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Jours tranquilles à Paris
12 avril 2006

Cabaret Paradis avec Shirley et Dino

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5 avril 2006

"Enfermés dehors"

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Critique

"Enfermés dehors". Certaines des séquences de ce film ont été tournées à l'extérieur et à l'intérieur de l'Immeuble "JADE" de Generali Assurances à St Denis

LE MONDE | 04.04.06 | 17h33 

Aucun être au monde n'a jamais subi ce qui arrive au personnage que joue Albert Dupontel dans Enfermés dehors - à part, peut-être, Vil Coyote.

Frappé, écrasé, jeté, projeté, propulsé, ce SDF sniffeur de colle vit une vie de cartoon, ce qui est assez plaisant à regarder, dans la mise en scène brutale et naïve qu'inflige l'auteur Dupontel à son alter ego acteur. Enfermé dehors est la proie d'une fièvre burlesque d'autant mieux venue qu'elle est rare dans le cinéma français.

Cette surexcitation s'empare d'un récit anarchisant : le clochard enfile accidentellement un uniforme de policier et entreprend d'imposer son ordre à lui aux malheureux qui croisent son chemin, patron véreux, fille-mère vendeuse dans un sex-shop, épicier de quartier.

Mais Dupontel, plus sage que sa consommation de colle ne pouvait le laisser le penser, laisse la satire à l'arrière-plan pour se laisser aller aux délices des courses-poursuites et des bagarres absurdes, jusqu'à une conclusion étonnamment fleur bleue.

Film français de et avec Albert Dupontel, avec Claude Perron, Yolande Moreau, Nicolas Marie. (1 h 28.)

Thomas Sotinel

Article paru dans l'édition du 05.04.06

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Ci-dessous article paru sur Intranet du site Generali :

Souvenez vous… Albert Dupontel est venu tourner des séquences de son nouveau long métrage dans nos locaux de Saint-Denis en janvier 2005. Vous avez sans doute en mémoire la scène d’embouteillage avenue des fruitiers, ou la crise de folie d’ «Albert-SDF-policier» devant l’entrée du bâtiment Jade ! Mais surtout, plusieurs d’entre vous ont été figurants lors du tournage…

«Enfermé dehors» sort dans les salles aujourd’hui ! Très vite, nous vous proposerons des places pour découvrir ce film.   

«Enfermés dehors» marque le grand retour d'Albert Dupontel derrière la caméra après une longue parenthèse de huit ans. Ce «cartoon social», comme il qualifie lui-même son film, raconte l'histoire de Roland, un SDF qui se fait passer pour un policier et se porte au secours d'une jeune femme sublime et désespérée, dont la belle-famille refuse de lui rendre son enfant sous prétexte de son passé. Mais sa maladresse naturelle et sa détermination l'entraîneront dans un terrible quiproquo lorsqu'il confondra le nom des beaux-parents et celui d'un médiatique homme d'affaire...

Après le polar urbain, Albert Dupontel renoue avec ses premières amours, la comédie, pour les besoins de son nouveau long métrage. Dans ce film, il se met en scène aux côtés de sa fidèle partenaire Claude Perron et des Deschiens.

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LA BIOGRAPHIE DE ALBERT

DUPONTEL

Provocation, cynisme, Albert Dupontel en use et en abuse avec délectation. Pendant deux ans, il est élève d'Antoine Vitez à l'école du théâtre national de Chaillot. Il fait d'ailleurs à la même époque ses premiers pas au cinéma dans 'La Bande des quatre' (1988). En 1990, il débute dans le monde télévisuel sur Canal+ avec les 'Sales Histoires'. Un mois plus tard, on le retrouve à l'Olympia avec le 'Sale Spectacle'. Il ne passe à la réalisation qu'avec son court métrage 'Désiré'. S'ensuit la consécration avec 'Bernie', dont il interprète le personnage principal Bernie, un attardé mental à la recherche de ses parents. Il signe 'Le Créateur' en 1999. Son parcours cinématographique d'acteur, loin d'être achevé, se poursuit en 2002 avec 'Petites misères' et 'Irréversible', véritable film choc de Gaspar Noé. Il est le héros du 'Convoyeur' de Nicolas Boukhrief, il participe au film événement de Jean-Pierre Jeunet 'Un long dimanche de fiançailles' et au film choral de Danièle Thompson 'Fauteuils d'orchestre' aux côtés notamment de Laura Morante. Son troisième film 'Enfermés dehors' provoque l'hystérie générale et se situe dans la même veine que 'Bernie', à la fois fou et déjanté à l'image de ses précédentes réalisations.

