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Jours tranquilles à Paris
29 mai 2017

In memorem : Le comédien Jean-Marc Thibault est mort

Principalement connu pour son duo au théâtre avec Roger Pierre et pour son rôle dans la série « Maguy », l’acteur s’est éteint dimanche à Marseille à l’âge de 93 ans.

Le comédien Jean-Marc Thibault, qui a longtemps formé avec Roger Pierre un des plus célèbres duos comiques du théâtre français, est décédé dimanche 28 mai à Marseille à l’âge de 93 ans, a annoncé sa famille à l’Agence-France-Presse (AFP).

« C’était un père et un homme formidable, un acteur que j’aimais beaucoup et qui m’a beaucoup aidé dans ma vie », a indiqué Alexandre Thibault, fils de l’humoriste également connu pour son rôle dans la série télévisée Maguy.

« Un acteur très populaire vient de nous quitter », a réagi la ministre de la culture, Françoise Nyssen. « Jean-Marc Thibault avait formé avec Roger Pierre, pendant des décennies, l’un des duos comiques les plus appréciés des Français. Leur complicité faisait merveille sur scène et au cinéma, et sur les écrans de télévision », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Mimes et chansons

Né le 24 août 1923 à Saint-Bris-le-Vineux, dans l’Yonne, Jean-Marc Thibault grandit à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, puis fait des études secondaires à Paris, avant d’intégrer le cours Simon. Son école sera surtout le cabaret, au côté de Roger Pierre, rencontré dans les studios de Radio-Luxembourg. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, ils débutent au Caveau de la République puis Chez ma cousine et ils ne se quitteront plus pendant trois décennies.

Les deux fantaisistes conjuguent textes, mimes et chansons et utilisent une multitude d’accessoires. Leur succès les entraîne dans la France entière. Leur popularité grandit encore avec la création d’émissions de variété pour la télévision, notamment « La Grande Farandole » et « Deux sur la 2 ».

Leur association se poursuit dans des longs-métrages pour le cinéma notamment dans La Vie est belle (1956), Vive les vacances (1958), Les Motards (1959), Faites donc plaisir aux amis (1969) ou En grandes pompes (1974). Le duo, très célèbre dans les années 1960, se sépare en 1975, avant de se reformer brièvement en 1984 puis en 1990.

Jean-Marc Thibault a aussi poursuivi une carrière en solo au cinéma, tournant dans 70 films, et à la télévision notamment de 1983 à 1994 dans la célèbre série Maguy, ce qui lui vaudra une grande popularité auprès d’un public plus jeune.

