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Jours tranquilles à Paris
11 septembre 2014

Richard Kiel est décédé

Les cinéphiles le connaissaient sous les traits de Jaws (Requin dans la version française), le méchant colosse de la saga James Bond.  L'acteur américain Richard Kiel est mort hier à l'âge de 74 ans.

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Richard Kiel

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9 septembre 2014

À Brest, l’abri Sadi-Carnot est un lieu de mémoire

Dans la nuit du 8 au 9 septembre 1944, près de 900 personnes ont péri dans l’immense incendie qui a ravagé l’abri qui accueillait Brestois et Allemands durant le siège de Brest.

Au-dessus de la porte, un drapeau rouge et noir se détache du massif mur en pierre. C’est par ici qu’on entre dans l’abri Sadi-Carnot. On est boulevard de la Marine, non loin de l’arsenal de Brest. Dès l’entrée, une lourde porte étanche, rappelant celle que l’on trouve dans les bateaux, intrigue. Rouillée, elle n’a pas dû servir beaucoup.« Les portes étanches ont été installées pendant la guerre froide mais n’ont jamais été utilisées », confirme Alain Daniélou, du service culture de la mairie. C’est lui qui accueille les groupes, désireux de visiter ce lieu rempli d’histoire.

Déluge de feu

Ce jour-là, l’accueil de loisirs de la rive droite (le GPAS) est venu avec trois enfants, âgés de 9 à 14 ans. Difficile pour eux d’imaginer à quoi pouvait servir ce drôle de tunnel, long de 256 mètres.« C’est pour les trains ? » suggère Nellya, la benjamine. Audioguide sur les oreilles, les enfants tentent de comprendre l’impensable. Cette visite a été initiée par leurs animatrices, Laëtitia et Marie, toutes deux férues d’histoire. Pour les deux jeunes filles, ce moment n’a pas le même sens.« On comprend mieux ce qui s’est passé, et comment est né le Brest qu’on connaît aujourd’hui. » Sous les bombes. Le déluge a commencé en 1941. Avant le siège de Brest, entre août et septembre 1944. Les averses de feu succèdent aux averses de feu. Pendant le siège de la ville, 100 000 obus, 30 000 tonnes de bombes s’abattent sur la cité du Ponant. Au point que l’abri devient un vrai lieu de vie. Pour l’occupant, comme pour les civils brestois. À partir d’août 1944, les Allemands réquisitionnent la partie basse de l’abri, côté du boulevard de la Marine aujourd’hui. De l’autre côté de la palissade en bois, les Brestois y accèdent en descendant 154 marches, depuis la place Sadi-Carnot, près de l’actuel musée des Beaux-Arts.

La lourdeur du vide

En 2014, l’abri Sadi-Carnot, devenu lieu de mémoire, est rempli de vide. Seules des traces au sol permettent de matérialiser les chambrées, et les placards. Tandis que des panneaux expliquent les conditions de vie des Brestois sous l’Occupation. La scénographie sobre renforce la solennité du lieu. Difficile d’imaginer la promiscuité dans laquelle ont vécu quelque 400 personnes, dont les notables locaux. Victor Eusen, président de la délégation spéciale, pilote la ville depuis l’abri. Seul luxe, il dispose d’une alcôve, un peu en retrait du lieu de vie principal. Le Père Ricard assure une messe tous les matins depuis l’un des paliers du long escalier qui mène à l’air libre.« Le GPAS est situé rue du père Ricard. Maintenant, on sait qui il était », indique Laëtitia. Ni le Père Ricard ni Victor Eusen ne sortiront vivants de l’abri Sadi-Carnot, emportés comme quelque 900 personnes (1) par un immense incendie. La configuration des lieux ne leur laisse aucune chance. Aujourd’hui, les enfants s’amusent à compter les marches de l’escalier, devenu un piège mortel il y a soixante-dix ans. Article de Renée-Laure EUZEN.

(1) Le nombre de victimes côté français - presque 400 - ne peut-être établi précisément puisque de nombreux restes de corps n’ont pas été identifiés. Côté allemand, une estimation d’environ 500 victimes a été avancée, mais aucune identification n’a été dressée.

7 septembre 2014

Commémorations à Paris : les Taxis de la Marne reprennent la route de 1914

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Le Gouverneur Militaire de Paris pendant son allocution

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Ce matin le convoi de taxis est parti comme prévu à  09h30 de l’esplanade des Invalides dans le VIIème arrondissement. A l’occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, le ministère de la Défense a décidé de reconstituer l’épopée des Taxis de la Marne jusqu’aux portes du champ de bataille en septembre 1914.

