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Jours tranquilles à Paris
1 novembre 2014

IN MEMOREM : Il y a 60 ans débutait la Guerre d’Algérie

La « Toussaint Rouge » fut la première action d’envergure du FLN. Huit ans plus tard, l’Algérie devenait indépendante.

Récoltes incendiées, gendarmeries bombardées, assassinats : le 1er novembre 1954, quelque 70 opérations insurrectionnelles sont perpétrées dans une trentaine de lieux en Algérie, département français depuis 1848. Dix morts sont recensés lors de cette « Toussaint Rouge », qui marque le début des « événements » d’Algérie. Une nouvelle guerre qui succède au conflit d’Indochine, auquel la conférence de Genève a mis fin quelques mois plus tôt, le 21 juillet. La victoire du Vietminh est un signe d’encouragement pour les indépendantistes algériens. Les fellaghas (« coupeurs de route »), encore minoritaires se posent en porte-parole des 8 millions de musulmans qui ont un statut « d’indigène » et relèvent du droit coranique coutumier. Ils vivent en cohabitation de moins en moins harmonieuse avec un million de citoyens français. Ces derniers, qu’on appelle « Pieds-noirs », sont des immigrants de la métropole et du bassin méditerranéen, ou bien des juifs locaux naturalisés en 1870. Les deux communautés sont réparties dans deux collèges électoraux différents, chacun élisant le même nombre de représentants. Les inégalités sont également patentes en terme de salaires, de droits sociaux et de scolarisation. Le 8 mais 1945, une manifestation a tourné au drame à Sétif : 27 Européens et juifs ont été assassinés. En répression, l’armée française a tué 5 000 à 6 000 musulmans. Inspirés par la prise de pouvoir de Nasser en Égypte en 1952, les nationalistes algériens se sont regroupés, en octobre 1954, au sein du Front de libération nationale (FLN). Ses neuf chefs ont décidé de se lancer dans la lutte armée. Le confit durera huit ans. Les accords d’Évian y mettront fin le 18 mars 1962, l’Algérie devenant indépendante le 5 juillet suivant. Article de Arnaud BÉLIER.

Algerie

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26 octobre 2014

Nicolas et Pimprenelle orphelins

Antoine Berge, 87 ans, était le joueur de pipeau de la musique de la série télé Bonne nuit les petits, diffusée à partir de 1962. Il est décédé jeudi à Fourneville (près d’Honfleur), dont il fut le maire de 1977 à 1995.

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26 octobre 2014

In memorem : Christophe de Margerie

François #Hollande se rendra lundi matin aux obsèques à Paris de Christophe de Margerie (AFP)

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Christophe de Margerie

17 octobre 2014

Sylvia Kristel (in memorem)

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Sylvia Maria Kristel est une actrice et mannequin néerlandaise, née le 28 septembre 1952 à Utrecht, Pays-Bas, et morte le 17 octobre 2012 à Amsterdam, Pays-Bas, des suites d'un cancer. Elle est connue pour avoir tenu le rôle principal dans cinq des sept films (au cinéma) de la série Emmanuelle dans les années 1970 et 1980.

15 octobre 2014

Marie Dubois est décédée...

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2 octobre 2014

C'EST ARRIVÉ UN 2 OCTOBRE : L'insurrection de Varsovie prend fin

Le 2 octobre 1944, l'insurrection de Varsovie s'achève. Après 63 jours de combats acharnés, les résistants polonais, sous-équipés et abandonnés par les Allies, rendent les armes face à l'Allemagne nazie. Au total, près de 200 000 civils et 20 000 rebelles polonais ont été tués. L'armée rouge, qui se trouvait proximité n'est pas intervenue.

28 septembre 2014

Jean-Jacques Pauvert est décédé

Jean-Jacques Pauvert, mort d'un éditeur sulfureux

Il était l'éditeur de Sade, d'Histoire d'O, de Boris Vian, avait connu les prisons allemandes et les procès de la censure française: Jean-Jacques Pauvert s'est éteint samedi à l'âge de 88 ans. Il fut le premier à oser publier intégralement le marquis de Sade, fut l'éditeur d'Histoire d'O: Jean-Jacques Pauvert est mort samedi, à 88 ans.

