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Jours tranquilles à Paris

9 février 2007

Nouvelle galerie : Frédéric Moisan

Située dans l'ancienne deuxième galerie de Kamel Mennour au 71 rue Mazarine la galerie Frédéric Moisan vient d'ouvrir ses portes il y a peu de temps. Elle présente en ce moment une exposition de Bernard Guillot.

Bernard Guillot est un artiste intimiste. Dans son œuvre photographique, il célèbre à sa manière, sensible et raffinée, le retour à l’essentiel, aux sources, à la terre...

De l’Egypte – où il vit la moitié de l’année – au Massif Central, en passant par Giverny, ses voyages le mènent souvent au bord de l’eau, étang, fleuve ou rivière. Visions enchanteresses, énigmes d’un monde offert que l’artiste observe, puis imagine; ainsi se crée avec le paysage une véritable relation – évidemment poétique. Par sa façon d’aborder la nature, Bernard Guillot semble surtout à la recherche de l’impalpable. Non que le motif lui soit insignifiant, loin de là, même, puisqu’il lui arrive de revenir sur ses tirages pour prolonger les branches d’un arbre de traits précieux en volutes – accentuant alors l’aspect décoratif du végétal – mais sa vraie préoccupation c’est souligner l’ombre, le reflet, la brume, la lumière entre la nature et lui.

Dans ses photos en noir et blanc, il décompose la lumière et sonde la profondeur de champ dans une vibration de valeurs grises qui frôlent parfois les limites de la vision, de l’éblouissement.

Les personnages qui apparaissent dans cet univers à la fois impressionniste, symbolique, mystique et romantique font d’ailleurs partie intégrante de cette nature, enfouis dans la végétation.

Les peintures de B.Guillot flirtent avec le décoratif mais échappent immédiatement à la mièvrerie du genre grâce à la qualité des compositions, au raffinement des couleurs, un certain minimalisme et, surtout, à la subtilité et finalement à la poésie de son geste. Que signifie cet ovale bleu flottant au milieu de la page ? Cette fleur ? Ce cœur ? Rien, et tout à la fois, ce que nous voulons.

Ces peintures, au pouvoir de séduction évident, s’ouvrent à toutes les interprétations, il y a autant d’interprétations que de regards retenus par l’œuvre. Bernard Guillot a cette qualité là, cette générosité poétique de proposer.

Frédéric Moisan.

Voir le site de la galerie en cliquant ici

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9 février 2007

Zinédine Zidane "fashion victim" ?

Il y a peu de temps Zinédine Zidane nous rendait visite (voir mon post du 24 janvier et celui-ci) et le voici maintenant à New York.

Zinedine Zidane et son épouse Véronique ont assisté mercredi soir à l'occasion de la semaine de la mode new-yorkaise au défilé d'Y-3, la marque de sportswear de luxe produite par Adidas et Yohji Yamamoto, l'occasion d'une belle mêlée médiatique, a constaté une journaliste de l'AFP.

La "Fashion Week" est coutumière des apparitions de stars mais l'arrivée du couple a sans doute provoqué une des plus belles bousculades de photographes de la semaine.

Vêtu d'un blouson de cuir et de baskets, le footballeur retraité est arrivé par le haut des gradins, sous les applaudissements d'une part du public, chose rarissime aux défilés. Lui et son épouse, assis au 1er rang, ont subi une interminable rafale de flashs, à peine calmés par l'arrivée de la championne de tennis Anna Kournikova.

L'ancien champion, parrainé par Adidas, avait déjà assisté à un show d'Y-3 en 2003 à Paris. L'idée qu'il défile à New York avait même été brièvement évoquée, selon le bureau de presse d'Y-3. Le couple est finalement resté spectateur, échangeant quelques commentaires devant un défilé plutôt coloré, de vêtements de ville ou plus sportifs, alliant le confort des matières aux coupes très techniques, et parfois iconoclastes, de Yamamoto.

Yohji Yamamoto crée depuis 2002 deux collections par an pour Adidas, sous la marque Y-3, référence au nom du créateur et aux trois bandes de la marque de sport allemande.

Source:sport.fr

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9 février 2007

Thomas Ruff

Thomas Ruff
Zell am Harmersbach (Allemagne), 1958


C’est avec ce travail sur le portrait, entrepris au milieu des années 80, que Thomas Ruff émerge sur la scène internationale. Ses images attirent le regard par leur format monumental et par l’impression de froideur et de distance qui s’en dégagent.

Reprenant les codes de la photographie d’identité, il traite le portrait de manière documentaire et objective. L’éclairage est diffus éliminant les ombres, le point de vue est frontal, la composition symétrique et centrale. L’attitude du modèle est insignifiante et toute émotion y est systématiquement gommée. Ruff parvient à faire de la figure humaine un module minimal, un objet à la surface lisse comme la photographie. Ces images ne livrent rien de plus que leur propre réalité, l’image d’une image.

