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Jours tranquilles à Paris
alain juppe
27 octobre 2016

Politique : Primaire à droite

Primaire à droite : Alain Juppé accroît encore son avance face à Nicolas Sarkozy, selon un sondage Harris Interactive pour France Télévisions

Alain Juppé fait toujours la course en tête. Avec 40% des intentions de vote au premier tour de la primaire à droite, le maire de Bordeaux confirme son avance sur Nicolas Sarkozy (31%), selon une étude Harris Interactive pour France Télévisions, publiée jeudi 27 octobre. L'ancien président de la République est en recul de 3 points par rapport à la semaine dernière et de 6 points depuis la rentrée politique (mi-septembre 2016).

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17 octobre 2016

Alain Juppé sur Europe 1

15 octobre 2016

Politique - Alain Juppé

a5

2 août 2016

Rentrée littéraire politique...

rentrée

28 juin 2016

Juppé : « Organiser un référendum sur l’Europe, aujourd’hui en France, serait irresponsable »

Après le « choc » du « Brexit » – la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) –, Alain Juppé met en garde sur le « risque de retour des conflits » sur le continent. « L’Europe est mortelle », rappelle le candidat à la primaire à droite, affichant sa volonté de mener campagne pour défendre « l’idéal européen » face aux « extrêmes ». Il expose les cinq piliers de son projet de refondation pour « sauver la construction européenne, en la transformant profondément ».

Comment avez-vous réagi à l’annonce du « Brexit » ?

Alain Juppé : C’est un choc. Plus rien ne sera désormais comme avant. D’abord pour le Royaume-Uni lui-même, qui doit assumer les conséquences, très lourdes, de son choix. A la fois du point de vue de son unité politique, compte tenu de la position de l’Ecosse et de l’Irlande du Nord, et également pour son poids économique, au vu de la division entre Londres et le reste de l’Angleterre et de l’importance de la City. Ce sont des défis considérables. Mais c’est désormais son affaire, c’est un vote souverain, il faut le respecter.

Le retrait britannique doit être mis en œuvre, et sans tarder. Rien ne sera comme avant non plus pour l’UE : ce serait une erreur stratégique de continuer à vingt-sept comme on le faisait à vingt-huit, ce serait se voiler la face sur la réalité de la situation en Europe. Ecoutons, enfin, le message.

Quel est le message du vote britannique que doivent retenir les autres pays ?

L’UE telle qu’elle s’est construite suscite un sentiment d’incompréhension, de désamour, voire, on l’a vu, de rejet. L’évolution des Pays-Bas, l’un des six pays fondateurs, est frappante : l’extrême droite y conteste la construction européenne, et elle progresse.

En France, si on additionne les extrêmes, on pourrait avoir une majorité antieuropéenne. Le fossé entre pro et anti-européens est en passe de se substituer au clivage droite-gauche. Cette situation nous oblige à réinventer l’Europe et à écrire une nouvelle page de son histoire. Les institutions ne doivent pas tuer l’idéal européen. Je me battrai pour cet idéal.

Peut-il y avoir un effet domino dans les autres pays avec, à terme, l’effondrement de l’UE ?

Prenons conscience que l’UE est mortelle. Dans son état actuel, elle est menacée de dislocation. Le sentiment de rejet se fonde sur des raisons qu’il faut regarder en face. Tout d’abord une incompréhension face au fonctionnement de la machine bruxelloise, une bureaucratie très éloignée des réalités du terrain. Ensuite, un double sentiment d’impuissance : impuissance à relancer la machine économique et à faire reculer le chômage, et impuissance à contrôler les frontières et à mettre en place une politique des flux migratoires cohérente. Les citoyens européens n’ont pas le sentiment d’une Europe qui protège. Ils voient une Europe tatillonne sur les détails, et faible sur les grands sujets. Pour éviter cet effet domino dont vous parlez, revenons à des principes simples.

Faut-il accélérer la rupture avec le Royaume-Uni ?

Il faut que le retrait soit rapide et il n’est pas question de renégocier je ne sais quel arrangement complémentaire. Les Britanniques ne peuvent pas continuer avec à la fois un pied dehors et un pied dedans. Nous devons réinventer nos relations avec ce partenaire important, notamment sur le plan militaire, mais pas à notre détriment. Un délai est fixé par les traités, il faut déclencher la procédure et la mettre en œuvre le plus vite possible. Par exemple, je n’imagine pas comment un premier ministre britannique pourrait présider l’UE au deuxième semestre 2017, comme c’est prévu aujourd’hui par le calendrier.

