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Jours tranquilles à Paris
30 mars 2019

Salon de l'Erotisme

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Le Salon de l'Érotisme de Paris est de retour les amis, après 3 ans d'absence ! Cette année, c'est rendez-vous les 30 et 31 mars 2019 au Parc des Expositions de Paris-Le Bourget. Striptease féminins et masculins, duos érotiques, show lesbien, show jacuzzi, car wash et show star du X sont parmi les choses qui vous attendent au salon. Horaires Du 30 mars 2019 au 31 mars 2019 Lieu Parc des Expositions Paris-Le Bourget Aéroport de Paris - Le Bourget (LBG) 93350 Bourget (Le) Accès Autoroute : A1 Gare ferroviaire : Gare de l'Est, Gare du Nord RER : B, Le Bourget Bus : 350, 152, Michelet Parc d'Expositions Métro : Ligne 7, La Courneuve 8 mai 1945 Tarifs 20 € Âge recommandé À partir de 18 ans Site officiel www.paris-erotique.fr Plus d'information Horaires : 10h-20h

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17 mars 2019

Livre Paris - ce week-end

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17 mars 2019

SALON - SALON MONDIAL DU TOURISME

SALON MONDIAL DU TOURISME from Jacques Snap on Vimeo.

Du 14 mars au 17 mars 2019 - Porte de Versailles

Lors du Salon Mondial du Tourisme de Paris, vous pourrez découvrir les dernières tendances touristiques proposées par les plus grands spécialistes. C'est une véritable source d’inspiration pour vos voyages. Ce salon propose plus de 500 destinations pour des vacances inoubliables adaptées à vos envies et vos besoins.

Que vous soyez baroudeur des jungles amazoniennes ou spécialiste du farniente sur la plage, chercheur invétéré de la nouveauté touristique ou culturelle en Europe, fondu de vacances sportives dans les montagnes françaises ou de cocooning en famille à la campagne, le salon Mondial du tourisme vous présentera une offre touristique à 360° pour du long ou du court séjour, en France et à l'Etranger.

Porte de Versailles

1 pl. de la Porte de Versailles, 75015

M° Porte de Versailles (12)

Tlj de 10h à 19h

Tarif : 10 €

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Tourisme historique. Plages du débarquement en Normandie.

16 mars 2019

Salon du Livre - ce week end Porte de Versailles

salon livreEnquête - La double vie des écrivains

Par Nicole Vulser

Rares sont les romanciers à vivre de leur plume. Les auteurs doivent jongler entre un métier souvent alimentaire et leur passion. Certains fustigent l’incompréhension des pouvoirs publics.

Deux métiers. A l’image de la plupart des artistes plasticiens, les auteurs doivent souvent exercer une seconde profession pour compléter les recettes issues de leurs écrits. Afin de mener une existence plus décente, ils se résignent à assumer un autre travail, comme enseignant, journaliste, lecteur, illustrateur, voire violoniste, avocat ou agriculteur…

Cela était déjà vrai du temps d’Edgar Allan Poe, qui enseigna aussi l’anglais, de James Joyce, qui occupa le poste d’employé de banque, de Julien Gracq, qui fut professeur agrégé d’histoire, ou de Franz Kafka, qui travailla dans le secteur des assurances… Mais le nombre, déjà réduit, de romanciers qui vivent uniquement de leur plume s’amenuise au fil des années.

SELON LA LIGUE DES AUTEURS PROFESSIONNELS, ENTRE 41 % ET 53 % D’ENTRE EUX PERÇOIVENT MOINS QUE LE SMIC

Même les auteurs à succès attendus à Livre Paris, qui ouvre ses portes vendredi 15 mars, conservent parfois un autre métier. Michel Bussi – le deuxième plus gros vendeur de livres en France, après Guillaume Musso – n’a mis fin à sa carrière de géographe et de directeur au CNRS qu’il y a deux ans.