Voir également ICI

6 septembre 2014

Les taxis de la Marne : une reconstitution le 7 septembre aux Invalides

Le 6 septembre 1914, à l’initiative du gouverneur militaire de Paris, le général Gallieni, les taxis parisiens se rassemblaient sur l’esplanade des Invalides pour acheminer, vers le front, les dernières unités disponibles. Les taxis de la Marne s’élançaient le lendemain en direction de Nanteuil-le-Haudouin pour graver une des pages les plus connues de l’histoire de France.

Cent ans après, le général de corps d’armée Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris en partenariat avec la mairie de Paris, le groupement coopératif Alpha taxis-Gescop et la 1ère Brigade logistique a décidé de reconstituer symboliquement cette épopée. 10 taxis d’époque, suivis de 100 taxis parisiens en livrée spéciale et de 15 véhicules de la 1ère brigade logistique partiront des Invalides pour rallier Nanteuil-le-Haudouin vers 15h où une cérémonie militaire et patriotique conclura cette journée.

Ces taxis transporteront 200 jeunes issus de collèges franciliens; ils reprendront le trajet historique et chacune des communes traversée les accueillera. Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre mémoriel voulu par le Président de la République, débutera le dimanche 7 septembre à 8h30 aux Invalides.

Déroulement:

8h30 : Mise en place du dispositif sur l’esplanade des Invalides

8h35 : Aubade de la musique principale des Troupes de marine

8h45 : Accueil des autorités

8h50 : Présentation du dispositif (taxis de la Marne)

9h: Allocution

9h15 : Embarquement des participants

9h30 : Descente des autorités à la Place Georges Clémenceau, au niveau de l’exposition « Merci ! »

10h50 : Gagny

11h05 : Le Raincy

11h20 : Livry-Gargan

11h50 : Tremblay en France, déjeuner républicain (½ du convoi)

12h20 : Dammartin en Goële, déjeuner républicain (l’autre ½ du convoi)

13h50 : Regroupement du convoi à Dammartin en Goële

15h : Arrivée à Nanteuil le Haudouin

16h : Cérémonie de clôture (1ère brigade logistique)

L'itinéraire parisien:

Esplanade des Invalides, Avenue du Maréchal Gallieni, Pont Alexandre III, Avenue Winston Churchill, Place Clémenceau, Avenue des Champs-Elysées, Place de la Concorde, Rue Royale, Place de la Madeleine, Boulevard de la Madeleine, Place de l’Opéra, Rue Halévy, Rue La Fayette, place de Valenciennes, Rue La Fayette, place de la Bataille de Stalingrad, Avenue Jean Jaurès, Place de la Porte de Pantin, Porte de Pantin.

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6 septembre 2014

1914 : La bataille de la Marne, premier tournant de la Grande Guerre

6 septembre 1914, la première bataille emblématique de la Grande Guerre commence. La bataille de la Marne marquera le début de la guerre des tranchées et sera parmi les batailles les plus meurtrières de la guerre.

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6 septembre 2014

Un mémorial dédié aux handicapés victimes des nazis

« Voici un jour que nous avons longtemps attendu ». Le maire de Berlin, Klaus Wowereit, a inauguré cette semaine un monument érigé en hommage aux 300 000 handicapés massacrés par le IIIe Reich. Le Parlement allemand avait voté ce projet en novembre 2011, alors que les familles des victimes et des militants berlinois se battaient depuis plusieurs années pour sa réalisation. L’édifice, qui rejoint les trois autres mémoriaux dédiés aux juifs, aux Tsiganes et aux homosexuels, se compose d’un mur de verre de 24 mètres de haut.

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"Voici un jour que nous avons longtemps attendu", a déclaré le maire de Berlin, Klaus Wowereit, devant 500 personnes réunies dans l'entrée de la célèbre Philharmonie qui jouxte le mémorial.

Après des années d'une campagne difficile, menée par les familles des victimes et des militants berlinois, le Parlement allemand a voté en novembre 2011 l'érection d'un monument dédié aux victimes handicapées des nazis.

Il a fallu "se battre non seulement contre l'oubli, mais aussi contre des opposants puissants", a poursuivi M. Wowereit, évoquant "les organisations scientifiques qui ont nié toute implication" et "les scientifiques protégés qui sont devenus des criminels".