Qu’auriez-vous fait à la place de François Hollande dans les jours qui ont suivi le « Brexit » ?

Il incombe à la France, parce qu’elle a un rôle particulier à jouer, de proposer une alternative, une nouvelle organisation de l’Europe, un nouveau chapitre de l’histoire européenne. Mais elle n’a pas aujourd’hui le poids politique pour le faire. La France est totalement aphone à Bruxelles, elle a perdu tout crédit, vis-à-vis de l’Allemagne et de ses partenaires. Je suis extrêmement sceptique sur sa capacité à assumer sa responsabilité historique.

Le président de la République a sa part de responsabilité ?

Oui. La méfiance inspirée par son incapacité à mettre en œuvre les réformes structurelles a affaibli durablement la France. Et au début du quinquennat, il a cru pouvoir se détourner de l’Allemagne, c’était une erreur.

La France de François Hollande n’est une référence pour personne. Au Pllearlement européen, nous ne pesons plus, et dans les instances communautaires et les services de la Commission de Bruxelles, nous n’avons plus les postes clés que nous occupions par le passé.

L’exemple le plus caricatural de cet affaiblissement a été la négociation directe entre Angela Merkel [la chancelière allemande] et Recep Tayyip Erdogan [le président turc], qui s’est soldée par l’acceptation sous certaines conditions de la suppression des visas entre la Turquie et l’Europe et la reprise de la négociation sur de nouveaux chapitres pour l’adhésion de ce pays à l’UE. Où était la France dans ce moment décisif ?

Faut-il revenir sur cette suppression des visas et sur les négociations avec Ankara ?

Il faut dire stop à l’élargissement ! Faute de fondations solides, la maison européenne est délabrée. Rajouter un étage par-dessus, c’est précipiter l’effondrement. Il faut faire comprendre à la Turquie que nous n’avons plus l’intention de poursuivre les négociations d’adhésion. Le flou sur le sujet a assez duré et suscite une incompréhension majeure qui s’ajoute à toutes les autres.

Il faut vraiment convaincre les Européens que nous avons une politique de l’immigration, qui consiste à harmoniser les procédures du droit d’asile, à développer avec les pays d’origine une politique de réadmission et de codéveloppement, mais surtout à contrôler nos frontières. Nous avons décidé – in extremis – la création d’un corps de gardes-frontières, il n’est toujours pas opérationnel…

La relance de l’Europe passe-t-elle par un nouveau traité ?

Un traité n’est qu’un outil, qui vient concrétiser un projet. C’est un point d’aboutissement et non un point de départ. Avant tout, il s’agit de définir ce qui fait notre bien commun, un idéal qui parle au cœur des peuples européens, pour vivifier le désir d’Europe.

Avant de mettre en œuvre un nouveau traité, il faut d’abord que la France mette sur la table des propositions concrètes pour rebâtir l’Europe, puis qu’un accord soit noué avec nos partenaires, ceux qui le souhaitent, sur les objectifs que l’on poursuit. J’en ai cinq en tête qui me paraissent prioritaires.

Lesquels ?

Il faut d’abord dire stop à l’élargissement, je vous l’ai dit. Il faut ensuite redéfinir les périmètres des compétences car les institutions européennes ne peuvent pas continuer à produire autant de normes et de lois. Le principe de subsidiarité doit – enfin ! – s’appliquer en redéfinissant le périmètre entre l’UE, qui doit s’occuper de l’essentiel, et les Etats, qui doivent reprendre la main. Troisième idée : il faut relancer la zone euro avec davantage de convergence fiscale et sociale mais aussi grâce à un grand plan d’investissements d’avenir, ciblé sur l’innovation et la transition numérique. Il faudra aussi renégocier un accord sur les frontières – car Schengen ne fonctionne plus – en posant à nos partenaires une question de confiance : qui veut vraiment contrôler les frontières et est prêt à contribuer à un corps de gardes-frontières européen ?

Et, enfin, la question de fond reste de savoir si l’Europe a vocation à être un acteur défendant ses intérêts sur la scène mondiale et capable de contribuer à la sécurité de ses citoyens. La défense française restera nationale et une armée européenne n’est pas pour demain, mais nous pouvons mutualiser nos moyens et coopérer avec cinq ou six pays européens dans le secteur de la défense, notamment dans les secteurs industriels et technologiques.