Selon la Ligue des auteurs professionnels, entre 41 % et 53 % d’entre eux perçoivent moins que le smic et seuls 1 600 gagnent plus de 4 500 euros par mois grâce à leur seule plume. Acteurs centraux de l’univers littéraire, ils restent les maillons les plus faibles de la filière sur le plan économique.

S’il se destinait à l’écriture dès l’enfance, Mathieu Simonet s’est organisé pour être à l’abri du besoin. Il a choisi le métier d’avocat spécialisé en droits d’auteur et droit des affaires. « J’avais besoin de quinze heures par semaine pour écrire, ce que je négociais en entrant dans les cabinets où je travaillais », raconte-t-il. « En 2003, je gagnais suffisamment ma vie, et je me suis mis à mon compte, pour me libérer du temps, quitte à ne pas augmenter mes revenus. »

Après cinq romans non publiés, il a signé – sans le lire ! – son premier contrat au Seuil pour Les Carnets blancs (2010). « A l’époque, être publié, c’était une fierté, pas une histoire financière », souligne-t-il. Aujourd’hui, il perçoit 3 000 euros d’à-valoir pour chacun de ses romans, ce qui représente trois ans de travail (son sixième, Anne-Sarah K., a été publié en février, toujours au Seuil). « Cela génère à peine 100 euros par mois », calcule ce quadragénaire, qui grignote sur « son temps d’avocat », grâce à des invitations par des institutions et des résidences d’écrivain.

Il perçoit aussi d’autres revenus de l’agence Gibraltar, qu’il a cofondée, et propose des sessions d’écriture dans les entreprises. « Cette organisation me permet de faire ce que je veux. Et de ne pas subir la pression de mon éditeur…Je reste un écrivain confidentiel qui vend ses romans entre 800 et 1 000 exemplaires », se félicite-t-il. Il estime malgré tout que « le système actuel n’aide pas suffisamment les écrivains, qui occupent pourtant une dimension politique et citoyenne dans la société ».

« Personnages héroïques »

Les enquêtes sur le sujet sont rarissimes. Le sociologue Bernard Lahire, professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon, a publié en 2006 La Condition littéraire. La double vie des écrivains, à La Découverte. Il a analysé 503 réponses d’auteurs exerçant une autre activité, essentiellement dans l’enseignement et le journalisme.

« Dans cet univers littéraire très faiblement rémunérateur », il dresse le portrait de « personnages héroïques », qui, sans attendre de leur travail une importante rémunération, écrivent vaille que vaille. La difficulté de concilier deux métiers vient, selon lui, « d’un temps haché », de la nécessité d’écrire dans des interstices d’agenda. Il cite l’exemple d’André Buchet, un agriculteur bio qui profite de la mauvaise saison, l’hiver, pour se livrer à ses travaux d’écriture.

Les seconds métiers sont légion. Sous le pseudo de Miya, l’auteure de mangas (la trilogie Vis-à-vis, puis Alchimia chez Pika) scinde son temps entre les commandes de son éditeur et des travaux d’illustration. « Ces missions pour des agences de communication visuelle, des marques ou encore la création de motifs de tissu sont plus rapides à effectuer et plus rémunératrices », note-t-elle.

A la naissance de sa fille, elle a préféré terminer un manga, quitte à refuser les autres commandes. Mais cette jeune femme lyonnaise a ensuite peiné pour relancer ses clients. « J’ai même posé mon CV dans un salon de thé », témoigne-t-elle. « Quand j’avais vingt-cinq ans, j’aurais accepté d’être éditée gratuitement », ­confie Miya, qui, dix ans plus tard, redoute que les éditeurs ne tirent encore vers le bas les à-valoir des plus jeunes auteurs.

La question est récurrente. Avec sa casquette d’administratrice de la Société des gens de lettres (SGDL), la romancière Léonor de Récondo souhaiterait que les éditeurs homogénéisent les droits d’auteur pour proposer, comme en Allemagne, un minimum de 10 % sur le prix du livre. Une hausse qui, à ses yeux, permettrait d’endiguer quelque peu « la paupérisation des écrivains, qui s’explique aussi par une surproduction des titres [200 livres sortent chaque jour en France] ».

