Jours tranquilles à Paris

Tous attendaient la nouvelle pépite de Karl Lagerfeld. Le bien aimé directeur artistique de la maison Chanel ne cesse de puiser dans le pedigree branché de sa griffe pour restituer d’inoubliables moments de mode. Pour les cent ans de Chanel, Karl nous emmène – en vidéo – à Deauville.

C’est un Deauville en noir et blanc que dépeint Karl Lagerfeld pour son film Once Upon a Time. Nous sommes en 1913, et l’ouverture d’une nouvelle boutique est au cœur de toutes les discussions. Qui est cette Gabrielle Chanel?, s’interrogent deux jeunes filles devant les drôles de chapeaux de cette créatrice. Et bien que le style leur paraisse «horrible», elles ignorent qu’elles assistent sans le savoir aux prémices d’une révolution mode. Keira Knightley campe avec brio une Gabrielle Chanel qui prend le pouls des tendances et s’inspire de l’audace des femmes en villégiature dans la cité balnéaire.

«Appelez-moi Coco», «Les vestes en tweed sont très chics sur les femmes», «J’adore les perles», «C’est une excellente idée que de détourner les dessous masculins», «Un jour vous aussi vous aurez les cheveux courts» … Autant de petites phrases distillées durant la vingtaine de minutes que dure ce court-métrage très couture, qui annoncent les fils conducteurs du style Chanel. Car pour son Once Upon a Time, le kaiser a essayé de condenser l’essence de la maison qu’il dirige, faisant revivre les personnalités les plus emblématiques d’alors, sous les traits de son vivier d’ami(e)s stars.

Clothilde Hesme joue Adrienne Chanel, la tante de Gabrielle à peine plus âgée qu’elle, le top Lindsay Wixon est Miss Wonderbilt, Caroline de Maigret campe Ida Rubinstein, Stella Tennant se glisse dans les atours de Lady Grey… ce petit monde vibrionne tout en chic dans un Deauville du début du siècle. Un film audacieux, où anglais et français se mélangent de façon un peu obsolète, mais qui pose une question: «Que sera cette griffe dans cent ans ?». Et la réponse va de soi: une des plus grandes maisons de couture. Aux codes intemporels. Source : Gala

N°5 CULTURE CHANEL

Date:

Jusqu'au 05/06/2013

Lieu:

Niveau 3 - Galerie Haute ; Niveau 1 - Saut du Loup et Jardin / Entrée par le 2, rue de la Manutention

Jusqu'au 5 juin 2013, le Palais de Tokyo à Paris accueille, dans le cadre du Guest Program, l’exposition N°5 CULTURE CHANEL.

Cette exposition a été confiée à Jean-Louis Froment, commissaire des précédents volets de CULTURE CHANEL qui se sont tenus successivement à Moscou (Musée d’Etat des Beaux-Arts Pouchkine), Shanghai (Museum of Contemporary Art), Pékin (National Art Museum of China), et Canton (Opera House). Construite sur un jeu subtil de correspondances, N° 5 CULTURE CHANEL décrypte le parfum N° 5 en rendant visibles les liens qui le rattachent à son époque et aux courants d’avant-garde qui la traversent.

Œuvres d’art, photographies, films, archives et objets exposés rendent compte des multiples inspirations qui ont nourri l’univers et l’imaginaire de Mademoiselle Chanel faisant écho à sa propre réflexion et donnant naissance à ce parfum unique et intemporel : qu’il s’agisse de ses lieux de prédilection ou des créations de ses amis artistes, poètes, musiciens, Cocteau, Picasso, Apollinaire, Stravinsky, Picabia. Centrée sur la permanence des liens entre CHANEL et les arts, N° 5 CULTURE CHANEL révèle l’essence artistique, intemporelle et iconique du parfum N° 5.

