Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
1 juin 2014

70ème anniversaire du Débarquement en Normandie

Publicité
31 mai 2014

François Hollande en Normandie dimanche (demain)

Le président de la République se rendra dimanche matin à Trévières, commune de 931 habitants dans le Calvados, à huit kilomètres de la plage d’Omaha Beach. Une visite d’une heure, quelques jours avant le début des cérémonies officielles du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie. Un dépôt de gerbe est prévu devant le monument aux morts de Trévières, célèbre pour sa statue de femme à « la gueule cassée » : une marque visible d’un éclat d’obus tiré par un bateau allié, le 6 juin 1944. François Hollande échangera ensuite avec des civils qui ont vécu le Jour-J du débarquement.

visite-surprise-de-francois-hollande-trevieres_0

31 mai 2014

Le 6 juin, la plage de Ouistreham accueille le monde

Vendredi prochain, dix-neuf chefs d’État et un millier de vétérans fouleront la plage calvadosienne (Sword Beach). On y célébrera le 70ème anniversaire du Jour J.

Dix-neuf chefs d’État

Tous les dix ans, les commémorations du 6-Juin placent la Normandie au centre du monde. Vendredi, dix-neuf chefs d’État ou de gouvernement sont attendus pour ce 70ème anniversaire. Six têtes couronnées participeront aux cérémonies. Au premier rang desquelles la reine Elizabeth II, une habituée de ces anniversaires décennaux. Elle ne sera pas seule. Le prince Charles, Kate et William seront aussi aux côtés des vétérans britanniques. Déjà présent en 2009 pour le 65e , Barack Obama est de retour en Normandie. Invitée pour la première fois en 2004, l’Allemagne sera représentée par sa chancelière, Angela Merkel. Déjà présent il y a dix ans, le Russe, Vladimir Poutine sera encore en Normandie cettee année. Croisera-t-il le nouveau président de l’Ukraine, invité de dernière minute de ce 70ème anniversaire du Jour J ?

Près de 1 800 vétérans

Selon le ministre de l’Intérieur, hier, près de 1 800 vétérans, dont une centaine d’anciens combattants français, sont attendus pour ces commémorations. Un moment tout à fait particulier. Le 70ème anniversaire sera certainement la dernière commémoration décennale à laquelle ils pourront participer. La majeure partie des vétérans ont dépassé les 90 ans. Parmi les vétérans étrangers, la moitié doit venir de Grande-Bretagne et un quart des États-Unis.

Plus de vingt cérémonies

Du 5 au 7 juin, une vingtaine de cérémonies officielles sont organisées en Basse-Normandie, principalement dans le Calvados et la Manche. Pour la journée du 6 juin, tous les chefs d’État se retrouveront à 14 h 15 à la cérémonie internationale à Ouistreham, devant 9 000 invités et un milliard de téléspectateurs. François Hollande aura commencé dès 9 h par une cérémonie nationale d’hommage aux victimes civiles au Mémorial de Caen. Le président de la République participera aussi à deux cérémonies bi-nationales, franco-américaine et franco-polonaise. Le Premier ministre, Manuel Valls, représentera la France aux cérémonies franco-britannique et franco-canadienne.

Sécurité : 12 000 hommes

Pour accueillir dix-neuf chefs d’État et plus de 200 000 visiteurs, la mobilisation des forces de l’ordre est à la hauteur. Bernard Cazeneuve annonce 12 000 hommes mobilisés dont plus de 5 000 gendarmes, 2 000 policiers et 800 pompiers. Les unités d’élite de la gendarmerie et de la police, GIGN et Raid seront sur le terrain. L’armée fait également partie du dispositif. La Marine sera présente avec des embarcations allant du patrouilleur au jet-ski. Le dispositif santé pour accueillir aux mieux les vétérans figure aussi au rang des priorités. Un exemple de la mobilisation : les élèves infirmiers de Basse Normandie ont tous été recrutés pour accompagner les vétérans. Article de Jean-Christophe LALAY.

31 mai 2014

70ème anniversaire du Débarquement en Normandie

article

utah

31 mai 2014

70ème anniversaire du Débarquement en Normandie (6 juin 1944 / 6 juin 2014)

10292133_302051556615192_8406621901163147061_n

Publicité
29 mai 2014

Seconde Guerre Mondiale : Les 70 ans de la Poche de Lorient commémorés en août

L’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr) et Les amis de la Résistance du comité de Belz se sont réunis au Bar Breton. En présence de deux anciens résistants, Rémy Guillevic et Margot Caudan, ils ont validé les derniers préparatifs de la commémoration du 70e anniversaire de la Poche de Lorient. Elle se tiendra le samedi 9 août à Merlevenez.« Nous avons choisi le monument de Mané-er-Houët, situé à Merlevenez. Cette stèle rappelle à notre mémoire les combats symbolisant la Résistance des Forces françaises de l’intérieur du Morbihan et de Bretagne » , a indiqué Maryline Le Sauce, vice-présidente. Une exposition de photos de l’époque, prêtée par les archives de Lorient, sera normalement visible sur Belz et Plouhinec autour du 9 août. Elle s’intitule : « La Poche de Lorient, 10 août 1944 - 10 mai 1945, chronique d’une libération attendue ». L’ensemble des communes riveraines de la Poche de Lorient, le député et le sénateur ont été conviés à participer à la commémoration. Rémy Guillevic membre de la Résistance aux premières heures de la création de la poche de Lorient, et Margot Caudan, fervente résistante en Région parisienne, seront présents le 9 août.