L'édifice se compose d'un mur de verre aux reflets bleutés de 24 mètres de haut, posé sur un socle noir et flanqué de panneaux explicatifs, à l'adresse où fut élaboré en secret le programme "T4", début 1940, cyniquement baptisé "programme d'euthanasie" par ses concepteurs.

Dans l'esprit de la soixantaine de bureaucrates et de médecins pronazis qui en sont à l'origine, il s'agissait d'éliminer de façon systématique les handicapés mentaux ou physiques considérés comme une charge pour la société, à l'insu de leurs familles ou, parfois, avec leur consentement tacite.

Plus de 300.000 victimes

Entre janvier 1940 et août 1941, plus de 70.000 personnes ont été gazées dans six lieux dédiés. Les protestations individuelles ont entraîné l'arrêt officiel du programme mais les meurtres ont continué sous d'autres formes - privation de nourriture, négligence, injections de doses létales d'antidouleurs par de prétendus soignants.

On évalue à plus de 300.000 personnes le nombre de victimes totales de ces massacres, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945. Le mémorial berlinois sera le premier monument national à leur être dédié.

6 septembre 2014

Charles Péguy (1873 - 1914)

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L'écrivain français est mort au combat le 5 septembre 1914. À l'occasion du centenaire de sa mort, voici un florilège de réflexions très actuelles du fondateur des Cahiers de la Quinzaine.

Dans sa préface de Péguy tel qu'on l'ignore (Gallimard, 1973), Jean Bastaire se demande quand Charles Péguy «va-t-il enfin sortir de ce placard hypocrite et désuet où l'a confiné la seconde moitié du siècle?». Un temps balayé des références culturelles, Charles Péguy revient, plus actuel que jamais. Cent ans après sa disparition, ses mots résonnent encore avec une justesse déconcertante. Sur la politique, l'enseignement, l'argent, les grandes problématiques de notre temps, Charles Péguy nous parle encore.

● Le monde politique

«Le parti politique socialiste est entièrement composé de bourgeois intellectuels.» L'Argent, 1913

«Aussitôt après nous commence le monde que nous avons nommé, que nous ne cesserons pas de nommer le monde moderne. Le monde qui fait le malin. Le monde des intelligents, des avancés, de ceux qui savent, de ceux à qui on n'en remontre pas, de ceux à qui on n'en fait pas accroire. Le monde de ceux à qui on n'a plus rien à apprendre. Le monde de ceux qui font le malin. Le monde de ceux qui ne sont pas des dupes, des imbéciles. Comme nous. C'est-à-dire: le monde de ceux qui ne croient à rien, pas même à l'athéisme, qui ne se dévouent, qui ne se sacrifient à rien. Exactement: le monde de ceux qui n'ont pas de mystique. Et qui s'en vantent.» Notre Jeunesse, 17 juillet 1910

●  La révolution

«Une révolution n'est pas une opération par laquelle on se contredit. C'est une opération par laquelle réellement on se renouvelle, on devient nouveau, frais, entièrement, totalement, absolument nouveau. Et c'est en partie pour cela qu'il y a si peu de véritable révolution dans le monde moderne. Jamais on n'avait tant parlé de Révolution. Jamais on n'a été aussi incapable de faire aucune véritable révolution, rénovation, innovation. Parce que jamais aucun monde n'a autant manqué de fraîcheur.» Suite de Notre Patrie, novembre 1905.

●  L'enseignement

«Il n'y a jamais eu de crise de l'enseignement ; les crises de l'enseignement ne sont pas des crises de l'enseignement ; elles sont des crises de vie. Quand une société ne peut pas enseigner, c'est que cette société ne peut pas s'enseigner ; c'est qu'elle a honte, c'est qu'elle a peur de s'enseigner elle-même ; pour toute humanité, enseigner, au fond, c'est s'enseigner ; une société qui ne s'enseigne pas est une société qui ne s'aime pas ; qui ne s'estime pas ; et tel est précisément le cas de la société moderne.» Pour la rentrée, 1904

●  L'argent

«Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est maître sans limitation ni mesure. Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul en face de l'esprit. Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul devant Dieu.» Note conjointe, 1er août 1914

● L'art

«Une véritable œuvre d'art ne naît pas pièce de musée. Mais elle naît dans un pays parmi des hommes et des mœurs. L'idéal n'est pas que les œuvres soient couchées quelque part dans un cimetière universel, mais l'idéal est que les fleurs et les œuvres naissent, poussent, croissent, demeurent libres dans la terre natale, et qu'elles y accueillent le visiteur en voyage. Aujourd'hui, au contraire, c'est le visiteur inerte qui fait voyager les œuvres.» Réponse brève à Jaurès , 4 juillet 1900