Avant d’écrire, Léonor de Récondo a embrassé la carrière de violoniste. Elle travaille avec les plus prestigieux ensembles baroques et publie, en 2010, son premier roman, La Grâce du cyprès blanc (Le Temps qu’il fait). Ses cinq romans suivants, dont Amours, Point cardinal ou Manifesto sont édités par Sabine Wespieser. « Je ne suis plus intermittente du spectacle depuis 2015 », explique-t-elle. « Depuis cette date, je vis de mes droits d’auteur. Mes revenus issus de la musique viennent de surcroît. »

Elle est bien placée pour savoir à quel point « les écrivains sont particulièrement peu aidés. Ils n’ont pas, comme les intermittents, accès au chômage après 507 heures de travail ». Ils « doivent même payer leur entrée à la BNF pour faire leurs recherches et n’ont pas la moindre réduction pour aller au théâtre ou dans les musées… », regrette-t-elle.

Un système inadapté

Dans Les artistes ont-ils vraiment besoin de manger ? de Coline Pierré et Martin Page (édition Monstrograph, 2018), nombre d’écrivains affirment tenter de réduire autant que possible leur travail alimentaire, quitte à revoir leur train de vie à la baisse et à habiter à la campagne, par exemple, à l’instar d’Eric Pessan (Dans la forêt de Hokkaido, Ecole des loisirs, 2017). Pour sa part, Julia Kerninon (Ma dévotion, Le Rouergue, 2018) améliore ses revenus grâce à des travaux proches de l’écriture, comme lectrice, traductrice ou en donnant des cours de littérature.

Un autre romancier qui souhaite rester anonyme dit travailler six mois par an « dans un job qui ne lui prend pas la tête : des rapports financiers assez techniques ou de l’écriture sous pseudonyme dans la collection Harlequin ». Une activité qui doit être assez rémunératrice pour lui permettre d’écrire les six autres mois de l’année.

Fondateur et directeur de Teaminside, une société de 250 salariés destinée à faciliter la vie numérique des entreprises, Jean-Sébastien Hongre, qui a publié Un amour au long cours chez Anne Carrière, en 2017, écrit trois heures les samedis, dimanches matin et pendant ses vacances. « C’est un deal avec ma famille. Je suis 100 % avec eux le reste du temps. »

Erik L’Homme, lui, affirme avoir eu « la chance de pouvoir vivre de [sa] plume dès [son] premier roman destiné à la jeunesse, en 2002 ». Depuis, il en a signé une trentaine chez Gallimard. « Longtemps, un roman par an m’assurait de quoi vivre », se remémore celui qui habite à côté de Dieulefit (Drôme), dans la ferme héritée de son grand-père. « Je n’ai pas de famille à charge, pas de loyer et j’ai besoin de très peu pour vivre. »

Après l’âge d’or de la littérature jeunesse incarné par Harry Potter jusqu’en 2010, ses revenus ont chuté progressivement. Surtout quand il a choisi d’écrire des romans plus personnels, moins vendeurs. « Depuis trois ans, je dois écrire deux romans par an pour vivre et un quart de mes revenus provient des rencontres scolaires que j’anime », détaille M. L’Homme.

D’APRÈS UNE ÉTUDE PROFESSIONNELLE, 60 % DES AUTEURS DOIVENT RÉCLAMER LEURS DROITS D’AUTEUR À LEURS MAISONS D’ÉDITION

Il fustige l’incompréhension des pouvoirs publics vis-à-vis des auteurs, en citant l’obligation de cotiser à la retraite à hauteur de 8 % des revenus annuels bruts, qui a remplacé le forfait de 400 euros par an. « Mes impôts sont prélevés mi-janvier, alors que mes revenus peuvent varier du simple au double selon les années », déplore-t-il.

