-octobre, la même Adèle Haenel, invitée au festival de la Roche-sur-Yon, et découvrant que le film de Roman Polanski y était programmé en clôture, avait demandé, et obtenu, du directeur de la manifestation, Paolo Moretti, l’organisation d’une rencontre avant la projection du film. Celle-ci a eu lieu avec la chercheuse et enseignante Iris Brey, qui étudie les représentations de genre dans les séries et au cinéma (l’universitaire est aussi engagée aux côtés de Mediapart pour dénoncer les violences sexuelles).

« Que faire lorsque l’on est programmateur et confronté à une œuvre puissante dont l’auteur est accusé de viols ou d’agressions sexuelles ? », a demandé en substance Paolo Moretti, en ouvrant la discussion. « Etre programmateur, c’est proposer une vision du monde », a répondu Iris Brey, qui estime urgent que le milieu du cinéma aborde enfin les questions qui font mal – l’entretien est disponible sur le site du festival.

MARTIN BIDOU, PROGRAMMATEUR AU LOUXOR : « EST-CE QUE DIFFUSER LE FILM EST RÉPRÉHENSIBLE MORALEMENT ? »

Interrogée par Le Monde, Iris Brey évoque « un tournant culturel » : « Le fait qu’Adèle Haenel parle et qu’on l’écoute, donne envie à d’autres femmes de s’exprimer. C’est d’ailleurs ce qu’a dit Valentine Monnier. Ce sont nos récits manquants », résume Iris Brey. Elle ajoute : « L’histoire du cinéma s’est construite en partie sur l’érotisation de la violence faite aux femmes. C’est ainsi que certains ont construit leur désir et leur plaisir. Remettre en question ce qui nous excite, c’est compliqué. De même, cela demande du courage de regarder l’autre facette d’une personnalité adulée, qu’il s’agisse de Polanski ou de Michael Jackson [accusé d’abus sexuels sur mineurs au début des années 1990]. Mais nous devons passer par là », poursuit-elle.

Paolo Moretti a jugé cette rencontre bénéfique : « Je remercie Adèle Haenel pour ce débat qui était nécessaire. Il fallait trouver la forme et ce n’est pas une censure. Ce film, J’accuse, suscite des discussions mais c’est aussi l’une des œuvres les plus attendues en France. Il s’agit d’accompagner les différentes sensibilités qui s’expriment. »

La carrière du film va-t-elle pâtir de ces nouvelles accusations ? Comment se préparent les exploitants à la veille de la sortie en salle ? Martin Bidou, qui programme J’accuse au Louxor, à Paris (10e arrondissement), n’est sans doute pas le seul à être embarrassé : « Le contrat avec Gaumont a été passé il y a un mois. En tant que diffuseur, je me suis concentré sur l’œuvre. Est-ce que diffuser le film est répréhensible moralement ? Le programmer ne signifie pas que l’on n’est pas vigilant sur les violences sexuelles. Par ailleurs, J’accuse est une œuvre positive du point de vue de l’histoire du pays. Nous envisageons d’ailleurs des séances scolaires. Mais il faut le reconnaître, on marche sur des œufs. »

Des féministes bloquent à Paris une avant-première du film Quelques dizaines de féministes ont bloqué mardi soir une avant-première parisienne du film de Roman Polanski pour dénoncer le réalisateur visé par une nouvelle affaire de viol. Scandant « Polanski violeur, cinémas coupables », une quarantaine de militantes ont bloqué l’entrée du cinéma Le Champo dans le Quartier latin, portant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « dans ce cinéma on glorifie les violeurs » ou encore « Polanski persécute les femmes ». Les militantes ont également écrit sur une pancarte le nom des accusatrices de Polanski, dont Valentine Monnier, qui dit avoir été « rouée de coups » et violée par le réalisateur franco-polonais en 1975 à l’âge de 18 ans, alors qu’elle était venue skier en Suisse avec une amie. Une accusation réfutée par l’avocat du cinéaste. Des avant-premières se déroulaient à Paris mardi, dont la principale était organisée au cinéma UGC Normandie, sur les Champs-Elysées, en présence d’acteurs comme Vincent Perez, Michaël Youn et Pierre Richard, des journalistes Anne Sinclair et Guillaume Durand et des personnalités comme Jean Veil, fils de Simone Veil.

12 novembre 2019

Paris : des féministes bloquent un cinéma avant la diffusion de «J’accuse» de Polanski L’entrée du Champo a été bloquée ce mardi

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Paris : des féministes bloquent un cinéma avant la diffusion de «J’accuse» de Polanski

L’entrée du Champo a été bloquée ce mardi soir par plusieurs militantes féministes qui dénonçaient la diffusion du film de Roman Polanski.

