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Jours tranquilles à Paris
6 avril 2018

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3 avril 2018

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2 avril 2018

Le chic hors du temps d’« Egoïste »

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Par Claire Guillot - Le Monde

Le magazine de photo, lancé en 1977, sort son dix-huitième numéro dans son traditionnel et immense format.

Il flotte un charme suranné autour du magazine Egoïste, qui sort son dix-huitième numéro en deux volumes, après une absence de trois ans. L’irrégulomadaire chic, que les aficionados collectionnent religieusement, n’a pas bougé depuis son premier numéro en 1977, lorsqu’il a fait ses débuts avec les photographes Helmut Newton, Guy Bourdin et Richard Avedon.

Même format immense sur papier épais non relié, même maquette classique avec ses textes en caractères Garamond, même impression soignée, avec ses grandes photos pleines de noirs et blancs dramatiques. Mêmes publicités exclusives, petites histoires pleines d’humour sur lesquelles on s’attarde au lieu de les passer négligemment.

Et même maîtresse de cérémonie à la crinière rousse : Nicole Wisniak continue de régner en solitaire, depuis son appartement du 6e arrondissement de Paris, sur son magazine qui fait la part belle aux photographes, aux écrivains de son cercle et aux personnalités – « Je ne fais travailler que les gens que j’aime ».

Totalement désuet, Egoïste ? Plutôt totalement hors du temps. « Pour moi, le temps n’existe pas, indique d’ailleurs la responsable, qui se moque bien de l’actualité. Je n’ai pas un rapport réaliste avec lui. Je n’aime pas vivre au présent, c’est trop angoissant. »

Patrick Besson fait tweeter Mozart et Chateaubriand

De fait, dans les pages, les époques se croisent et les dates s’évaporent, les amis défunts ressuscitent, poursuivant les conversations avec ceux qui restent. « Pour moi, que les gens soient vivants ou morts, ça ne fait aucune différence, souffle Nicole Wisniak. Enfin si, c’est chiant qu’ils soient morts. J’ai perdu beaucoup de gens. Mais le vrai tombeau des morts, c’est le cœur des vivants », dit-elle, citant Cocteau.

Sur la quatrième de couverture, on trouve ainsi son ami l’écrivain Gonzague Saint Bris, mort en 2017, dans une photo où il la tient dans ses bras, cachée sous un grand chapeau – « C’est lui qui m’a donné les premiers textes ». Elle publie aussi une conversation de 1998 d’elle avec Françoise Sagan : « J’étais très proche d’elle, elle était mon témoin de mariage. Je l’ai admirée, admirée, admirée. Pour moi, elle n’est pas du tout morte. » Le tout accompagné d’une photo saisissante d’un autre ami disparu, Richard Avedon, campant Françoise Sagan, Nicole Wisniak et Isabelle Adjani, trois femmes fortes au bord de la mer.

L’actrice signe d’ailleurs un texte pour Egoïste. Une réponse de 2018 à la lettre pleine d’émotion que Gérard Depardieu lui écrivit, trente ans plus tôt, après le tournage de Camille Claudel : « J’ai rasé ma barbe ce matin, et j’ai du mal à m’en remettre. »

De page en page, les jeux de passé-présent se répètent : l’écrivain Patrick Besson fait tweeter Mozart et Chateaubriand, quand un portfolio imagine des tatouages à Jean-Paul Sartre ou Charles de Gaulle.

Longs portfolios

Les affres du monde actuel semblent loin, mais quelques rares échos pointent : lorsque J. M. G. Le Clézio évoque les citoyens poursuivis en justice pour être venus en aide à des migrants (avec un portfolio de Benjamin Loyseau). Ou par le biais du portrait de l’actrice Jessica Chastain, devenue la porte-parole vibrante des femmes actrices et réalisatrices à Hollywood. Mais ce texte, signé Clémence Boulouque, a été commandé avant qu’éclate l’affaire Weinstein et que naisse le mouvement #metoo – dont Nicole Wisniak comprend « la nécessité » tout en jugeant « qu’il est allé trop loin ».

La place des photos, dans Egoïste, a toujours été prépondérante, avec de longs portfolios qui font le tour du sujet. La plupart des clichés sont signés de deux habitués, qui ont aussi réalisé nombre de publicités : Paolo Roversi et ses ambiances éthérées, qui réussit ici à capturer la face sombre de Xavier Dolan, et Ellen von Unwerth, qui multiplie les jeux de rôles un peu artificiels.

Nicole Wisniak aimerait qu’on parle autant des textes que des images, qui sont souvent l’œuvre de deux écrivains proches et fidèles, Jean-Paul Enthoven et Patrick Besson, plus quelques nouveaux prestigieux comme Yannick Haenel ou Adam Gopnik, qui analyse finement l’œuvre de Maurizio Cattelan. Mais les auteurs s’égarent souvent dans des exercices de style ou d’admiration pompeux – l’avocate Amal Clooney devenue Shéhérazade sous la plume de Jean-Paul Enthoven...

Plus surprenants sont les textes signés par ceux qu’on ignore écrire, comme la musicienne Christine and the Queens. Elle tente un autoportrait où elle évoque de façon poétique sa révolution intérieure contre les diktats du genre et la « détonation » qu’a été l’invention de son personnage de scène. « Je n’ai pas eu à la convaincre. Les gens osent ici ce qu’ils ne feraient pas ailleurs », note Nicole Wisniak. Chic et exclusif, la marque éternelle d’Egoïste.

« Egoïste », deux tomes, 252 pages, 39 €. En kiosque et sur Amazon.fr

25 mars 2018

Nakid Magazine

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25 mars 2018

EGOÏSTE

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C'est parti! #journalegoiste # 18 tome 1 @xavierdolan par @roversi tome 2 @jessicachastain par @ellenvonunwerth #photographie #XavierDolan #JessicaChastain #PaoloRoversi #EllenVonUnwerth images par Richard Avedon / @ maxvadukul / François Nars / @donata_wenders / @benloyseau / @brigittelacombe / Alexis de la Mure / Pier Paolo Ferrari

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