Un système d’autant moins adapté que les auteurs touchent leurs droits une seule fois par an. Contrairement au cinéma, où l’on connaît chaque jour le nombre d’entrées, la vente des livres reste archaïque. En effet, les libraires ne fournissent aucune information sur les ventes d’ouvrages. Seules les plates-formes d’autoédition paient les auteurs une fois par mois et leur donnent quotidiennement leurs chiffres de vente.

« L’éditeur n’achète ni le temps passé » à écrire un roman « ni un contenu exclusif à leurs justes prix », se lamente Samantha Bailly, vice-présidente de la Charte des auteurs et illustrateurs. Sans compter que 60 % des auteurs doivent, d’après la dernière étude professionnelle menée à ce sujet, réclamer leurs droits d’auteur à leurs maisons d’édition.

12 mars 2019

Programme du 39e Salon Livre Paris : 5 excellentes raisons d'y aller cette année

Par Laurence Houot @Culturebox

Journaliste, responsable de la rubrique Livres de Culturebox

Le 39e édition du Salon Livre Paris se déroulera à la Porte de Versailles du 15 au 18 mars 2019. Grande fête populaire du livre chaque année renouvelée, le Salon Livre Paris se veut cette année encore plus lisible, avec des propositions éditoriales fortes et un engagement à la réflexion, plutôt qu'une librairie géante où le visiteur a toutes les chances de se perdre.

Bonne nouvelle, pour sa 39e édition, le Salon Livre Paris a décidé de "poursuivre sa rénovation éditoriale", initiée l'an dernier. "L'idée a bien fonctionné puisque le salon a connu une fréquentation en hausse (165.000 visiteurs en 2018), et que les éditeurs ont bien joué le jeu", s'est félicité Sébastien Fresneau, directeur du Salon Livre Paris lors de la présentation du programme de la 39e édition. Une nouvelle manière de présenter les livres, de partager la littérature avec les visiteurs, voici 5 raisons qui donnent bien envie d'aller se promener au salon du livre cette année.

1             Une programmation intelligente "comme une grille de radio"

"Déjà l'an dernier, souligne Sébastien Fresneau, directeur du salon, nous avions initié une nouvelle façon de programmer". L'idée était de donner du sens à la présence des 1200 éditeurs présents sur le salon. "Cette nouvelle manière de faire a séduit, puisque le nombre de visiteurs a augmenté, et que les éditeurs ont massivement soutenu ce choix", se félicite-t-il. Fort de ce succès, les organisateurs ont donc choisi de poursuivre dans ce sens.

"L'idée de cette 39e édition est de donner une cohérence, une lisibilité à la créativité et à la richesse de la programmation, non seulement sur le fond, mais aussi dans sa forme", explique Gauthier Morax, directeur de la programmation du Salon. Ils ont donc imaginé pour cette année une programmation comme une grille de radio, "alternant diversité et récurrence des formats". 75 programmes et 170 rendez-vous sur les différentes scènes (grande Scène, Europe, Agora, BD-Manga-Comics, Young Adult, Jeunesse, Coulisses et Sciences). Ces rendez-vous ont pour vocation de faire se rencontrer les différents mondes du livre pour les visiteurs, autour de grands thèmes choisis cette année : L'Europe, et La norme et ses limites. "Une possibilité de dialogue s'en trouveront ainsi démultipliées", soulignent les organisateurs.

2             Une année importante pour l'Europe, scrutée au Salon par les auteurs

L'année 2019 est une année importante pour l'Europe. "L'Europe incarne la confrontation des idées, et c'est cette idée que nous voulons mettre en avant cette année au salon", explique Vincent Montagne, Président du Syndicat National de L'Edition. "Nous voulons contribuer au débat à notre façon", souligne Sébastien Fresneau. "Nous allons focaliser sur le point de vue des auteurs, sans s'interdire bien sûr la présence des politiques, mais nous voulons proposer une vision centrée sur les auteurs", insiste-t-il. "L'idée est de donner plus de visibilité à la diversité et à la richesse de la littérature européenne", ajoute Gauthier Morax. Un village européen, espace dédié à l'Europe, rassemblera 100 auteurs européens.