Elles se sont rassemblées ce mardi derrière une même barrière : « Polanski violeur, cinémas coupables, public complice ». Plusieurs militantes féministes ont empêché l'accès au cinéma Le Champo (Ve) qui diffusait l'avant-première du film de Roman Polanski, « J'accuse ».

Depuis la publication vendredi dans Le Parisien du témoignage de la photographe Valentine Monnier, qui dit avoir été « rouée de coups » et violée par Roman Polanski en 1975 à l'âge de 18 ans, le milieu du cinéma est resté plutôt silencieux.

Si la promotion du film est gelée, pas les diffusions au cinéma. Plusieurs avant-premières étaient en effet programmées ce mardi soir, notamment sur les Champs-Elysées, mais aussi au Champo, donc, qui devait projeter le film en présence de l'un des principaux acteurs, Louis Garrel et de deux universitaires qui devaient animer un débat.

La projection annulée

Mais les militantes ont empêché l'entrée à l'établissement, aux cris de « Polanski violeur, cinémas coupables, public complice », craquant également quelques fumigènes. Vers 21h20, les lumières du cinéma se seraient éteintes, et la projection annulée, selon notre journaliste présente sur place.

Parmi les quelque 200 spectateurs venus voir le film, certains s'agaçaient : « c'est mon droit de citoyen de choisir les films que je vais voir ! », s'exclamait un sexagénaire barbu.

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11 novembre 2019

Thierry Mugler photographe chez POLKA

1 from Jacques Snap on Vimeo.

Galerie Polka

Cour de Venise, 12 Rue Saint-Gilles, 75003 Paris

11 novembre 2019

"J'accuse" : Polanski revisite de main de maître l'affaire Dreyfus

Roman Polanski revient sur l’affaire Dreyfus avec Jean Dujardin et Louis Garrel dans un grand film qui fera date.

Photo extraite du film \"J\'accuse\" de Roman Polanski avec Jean Dujardin et Louis Garrel, en salles le 13 novembre. Photo extraite du film "J'accuse" de Roman Polanski avec Jean Dujardin et Louis Garrel, en salles le 13 novembre.  (Gaumont Distribution)

Elections législatives en Espagne : pourquoi le pays est plongé dans une crise politique plus vive que jamais

Entrepris de longue date par Roman Polanski, le cinéaste franco-polonais sort enfin mercredi 13 novembre J'accuse, sur l’affaire Dreyfus (1894-1906), Prix du jury à la Mostra de Venise. Plutôt qu’une reconstitution frontale, il s’est attaché au processus qui devait conduire à la réhabilitation du capitaine français, sous l’impulsion du lieutenant-colonel Georges Picquart interprété avec brio par Jean Dujardin.

Sur les pas de Georges Méliès

5 janvier 1895 : le capitaine d’artillerie Alfred Dreyfus (Louis Garrel) est dégradé, pour "intelligence avec l’ennemi" dans la Cour Morlan de l'École militaire à Paris devant 4 000 soldats et 20 000 civils rassemblés. Il est emprisonné à l’Île du Diable en Nouvelle-Calédonie à perpétuité, au terme d’un procès militaire qui a divisé la France. Fraîchement nommé à la tête du Service des Renseignements, le lieutenant-colonel Georges Picquart découvre que les pièces à conviction accusant Dreyfus sont un montage. Il n’aura de cesse alors de s’opposer à sa hiérarchie pour monter un second procès visant à réhabiliter le capitaine déchu.

Gaumont Distribution

Etonnant de voir Roman Polanski marcher sur les pas de Georges Méliès, dreyfusard convaincu, qui réalisa une Affaire Dreyfus, en 1899, à l’occasion du procès en réhabilitation du capitaine. Car c’est cet angle que choisit judicieusement Polanski, en adaptant le livre de Robert Harris, D., pour aboder le plus grand scandale de la fin du XIXe siècle en France, qui a déjà donné plus d’un film.

Des comédiens extraordinaires

Roman Polanski ne réalise pas un film procès pour autant, même si les assises militaires prennent une place indispensable dans un film à la reconstitution très minutieuse dans le moindre détail. Il s’agit plutôt d’une enquête et à travers elle, du portrait de cet oublié de l’Histoire qu’est le lieutenant-colonel Georges Picquart, cheville ouvrière de cette réhabilitation, à laquelle un très sobre Jean Dujardin offre sans doute sa prestation la plus aboutie à ce jour, dans un rôle dramatique dont il est peu coutumier. Il est entouré d’une foule de comédiens extraordinaires. Louis Garrel au premier chef, qui campe un Alfred Dreyfus tout en intériorité, Grégory Gadebois, qui crève l’écran en un commandant Henry convaincu du bien-fondé de l’armée, et que dire de Didier Sandre, peut-être notre meilleur comédien actuel, un des nombreux acteurs du Français dans le film.