Poche de Lorient

Bar Breton à Etel

7 mai 1945 : la Reddition de la «Poche de Lorient»

Le 10 août 1944, les forces de libération américaines, alors aux portes de Lorient, décident de ne pas donner l'assaut. Ils se positionnent autour de la ville et des ses environs. Les défenseurs allemands de la "poche de Lorient" résisterons 277 jours. Après la capitulation des forces allemandes du nord-ouest auprès du général Montgomery, alors que Berlin n'est que ruines, les soldats allemands de la "poche de Lorient" savent que la résistance est inutile. Les négociations en vue d'une reddition des assiégés débutent le 4 mai 1945 au Magouer à Plouhinec. C'est au Bar Breton à Etel, le 7 mai, vers 20 h, que les officiers allemands, menés par l'ober Schmitt, le colonel Borst, signent l'accord avec les officiers américains et français. Au bout de la table, un lieutenant au 2e bureau de la 19e division d'infanterie, Fernand Boulla. Il a alors 24 ans. "Tout a été très vite. Les Allemands ont traversé la rivière en bateau. On s'est réuni au café. Le colonel Borst avait l'accord du général Fahrmbacher. Restait à signer le document qui lui avait été présenté déjà quelques heures auparavant". Les Allemands acceptent les conditions posées pour la reddition mais demandent aux Alliés de ne pas entrer dans la poche immédiatement. Un délai de 3 jours qui leur permettra de déminer les lieux et surtout de détruire leurs archives. Aujourd'hui encore ont lieu tous les ans à Etel une cérémonie de commémoration de cette reddition, ainsi qu'une cérémonie en l'honneur des soldats américains morts pour la libération d'Etel.

29 mai 2014

Le Débarquement en 3 D à la Géode

D-Day, Normandie 1944

De nos jours, quand on contemple les grandes plages de Normandie, on a peine à imaginer que ces 80 kilomètres de rivages ont été le théâtre de la plus importante opération militaire de la Seconde Guerre Mondiale.

Si le déroulement du « Jour J » est connu du grand public dans ses grandes lignes, les enjeux géostratégiques et l’ingéniosité des préparatifs de cette titanesque opération militaire ont été éclipsés par son issue victorieuse, le soir du 6 juin 1944.

Pourtant, c’est aussi pendant les mois qui ont précédé l’Opération Overlord et tout autant pendant les mois d’été où elle s’est déroulée que s’est joué le sort du monde actuel ; pas seulement de part et d’autre de la Manche mais dans le monde entier; pas seulement grâce aux centaines de milliers de soldats Alliés jetés dans la bataille mais aussi les résistants et les civils français.

De façon inédite, « D-DAY- Normandie 1944″ met en lumière les tenants et les aboutissants de l’opération qui a changé le Monde, il y a bientôt 70 ans.

Pour le 70e anniversaire du « Jour J », D-Day,Normandie 1944 propose de revivre en grand format les moments clés du débarquement mais également les aspects moins connu de l’Opération Overlord : les enjeux géostratégiques et l’ingéniosité des préparatifs qui ont précédé la titanesque opération militaire qui a changé le Monde.

27 mai 2014

70ème anniversaire du Débarquement en Normandie - Objectif : le casino de Ouistreham

Samedi 27 mai 1944. Ce matin nous avons entamé l’étude de l’opération qui nous attend. Nous sommes entrés dans la tente où on nous a alignés sur trois rangs face à une immense table. Il y avait une carte en relief de la zone d’opération. Il y avait une autre table, couverte de photos aériennes assemblées pour représenter la zone visée. Il y avait aussi une dizaine de petites tables disposées en demi-cercle avec chacune une puissante lampe, photos et stéréoscope pour l’étude détaillée du terrain.

Lord Lovat était là pour nous accueillir mais il n’est pas resté longtemps. Un lieutenant de l’Intelligence Service, muni de son stick, a alors commencé sa démonstration sur la maquette en relief. Comme il parle anglais, le colonel Dawson, le commandant Kieffer et Pinelli faisaient la traduction en simultané.