La refondation de l’Europe passe-t-elle inévitablement par le couple franco-allemand ?

Ce couple ne peut fonctionner que s’il est équilibré : je veux créer les conditions d’une France dynamique économiquement et influente diplomatiquement ! La France doit poser la question de confiance à l’Allemagne : est-elle porteuse d’un tel projet refondateur avec nous ? Si c’est le cas, à partir de cette nouvelle alliance franco-allemande, il faudra rassembler les pays qui veulent y adhérer et nouer un nouvel accord pour une nouvelle Europe. Une certitude : l’Europe de demain sera évidemment à plusieurs vitesses, davantage encore qu’aujourd’hui. Le départ du Royaume-Uni doit permettre à ceux qui veulent aller plus loin de le faire. Faisons-en une chance. C’est le projet que je propose.

Approuvez-vous l’idée d’un référendum sur un projet européen proposé par le candidat à la primaire à droite Bruno Le Maire ?

Organiser un référendum aujourd’hui en France serait totalement irresponsable. En revanche, les peuples européens ont le sentiment que la construction européenne s’est faite sans eux. Ce sentiment fait partie du rejet actuel. Il faudra un référendum, non pas seulement en France, mais dans tous les pays concernés, à un certain stade de la reconstruction de l’Europe.

Quand ?

Si la France et l’Allemagne se mettent d’accord sur un accord de reconstruction de l’UE, et que des partenaires y sont associés, on pourra alors proposer aux peuples de l’approuver. Je ne suis pas contre un référendum – ce serait paradoxal pour un gaulliste – mais je pense qu’une telle consultation populaire se prépare.

Il y a des moments historiques où les hommes d’Etat ne sont pas faits pour suivre l’opinion. Ils sont là pour la guider : voilà ce que nous pensons et ce que nous proposons à nos peuples et, à ce moment-là, il est possible d’organiser un référendum. Pas avant.

Comment renforcer la zone euro et sa gouvernance ?

Il faut accentuer la convergence entre les économies de la zone euro, qui restent trop divergentes. Dans le domaine budgétaire et monétaire, l’Europe est déjà bien dotée. La Banque centrale européenne existe et a une politique. Sur le plan budgétaire, des règles existent.

En revanche, il y a un gros travail à faire sur l’harmonisation fiscale. L’impôt sur les sociétés en France est largement supérieur à la moyenne européenne. Mettre en cohérence nos régimes sociaux me paraît également primordial car on ne peut pas continuer avec la directive actuelle sur les travailleurs détachés. Il n’est pas acceptable de payer en France un salarié venu d’un pays européen au smic français, avec les charges sociales de la Pologne ou de la Roumanie !

En Angleterre, ce sont surtout les milieux défavorisés et les ruraux qui semblent avoir voté pour une sortie… Constatez-vous cette fracture sociale et territoriale en France ?

Oui, on constate aussi en France un fossé entre les métropoles dynamiques et une ruralité qui se sent méprisée et abandonnée. Il est donc indispensable de reprendre une politique d’équilibre entre les territoires. Partout en France, on demande par exemple que soit achevé le réseau de connexion à très haut débit. Politiquement, cela se sent aussi. En Gironde, le Médoc, qui n’est pas la partie la plus urbanisée, a voté très largement Front national aux dernières élections alors que l’immigration y est quasi inexistante. Il y a donc bien d’autres ressorts, qu’il faut comprendre, analyser, et auxquels il faut répondre.

Le FN a-t-il raison de crier victoire, en affirmant que ce qui est possible au Royaume-Uni l’est aussi en France ?

Ils sont dans leur logique. Ce parti anti-européen saute évidemment sur l’occasion pour rêver d’une « contagion ». Mais ce parti fait totalement fausse route car il n’y a pas d’avenir pour la France en dehors de l’Europe. Le réveil a été dur pour les Britanniques, et les conséquences seront négatives et durables. Retenons cette leçon.


La question européenne sera-t-elle un des marqueurs-clés de la campagne présidentielle ?

