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Jours tranquilles à Paris

9 septembre 2014

Jean Jaurès - Exposition

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9 septembre 2014

À Brest, l’abri Sadi-Carnot est un lieu de mémoire

Dans la nuit du 8 au 9 septembre 1944, près de 900 personnes ont péri dans l’immense incendie qui a ravagé l’abri qui accueillait Brestois et Allemands durant le siège de Brest.

Au-dessus de la porte, un drapeau rouge et noir se détache du massif mur en pierre. C’est par ici qu’on entre dans l’abri Sadi-Carnot. On est boulevard de la Marine, non loin de l’arsenal de Brest. Dès l’entrée, une lourde porte étanche, rappelant celle que l’on trouve dans les bateaux, intrigue. Rouillée, elle n’a pas dû servir beaucoup.« Les portes étanches ont été installées pendant la guerre froide mais n’ont jamais été utilisées », confirme Alain Daniélou, du service culture de la mairie. C’est lui qui accueille les groupes, désireux de visiter ce lieu rempli d’histoire.

Déluge de feu

Ce jour-là, l’accueil de loisirs de la rive droite (le GPAS) est venu avec trois enfants, âgés de 9 à 14 ans. Difficile pour eux d’imaginer à quoi pouvait servir ce drôle de tunnel, long de 256 mètres.« C’est pour les trains ? » suggère Nellya, la benjamine. Audioguide sur les oreilles, les enfants tentent de comprendre l’impensable. Cette visite a été initiée par leurs animatrices, Laëtitia et Marie, toutes deux férues d’histoire. Pour les deux jeunes filles, ce moment n’a pas le même sens.« On comprend mieux ce qui s’est passé, et comment est né le Brest qu’on connaît aujourd’hui. » Sous les bombes. Le déluge a commencé en 1941. Avant le siège de Brest, entre août et septembre 1944. Les averses de feu succèdent aux averses de feu. Pendant le siège de la ville, 100 000 obus, 30 000 tonnes de bombes s’abattent sur la cité du Ponant. Au point que l’abri devient un vrai lieu de vie. Pour l’occupant, comme pour les civils brestois. À partir d’août 1944, les Allemands réquisitionnent la partie basse de l’abri, côté du boulevard de la Marine aujourd’hui. De l’autre côté de la palissade en bois, les Brestois y accèdent en descendant 154 marches, depuis la place Sadi-Carnot, près de l’actuel musée des Beaux-Arts.

La lourdeur du vide

En 2014, l’abri Sadi-Carnot, devenu lieu de mémoire, est rempli de vide. Seules des traces au sol permettent de matérialiser les chambrées, et les placards. Tandis que des panneaux expliquent les conditions de vie des Brestois sous l’Occupation. La scénographie sobre renforce la solennité du lieu. Difficile d’imaginer la promiscuité dans laquelle ont vécu quelque 400 personnes, dont les notables locaux. Victor Eusen, président de la délégation spéciale, pilote la ville depuis l’abri. Seul luxe, il dispose d’une alcôve, un peu en retrait du lieu de vie principal. Le Père Ricard assure une messe tous les matins depuis l’un des paliers du long escalier qui mène à l’air libre.« Le GPAS est situé rue du père Ricard. Maintenant, on sait qui il était », indique Laëtitia. Ni le Père Ricard ni Victor Eusen ne sortiront vivants de l’abri Sadi-Carnot, emportés comme quelque 900 personnes (1) par un immense incendie. La configuration des lieux ne leur laisse aucune chance. Aujourd’hui, les enfants s’amusent à compter les marches de l’escalier, devenu un piège mortel il y a soixante-dix ans. Article de Renée-Laure EUZEN.

(1) Le nombre de victimes côté français - presque 400 - ne peut-être établi précisément puisque de nombreux restes de corps n’ont pas été identifiés. Côté allemand, une estimation d’environ 500 victimes a été avancée, mais aucune identification n’a été dressée.

9 septembre 2014

Mal à gauche et mal à droite...

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Photo prise à la vitrine de la boutique de l'Assemblée Nationale

9 septembre 2014

Une rentrée périlleuse pour le gouvernement

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La session parlementaire, qui s’ouvre aujourd’hui, s’annonce risquée pour un exécutif confronté à une double crise politique et économique. Avis de gros temps en perspective.

