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Jours tranquilles à Paris

19 octobre 2014

Vernissage ce soir au Palais de Tokyo - INSIDE

Une vidéo sur le vernissage sera publiée bientôt...

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19 octobre 2014

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19 octobre 2014

Extrait d'un shooting - backstage

19 octobre 2014

Paul Mc Carthy

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A bien y regarder, Paul McCarthy a tout du Père Noël. Un tantinet  ventripotent, une grosse barbe blanche bien touffue, un regard doux et une stature à faire pâlir n importe quel joueur de basket-ball, il sort de sa hotte des œuvres enrubannées d ironie, de provocation et de subversion. Chez lui, le papier cadeau est tout aussi réfléchi et soigné que l'objet du désir. Sa Laponie personnelle se situe dans une zone industrielle de Californie, à Baldwin Park. Entouré de ses assistants, il conçoit ses installations et performances en toute discrétion. Ses inspirations? Les dessins animés, l'univers enchanté de Walt Disney qu'il assaisonne d'excréments, de sexe et de sadomasochisme, la politique, la consommation à outrance, le capitalisme, le divertissement. .. Autant de thèmes déjà utilisés par les artistes Pop Art mais que Paul McCarthy détourne, renverse, écrase, tord pour en extraire la substance la plus perverse, la plus irrévérencieuse : "Mon travail est comme un programme de résistance contre l'économie américaine. Je peux voir plus clairement maintenant que nous vivons au milieu d'une espèce de toile qui se nourrit elle-même. Le but final de cette sorte de capitalisme est d'effacer la différence, d'éradiquer les cultures, de nous transformer en une forme de cyborg, en personnes qui veulent toutes la même chose. » Face à l'absurdité de cette situation, Paul Mc Carthy a choisi de jouer la carte du trash, sans aucune concession possible, privilégiant une vision frontale et répulsive.

D'un extrême à l'autre

Un amour de la transgression qui lui vient de loin. Paul McCarthy naît à Salt Lake City en 1945, le 4 août. Elevé dans une famille de mormons libéraux, l'adolescent, doué pour le base-ball, se passionne pour la poésie et entretient avec plaisir une philosophie et attitude hippie. A l'université, c'est le cinéma qui l'attire, et plus particulièrement le cinéma expérimental: "La caméra en soi était aussi critique pour moi en tant qu'outil contemporain de représentation. A cette période, j'oscillais entre peinture, dessin, vidéo et performances." C'est à ce moment-là qu'il cumule les petits boulots et fréquente les studios de cinéma.. Assistant de la photographie et des effets spéciaux sur le plateau de tournage de Star Trek (1978), il y découvre l'illusion poussée à son paroxysme, une théâtralité qui use de son influence dans les salles obscures comme sur les panneaux publicitaires. Avant de créer ses œuvres sculpturales, il s'est attardé sur la performance, multipliant les interventions chocs. Le ketchup Heinz est à Paul McCarthy ce que la soupe Campbell est à Andy Warhol. Dans une performance de 1974, intitulée « Sauce », tout comme dans « Class Fool » en 1976, où il s'enfonce une poupée dans le rectum, il badigeonne son corps nu de sauce tomate. Ses jambes, son visage, son sexe... Tout y passe, dans une certaine extase et une transe saisissante. Pour transmettre son message, McCarthy utilise tous les supports, d'un extrême à l'autre, pour trouver l'outil ultime qui provoquera chez le spectateur fascination ou écœurement. « Complex Shit », une immense crotte de chien gonflable de 15 mètres de haut, de gros cochons rosés décapités, des Pinocchio « Blockhead » la tête au carré, des Saint Nicolas, la tête de Georges Bush... Les images de la culture populaire deviennent le fond de commerce de son labyrinthe tapissé de fluides corporels, de détournement et de masochisme. Le tout guidé par le pouvoir de la suggestion et de l illusion.

C'est fort en chocolat

Entre Le Père Noël est une ordure et Charly et la chocolaterie, la nouvelle lubie de Paul McCarthy sent bon le cacao. A l occasion de la réouverture de la Monnaie de Paris, l'artiste apporte dans son traîneau « Chocolate Factory », où plutôt l'adaptation de l'installation présentée il y a sept ans à New York. Dans la peau de Willy Wonka, McCarthy s'amuse à transporter le visiteur dans un monde imaginaire peuplé d arbres gonflables et de Pères Noël en chocolat. S'inspirant de la figure de Santa Claus, il a créé sa propre vision du personnage. Même s'il a conservé ses caractéristiques (le bonnet, la barbe, la cloche...), il l'a doté d'un accessoire surprenant: un plug anal qui, pour les âmes les plus pures, pourrait passer pour un sapin de Noël au design contemporain. Un détournement subtil produit en quantité industrielle sur place et vendu 42 € en édition illimitée à la sortie de l'exposition, chez Colette et aux Galeries Lafayette. Dans cet antre de l'industrie mécanique, première usine de la capitale, Paul McCarthy relance la machine. Quand Wim Delvoye installe une machine à fabriquer des excréments, Cloaca, créant ainsi en nombre des sculptures de matières fécales, Paul McCarthy décide, lui, de mettre en place une usine de chocolat en plein cœur de la Monnaie de Paris, remplissant des chariots entiers de cette gourmandise consommée à outrance en fin d'année. En écho à l'activité de la Monnaie de Pans, le tirage de pièces de monnaie par millions, l'artiste fait un pied de nez à un fléau qui nécrose à petits feux les sociétés du monde entier. •

A LIRE

Chocolate Factory.