Bien sûr. J’ai l’intention de répéter pendant ma campagne l’importance de la construction européenne et de l’idéal européen auxquels notre jeunesse est attachée. Il faut se situer d’un point de vue historique. Les analogies avec les années 1930 n’ont échappé à personne, avec une crise économique durable, des fractures sociales importantes, une violence verbale très forte, la stigmatisation de l’autre, des attaques contre Merkel haineuses…

Les extrémismes et les nationalismes progressent, dans un contexte international très instable. Il y a un risque de retour des conflits. Lorsqu’on rappelle que l’Europe, c’est la paix, certains se moquent en disant que c’est une vieille rengaine. Le risque sur la paix est pourtant totalement d’actualité. Oui, je veux sauver cette construction européenne, en la transformant profondément, parce que demain, comme depuis soixante ans, l’Europe, c’est la paix.

Nicolas Chapuis - Journaliste au service Politique

Alexandre Lemarié - Journaliste en charge du suivi de la droite et du centre

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30 avril 2015

Chirac prêt à aider Juppé pour battre Sarkozy ? L'ex-Premier ministre en aurait bien besoin

"S'il faut venir coller des enveloppes, je viendrai". Selon "Marianne", Jacques Chirac se dit prêt à s'investir dans la campagne d'Alain Juppé. Pourtant affaibli, l'ex-président de la République espère voir son ancien Premier ministre barrer la route à Nicolas Sarkozy. Une détermination dont Alain Juppé ferait bien de s'inspirer, explique Thierry de Cabarrus.

À en croire les sondages (ici et là), Alain Juppé serait bien, parmi les candidats de l’opposition, "le meilleur d’entre eux" pour une majorité de Français de la droite et du centre. Pourtant, c’est à l’évidence insuffisant pour lui assurer la victoire à la primaire de 2016, face à Nicolas Sarkozy. Et pas seulement parce que le nouveau président de l’UMP pourrait tripatouiller les élections internes en limitant le nombre des votants aux militants les plus inconditionnels, ce qui condamnerait son rival à faire de la figuration.

"S’il faut venir coller des enveloppes, je viendrai !"

En fait, un doute persiste quant à la volonté d’Alain Juppé d’aller chercher la victoire, avec les dents s’il le faut. Et cette fois, c’est l’homme qui le connaît le mieux pour l’avoir côtoyé quand ce dernier était son Premier ministre qui le laisse entendre : Jacques Chirac en personne. Selon le magazine "Marianne", Jacques Chirac, en effet, n’hésite pas à clamer sur tous les toits qu’il soutiendra le maire de Bordeaux dans son duel contre Nicolas Sarkozy qu’il exècre, au grand dam de son épouse Bernadette qui a fait de l'ex-président son poulain pour 2017. Ainsi, a-t-il proposé voici quelques semaines à Hervé Gaymard, qui lui rendait visite, de venir au QG d’Alain Juppé pour le soutenir physiquement, par sa présence, et ce, malgré son grand état de fatigue. À l’ancien ministre UMP en charge du projet du maire de Bordeaux pour la présidentielle, il a expliqué :

"S’il faut venir coller des enveloppes, je viendrai !"

Une petite phrase qui rappelle les mots sympas que Jacques Chirac avait prononcés dans "Le Figaro", en octobre 2014 : "J'ai toujours su qu’Alain Juppé serait au rendez-vous de son destin et de celui de la France. Peu de choses pouvaient me faire plus plaisir, pour moi-même, pour lui et surtout pour notre pays (...) Si j'en avais l'énergie, j'aurais déjà réservé ma place, même une petite, à son QG."

La primaire, un prolongement du match Chirac/Balladur

On le voit, Alain Juppé peut compter sur le soutien indéfectible de Jacques Chirac qui, c’est évident, aimerait encore en découdre avec Nicolas Sarkozy, par l’intermédiaire de son ami et ex-Premier ministre. Est-ce une manière de rejouer le match de 1995, comme l’explique Le Lab, qui voit ici renaître l’affrontement Chirac/Balladur par Premiers ministres interposés ? Peut-être, car si Alain Juppé est un proche de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy avait soutenu cette année-là le candidat Edouard Balladur dont il était le porte-parole. Or, tous ceux qui connaissent le vieux président savent qu’il doit se réjouir à l’idée de participer, d’aussi près que possible, à ce remake de la bagarre qu’il avait remportée voici exactement 20 ans. Mais la victoire est encore loin d'être acquise, et Jacques Chirac ne s’est pas contenté de soutenir le maire de Bordeaux et de lui proposer son aide concrète. Il a aussi émis un doute quant au désir de celui-ci de se battre jusqu’à la victoire face au fauve Nicolas Sarkozy qui, lui, sans aucun doute, ne renoncera pas : "J’espère qu’il ira jusqu’au bout", a-t-il ajouté, comme s’il n’était pas entièrement convaincu par la volonté de son ancien Premier ministre et par son insatiable appétit de conquérir le pouvoir suprême.