Au programme, des "Grands entretiens", avec des figures majeures de la littérature européenne (Erri de Luca, Peter Sloterdijk Javier Cercas...) ; des "Bibliothèques européennes idéales", où les intervenants, écrivains, artistes ou politiques, proposent un ouvrage qui pour lui incarne l'idéal européen. Ce sera le cas par exemple, dimanche à 14 heures, avec Andréi Kourkov ("Paris, Vilnius, Londres", Liana Levi), Ingrid Thobois, "Miss Sarajevo, Buchet Chastel). Mais aussi des séances baptisées "1h en…", pour comprendre comment l'Europe est perçue dans les différents états européens. Autour de l'Europe également deux grandes journées pour revenir sur deux thèmes "Punk, Thatcher, Brexit : Is there no alternative ?" le samedi, et la Chute du mur de Berlin, le dimanche. De nombreux thèmes autour de l'Europe seront débattus, et notamment la question de la montée des populismes.

3             Une occasion d'entendre les nouvelles voix de la littérature

"Le rôle du Salon Livre Paris a pour mission de faire émerger les nouvelles voix de la littérature", estime Sébastien Freneau. "Les grands noms ont leur place dans ce grand événement populaire, mais il faut aussi mettre en lumière les voix qui construiront le paysage littéraire de demain", ajoute-t-il. Du coup, de nombreuses rencontres, espaces, seront consacrés à mettre en lumière des auteurs, dans tous les genres de littérature, en passant par la BD ou la jeunesse, en revenant notamment sur les grandes thématiques, et les tendances de cette nouvelle génération.

Un focus particulier sera mis sur les jeunes auteurs européens. Le salon propose également le 18 mars une séance de découverte des nouvelles voix de la littérature, tous genres confondus – littérature, polar, sciences humaines, bd, jeunesse, young adult – qui marqueront la rentrée de septembre 2019, présentés par leurs éditeurs en avant-première. 

4             Des animations ludiques et des rencontres improbables

Le salon tient comme l'an dernier, et encore plus, souligne son directeur à "faire du visiteur non plus un spectateur mais aussi un acteur". On avait adoré les "Flâneries littéraires", proposées par Marie-Rose Guarnieri, libraire aux Abbesses. On les retrouvera avec joie pour cette nouvelle édition du salon.

"Cette année, nous avons rencontré 150 éditeurs avec pour objectif de les amener à créer des événements", explique Sébastien Fresneau. Cette démarche a abouti par exemple, à la création par les éditions Zulma d'un "Jukebox littéraire", qui fera un pont entre littérature et musique. Exemple : les visiteurs proposeront une musique, et un écrivain recommandera un livre. Entre autres, une séance est prévue avec l'écrivain Dany Laférière le 15 mars à 17h30.

Le Salon propose plusieurs espaces ou concepts nouveaux pour regarder la littérature autrement, par d'autres biais, avec des propositions d'un nouveau genre, comme "L'antichambre", un espace où de jeunes auteurs pourront recueillir les conseils d'auteurs plus aguerris. Avec les "Rencontres improbables", on pourra assister à la rencontre d'un écrivain avec une personnalité issue d'autres disciplines artistiques (par exemple le 15 mars à 14h00, sur la Grande Scène, rencontre entre Jérôme Ferrari, Prix Goncourt 20012, et Natacha Nisic, artiste).

Des lectures musicales, le polar mis en scène, des séances baptisées "double vue", où deux illustrateurs jeunesse confronteront leur point de vue autour d'un thème, ou encore "Dis moi ce que tu lis", des artistes invités à partager leurs goûts littéraires... Bref, mille manières d'apréhender la littérature autrement, à travers des propositions nouvelles. On est curieux de découvrir tout ça.