●  L'Eglise

«L'Eglise ne se rouvrira point le peuple à moins que de faire, elle aussi, elle comme tout le monde, à moins que de faire les frais d'une révolution économique, d'une révolution sociale, d'une révolution industrielle, pour dire le mot d'une révolution temporelle pour le salut éternel.» Notre Jeunesse, 1910

●  La presse

«On conduit aujourd'hui les lecteurs comme on n'a pas cessé de conduire les électeurs. La presse constitue un quatrième pouvoir. Beaucoup de journalistes, qui blâment avec raison la faiblesse des mœurs parlementaires, feraient bien de se retourner sur soi-même et de considérer que les salles de rédaction se tiennent comme les Parlements. Il y a au moins autant de démagogie parlementaire dans les journaux que dans les assemblées. Il se dépense autant d'autorité dans un comité de rédaction que dans un conseil des ministres ; et autant de faiblesse démagogique. Les journalistes écrivent comme les députés parlent. Un rédacteur en chef est un président du conseil, aussi autoritaire, aussi faible.» De la Raison, 1901.

Voir mon billet du 6 avril 2014

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5 septembre 2014

La maison de Serge Gainsbourg, rue de Verneuil - Paris

31 août 2014

Lady Diana

Diana Frances Spencer née le 1er juillet 1961 à Sandringham (comté de Norfolk) et morte le 31 août 1997 à Paris, est une aristocrate britannique, épouse de Charles, prince de Galles, du 29 juillet 1981 au 28 août 1996, date de leur divorce.

De ses fiançailles avec le prince de Galles à sa mort prématurée dans un accident de voiture controversé à Paris en 1997, Diana fut l'une des femmes les plus célèbres du monde de la fin du XXe siècle, une des figures féminines éminentes de sa génération, une icône emblématique de la mode. Sa détresse émotionnelle pendant les années 1980 et les années 1990 inspira nombre de biographies, de photos, d'articles de journaux et de films de télévision. Elle fut également une figure emblématique mondiale de la charité, elle créa nombre d'associations pour défendre des causes telles les problèmes du SIDA ou encore l'éradication des mines antipersonnel.

Dès son mariage et jusqu'à son divorce, sa titulature était : Son Altesse royale la princesse de Galles et comtesse de Chester, duchesse de Cornouailles, duchesse de Rothesay, comtesse de Carrick, baronne de Renfrew, Dame des Îles, princesse d'Écosse, ; mais elle avait comme titre officiel Son Altesse royale la princesse de Galles. Après son divorce en 1996, la reine lui accorde le titre de courtoisie « princesse de Galles » sans prédicat. Elle est cependant plus connue en France sous l'appellation Lady Diana et plus encore sous le diminutif Lady Di ; la presse l'appelait également princesse Diana, bien que cela fût incorrect, puisque ce titre est réservé aux princesses de sang.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Diana_Spencer

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La flamme de la liberté.

La Flamme de la Liberté est un monument du 16e arrondissement de Paris, surplombant l'entrée ouest du tunnel du pont de l'Alma, qui consiste en une reproduction en vraie grandeur de la torche que tient la statue de la Liberté à l'entrée du port de New York.

Le monument, qui mesure 3,5 mètres, se compose d'une sculpture de flamme en cuivre doré, reposant sur un socle en marbre gris et noir.

Origine

La Flamme de la Liberté a été offerte à la France par les États-Unis en 1989, en remerciement de la restauration accomplie trois ans plus tôt sur la statue de la Liberté, à l'occasion de son centenaire. Cette restauration avait en effet été menée par deux entreprises artisanales françaises : les Métalliers Champenois pour le travail du cuivre, et les ateliers Gohard pour la dorure de la flamme. À cette occasion la torche, que le sculpteur Gutzon Borglum avait évidée et vitrifiée en 1916 pour l'éclairer de l'intérieur, avait été remplacée par une torche pleine et dorée, éclairée de l'extérieur.

À la fin des travaux, Kevin Mac Carthy, avocat des Métalliers Champenois durant leur séjour aux États-Unis, a eu l'idée de faire réaliser la réplique exacte de la flamme afin de l'offrir à la France en signe de continuité de l'amitié franco-américaine, comme l'était déjà la statue de la Liberté elle-même, offerte par la France aux États-Unis. L'International Herald Tribune, qui fêtait en 1987 son centenaire, a accepté de coparrainer la réalisation de ce projet. Une pleine page lançant un gigantesque appel au don fut publiée afin de recueillir les 400 000 dollars nécessaires aux travaux.