Jusqu'où est prêt à aller Alain Juppé ?

On aurait envie de balayer cette interrogation d’un revers de main, sauf qu’à l’évidence, Jacques Chirac a mis le doigt sur une interrogation bien réelle. Une interrogation à laquelle Nicolas Sarkozy et son entourage répondent par avance en affirmant partout que le match de la primaire serait "déjà plié". Alain Juppé est-il en mesure d’affronter tous les obstacles qui s’accumulent sur sa route ("balladurisation", c’est-à-dire baisse de combativité en raison de sondages euphoriques, panne sèche faute d’argent, marginalisation, procès en centrisme, etc.), tous ces écueils que le politologue Thomas Guénolé résume dans "Le Figaro", dans un texte intitulé "Les dix dangers qui menacent" le candidat à la primaire ? A-t-il suffisamment faim de pouvoir pour demeurer "droit dans ses bottes", ou finira-t-il par hésiter, patiner et finalement renoncer, entraînant ainsi chez les sympathisants de la droite et du centre une déception qui rappellerait alors les procrastinations exaspérantes de Martine Aubry ? Le 18 avril dernier, ce même Hervé Gaymard, qui a recueilli les confidences de Jacques Chirac, s’était cru obligé de répondre aux rumeurs de "trou d’air" dans la campagne de son champion, rumeurs alimentées par le camp Sarkozy. Il avait alors évoqué "la sérénité tenace" du maire de Bordeaux : "Il n’y a jamais eu de match plié avant d’avoir été joué. Alain Juppé n’est pas hâbleur. Il est sur le terrain à la rencontre des Français. Quant à la petite musique distillée ces dernières semaines – celle qui décrit Juppé dans un "faux plat" ou un "trou d’air" – nous constatons qu’il n’en est rien. Sur le terrain, il y a toujours autant d’engouement dans ses réunions publiques, autant de gens qui nous rejoignent au sein d’'Agis pour la France'. Nous ne sommes pas inquiets. Nous sommes résolus, actifs et déterminés."

Une détermination incertaine

Résolu, actif, déterminé ? Reste à savoir si les alliés d’Alain Juppé sont convaincus de cet état d’esprit. François Bayrou, sans en avoir l’air, semble prendre au fil de ses interviews dans les médias quelques distances avec le maire de Bordeaux. Au point qu’il n’exclut pas d’aller lui-même à la présidentielle pour barrer la route à Nicolas Sarkozy, dans le cas où son plan A (soutenir Juppé) ne marcherait pas. Jacques Chirac, lui aussi, paraît douter de la détermination de son ex-Premier ministre. On aimerait l’encourager, si son état le permet et quand le moment sera venu, à venir faire un tour au QG de campagne d’Alain Juppé comme il l’a proposé. Histoire de donner à son poulain un peu de sa "niaque" légendaire. Article de Sébastien Billard. L'Observateur.

22 novembre 2014

Hollande honore Chirac, Bernadette ignore Juppé

François Hollande a rendu un hommage appuyé à Jacques Chirac à l’occasion de la remise du prix de la Fondation Chirac, hier, au musée du quai Branly, à Paris. Diminué par la maladie, la main sur l’épaule de son garde du corps, M. Chirac, qui aura 82 ans le 29 novembre, est arrivé sous les applaudissements de la salle. Dans son discours, M. Hollande a affirmé son « respect » pour l’ancien président. Devant les caméras, l’épouse de Jacques Chirac, soutien inconditionnel de Nicolas Sarkozy dans la compétition pour 2017, a ostensiblement omis de serrer la main d’Alain Juppé. Bernadette Chirac a toutefois applaudi le discours de l’ex-Premier ministre, entamé par un « chère Bernadette » appuyé. La Fondation Chirac a récompensé l’association Clowns sans frontières et la militante tunisienne des droits de l’Homme Amira Yahyaoui.

 

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10 octobre 2014

Juppé préféré à Sarkozy pour la primaire UMP

SONDAGE - Selon une enquête LH2 pour Le Nouvel Observateur, Alain Juppé est pour la première fois en tête des intentions de vote des personnes comptant participer à la primaire UMP pour 2017. Le maire de Bordeaux est en hausse de 15 points en trois mois et passe devant Nicolas Sarkozy (47% contre 35%).

