Mort de Kriss, animatrice historique de France Inter et FIP
Kriss, de son vrai nom Corinne Gorse, voix emblématique de
France Inter et de FIP, "est décédée ce matin à la suite d'une longue
maladie", a annoncé France Inter jeudi 19 novembre.
Née en 1948, Kriss avait débuté sa carrière dès 20 ans à
France Inter, à "L'Oreille en coin", une émission satirique. Au début
des années 1970, elle participe au lancement de France Inter Paris, qui devient
FIP, une radio innovante pour l'époque, essentiellement composée de musique,
d'informations et de flashes sur la circulation dans Paris.
Elle a ensuite animé plusieurs émissions sur France Inter, dont "Roue libre" (1996-1999) et "Portraits sensibles" (2000-2004), qui lui donnèrent "une notoriété dans l'art de l'interview humaniste et insolite", déclare France Inter dans un communiqué. Depuis 2005, elle animait "Kriss Crumble" le dimanche, une émission faite de reportages, montages, sketches ou interviews intimes.
Je suis triste. Elle avait une voix reconnaissable entre toutes. Je l'écoutais dans "L'Oreille en coin". Kriss, une grande Dame...(voir ce lien). J.S.
La voix de Kriss
Charlotte illuminera les Champs
Pour une fois, il ne faudra pas attendre le jour «J» pour
connaître le nom de la star qui parrainera les illuminations des
Champs-Elysées, à Paris, pour les fêtes de fin d'année. Le 23 novembre, à
18h30, c'est Charlotte Gainsbourg qui appuiera sur le bouton pour illuminer la
plus belle avenue du monde.
Serge Gainsbourg
CINEMA - Même s'il on ne voit pas de cigarette, l'acteur
laisse échapper de la fumée de sa bouche...
Après l'affaire Tati, puis «Coco avant Chanel», la RATP a
refusé l'affiche du Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar, qui sort le 20
janvier prochain. Une décision incompréhensible pour One World Films et
Universal Pictures International France, les producteurs du film. Ils
soulignent dans un communiqué qu’«il avait pourtant été pris soin de ne pas
faire figurer de cigarette sur cette affiche». Un exploit pour un film sur
Serge Gainsbourg.
Selon eux, ce refus «dénature la représentation d’un des monuments de la musique française, véritable icône de la mémoire collective». «Le service juridique de la RATP a répliqué que l’homme représenté sur l’affiche n’était pas Gainsbourg lui-même, mais l’acteur qui joue son rôle dans le film», ajoutent-ils.