Jean-Jacques Pauvert avait été victime d'un AVC, le troisième, en août dernier. Il s'est éteint dans un hôpital de Toulon. C'est Camille Deforges qui a annoncé la nouvelle. Sa mère, l'écrivaine et éditrice, elle aussi sulfureuse, Régine Deforges, est décédée en avril dernier. "Mon père était un très grand éditeur, un défenseur des libertés contre toute forme de censure. Comme ma mère, ils étaient des êtres libres", s'est-elle émue. La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a elle aussi rendu hommage à un "audacieux défenseur de la liberté, se défiant de toute censure".

A 21 ans, pour la première fois dans l'histoire de l'édition, Jean-Jacques Pauvert avait publié intégralement le marquis de Sade, mettant son nom et son adresse sur les couvertures des livres, ce qui l'entraînera dans un procès de sept ans. Le début d'une carrière tumultueuse. Il est également connu pour avoir édité en 1954 l'iconique Histoire d'O, de Pauline Réage, la mystérieuse. On sait aujourd'hui que ce roman est l'oeuvre de Dominique Aury, qui fut secrétaire générale de la Nouvelle Revue française (NRF). Jean-Jacques Pauvert avait raconté ses nombreux faits d'armes éditoriaux dans ses Mémoires, dont le premier tome La traversée du livre, fut publié il y a 10 ans. Le second tome, en projet, est encore inédit.

Son histoire est d'abord celle d'une précocité. Né en 1926, ce cancre entre en 1942 chez Gallimard, comme apprenti-vendeur.  Engagé dans la Résistance, il fait, à 16 ans, de la prison en Allemagne. A 19 ans, il édite son premier livre, un texte de Jean-Paul Sartre. "Je crois que j'ai été le plus jeune éditeur de France", se félicitera-t-il. Puis, c'est l'aventure de Sade, sur lequel il écrira, longtemps après, plusieurs ouvrages. A la fin des années 60, il est patron d'une importante maison, puis d'une deuxième, puis d'une librairie qui vend par correspondance dans le monde entier. "JJP", moustache et lunettes, a notamment relancé la carrière d'un auteur qu'on ne lisait guère, Boris Vian, a ressuscité Raymond Roussel, édité Malraux, Aymé, Gide, Queneau, puis André Hardellet ou Albertine Sarrazin. Il a été le dernier éditeur d'André Breton et a sorti Georges Bataille de la clandestinité. Parallèlement, il a lancé de surprenantes maquettes de livres et une nouvelle édition du Littré. Privé de ses droits civiques, il a accumulé les procès contre "les lois absurdes qui, depuis 1945, font l'armature de la censure française". Un tiers du chapitre consacré à la censure dans l'ouvrage de référence, L'édition française depuis 1945, se rapporte à Jean-Jacques Pauvert. "Moi quand j'avais un procès ça me rendait plutôt combatif", s'amusait-il. Il a raconté dans ses mémoires le "silence assourdissant" qui a accueilli à sa sortie Histoire d'O. La première année est, pour la carrière du livre, une "catastrophe". Seuls les juges s'y intéressent. Albert Camus lui répète que "jamais une femme ne pourrait imaginer des choses pareilles!".  Il avait récupéré le manuscrit auprès d'un autre éditeur contre un chèque sans provisions de 100 000 francs. "Je crois avoir été un bon commerçant, oui. Quelques fois avec un peu d'avance évidemment", se jugeait-il.

18 septembre 2014

Ce jour là...

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15 septembre 2014

Alain Bernardin (in memorem)

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Alain Bernardin (fondateur du Crazy Horse)

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Alain Bernardin (né le 9 janvier 1916 à Dijon - mort le 15 septembre 1994 à Paris) était le fondateur, en 1951, du Crazy Horse Saloon et le créateur de l'Art du Nu. En dehors du Crazy Horse à Paris, deux autres établissements ont été ouverts à l'étranger : l'un à Las Vegas, l'autre à Singapour jusqu'en 2007. Alain Bernardin se suicida en se tirant une balle dans la tête à l'âge de 78 ans. Il était marié depuis 1985 à sa meneuse de revue Lova Moor qu'il a découverte et lancée.

Alain Bernardin a produit écrit et réalisé en 1977 le film Crazy Horse de Paris avec Rosa Fumetto, Lova Moor, Lily Paramount, film dans lequel il joue lui-même.

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Alain Bernardin et Lova Moor

 

12 septembre 2014

MÉMORIAL DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE - NANTES

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