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Jean Dujardin dans "J'accuse" de Roman Polanski. (Copyright Gaumont)

Roman Polanski joue du classicisme dont il sait extraire toute la puissance narrative, dans ce récit abouti du processus de réhabilitation d’Alfred Dreyfus. Il est d’autant plus puissant qu’il ne fait pas le portrait complaisant de Picquart, antisémite convaincu par culture, comme s’était souvent le cas dans les familles françaises. Le lieutenant-colonel ne se bat pas pour Dreyfus, mais pour ne pas entacher l’armée d’une erreur judiciaire. Le dernier échange entre les deux gradés est de ce point de vue éloquent. Comme l’est l’ensemble de ce film qui décrypte à travers l’affaire Dreyfus une société, celle du XIXe siècle, dont les soubresauts antisémites résonnent malheureusement encore aujourd’hui. Indispensable.

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L'affiche de "J'accuse" de Roman Polanski. (GAUMONT DISTRIBUTION)

La fiche

Genre : Drame historique

Réalisateur : Roman Polanski

Acteurs : Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner, Grégory Gadebois, Hervé Pierre, Wladimir Yordanoff, Didier Sandre, Melvil Poupaud, Denis Podalydès, Eric Ruf, Mathieu Amalric, Laurent Stocker, Viencent Perrez

Durée : 2h04

Pays : France / pologne / Grande-Bretagne

Sortie : 13 novembre 2019

Distributeur : Gaumont Distribution

Synopsis : Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier.

Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXe siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. L’affaire est racontée du point de vue du Colonel Picquart qui, une fois nommé à la tête du contre-espionnage, va découvrir que les preuves contre le Capitaine Alfred Dreyfus avaient été fabriquées.

A partir de cet instant et au péril de sa carrière puis de sa vie, il n’aura de cesse d’identifier les vrais coupables et de réhabiliter Alfred Dreyfus.

11 novembre 2019

Ireland Baldwin for Treats! Magazine Issue 11 from TREATS! Media on Vimeo.

10 novembre 2019

Jean Dujardin annule sa venue au 20-Heures de TF1 dimanche 10 novembre

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Une absence qui s'explique par le contexte de l'accusation de viol contre Roman Polanski, réalisateur de "J'accuse" dans lequel joue l'acteur.

TÉLÉVISION - Jean Dujardin, qui joue le rôle principal dans le film de Roman Polanski “J’accuse” en salles le 13 novembre, a annulé sa venue au 20-Heures de TF1 ce dimanche 10 novembre, selon des informations du Parisien et de franceinfo.

“L’acteur a annulé sa venue en expliquant qu’il ne souhaitait répondre à aucune question concernant la nouvelle accusation de viol dont le réalisateur fait l’objet”, écrit franceinfo.

Dans un témoignage publié par Le Parisien vendredi soir, Valentine Monnier, photographe, ancienne mannequin et qui a aussi joué dans quelques films dans les années 80, accuse Roman Polanski de l’avoir frappée et violée en 1975 en Suisse alors qu’elle avait dix-huit ans.

“M. Polanski conteste avec la plus grande fermeté cette accusation de viol”, a affirmé son avocat Me Hervé Temime dans un communiqué transmis à l’AFP ce dimanche.

“Nous travaillons aux suites judiciaires à apporter à cette publication”, souligne l’avocat, qui précise que le réalisateur “ne participera pas au tribunal médiatique et (lui) pas davantage”.

Valentine Monnier, dont les accusations s’ajoutent à celles d’autres femmes ces dernières années, toutes également niées par Roman Polanski, précise ne pas avoir déposé plainte pour ces faits, prescrits. Mais elle affirme avoir décidé de porter publiquement cette accusation en raison du thème du film qui doit sortir mercredi, à savoir une erreur judiciaire.

10 novembre 2019

EVITA : LE DESTIN FOU D’EVA PERÓN

evita

Objet de haine comme de vénération, Eva Perón fascina le monde entier. Autant par son charisme d’actrice que par son rôle politique et social. Sa vie fut brève : 33 ans, mais intense. Sa légende relève du mythe.

Après Berlin Kabarett et Michel for ever, le Poche-Montparnasse est heureux de retrouver Stéphan Druet et Sébastian Galeota pour un nouveau spectacle haut en couleurs.

35% de réduction du 12 au 21 novembre dans la limite des places disponibles

Représentation mardi 24 décembre à 21h. réservez dès à présent !

Formidable performance. TÉLÉRAMA TT

Prestation sublime. Quel acteur ! L’OBS

Drôle, parfois grave, original. FIGAROSCOPE

Théâtre de poche Montparnasse

75, Bd du Montparnasse

75006 - Paris

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