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Jean-Marc Thibault
Acteur

Comme Tsilla Chelton (1919-2012), actrice qui restera, aux yeux du grand -public, la tyrannique vieille dame de Tatie Danielle (1990), le film d'Etienne Chatiliez, en dépit d'une longue carrière au théâtre où elle fut une spécialiste d'Eugène Ionesco, Jean-Marc Thibault demeurera dans le coeur de beaucoup de téléspectateurs l'acteur d'un seul rôle : Georges Boissier, le mari de Rosy Varte, dans Maguy.
Le feuilleton-sitcom, créé par Jean-Guy Gingembre et Stépha-ne Barbier, où jouait le comédien - qui est mort à Marseille le 28  mai, à l'âge de 93 ans -, fut l'un des grands succès de la télévision. Sa diffusion, sur France 2, chaque fin d'après-midi dominicale, captiva un très vaste public tout au long des huit saisons et des quelque 333 épisodes qui s'échelon-nèrent du 8  septembre 1985 au 11  décembre 1994. Cette dernière année fut constituée d'inédits et de rediffusions avant que le créneau horaire de Maguy  ne soit -récupéré par l'émission sportive " Stade 2 ".
Débonnaire, volontiers pris en étau entre deux femmes à poigne et à caractère (Rosy Varte et la domestique jouée par Marthe Villalonga), Thibault incarnait un personnage qui ressemblait -à son physique de sympathique bon vivant. Et ce rôle lui colla - pour son bonheur ou son malheur - à la peau.
Pourtant, Jean-Marc Thibault, né le 24  août 1923 à Saint-Bris-le-Vineux (Yonne), avait connu la célébrité bien avant Maguy, à travers le duo d'artistes de music-hall et de comiques qu'il constitua en  1946 avec Roger Pierre (1923-2010). Les deux comparses, qui avaient le même âge (ou presque : Thibault était " l'aîné de six jours ", comme aimait à le rappeler Pierre), allaient écrire quelque 3 000 sketches pour les salles et cabarets parisiens qu'ils écument et où ils font leurs armes.
Leur notoriété devra beaucoup à la télévision, dont ils accompagnent les débuts, participant notamment à l'émission de variétés en public " 36 chandelles " (1952-1958), de Jean Nohain, puis au divertissement " Les Grands Enfants " (1967-1970), de Maritie et Gilbert Carpentier. En  1944, Jean-Marc Thibault était apparu pour la première fois au cinéma, dans Premier de cordée, de Louis Daquin. Le duo est à l'affiche de La vie est belle (1956) - qu'ils coréalisent - ou de Vive les vacances (1958) et Un cheval pour deux (1962), qu'ils coécrivent et que réalise Jean-Marc Thibault. On les verra, ensemble et séparément, dans quantité d'autres films. Thibault apparaîtra une dernière fois au cinéma dans Mademoiselle Chambon (2009), de Stéphane Brizé.
Un homme de gauche
A Pierre Bouteiller, en  1973, dans le cadre de l'émission de télévision " A bout portant " (disponible sur le site Ina. fr), Pierre et Thibault, l'un finissant la phrase de l'autre, diront : " On s'amuse surtout car on ne peut plus dire qu'on travaille. Nous sommes arrivés à un stade ou nous n'écrivons plus. Dès qu'on a une idée, on la met en scène mais, au fond, c'est le public qui nous donne le tempo (...) et qui nous permet de trouver des idées en cours de route, car on improvise beaucoup. " Trois ans après cet entretien filmé, le duo se sabordait pour vivre des carrières séparées.
Jean-Marc Thibault, beau-frère de Lionel Jospin, était aussi connu comme homme fortement engagé à gauche. " On était de gauche dans ma famille depuis 1848 ! ", dira-t-il à Thierry Ardisson, en  1992, au cours de l'émission " Double jeu ". Socialiste mais pas communiste : " J'ai connu dans le maquis des communistes qui étaient des gens très -courageux, et très disciplinés. Mais parfois trop disciplinés, et cela me faisait peur. Alors qu'on ne savait pas grand-chose sur les stalinistes, j'ai tout de même senti que ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux... On n'impose pas le bonheur avec des armées. "
Renaud Machart

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23 mai 2017

Mort de Roger Moore : comment James Bond est né parce que Ian Fleming s'ennuyait

roger moore

Roger Moore, connu pour ses rôles de James Bond, est mort ce 23 mai. L'occasion de se rappeler comment Ian Fleming avait imaginé son personnage d'espion au célèbre matricule, en 1952. L'acteur britannique Roger Moore est mort à l'âge de 89 ans. Il était connu notamment pour avoir prêté ses traits au célèbre agent James Bond, à sept reprises, à égalité avec Sean Connery. Le 27 novembre 1997, l'émission Ciné club se consacrait à la figure de James Bond au cinéma. Au micro de Florence Marguier, le critique de cinéma Yves Goux évoquait notamment la naissance du célèbre matricule 007 dans l'imagination de l'écrivain Ian Fleming, en 1952, avec l'écriture de son premier roman d'espionnage, Casino Royale.

Selon Yves Goux, et d'après les propres propos de Ian Fleming, c'est pour se distraire de l'ennui du mariage que celui-ci s'était mis à écrire des romans d'espionnage : "En réalité, c'était un journaliste, son métier fonctionnait relativement bien, et un jour il était en train de s'ennuyer dans sa nouvelle propriété et il s'est dit 'Je vais écrire quelque chose'."

Parce qu'il avait fait carrière dans le renseignement, Ian Fleming s'est nourri de son expérience pour écrire "le roman qui [allait] effacer tous les autres romans d'espionnage", revendiquait-il en toute modestie.