« Le N°5 est un parfum qui vient de loin. Il traverse des pays, des jardins, des livres, des poèmes, des mouvements artistiques où chaque fois il prend la source de la modernité de sa composition. C’est un parfum qui naît d’une histoire d’amour que sa note de fond, très subtilement, pourrait évoquer à l’instant même où le temps le saisit et le déporte jusqu’à nous, si proche et jamais fugitif ; révélateur de nos manques souvent les plus secrets. Indéfinissables, les mots qui le parlent sont abstraits et les images qui l’accompagnent se superposent dans l’épaisseur d’une mémoire artistique intemporelle. C’est l’effet culturel qui accompagne le N°5 et l’aura singulière dont il est entouré qui offrent au parfum sa pérennité et lui permet de traverser toutes les époques avec l’assurance que nous connaissons. Et ce voyage ne s’arrête jamais, c’est un mouvement irréversible dans le temps avec lequel, toujours, il se confond. Comme une oeuvre d’art qui se renouvelle aux regards des visiteurs à chacune de ses expositions, le N°5 recompose son histoire selon ses rencontres et les époques qu’il traverse. Supporté par un ensemble de références qui sont attachées à l’aventure des formes artistiques de la modernité, avec en toile de fond l’histoire singulièrement romanesque de Gabrielle Chanel, le parfum N°5 a gagné le statut de création. »

Jean-Louis Froment, Commissaire de l’exposition

L’exposition N°5 CULTURE CHANEL est imaginée par Jean-Louis Froment avec la participation de Irma Boom, Piet Oudolf, Laurent Burgisser et Jérôme Schlomoff. Site de l'exposition : http://www.5-culturechanel.com

Exposition vue le 6 mai 2013

Le photographe Britanique, Rankin nous dévoile son dernier shooting pour « The Hunger Magazine» . On retrouve le top model Abbey Clancy portant uniquement des talons Gucci, Dior, DKNY & DSquared2. Chaud !!!

Des photos d’Helmut Newton, Henri Cartier-Bresson, David LaChapelle et Horst P. Horst seront vendues aux enchères à Londres le 15 mai. Parmi les œuvres, une photo d’Angelina Jolie topless (ci-dessus) devrait faire grimper les enchères.

Photos prises dans un studio - Paris

Extraits de mes shootings

À Plouharnel, depuis deux ans les bénévoles de l’association Liberty Breizh memory group (LBMG) restaurent le bunker du Bégo. Du 8 au 13 mai, ils reconstitueront un camp alliés autour de ce bunker, qui faisait partie du Mur de l’Atlantique, pendant la deuxième guerre mondiale. Au total plus de 200 figurants seront présents sur le site qui pourra être visité gratuitement.

Le site de l'association

"Harold et Maude"

Un film qui m'a beaucoup marqué dans ma jeunesse...

Speed Limit, 2006-2013

Speed Limit est une Jaguar Type E transformée en corbillard, inspirée du film Harold and Maude de Hal Ashby (1971). Située à l’entrée et à la sortie de l’exposition, cette œuvre, symbole de l’état limite, est un objet hybride soulignant la frontière sensible et fragile entre norme et folie, vie et mort, vérité et mensonge. Speed Limit est autant un symbole de vitesse et de performance technique qu’un potentiel objet de mort. Métaphore de l’existence, entre accélération et décélération, hédonisme et renoncement, propriété et dépossession, ce corps ambivalent constitue la figure spectrale de l’exposition Fugu. Autant objet de la catastrophe que du sublime, Speed Limit est « une évidence mécanique et sociale produite par l’homme et positionnée sur le bord de son voyage vivant ».

Rebecca Lamarche-Vadel, Palais de Tokyo

Arrivée de la jaguar-corbillard de François Curlet au Palais de Tokyo

Le site du Palais de Tokyo

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L'icône du rock britannique n'en finit pas de faire parler : après un album préparé en catimini, dont la sortie a créé l'événement cet hiver, après une exposition qui attire les foules au Victoria and Albert Museum à Londres, David Bowie a dévoilé, mercredi 8 mai, un clip provocant, retiré de YouTube quelques heures à peine après sa mise en ligne. La plateforme n'a pas donné d'autres explications à ce retrait que le "non-respect de ses conditions d'utilisation". Le mélange de sang, de sexe et de religion convoqué dans une atmosphère décadante n'y est probablement pas étranger.

La chanson "The Next Day" ouvre et donne son nom à l'album de Bowie, qui a été unanimement salué par la critique et le public comme l'un des meilleurs de ses dernières années. Pour accompagner cette troisième sortie single, David Bowie a fait appel à la réalisatrice Floria Sigismondi, qui avait déjà réalisé le clip de "The Stars (Are Out Tonight)" avec Tilda Swinton. Deux stars du cinéma ont également été invitées sur la vidéo de "The Next Day" : l'acteur britannique Gary Oldman, ami de longue date du chanteur, et la Française Marion Cotillard.