5             Une plongée dans les métiers du livre

Faire découvrir le monde des livres, c'est un des nouveaux objectifs du Salon Livre Paris, qui propose une scène, baptisée "Coulisses de l'édition". Cette année des rencontres, des espaces, des débats pour permettre au public d'entrer dans les secrets de fabrication des livres. Dans "L'antichambre", des jeunes auteurs face à des auteurs aguerris, ou encore les rencontres "In Situ", qui permettront de découvrir les métiers du livre à travers un format inédit dans lequel de jeunes professionnels se sont investis. Dans ce cadre, Raphaële Botte présentera "Dong", une nouvelle revue pour les enfants.

INFOS PRATIQUES

Livre Paris

Paris Porte de Versailles Pavillon 1 Boulevard Victor 75015 Paris

du 15 au 18 mars

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3 mars 2019

Carnaval de Paris

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Le carnaval revient ce dimanche 3 mars 2019. Cette année petits et grands sont invités à défiler sur le thème libre : « Un pour tous, et tous pour le sport »

Préparez-vous, le départ aura lieu ce dimanche à 14h place Gambetta dans le 20e arrondissement de la capitale ! Comme chaque année vous pourrez défiler dans les rues animées de Paris, pour célébrer la 22e édition de l’incontournable Carnaval de Paris ! Après la victoire de la coupe du monde de football, il fallait bien prolonger la fête en choisissant un thème sportif, qui fera appel à l’inventivité de chacun : « Un pour tous, et tous pour le sport ».

 Rendez-vous le dimanche 3 mars 2019 à partir de 13h Place Gambetta, dans le 20e. Départ vers 14h pour emprunter l’itinéraire suivant :

- Avenue Gambetta vers Ménilmontant.

- Place Auguste Métivier.

- À droite : boulevard de Ménilmontant.

- Boulevard de Belleville.

- À gauche : rue du Faubourg-du-Temple.

- Arrivée vers 17h ou 18h sur le terre-plein central de la place de la République.

Le défilé pourra y rester jusqu’à 20h, sauf modification éventuelle. Fin de la fête et dispersion à 20h.

1 mars 2019

Salon du livre - save the date

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livres

28 février 2019

Salon de l'Agriculture

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25 février 2019

Téléphonie : la 5G, vedette du Salon de Barcelone

Par Zeliha Chaffin

Les constructeurs ne veulent pas laisser passer le train de cette rupture technologique. Mais des interrogations subsistent sur un possible retard de son déploiement.

C’est l’une des têtes d’affiche du Mobile World Congress (MWC). Alors que débute ce lundi 25 février la grand-messe annuelle des télécoms à Barcelone, difficile en effet de faire l’impasse sur la 5G. Cette norme de téléphonie mobile qui remplacera progressivement la 4G au cours de la prochaine décennie est annoncée comme révolutionnaire.

Opérateurs, constructeurs et équipementiers sont bien décidés à ne pas laisser passer le train de cette prochaine rupture technologique. Le groupe sud-coréen Samsung l’a bien compris, doublant ses rivaux en dévoilant, le 20 février, un smartphone compatible 5G.

Ses concurrents ne sont pas en reste. Huawei, LG, Xiaomi, ZTE et une flopée d’autres marques devraient en profiter pour présenter leurs téléphones et produits équipés en 5G. Le déploiement du nouveau standard doit toutefois faire face à une série d’écueils qui menacent de ralentir son arrivée en Europe.

Manque de fréquences disponibles

Avant même le déploiement du réseau, c’est sur la disponibilité des fréquences que les premières inquiétudes font surface. La Commission de Bruxelles a pourtant fixé des objectifs clairs : au moins une grande ville par Etat membre de l’Union européenne (UE) couverte en 5G d’ici à la fin 2020.