Le nom de James Bond, qui est un nom tellement connu maintenant, en fait c'est un nom d'une simplicité élémentaire qu'il a choisi d'abord parce qu'il voulait un nom qui ne soit pas un nom ronflant comme Simon Templar ["Le Saint", de Leslie Charteris, également interprété par Roger Moore à la télévision, NDLR], Peregrine Carruthers... Beaucoup d'auteurs voulaient toujours trouver un nom un peu spécial pour leur personnage, et lui au contraire, il voulait quelque chose de très simple. En fait James Bond, finalement, ce n'est jamais qu'un Daniel Dupont, ou un Jacques Martin - excuses pour lui - . C'est un nom très banal, c'est ce qu'il voulait, un nom qui soit simple, qui soit viril, et qui sonne bien. Yves Goux

Le matricule 007 vous semble toujours mystérieux ? Dans cette archive de 1997, Yves Goux revenait également sur les interprétations du matricule 007. "Certaines personnes disent que c'était soit les derniers chiffres du numéro de téléphone de son agent, soit un matricule qu'il avait inventé en se disant 'Le double zéro désigne le droit de tuer' (...) et alors le 7, c'est tout simplement le numéro de série de James Bond, parce qu'il y a d'autres agents."

Mon personnage principal, James Bond, je n'ai jamais vraiment voulu en faire un héros. Je voulais qu'il soit une sorte d'instrument discret manié par les services gouvernementaux, qui se trouverait plongé dans des situations fantastiques, et qui s'en sortirait plus ou moins bien à coups de revolver. Ian Fleming

Hélène Combis-Schlumberger

13 mai 2017

In memorem

10 mai 2017

Abolition de l'Esclavage - Nantes capitale de l'esclavage en France

http://memorial.nantes.fr/

memorial esclavage

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abolition_de_l%27esclavage

l y a 169 ans, l'esclavage était aboli dans les colonies françaises. L'homme, comme une marchandise, pouvait être vendu et exploité. Dans l'Europe négrière, l'Angleterre, le Portugal, la France, la Hollande, le Danemark, la Suisse... ont tous participé au commerce d'esclave.

Du milieu du 17e au milieu du 19e, la France a organisé au moins 4 220 expéditions négrières, dont une grande partie menée par les armateurs nantais, indique le Mémorial de l'abolition de l'esclavage de Nantes. Ainsi, Nantes a organisé 1 714 expéditions, bien plus que les autres villes : 451 au Havre, 448 à La Rochelle, 218 à Saint-Malo... A Nantes a été organisé 43% des expéditions négrières française : en un peu plus d'un siècle, les navires nantais ont transporté plus de 550 000 captifs noirs vers les colonies.

L'esclavage est finalement aboli en France et dans les colonies le 27 avril 1848, plus de 40 ans après les Anglais et près de 60 ans après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen en France. A Nantes, on continue le commerce des esclaves, y compris pendant l'époque où celui-ci est illégal, avant son abolition définitive en 1848.

Assumer le passé de l'esclavage

C'est pour assumer ce passé qu'est apparu le mémorial de l'esclavage à Nantes, qui a ouvert au public en mars 2012. Cette année, la commémoration s'articule autour d'une cérémonie officielle et d'une marche le 10 mai, un hommage pour des échanges culturels entre Nantes et Haïti le samedi 13 mai sur la place du commerce, une visite sur les lieux clés de l'esclavage à Nantes le 13 mai...

9 mai 2017

Libération du Strutthof - in memorem

Le Stutthof est le premier camp de concentration établi en dehors du territoire allemand. Sa construction commença dès août 1939 sur le territoire de la ville libre de Gdansk (Dantzig), à 34 km de cette ville, sur un terrain entouré par les eaux de la Vistule et de la mer Baltique. Terminé le 2 septembre 1939, il était situé dans un endroit retiré, humide et boisé, à l'ouest de la petite ville de Sztutowo (allemand : Stutthof). Ce camp fut le dernier libéré par les Alliés, le 9 mai 1945. Plus de 65 000 personnes3 y périrent sur les 110 000 qui y furent déportées.

m73

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6 mai 2017

In memorem : Marlène Dietrich

2 mai 2017

C'est arrivé un 2 mai....

ben

30 avril 2017

Journée du souvenir - in memorem

nazisme

24 avril 2017

La Marseillaise

Le 24 avril 1792, Claude Joseph Rouget de Lisle compose "La Marseille". Ce chant révolutionnaire, initialement baptisé "Chant de guerre pour l'armée du Rhin", est entonné par les troupes marseillaises lors de leur entrée à Paris le 30 juillet 1792. Les parisiens le baptisent alors "La Marseillaise", qui devient officiellement "chant national" de la Première République le 14 juillet 1795. Aujourd’hui, l’article 2 de la constitution française détermine que l’hymne national est "La Marseillaise".

marseillaise

23 avril 2017

In memorem : Joëlle du groupe "Il était une fois"

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