Ruff affirme l’incapacité de la photographie à capturer le réel. Il en souligne un des paradoxes en posant la question : Qu’y a-t-il au delà de l’image ? En effet, la photographie est considérée comme l’image analogique de la réalité qui ne parvient pas à rendre le réel. Ainsi, en choisissant ses modèles parmi ses amis de l’Académie de Düsseldorf, ici une étudiante devenue artiste, il évacue toute trace de cette relation en réalisant un portrait anonyme.

Dans un entretien donné en 1993 (Journal of Contemporary Art), il témoigne du climat des années 70 en Allemagne dans lequel il a grandi. Epoque dont il stigmatise « l’hystérie du terrorisme », où les services secrets surveillaient et arrêtaient les militants anti-nucléaires tandis que les professeurs soupçonnés de propagande gauchiste démissionnaient. Il était alors préférable de taire ses opinions et de garder une image proche de celle qui figurait sur un passeport. Face à la surveillance omniprésente de tous les lieux publics, Thomas Ruff opère ici par une forme de résistance, en réalisant des portraits non communicatifs.

Biographie

Après avoir étudié auprès de Gerhard Richter et Bernd et Hilla Becher à l’Académie de Düsseldorf, Thomas Ruff devient, dans les années 80, un des chefs de file de la nouvelle génération allemande. D’abord très influencé par le style documentaire des Becher, il réalise des clichés en noir et blanc reproduisant de grandes villes désertées. Son travail acquiert de l’autonomie avec ses portraits monumentaux de personnes anonymes, dénués d’expression, et pourtant ses amis de l’Académie de Düsseldorf. Ces portraits suggèrent alors que l’image photographique est incapable de représenter la vie intérieure d’un sujet, que la technique est toujours une manipulation.
Une autre série, Haus (Maisons), commencée en 1987, s’inscrit dans la même optique, une photographie objective et distanciée représentant des blocs d’immeubles gris de la période de l’après-guerre.

Au début des années 90, Thomas Ruff se procure des négatifs auprès de l’European  Southern Observatory montrant des constellations d’étoiles relevées dans l’hémisphère sud. Il en fait des agrandissements au format standard de 101, 5 x 73,5 cm pour réaliser une série exposée sous le titre Sterne (Etoiles). Son intention est de limiter son intervention, de se restreindre lui-même dans la sélection, la manipulation et la présentation de ses sujets et de ses images. Cette démarche est encore plus probante dans la série des Zeitungsphoto (photos de presse), images trouvées et découpées dans les journaux, agrandies sans titre, et sans explication.

Au début des années 90, son travail prend une orientation politique en s’inspirant des images de la guerre du Golf. Pour Nacht (Nuit), il photographie des paysages nocturnes et urbains baignés dans une lumière verte, rappelant les caméras de surveillance utilisées par les militaires. Il ne cesse de s’interroger sur ce que peut véhiculer une image au-delà de la perception rétinienne, recourant de plus en plus souvent à l’image numérique collectée sur l’infinie banque de données d’images fournie par Internet - Nudes (Nus), 2000 et Substrates (Couches inférieures), 2003.

Ce billet est à rapprocher de mon précédent billet (cliquez ici) concernant la Galerie Pascal Vanhoecke

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9 février 2007

Thomas Ruff

Thomas Ruff
Zell am Harmersbach (Allemagne), 1958

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Thomas Ruff, Portrait (Andrea Knobloch), 1990
Epreuve couleur
210 x 165 cm
Tirage 2/4

C’est avec ce travail sur le portrait, entrepris au milieu des années 80, que Thomas Ruff émerge sur la scène internationale. Ses images attirent le regard par leur format monumental et par l’impression de froideur et de distance qui s’en dégagent.

Reprenant les codes de la photographie d’identité, il traite le portrait de manière documentaire et objective. L’éclairage est diffus éliminant les ombres, le point de vue est frontal, la composition symétrique et centrale. L’attitude du modèle est insignifiante et toute émotion y est systématiquement gommée. Ruff parvient à faire de la figure humaine un module minimal, un objet à la surface lisse comme la photographie. Ces images ne livrent rien de plus que leur propre réalité, l’image d’une image.

Ruff affirme l’incapacité de la photographie à capturer le réel. Il en souligne un des paradoxes en posant la question : Qu’y a-t-il au delà de l’image ? En effet, la photographie est considérée comme l’image analogique de la réalité qui ne parvient pas à rendre le réel. Ainsi, en choisissant ses modèles parmi ses amis de l’Académie de Düsseldorf, ici une étudiante devenue artiste, il évacue toute trace de cette relation en réalisant un portrait anonyme.

Dans un entretien donné en 1993 (Journal of Contemporary Art), il témoigne du climat des années 70 en Allemagne dans lequel il a grandi. Epoque dont il stigmatise « l’hystérie du terrorisme », où les services secrets surveillaient et arrêtaient les militants anti-nucléaires tandis que les professeurs soupçonnés de propagande gauchiste démissionnaient. Il était alors préférable de taire ses opinions et de garder une image proche de celle qui figurait sur un passeport. Face à la surveillance omniprésente de tous les lieux publics, Thomas Ruff opère ici par une forme de résistance, en réalisant des portraits non communicatifs.