Sur le papier, la feuille de route est simple, mais certains pays se retrouvent coincés, une partie de leurs fréquences ayant déjà été attribuées à d’autres acteurs. C’est le cas notamment de la France, dont la bande des 3,5 gigahertz (Ghz), identifiée comme un compromis idéal pour profiter de tout le potentiel de la 5G, est déjà partiellement occupée, limitant le spectre disponible à allouer aux opérateurs.

De quoi laisser planer un doute sur la capacité des Etats membres à respecter le calendrier fixé. Selon l’Observatoire européen de la 5G, lancé en octobre 2018 par la Commission de Bruxelles pour suivre l’état d’avancement du Vieux Continent sur le sujet, seules 6,7 % des fréquences 5G ont ainsi été attribuées à ce jour.

Le casse-tête des enchères

Autre dilemme : la vente par les Etats de ces fréquences. Si la Suisse et la Finlande, bons élèves, ont d’ores et déjà attribué leurs lots disponibles pour la 5G, le reste de l’Europe avance en ordre dispersé.

Outre-Rhin, les opérateurs, en désaccord avec les conditions posées par le régulateur allemand, ont saisi la justice pour trancher le litige, tandis qu’en Belgique la cacophonie qui règne au sein du gouvernement sur ce dossier a conduit à repousser la date des enchères de plusieurs mois.

Dans l’Hexagone, les modalités des enchères qui se tiendront à l’automne n’ont pas encore été arrêtées par Bercy mais elles ne manquent pas de susciter quelques inquiétudes chez les opérateurs. Ces derniers redoutent surtout un scénario à l’italienne – dans ce pays, la vente des fréquences, fin 2018, a tourné à la foire d’empoigne avec des enchères atteignant 6,7 milliards d’euros ; une somme vertigineuse qui a jeté un froid dans le petit monde des télécommunications.

Pour les opérateurs, qui dépensent chaque année plusieurs milliards d’euros dans leurs réseaux, des enchères aussi élevées affecteraient leur capacité à investir massivement dans le développement des futures infrastructures 5G et retarderaient son arrivée.

Le mythe des nouveaux usages

Vitesse décuplée, latence réduite, capacité à gérer quasiment en temps réel des millions d’objets connectés : la 5G promet monts et merveilles, notamment dans la santé, l’industrie, les transports ou le divertissement, mais reste encore très abstraite aux yeux du grand public.

Avec les premiers smartphones 5G, les industriels vont donc devoir redoubler d’efforts pour démontrer son intérêt dans ses usages au quotidien.

Le MWC devrait en partie y contribuer. Parmi les démonstrations attendues sur le salon figurent une opération de chirurgie réalisée à distance grâce à la 5G ou une expérience de réalité immersive qui promet de plonger l’utilisateur dans l’ambiance d’un match de sport comme s’il était dans les tribunes.

Huawei en question

Au cœur de toutes les discussions, le géant chinois Huawei, dont la sécurité des équipements réseaux a été remise en cause par les Etats-Unis – ils le soupçonnent d’intégrer dans ses matériels des portes dérobées à des fins d’espionnage –, n’en finit pas de susciter la polémique. Poussée par les Américains à exclure de ses futurs réseaux 5G les matériels signés par cette entreprise, l’UE reste pour le moment prudente, hésitant à se priver du premier fournisseur mondial d’équipements de réseaux et peu encline à se mettre à dos Pékin.

De leur côté, les opérateurs mettent en garde : « Des mesures de bannissement ou de restrictions sur un des grands acteurs de la filière ne seraient pas une bonne nouvelle ni pour les opérateurs, ni pour les consommateurs. Cela pourrait se traduire par des délais ou des coûts supplémentaires », observait Stéphane Richard, le PDG d’Orange, lors de la présentation des résultats du groupe jeudi.

En revanche, les concurrents européens de Huawei estiment « être en mesure de répondre aux besoins du marché immédiatement. S’il y a un retard, il ne sera en aucun cas imputable à un manque de disponibilité des technologies de la part des industriels européens », prévient Franck Bouétard, PDG d’Ericsson France.