Au doigt et à l'œil

Edition Hatje Cantz, 64 p., 20€

En deux volumes, cet ouvrage relate l'histoire de " Chocolate FactoryB, des premières idées à sa conception tout entière. A la fois carnets d'inspiration composés de croquis, dessins, collages et textes écrits par Paul McCarthy en lien avec l'imaginaire de Noël et ses personnages enchantés et livre d'images de l'exposition, ce coffret est un point de vue global de l'univers McCarthy à son apogée.

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19 octobre 2014

Extrait d'un shooting - recherche personnelle (le clown monstreux)

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19 octobre 2014

Bondage is not a crime !

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Photo prise dans un studio ami

18 octobre 2014

Sculpture "Tree" vandalisée à Paris : l'artiste Paul McCarthy jette l'éponge

1530720_297532247107978_1706239464_nL'artiste américain Paul McCarthy a renoncé samedi à réinstaller sa sculpture gonflable géante "Tree" ("arbre") vandalisée dans la nuit précédente, a annoncé la Fiac. Dès sa mise en place il y a quelques jours, cette œuvre controversée avait fait le buzz sur les réseaux sociaux, ses détracteurs la jugeant laide et l'accusant de ressembler à un sex toy géant. L'arbre vert gonflable a été remballé.

"Suite aux actes de vandalisme survenus cette nuit (dans la nuit de vendredi à samedi) à l'encontre de l'oeuvre 'The Tree' de Paul McCarthy présentée sur la place Vendôme à Paris dans le cadre du parcours 'Hors les Murs' de la Fiac, l'oeuvre ne pourra pas être réinstallée", a indiqué samedi soir la Fiac dans un communiqué.

Dans la nuit de vendredi à samedi, "des individus ont sectionné les câbles qui (maintenaient) la sculpture en place, profitant d'un moment d'inattention de l'agent de sécurité. L'oeuvre gonflable s'est affaissée. Le responsable a choisi de la dégonfler volontairement. Des investigations sont en cours", avait indiqué samedi à l'AFP une source policière.

Un responsable de la Monnaie de Paris - qui organise une exposition Paul McCarthy dans le cadre de laquelle a été réalisée l'installation - avait précisé de son côté à l'AFP sur place que les inconnus avaient en fait débranché l'alimentation électrique de la soufflerie qui gonfle la structure, puis défait les sangles lorsque l'agent de sécurité est allé la rebrancher.

D'autres travaux de l'artiste doivent être exposés à partir du 25 octobre à la Monnaie de Paris, dans le cadre de sa première grande exposition française, Chocolate Factory. Un avertissement sur la page web de l'exposition souligne que certaines oeuvres "peuvent être dérangeantes avec un caractère sexuellement explicite et parfois violent".

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Cliquez ICI

18 octobre 2014

Extrait d'un shooting - lingerie

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18 octobre 2014

GRAND FORMAT. 12 portraits géants contre la précarité

Pour une fois, on ne pourra pas les ignorer. Les visages de douze personnes en situation de précarité et d'exclusion s'affichent à travers une exposition monumentale sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris, du 16 au 19 octobre, à l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère.

C'est le photographe Denis Rouvre qui, à l'initiative de Médecins du Monde, a transporté son studio mobile dans des centres d'aide aux soins de plusieurs villes de France pour faire le portrait de ces anonymes. "Des héros contemporains", précise l'auteur au "Nouvel Obs". "À mes yeux, ce ne sont pas des perdants : ce sont des gens qui se battent, qui ont une stature".

Ces modèles qui ne voulaient pas "communiquer sur leur précarité", mais qui ont finalement posé pour "faire avancer les choses", Denis Rouvre les a photographiés comme il photographie les célébrités : en recherchant la sobriété et la noblesse. Il insiste : "C'est la réalité. De vrais gens, de vraies histoires." Voici donc leurs récits, tels que retranscrits par Médecins du Monde.

11271631Doroftei vit avec ses parents et sa sœur Marinela dans un bidonville de la région parisienne. Pour poursuivre sa scolarité, Doroftei doit présenter un certificat de vaccinations. Mais comme de nombreux enfants vivant dans un logement précaire, il n’a pas été régulièrement vacciné. Médecins du Monde assure les premiers soins et aide sa famille à faire une demande d’Aide médicale d’État (AME) pour qu’il puisse être pris en charge et mettre à jour son carnet de santé.  (Photo : Denis Rouvre - Texte : Médecins du Monde).

18 octobre 2014

Quelques comptes Instagram....

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