23 mars 2006

Basic Instinct 2

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Photo JS

22 mars 2006

Bientôt sur les écrans (à Paris)

17 mars 2006

Ce soir : théâtre

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Le dernier acte

de Elise Arpentinier d'après la nouvelle d' Arthur Schnitzler «sterben»

Un jeune couple se voit brusquement confronter au problème de la mort. C’est l’homme , Félix, qui apprend que ses jours sont comptés…Comment Félix vit-il cette dernière année aux côtés de sa compagne ? Quels sont ses joies, ses peines, ses coups de cafard et ses éclats de rire ? Félix, l’homme de lettres, homme réfléchi, raisonnable, philosophe, se retrouve aussi démuni que n’importe lequel d’entre nous face à cette ultime échéance. Peut-on se préparer à mourir ? Qui pourra jamais entièrement comprendre ces trois choses incompréhensibles. Qu’il existe, qu’il est justement lui-même et qu’un jour, il n’était pas et un jour ne sera pas.
"Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent?" Arthur Schnitzler

Arthur Schnitzler, « magicien des âmes », grand écrivain et auteur dramatique autrichien du tournant du XIXème si ècle était d’abord un médecin que la psychothérapie, l’hypnose, la suggestion, la télépathie passionnaient. Après relecture, ce qui me paraît maintenant vraiment caractéristique de « mourir » , c’est l’intensité de la description d’événements purement psychiques, notait il dans son journal le 23 mars 1912. Une introspection terrible dans les tréfonds de l’âme humaine.

"Vivre, c'est ça ma patrie! Qu'importe le lieu où l'on se meurt! On est chez soi, là où il y a la vie. Et je ne veux pas, je ne veux pas mourir sans lutter."

Le dernier acte

« Je ne sais chanter d'autre chant que celui trop familier de l'amour, du jeu et de la mort»

Schnitzler

« Les âmes se pèsent dans le silence, comme l'or et l'argent se pèsent dans l'eau pure, et les paroles que nous prononçons n'ont de sens que grâce au silence où elles baignent. »

Maeterlinck

"Qui pourra jamais entièrement comprendre ces trois choses incompréhensibles. Qu'il existe, qu'il est justement lui-même et qu'un jour il n'était pas et un jour ne sera pas."

Schnitzler

Pourquoi toujours parler de la mort? «y a-t-il un honnête homme qui, à un quelconque moment privilégié, pense tout au fond de son âme à autre chose? » répond Schnitzler

mise en scène Elise Arpentinier

assistée d'Estelle Bonnier

Felix = Philippe Delbart

Alfred = Christophe Le Dref

Marie = Elise Arpentinier

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Théâtre du Marais - 37, rue Volta - 75003 Paris

http://www.evene.fr/culture/lieux/theatre-du-marais-348.php

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7 mars 2006

Monsieur Batignole

Sur TF1 ce soir

Paris, juillet 1942. C'est une époque facile pour personne. Edmond Batignole, un homme ordinaire, petit commerçant de son état, tente de survivre comme tant d'autres. Il peut aussi se laisser entraîner par son entourage et sa lâcheté sur les pentes de l'infamie jusqu'à ce que celle-ci le ratrape et lui saute au visage sous les traits de Simon, un petit enfant juif...

Avec : Jules Sitruk, Gérard Jugnot, Michèle Garcia, Jean-Paul Rouve, Alexia Portal and Violette Blanckaert.  Réalisateur : Gérard Jugnot. 

Un film émouvant que j'ai revu avec plaisir

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1 mars 2006

Hell

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Hell est une riche Parisienne gâtée par la vie. Pourtant, à 18 ans, elle semble en quête d'un sens à son existence. Errant dans un milieu cynique, superficiel et sulfureux, elle traîne son mal de vivre de boutiques chics en boîtes de nuit. Drogue, sexe et rock'n'roll semblent être ses seuls échappatoires, jusqu'au jour où elle rencontre Andréa, jeune homme singulier, dont elle tombe follement amoureuse. Mais leur passion survivra-t-elle aux tentations de ces nuits parisiennes ? .