Cette opération a été pilotée par le directeur de l'artisanat français de l'époque : Jacques Graindorge. Quatre sites ont alors été proposés par la mairie de Paris pour accueillir la flamme, et c'est cet emplacement place de l'Alma qui fut choisi, avec la bénédiction du maire de Paris de l'époque, Jacques Chirac, qui l'inaugura le 10 mai 1989.

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Sur le socle, une plaque commémorative rappelle cette histoire :

    « Flamme de la Liberté. Réplique exacte de la flamme de la statue de la Liberté offerte au peuple français par des donateurs du monde entier en symbole de l'amitié franco-américaine. À l'occasion du centenaire de l'International Herald Tribune. Paris 1887-1987. »

Ce site est desservi par la station de métro Alma - Marceau (sur la ligne 9) et la gare RER du Pont de l'Alma (sur la ligne C), ainsi que par l'arrêt Alma-Marceau des lignes de bus 42, 63, 72, 80, 92 et Balabus.

Suite à l'accident de la princesse Diana

Quelque peu oubliée, la Flamme de la Liberté a bénéficié d'un regain d'intérêt en 1997 lorsque Diana Spencer a trouvé la mort suite à un accident de la route dans le tunnel du pont de l'Alma, situé en dessous du monument. Le matin de l'annonce de la mort de Lady Di, le 31 août 1997, le monument a été recouvert de fleurs par des anonymes, et depuis lors, des admirateurs et des touristes viennent s'y recueillir, déposer des gerbes, y afficher des messages, des photographies de Diana ou des pages de magazines traitant de l'accident, écrire des graffiti sur le garde-corps tout proche, ou encore prendre des photos souvenirs, détournant la flamme de sa fonction initiale et la transformant spontanément en un autel à la mémoire de Diana. Depuis, certains visiteurs semblent croire que la flamme est un monument expressément construit à la mémoire de la princesse, sans doute en pensant à la chanson commémorative d'Elton John à Diana, intitulée Candle in the Wind (littéralement « une bougie dans le vent »). La flamme, du fait de ce détournement de sa fonction première, a été décrite comme un « palimpseste social », et présentée comme un exemple de la notion de « contre-monument » développée par James Young.

Le monument commémorant officiellement le décès de la princesse est, en fait, le clos des Blancs-Manteaux : un jardin public du quartier du Marais, situé au 21 de la rue des Blancs-Manteaux, et dédié à l'apprentissage du jardinage et des gestes écologiques aux enfants. Une initiative isolée vise également à faire ériger sur la place de l'Alma un monument en bronze spécialement dédié à Diana, grâce à une souscription privée.

Par ailleurs, la flamme est citée parmi d'autres « tombeaux fictifs », c'est-à-dire des monuments sur lesquels le public vient se recueillir comme s'il s'agissait de tombes, alors que le corps du défunt est conservé ailleurs (en l'occurrence pour Diana, sur une île d'Althorp, le domaine familial des Spencer, dans le comté anglais de Northamptonshire) ; ceci est interprété comme un besoin de créer un objet d'illusion, ce processus étant aussi à la base de l'érotomanie, où il est toutefois beaucoup plus prégnant.

Il était prévu que la place de l'Alma, où est érigée la Flamme de la Liberté, soit renommée « place Maria-Callas » le 11 septembre 1997, pour célébrer le vingtième anniversaire de la mort de la cantatrice. Mais l'accident qui a coûté la vie à la princesse de Galles, survenu quelques jours plus tôt, et la ferveur populaire autour de la Flamme, ont conduit le Conseil de Paris, dirigé par le maire de l'époque Jean Tiberi, à renoncer à ce projet. Il a été un temps envisagé que la place prenne le nom de la princesse Diana, mais ceci a aussi été abandonné en raison d'une opposition de la cour d'Angleterre.

Le monument est toujours visité et des messages sont encore laissés à sa mémoire. Ils sont cependant régulièrement enlevés et la sculpture nettoyée.

Certains partisans de la théorie du complot voient un lien entre la torche, qui est selon eux un symbole caché des intentions des Illuminati sur le monde, et la mort de Diana, qu'ils pensent être un assassinat organisé par ces mêmes Illimunati. Source : Wikipedia.

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26 août 2014

Libération de Paris

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