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4 octobre 2014

Pour 2017, les Français préfèrent Juppé à Sarkozy

Si Nicolas Sarkozy arrive en tête chez les sympathisants de droite, les Français plébiscitent Alain Juppé dans la course à la présidentielle pour 2017 à l'UMP, selon un sondage publié samedi dans Le Parisien.

Selon un sondage Odoxa publié samedi par Le Parisien/i-Télé, 43% des Français préfèreraient qu'Alain Juppé représente l'UMP à l'élection présidentielle de 2017, contre 23% qui sont positionnent en faveur de Nicolas Sarkozy. 29% des sondés ne se prononcent pas. Le Parisien précise que François Fillon "est désormais relégué au cinquième rang avec un petit 4%, derrière Xavier Bertrand (5%) et Bruno Lemaire (9%)".

Mais la tendance s'inverse très fortement chez les sympathisants de l'UMP : 62% soutiennent Nicolas Sarkozy, contre 26% pour Alain Juppé. La tendance est identique, même si elle est moindre concernant les sympathisants de droite (51% pour Sarkozy, 30% pour Juppé).

Le sondage s'intéresse également à la personnalité des deux responsables politiques. Ainsi, les sondés sont 55% à penser que Sarkozy a plus d'autorité et de charisme qu'Alain Juppé (41%). En revanche, la tendance est favorable à Alain Juppé pour son côté rassembleur (50% pour le maire de Bordeaux contre 46% pour l'ancien président), pour sa compétence (61% contre 35%) et surtout pour sa sincérité (73% contre 21%).

3 octobre 2014

Pour 2017, Jacques Chirac vote Alain Juppé

"J'ai toujours su qu'Alain Juppé serait au rendez-vous de son destin et de celui de la France. Peu de choses pouvaient me faire plus plaisir", assure Jacques Chirac au "Figaro".

Sans surprise, Jacques Chirac choisit celui qu'il a toujours considéré comme "le meilleur d'entre nous". Pour la présidentielle de 2017, l'ancien président de la République exprime en effet son soutien à son ex-Premier ministre, Alain Juppé, dans une confidence accordée au Figaro, jeudi 2 octobre.

"J'ai toujours su qu'Alain Juppé serait au rendez-vous de son destin et de celui de la France. Peu de choses pouvaient me faire plus plaisir, pour moi-même, pour lui et surtout pour notre pays", déclare Jacques Chirac. L'ancien président, toujours très apprécié des Français selon les sondages, mais dont les apparitions en public sont rares en raison de ses ennuis de santé, lance également : "Si j'en avais l'énergie, j'aurais déjà réservé ma place, même petite, à son QG" de campagne.

En privé comme dans ses anciennes déclarations publiques, Jacques Chirac n'a jamais tari d'éloges pour Alain Juppé – qui s'est récemment déclaré candidat à la pimaire de 2016 pour la présidentielle de 2017 – alors qu'à l'inverse, il voue une détestation très forte à celui qui lui a succédé à l'Elysée, Nicolas Sarkozy. "C'est une excellente chose que l'ancien président apporte son soutien à Alain Juppé", se félicite l'ex-ministre Benoist Apparu, l'un des lieutenants du maire de Bordeaux.

Bernadette Chirac n'est pas convaincue

Sur ce sujet, l'ancien président et sa femme Bernadette ne sont pas sur la même longueur d'onde. Non seulement, elle pense que l'ancien Premier ministre n'ira peut-être pas jusqu'au bout, mais elle trouve qu'"il est très très froid", et qu'"il n'attire pas les gens". "Vous savez, quand on approche d'une élection de plus en plus importante, il faut des qualités très exceptionnelles. Il y a très peu de gens qui peuvent faire cela".

Selon Le Canard Enchaîné, Nicolas Sarkozy, qui vient de faire son retour en politique en annonçant sa candidature à la présidence de l'UMP avec 2017 en ligne de mire, aimerait que Bernadette Chirac lui organise une rencontre avec son époux. "Nicolas Sarkozy veut absolument se réconcilier avec mon mari. Il fait le forcing pour que je lui organise un rendez-vous avec Jacques. Il m'a même dit qu'il était prêt à le voir en cachette n'importe où", aurait déclaré l'ex-Première dame à des interlocuteurs, selon l'hebdomadaire, qui ajoute que c'est leur fille Claude, farouchement opposée à Nicolas Sarkozy, qui ne veut pas d'une telle rencontre.

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