Bienvenue dans l'univers décapant de Hell, poupée sexy et délurée, dont le centre du monde se situe à peu près au niveau de son nombril. Du haut de ses 18 ans, Hell - qui a unilatéralement modifié son nom de baptême, Ella, jugé trop ringard - entend bien gouverner son petit monde et se soucier, au pire, de sa prochaine tenue de soirée. Avec sa troupe de copines, adolescentes prénubiles en mal d'amour, Hell enchaîne les soirées décadentes, qui mêlent drogue, sexe et alcool. Bref, jusque-là, tout va bien dans le meilleur des mondes, qui décidément n'est pas du tout le même que le nôtre. Mais deux événements quasi simultanés vont venir bouleverser cet ordre établi. Le premier, c'est l'avortement : même si Hell y fait face la tête haute et avec tout le dédain dont elle sait faire preuve, cet événement la précipite dans l'âge adulte. Le deuxième, c'est la rencontre avec Andréa, son alter ego masculin, dont le machiavélisme n'a d'égal que son magnétisme. Et c'est ce qui justifie le film : une histoire d'amour irresponsable, de celles qui font prendre conscience de beaucoup de choses.

Bruno Chiche tire de l'oeuvre de Lolita Pille un film brillant. On craint un film d'adolescents, on se retrouve avec une oeuvre au ton acerbe et politiquement incorrect. Plutôt que de s'attarder sur la déliquescence du gotha parisien, Bruno Chiche fait de Hell un personnage attachant, plein de doutes et de contradictions. Sara Forestier en peste cinglante réussit le pari d'éveiller l'intérêt du spectateur, et prouve s'il le fallait qu'elle peut exceller dans un rôle à contre-emploi. Le film s'attarde sur sa relation fusionnelle avec Andréa, et, à la manière d'un roman initiatique, va donner la force à la gamine Hell de se débarrasser du carcan de cette société hypocrite et basée sur le paraître pour devenir une femme et s'affranchir. Le salut vient-il de l'amour ? Derrière ses airs intouchables, c'est la leçon - toute simple - que donne 'Hell'.

JNB

«Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché»

Extrait du livre "Hell"

RÉSUMÉ DU LIVRE

'Je suis une pétasse. Je suis un pur produit de la Think Pink génération, mon credo : sois belle et consomme. ' Hell a dix-huit ans, vit à Paris Ouest, se défonce à la coke, est griffée de la tête aux pieds, ne fréquente que des filles et des fils de, dépense chaque semaine l'équivalent de votre revenu mensuel, fait l'amour comme vous faites vos courses. Sans oublier l'essentiel : elle vous méprise profondément. . Jusqu'au soir où elle tombe amoureuse d'Andréa, son double masculin, séducteur comme elle, et comme elle désabusé. Ensemble, coupés du monde, dans un corps à corps passionnel, ils s'affranchissent du malaise qu'ils partagent. Mais les démons sont toujours là, qui veillent dans la nuit blanche de ces chasseurs du plaisir.

LES EXTRAITS de "Hell"

Vous savez, le monde est divisé en deux, il y a vous et puis il y a nous. C'est sibyllin, je vous l'accorde. .

Je m'explique. Vous avez une famille, un job, une voiture, un appartement que vous n'avez pas fini de payer. Embouteillages, boulot, dodo, tel est votre lot si vous avez de la chance. Métro, ANPE, insomnie car problèmes d'argent pour les moins bien lotis. Votre avenir se résume à la répétition de votre présent.

- Page : 9 - Editeur : Le Livre de Poche - 2006

Je m'appelle Andrea et j'habite dans le XVIe.

Je suis presque heureux.

Il paraît que j'ai tout : je suis Jeune, Beau, Riche ; des populations entières doivent rêver d'être moi.

A ça près.

Je suis Jeune, Beau, Riche et lucide.

Et ça, c'est le détail qui fout tout en l'air.

- Page : 109 - Editeur : Le Livre de Poche - 2006

L'humanité souffre. Le monde est une vaste plaine après un carnage, jonchée d'agonisants qui râlent et qui se tordent. Les hommes, 'les gens' déambulent, anonymes, et dissimulent une plaie béante sous leurs airs impassibles.

Le bonheur. . L'homme n'en entrevoit que des apparences, celles qu'essaie de lui donner le voisin. Mais n'enragez pas du bonheur du voisin. Il est pédophile, héroïnomane et schizophrène. Et par-dessus tout, il enrage de l'image d'harmonie absolue que vous et votre famille lui offrez en permanence. Il ignore que votre femme vous bat et que vos enfants ne sont pas de vous.

-         Page : 143 - Editeur : Le Livre de Poche – 2006

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