Ça risque d’être chaud à l’Assemblée nationale. Les députés sont convoqués pour une session extraordinaire afin d’examiner une demi-douzaine de textes, dont ceux qui concernent l’autonomie des personnes âgées (lire ci-dessous) et le renforcement de la lutte contre le terrorisme. Dans quelle ambiance ? Le climat délétère s’est encore alourdi, la semaine dernière, « grâce » à Valérie Trierweiler et Thomas Thévenoud. Nul doute que le moment de vérité interviendra le 16 septembre, lorsque Manuel Valls engagera la responsabilité de son nouveau gouvernement sur une déclaration de politique générale. Le Premier ministre espère rassembler son camp. Le groupe socialiste dispose de justesse de la majorité absolue (289) avec 290 membres, mais il est affaibli par les « frondeurs » opposés à la ligne économique trop favorable, selon eux, aux entreprises.

Une opposition en quête de chefs

Le Sénat sera, lui, dispensé de cette session extraordinaire en raison du renouvellement de la moitié de ses membres, le 28 septembre. La Haute assemblée, qui était passée à gauche il y a trois ans, est en passe de rebasculer à droite. Cela ne changera pas fondamentalement la donne. La gauche ne dispose actuellement que d’une majorité virtuelle de six voix, qui a montré sa fragilité. Front de gauche, et parfois écologistes, en mêlant fréquemment leurs votes à ceux de l’opposition provoquent le rejet de textes importants. Dans ce contexte, François Hollande, qui bat tous les records d’impopularité, devra trouver les mots justes, le 18 septembre, lors de sa conférence de presse semestrielle. Pas simple… Cela se compliquera encore, mi-octobre, avec l’examen du budget de l’État et de celui de la Sécurité sociale pour 2015. Soit les députés « frondeurs » se plient à la discipline majoritaire, soit ils prennent le risque d’un rejet qui pourrait entraîner une dissolution de l’Assemblée. Dans ce scénario, la droite et le centre auraient alors de bonnes chances de virer en tête aux législatives qui suivraient. Mais avec quels programmes et quels capitaines ? L’UMP, engluée dans différentes affaires et qui doit élire un nouveau président d’ici à début décembre, est tiraillée entre ses différentes « écuries » présidentielles. De Nicolas Sarkozy, dont le retour ne fait guère de doute, à François Fillon et Alain Juppé, qui pensent déjà à l’échéance de 2017. Les centristes de l’UDI, eux aussi, divisés après la retraite surprise de Jean-Louis Borloo, doivent désigner leur chef de file d’ici à la mi-novembre. Dans ce paysage incertain, seul le Front national moissonne des succès comme aux européennes et aux municipales. Mais de là à l’imaginer« aux portes du pouvoir », il y a un pas que Manuel Valls vient pourtant de franchir. Article de François VERCELLETTO.

9 septembre 2014

Emily Ratajkowski

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8 septembre 2014

THEATRE : c'est la rentrée aussi...

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8 septembre 2014

Au hasard de mes pérégrinations...

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8 septembre 2014

Sur ARTE - Mercredi 10 septembre - A voir absolument !

8 septembre 2014

La Une de Libération ce matin

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8 septembre 2014

"Il était une fois dans l'Ouest" - revu hier soir à la télévision sur ARTE

Il était une fois dans l'ouest

dimanche 07 septembre à 20h45 (160 min)

Rediffusion dimanche 14.09 à 0h55

Rediffusion vendredi 19.09 à 13h45

Au cours de la conquête de l’Ouest, la construction du chemin de fer draine toutes sortes d’aventuriers en mal de rêve américain et de criminels... Le chef-d’oeuvre absolu du western italien, signé Sergio Leone, en version restaurée. Avec les regards bleus de Charles Bronson et d’Henry Fonda, le chignon rebelle de Claudia Cardinale et l’air d’harmonica d’Ennio Morricone.

Au cours de la conquête de l’Ouest, la construction du chemin de fer draine toutes sortes d’aventuriers en mal de rêve américain et de criminels. Un jour, un mystérieux joueur d’harmonica descend du train, sous le regard de tueurs, vêtus de longs cache-poussière. De son côté, McBain, le propriétaire d’une terre quasi désertique, sait qu’il possède en réalité un trésor : la seule source d’eau de la région. Morton, le magnat qui finance le chemin de fer, envoie Frank, son âme damnée, intimider le fermier, lequel est tué avec ses trois enfants. Arrive alors la belle Jill, que McBain avait épousée à la Nouvelle-Orléans.

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