Biographie

Après avoir étudié auprès de Gerhard Richter et Bernd et Hilla Becher à l’Académie de Düsseldorf, Thomas Ruff devient, dans les années 80, un des chefs de file de la nouvelle génération allemande. D’abord très influencé par le style documentaire des Becher, il réalise des clichés en noir et blanc reproduisant de grandes villes désertées. Son travail acquiert de l’autonomie avec ses portraits monumentaux de personnes anonymes, dénués d’expression, et pourtant ses amis de l’Académie de Düsseldorf. Ces portraits suggèrent alors que l’image photographique est incapable de représenter la vie intérieure d’un sujet, que la technique est toujours une manipulation.
Une autre série, Haus (Maisons), commencée en 1987, s’inscrit dans la même optique, une photographie objective et distanciée représentant des blocs d’immeubles gris de la période de l’après-guerre.

Au début des années 90, Thomas Ruff se procure des négatifs auprès de l’European  Southern Observatory montrant des constellations d’étoiles relevées dans l’hémisphère sud. Il en fait des agrandissements au format standard de 101, 5 x 73,5 cm pour réaliser une série exposée sous le titre Sterne (Etoiles). Son intention est de limiter son intervention, de se restreindre lui-même dans la sélection, la manipulation et la présentation de ses sujets et de ses images. Cette démarche est encore plus probante dans la série des Zeitungsphoto (photos de presse), images trouvées et découpées dans les journaux, agrandies sans titre, et sans explication.

Au début des années 90, son travail prend une orientation politique en s’inspirant des images de la guerre du Golf. Pour Nacht (Nuit), il photographie des paysages nocturnes et urbains baignés dans une lumière verte, rappelant les caméras de surveillance utilisées par les militaires. Il ne cesse de s’interroger sur ce que peut véhiculer une image au-delà de la perception rétinienne, recourant de plus en plus souvent à l’image numérique collectée sur l’infinie banque de données d’images fournie par Internet - Nudes (Nus), 2000 et Substrates (Couches inférieures), 2003.

Ce billet est à rapprocher de mon précédent billet (cliquezi ic)

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8 février 2007

François Bayrou signe le manifeste pour la libération d'Ingrid Betancourt

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Ce soir vers 18h00 au Siège de l'U.D.F.

Le papa de Mélanie Betancourt, François Bayrou et Mélanie Betancourt

A rapprocher de mon post du dimanche 04 février

Reportage photographique exclusif de Faustine.

Signature du Manifeste pour la libération d'Ingrid Betancourt

François Bayrou a reçu jeudi Mélanie Betancourt au siège de campagne de l'UDF. Il est le premier candidat à s'engager pour la libération d'Ingrid Betancourt et a avoir signé le Manifeste.

Vendredi, Dominique Voynet recevra Mélanie Betancourt pour signer ce texte à son tour.

La famille Betancourt et le comité de soutien à Ingrid espèrent que ces deux signatures ne sont que les premières d'une longue série et appellent l'ensemble des candidat-e-s à agir ainsi, afin qu'Ingrid Betancourt ne vive pas un deuxième quinquennat en tant qu'otage.

Faustine pour En3mots.

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8 février 2007

Arielle Dombasle en couverture de Paris Match

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Arielle Dombasle sera au Crazy Horse du 11 au 18 février. Elle deviendra pour l'occasion Dolorés Sugar Rose pour perpétuer la tradition qui veut que chaque danseuse du Crazy Horse porte un nom de scène particulièrement coloré.

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Arielle Dombasle nue dans Paris Match

Son nouveau défi : se produire sur la scène du Crazy Horse, le temple du strip-tease. L’occasion de poser dans Match. Aussi belle qu’à 20 ans. Et de se dévoiler à Jean-Marie Rouart : « L’amour et la séduction durent longtemps. Il ne faut pas s’en priver. »

8 février 2007

Fumigène sur le quai de la ligne 12 à Montparnasse

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18:43 = J'arrive sur le quai. Une fumée diffuse se répand tout le long du quai. Pas d'odeur de brulé, pas de piquements dans les yeux (lacrimogène) rien que de la fumée blanche inodore. Sans doute une blague d'un participant aux manifestations de l'aprés-midi ? Quoiqu'il en soit quelqu'un dit tout haut "tout le mode dehors" et les voyageurs s'envolent comme une nuée de moineaux... Impressionnant ce mouvement de panique. J'ai pris le temps de prendre cette photo avec mon téléphone mobile alors que la rame de métro était déjà vide de ses occupants.

8 février 2007

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8 février 2007

Warhol

Warhol

8 février 2007

Extrait d'un shooting

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