23 février 2019

Les « vaches-poubelles », victimes de la « maladie des déchets »

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Par Martine Valo

Fil de fer, plastiques, clous, barbelés abandonnés dans les campagnes se retrouvent dans la panse des ruminants, qui peuvent tomber gravement malades.

Les « vaches-poubelles » : c’est ainsi que l’association Robin des Bois a baptisé le phénomène, qu’elle a entrepris de dénoncer. Les images de corps d’oiseaux de mer à l’estomac farci de débris de plastique ont fait le tour du monde. Le supplice des gros animaux terrestres était jusqu’à présent moins connu.

Dans la panse des ruminants peuvent pourtant s’accumuler morceaux de pneus usagés, fils de fer tordus, clous, morceaux de plastique durs, aiguilles cassées, fils barbelés et de clôture. En cause : les canettes jetées au bord des routes que les troupeaux réduisent en miettes, les restes d’emballages abandonnés dans les fermes, des déchets dispersés dans les pâtures ou qui se glissent dans le foin d’ensilage... En broutant, les vaches les ingèrent et peuvent tomber gravement malades.

Interbev, l’organisation interprofessionnelle du bétail et de la viande, publie sur son site une liste non exhaustive de ces corps étrangers susceptibles de déclencher péritonite, péricardite, abcès, fièvres et troubles du comportement. Selon elle, 60 000 gros bovins sont concernés chaque année par cette « maladie des déchets », comme l’appellent les Américains. A l’abattoir, les carcasses des animaux victimes de tumeurs et d’infections sont partiellement ou entièrement détruites. Ce sont autant de pertes pour les éleveurs.

Une parade : l’aimant stomacal

Manifestement, le problème n’est pas nouveau pour eux. Ils ont imaginé une parade, plutôt rustique, afin d’éviter que les déchets métalliques se déplacent dans l’organisme de la vache et y cause trop de dégâts : l’aimant stomacal.

Il n’est pas difficile d’en acquérir sur Internet, de « très puissants » sous forme de barrettes de 5,5 centimètres, vendues de 4 à 5 euros le lot de douze, ou bien encapsulés dans une « cage » de 10 centimètres à 3 euros l’unité. Le guide poussoir, qui permet d’enfoncer l’aimant vers la panse du ruminant via son tube digestif, coûte dans les 30 euros.

« C’est douloureux, et d’autant plus choquant qu’il faut renouveler ces aimants au bout de quelque temps, assure Jacky Bonnemains, président de Robin des bois. Ce n’est pas une solution : les déchets doivent être sortis de l’environnement. »

L’association écologiste a découvert l’ampleur du problème en travaillant sur la question de la résorption des pneus usagés, qu’une directive européenne interdit désormais de mettre en décharge. Voilà une dizaine d’années qu’elle alerte sur cette pollution dans le monde agricole. Considérés jusqu’en 2015 comme « produits de recyclage », ces déchets ne peuvent plus être vendus en tant que tels. Mais ils servent encore, légalement, à maintenir les bâches qui couvrent l’ensilage, d’abreuvoir, de clôture, voire de combustible pendant les manifestations agricoles.

« Le problème est mondial »

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), près de 53 millions de pneumatiques toutes catégories confondues ont été vendus en France en 2017, soit 530 600 tonnes, tandis que le marché mondial s’élève à 1,7 milliard de pneus.

La majorité des pneus usagés sont désormais traités, mais il en resterait environ 800 000 tonnes dans les campagnes. Avec le temps, la gomme se désagrège et la ferraille qu’ils contiennent se disperse dans l’environnement.

« Ces derniers jours, nous avons été contactés par un journal sud-africain, une ONG indienne… le problème est mondial », témoigne Jacky Bonnemains. Il cite une étude de l’ONG Recycling Netwerk Benelux estimant que 11 000 à 13 000 vaches souffrent de lésions de l’appareil digestif chaque année à cause des déchets ingérés. Environ 4 000 d’entre elles en meurent.

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