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Jours tranquilles à Paris

13 février 2013

Valls et Delanoë condamnent l'action des Femen à Notre-Dame de Paris

Mardi matin, huit femmes du collectif féministe Femen ont mené une nouvelle action seins nus, cette fois-ci à l'intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les militantes entendaient "fêter le départ du pape". Une action dénoncée non seulement par les autorités religieuses, mais aussi par des personnalités politiques, dont le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

Les Femen sont-elles allées trop loin ? Leur dernière intervention, ce mardi en la cathédrale Notre-Dame de Paris, a du mal à passer auprès des autorités politiques. Aux alentours de 10h, huit militantes du groupe féministe ont fait irruption dans le lieu de culte, vêtues de grands manteaux, qu'elles ont retiré quelques minutes plus tard, laissant apparaître leurs torses nus, marqués d'inscriptions "No homophobe", "Crise de la foi" ou "Bye bye Benoît".

Les jeunes femmes entendaient fêter le départ du pape Benoît XVI, qui a annoncé son renoncement à son ministère lundi. Munies de bâtons de bois, elles ont fait tinter les trois cloches rénovées, exposées actuellement dans la nef de l'église. Emmenées sans blessures à l'extérieur de la cathédrale, elles ont continuer à scander des slogans, sous l'œil choqué des fidèles. "Ici c'est sacré, vous n'avez pas à vous dénuder ici" leur a signifié une touriste. Une idée partagée par Mgr Jacquin, le recteur-archiprêtre de Notre-Dame : "Nous, comme on est les gentils chrétiens, on ne dit rien. Mais je suis quand même scandalisé" (Mgr Jacquin) 

L'action condamnée par des élus de droite et de gauche

Les faits n'ont pas manqué de faire réagir la classe politique : deux sénateurs de Paris, Yves Pozzo di Borgo (UDI) et Pierre Charon (UDI) se sont indignés de cette "provocation". "Il est incompréhensible que ces activistes étrangères ne soient pas empêchées d'agir, surtout aujourd'hui où il y a une conjoncture spéciale", ont-ils déclaré dans un communiqué". Ils dénoncent le laxisme du gouvernement.

Et pourtant, le gouvernement a lui aussi réagi, par la voix de Manuel Valls. Le ministre de l'Intérieur a lui aussi condamné l'action des Femen. Il s'est dit "consterné" par ce happening qu'il qualifie de "provocation inutile" et "témoigne de son soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste grossier". Le maire de Paris Bertrand Delanoë a lui aussi réprouvé "un acte qui caricature le beau combat pour l'égalité femmes-hommes et choque inutilement de nombreux croyants", déclare-t-il.

 

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13 février 2013

Vu sur le net... (J'aime beaucoup)

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Photographe : Aleksandr Mavrin

13 février 2013

Photoshooting

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Vu sur internet (j'aime bien)

12 février 2013

La Une de Charlie Hebdo

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12 février 2013

La Une de Libération de demain matin : Dieu démission !

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12 février 2013

Le recteur de Notre-Dame porte plainte contre les Femen

Paris218Le recteur de Notre-Dame, Mgr Jacquin, va porter plainte contre les Femen qui ont envahi mardi matin l'intérieur de la cathédrale parisienne, a révélé le site web de France 3. Les services du rectorat ont déposé au commissariat de police une triple plainte pour dégradation d'objets, non-respect de lieux cultuels et agression sur les surveillants de Notre-Dame. "Cette intrusion a été d'une violence inouïe, et je pèse mes mots", juge Mgr Jacquin, qui remarque, en le regrettant, que "mardi soir aucune autorité de l'État n'avait encore exprimé publiquement sa désapprobation".

Expulsion manu militari

Ce mardi matin, huit féministes du mouvement Femen se sont exhibées seins nus dans la nef de Notre-Dame de Paris pour "fêter le départ du pape" Benoît XVI avant d'en être expulsées manu militari par le service d'ordre de la cathédrale. Les Femen, qui ont installé à Paris en septembre 2012 "le premier centre d'entraînement" au "nouveau féminisme", avaient préparé leur provocation : elles portaient de vieux manteaux élimés qu'elles ont abandonnés sur place, avaient prévenu les agences de presse internationales et répondaient en anglais et en français aux journalistes. À 10 h 15, une par une, les huit féministes entrent dans l'édifice, qui fête cette année ses 850 ans, dissimulées dans le flot des centaines de touristes. Notre-Dame est le monument le plus visité de Paris (13 650 000 visiteurs en 2010). Aucune ne porte d'appareil photo ou de caméra. Elles croisent les bras pour tenir leurs manteaux fermés. La cathédrale résonne du cliquetis des appareils photo, du ronronnement des caméras et des commentaires mezzo voce des touristes admirant les deux immenses rosaces et les voûtes gothiques.

"Pope no more"

10 h 30 : elles montent sur le socle de trois des neuf nouvelles cloches provisoirement déposées dans la nef en attendant d'être installées dans leur tour le 23 mars. En quelques secondes, elles se retrouvent torse nu. Le corps de l'une d'elles est pratiquement entièrement tatoué, excepté le torse. Sous l'oeil désapprobateur des fidèles et des touristes, elles font tinter les trois cloches avec des morceaux de bois, criant en anglais "Pope no more" ("Plus de pape", NDLR). Sur le torse et le dos, elles portent des slogans au feutre comme "No homophobe", "Crise de la foi", "Bye bye Benoît". L'une d'elles actionne le battant d'une cloche.223424_161372794013963_1478109147_n

Rapidement, le service d'ordre intervient et tente de recouvrir le torse des manifestantes d'une couverture, puis les évacue sans ménagement, mais sans violence. Des visiteurs expriment leur consternation. "Ici, c'est sacré, vous n'avez pas à vous dénuder ici", dit une touriste française. Sitôt sur le parvis, elles se regroupent une dizaine de minutes en continuant à scander des slogans comme "In gay we trust", ou "Dégage homophobe". Une "catholique pratiquante" assure : "Ça me dégoûte, je suis horrifiée."

"Nous avons monté cette provocation pour fêter l'annonce du départ du pape lundi et l'adoption ce mardi du projet de loi sur le mariage pour tous", dit l'une d'elles à la presse. "J'aimerais bien qu'ils élisent une pape", avance une autre. Les Femen sont connues depuis 2010 pour leurs actions "topless" en Russie, en Ukraine, à Londres ou encore récemment sur la place Saint-Pierre à Rome, pendant que le pape récitait l'Angélus. source : Le Point

 

12 février 2013

La salle d'attente au canapé rouge

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12 février 2013

Les FEMEN à Notre Dame de Paris (ce matin)

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12 février 2013

Conseil Constitutionnel

82640257_oLes femmes gagnent, très lentement, du terrain au Conseil constitutionnel. Elles étaient deux, les voilà trois. Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a nommé Nicole Belloubet, le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, a reconduit Claire Bazy-Malaurie et François Hollande a nommé Nicole Maestracci, pour renouveler un tiers des sièges du Conseil.

Liste des membres du Conseil Constitutionnel

12 février 2013

FEMEN et renonciation du Pape...

Huit féministes du mouvement Femen se sont mises seins nus ce matin dans la nef de Notre-Dame de Paris pour "fêter le départ du pape" Benoît XVI. Entrées dans le flot des touristes, les huit jeunes femmes portaient de longs manteaux qu'elles ont ôtés à proximité de trois des neuf nouvelles cloches provisoirement déposées dans la nef. Elles les ont fait tinter avec des morceaux de bois, criant en anglais "Pope no more".

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