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MONDIAL 2010 : La France se qualifie in extremis après son match nul 1-1 face à l'Irlande
Photo prise ce soir à la station RER D - Stade de France St Denis
MONDIAL 2010 : La France se qualifie in extremis après son match nul 1-1 face à l'Irlande
Photo prise ce soir à la station RER D - Stade de France St Denis
Voir mon billet du 25 octobre en cliquant ICI.
A voir au "40mcube"
48, Avenue Sergent Maginot
35000 - Rennes
Site : www.40mcube.org
Communiqué de Presse :
Un ciel légèrement brumeux et une fine pluie, l’aventurier
Jean-Gabriel Chelala roule sur le sol de la Place Rouge au cœur de
Moscou. Voilà près de 3 mois que le cycliste a démarré la 6e étape de son tour
du monde sur les routes sibériennes, un tour du monde commencé un certain 13
janvier 2008. Le franco-libanais s’était lancé du parvis Notre Dame de
Paris en janvier 2008 pour un tour du monde inédit en solitaire à la seule
force humaine. Il a successivement parcouru l’Europe jusqu'au Portugal à vélo,
puis l’Atlantique à bord de son cyclomer ralliant le port de Miami. Il a alors
entrepris la traversée du continent américain en vélo couché jusqu’aux confins
de l’Alaska avant de descendre sur près de 2 700 km la Yukon River jusqu’en
Mer de Béring. Tentant alors une première mondiale en ralliant le continent
américain au continent eurasien en kayak, un kayak spécialement conçu et pensé
pour cette expédition, il a parcouru 186 milles nautiques (soit 345 km) en pleine mer, seul
et sans toucher terre durant 7 jours, avant de devoir quitter son embarcation
suite à une tempête extrême, hélitreuillé par les gardes-côtes américains. Mais bien décidé à ne jamais abandonner, il fait un saut de
puce en avion, rejoignant la Sibérie pour le départ de la dernière étape de son
expédition faisant une entorse à son objectif initial : « On ne lutte pas
contre les éléments. Seule la mer décide et c’est elle qui nous laisse passer.
Cette fois, je n’ai pas pu passer. Mais je n’abandonnerais pas pour autant. » Le 13 août, Jean-Gabriel Chelala arrive à Khabarovsk, au
nord de Vladivostok. Devant lui, plus de 11 000 km à parcourir à
vélo avant de rejoindre Notre Dame de Paris. 11 000 km de Sibérie. Les
premiers 3 000 km qui le conduisent au Lac Baïkal se font dans une Sibérie Orientale plutôt
accueillante mais qui réserve bien des surprises à notre aventurier : « les
gens sont plutôt agréables, mais je suis surpris par le nombre de personnes qui
me demandent de l’argent pour acheter à boire. Petit à petit, je commence à
prendre mes marques et à me faire comprendre avec mon russe, loin d’être au top
niveau ! » De l’autre côté du Baïkal, l’aventurier breton d’adoption
entre sur des terres plus plates, plus ternes, plus moroses : " Après le Lac
(Baïkal), les choses ont beaucoup changé. A mesure que j’avance, les gens
deviennent de moins en moins accueillants et de plus en plus alcoolisés. Il
n’est plus rare que je côtoie même au petit déjeuner des personnes buvant de la
bière ou de la vodka. Un soir, dans un petit village, 2 hommes m’ont même menacé d’une arme à feu pour
que je leur achète de la bière ! " N’ayant plus qu’un unique but en tête, rejoindre Paris et le
point kilométrique 0 de son départ, Jean-Gabriel traverse les monts Oural et
passe de l’autre côté de la frontière sibérienne. C’est en effet à cette limite
géographique et géologique que la Sibérie s’arrête : « c’est avec un certain
soulagement que j’entre dans la ville de Perm, de l’autre côté des monts Oural
qui aussi surprenant que cela puisse paraître ont été finalement plutôt plats !
Enfin, je ne vais pas m’en plaindre. » ironise l’aventurier. Le voilà à présent sur la Place Rouge, dans la
capitale russe, près à en découdre avec les derniers kilomètres qui le séparent
de la ligne d’arrivée : « Depuis quelques jours, une douleur persistante au
genou gauche m’empêche d’avancer correctement. Je vais prendre quelques jours
de repos bien mérités ici avant de me remettre en route et tracer aussi vite
que possible pour couper enfin cette ligne d’arrivée tant attendue. »L’arrivée de cette grande odyssée est prévue ce 12 décembre
au salon Nautic de Paris, après un bref passage par le Parvis Notre Dame de
Paris qui avait vu son départ le 13 janvier 2008.
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L’expédition 48°Nord – Rappel des principales dates :
Première étape :
13 janvier 2008 : Départ de Paris
7 février 2008 : Arrivée à Lagos au sud du Portugal après
avoir parcouru près de 2
176 km à vélo
Deuxième étape :
7 mars 2008 : Départ de Sagres (Portugal) en cyclomer en
direction de la Floride (Etats-Unis)
21 mars 2008 : Escale technique à Safi (Maroc) suite à des problèmes de communications satellites (430 milles nautiques parcourus, soit 800 km)
12 avril 2008 : Nouveau départ de Safi (Maroc) en cyclomer
21 avril 2008 : Escale technique à Punta Mujeres (îles Canaries) à cause du safran arraché (300 milles nautiques parcourus soit 580 km)
27 avril 2008 : Nouveau départ des îles Canaries en cyclomer
2 juillet 2008 : Escale à Oyster Pond sur l'île de
Saint-Martin aux Antilles (3 000 milles nautiques parcourus soit 5 800 km) et record du
monde de la traversée de l'Atlantique en 65 jours entre les îles Canaries et
l’île de Saint-Martin
19 juillet 2008 : Départ de Marigot (île de Saint-Martin) en
cyclomer
12 août 2008 : Arrivée à Miami (USA) et record du monde de la traversée de l'Atlantique avec escale en cyclomer en 107 jours, 2 heures et 40 minutes (5 000 milles nautiques parcourus entre Lagos et Miami, soit 9 250 km)
Troisième étape :
9 septembre 2008 : Départ de Fort Lauderdale en direction de
Fairbanks (Alaska)
10 novembre 2008 : Arrêt à Whitehorse (Nord Canada),1 000 km au sud de
Fairbanks (7 236 km parcourus)
Quatrième étape :
23 mai 2009 : Etape à vélo de 176 km entre Whitehorse et
Carmacks (Nord Canada) pour contourner le lac Laberge encore gelé
25 mai 2009 : Départ en kayak de Carmacks sur la Yukon River
22 juin 2009 : Arrivée à Emmonak (Alaska - USA) sur le delta
de la Yukon River après 2 783 km en 26 jours, 17 heures et 3 minutes
Cinquième étape :
28 juin 2009 : Départ pour la traversée de la mer de Béring
en kayak. Environ 2 500 milles nautiques, soit 4 630 km à parcourir en
direction de la Sibérie
4 juillet 2009 : Secouru en mer de Béring suite à une
violente tempête à environ 20
miles nautiques, soit 37 km
11 août : jonction en avion depuis Nome
Sixième étape :
14 août 2009 : Départ à vélo de Khabarovsk (Sibérie) en
direction de Paris
Arrivée prévue au salon Nautic le 12 décembre à Paris