Lavezzi, qui a été croupier au Casino de Deauville avant-guerre a tout de suite reconnu les lieux de notre débarquement. Dawson lui a aussitôt collé la main sur la bouche et demandé de se taire car on ne doit pas connaître les noms des villes et villages qu’on va prendre avant d’être sur le bateau. Toujours une question de sécurité. Les Havrais comme Derrien, Raulin, Niel, Tanniou ou Le Floch avaient aussi reconnu les lieux. D’façon moi ça ne me dit rien. Ils ont beau parler de tel ou tel coin, moi la France je ne connais pas, je ne l’ai jamais vue…

10338227_520472468075364_9024478603674100763_n

10363523_665488850173283_9135525795670143598_n

http://www.dday-overlord.com/forum/

http://blog.francetvinfo.fr/jour-j/a-propos.html

casino10

Le casino de Ouistreham

27 mai 2014

70ème anniversaire du Débarquement en Normandie - L’historien, le vétéran et le commandant Kieffer

10363523_665488850173283_9135525795670143598_n

Le 6 juin 1944, les commandos de la France libre débarquaient en Normandie. Passionnante épopée que celle de ces 177 « bérets verts »… Elle a façonné le destin d’un jeune historien, le Caennais Benjamin Massieu, professeur dans le collège d’Isignyle-Buat, dans la Manche. Au moment où l’on s’apprête à célébrer le 70e anniversaire du débarquement, il publie un portrait inédit de l’homme qui les a dirigés, le capitaine de corvette Philippe Kieffer. Un ouvrage sérieusement documenté si l’on en croit le vétéran Léon Gautier :« Le livre de Benjamin est le plus juste parmi tout ce qui a été fait sur le commandant Kieffer et sur notre bataillon. J’y ai appris beaucoup de choses sur sa vie personnelle. » C’est Léon Gautier qui le dit. Imaginez, celui que Benjamin Massieu regardait comme un héros lorsqu’il assistait, adolescent, à des commémorations, est devenu lecteur attentif de ses recherches. Et même« un copain » de 91 ans ! Deux modestes qui n’ont fait que leur« devoir » et leur« travail ». Pour dresser ce portrait aussi précis de Philippe Kieffer, Benjamin Massieu a« consulté des dizaines de milliers de documents. J’ai fouillé dans les archives de la Défense, diplomatiques, jésuites… J’ai lu environ 20 000 journaux. C’était passionnant. »

« Il fait partie de la famille »

L’historien a aussi recueilli les témoignages des anciens et des photos inédites.« La fille du commandant Kieffer m’a ouvert les archives familiales. J’ai eu la chance de rencontrer les anciens comme, Léon Gautier, René Rossey et Hubert Faure. J’ai énormément d’affection pour eux. C’est particulier comme sentiment. En tant qu’historien, je dois toujours garder du recul. » Un recul nécessaire, car la mémoire a parfois tendance à atténuer le plus dur. Les choses n’ont pas été aussi simples et héroïques qu’on les a décrites parfois.« Les commandos avaient été mis au ban de l’institution qui les prenait pour des guerriers et non pour des marins. Ils avaient l’image que l’on peut avoir aujourd’hui des légionnaires », précise l’historien. Du haut de ses 24 ans, Benjamin s’amuse à dire :« Kieffer, je le connais par cœur ». Ce n’est pas la fille du père des commandos marine qui le contredira.« Chaque fois qu’il découvrait quelque chose dans ses recherches, il m’appelait. C’était bizarre et émouvant que ce jeune homme m’apprenne des choses sur mon père. Aujourd’hui, on peut considérer qu’il fait partie de la famille », confie Dominique Kieffer. Article de Christel MARTEEL.

Philippe Kieffer, chef des commandos de la France libre , éditions Pierre de Taillac, 279 pages, 29, 90 €.

Sur TV Pluzz pendant seulement quelques jours (à regarder absolument) : http://pluzz.francetv.fr/videos/histoire_immediate.html

 

u8B

 

27 mai 2014

Le jerrycan ou bidon d’essence

Un objet du Mémorial de Caen raconte le Débarquement à l’occasion de son 70e anniversaire.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’acheminement en carburant des unités motorisées est d’une importance vitale. Le jerrycan est le récipient adapté. Sa forme parallélépipédique permet d’en empiler plusieurs facilement, tandis que son poids modéré et son astucieuse poignée à trois anses facilitent sa manutention. Par milliers, les jerrycans sont stockés en Normandie, à proximité des pipelines. Des camions GMC les acheminent une fois remplis de carburant sur les lignes de front, à raison de 125 jerrycans de 5 gallons par camion. Parfois la charge est doublée, atteignant les 5 tonnes. À l’automne 1944, les Alliés se trouvent devant une pénurie de jerrycans, récupérés par les civils qui les troquent ou les achètent, vides comme pleins, aux soldats. On estime à 15 millions les jerrycans disparus sur les 17 millions envoyés en Normandie depuis le 6 juin. Cette pénurie risque de nuire gravement au ravitaillement des troupes motorisées. Des appels, sous forme d’affiches et par la presse, sont alors adressés à la population :« On recherche jerrycan » ou encore« Avis important : avez-vous un bidon d’essence ? » .Les élèves des écoles sont sollicités pour en récupérer. Et des diplômes, avec la photo d’Eisenhower, sont remis à ceux qui en collectent le plus grand nombre. De son côté, le quartier général des forces alliées rédige un communiqué :« Civils, remettez immédiatement soit à votre mairie, soit aux enfants chargés de les ramasser, TOUS LES BIDONS « JERRYCANS » que vous pourrez trouver. Surtout ne les donnez pas directement aux soldats, vous entraveriez la marche des convois ». www.ouest-france.fr www.memorial-caen.fr

Publicité
Publicité