Aung San Suu Kyi Imprisoned for actions likely to undermine the community peace and stability. Aung San Suu Kyi is the chairperson of the National League for Democracy (NLD), the leading opposition party. She was placed under house arrest shortly before the 1990 general election in which the NLD received 59 percent of the vote, and served a total of 15 years. She was awarded the Nobel Peace Prize in 1991. Burma

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Birmanie, quelle démocratie ?

Législatives historiques en Birmanie: l'opposante Aung San Suu Kyi a voté https://t.co/jkADGJVwwh pic.twitter.com/MshnfwG6bH

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L’opposante a hissé son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, en tête des intentions de vote des législatives de dimanche. En cas de victoire, elle dirigera le gouvernement.

Partout, elle est accueillie par des supporters vêtus du rouge de la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Des foules en délire brandissent le portrait d’Aung San Suu Kyi en criant « Amay Suu » , littéralement « mère Suu ». L’aura de la Dame de Rangoun est toujours palpable. Pour autant, les élections de dimanche, qui verront s’affronter 83 partis pour 498 sièges au Parlement, sont loin d’être gagnées. Le tout-puissant parti du gouvernement, l’USDP, a bénéficié de moyens financiers supérieurs pendant la campagne.

« Au-dessus du Président »

Ce parti composé en majorité d’anciens militaires a établi des relations étroites avec les chefs de village, qui influencent le vote rural. Si bien qu’Aung San Suu Kyi doit souvent rappeler à la foule : « Ne regardez pas les noms des candidats, votez simplement LND. » Le parti au pouvoir a également bénéficié de l’aide du Ma Ba Tha, un groupe religieux radical très actif. Il reproche à la Prix Nobel de la Paix de ne pas assez défendre l’identité bouddhiste. « Aung San Suu Kyi n’a que le mot ’’peuple’’ à la bouche, accuse le moine Wirathu, mais elle ne fait rien pour le défendre. Les gens de la LND sont si arrogants… Ils ont peu de chance de gagner cette élection. » Ironiquement, c’est précisément pour son silence sur les exactions à l’encontre des musulmans qu’Aung San Suu Kyi est aujourd’hui attaquée par la presse internationale. Celle qui s’est toujours défendue d’être une icône rejette le terme de « génocide » de la minorité des Rohingyas. Depuis son entrée en politique, la chef de la LND multiplie les compromis, avec la junte militaire, les extrémismes religieux et l’opinion publique, pour assurer la victoire de son parti. Rien n’est joué. Le vote des jeunes n’est pas acquis. Les moins de 30 ans respectent la Dame de Rangoun, mais n’ont pas les mêmes liens affectifs que leurs parents avec elle. Les cadres de la LND sont âgés. Tin Oo et Win Htein, deux candidats pressentis pour la présidence, ont respectivement 88 et 74 ans. La libéralisation des mœurs très attendue ne viendra pas d’eux. Aung San Suu Kyi l’a-t-elle senti ? Elle vient d’annoncer, hier, qu’en cas de victoire de sa Ligue, elle dirigera le gouvernement, malgré une Constitution qui la prive de ce poste suprême, sous prétexte que ses deux enfants sont britanniques. Elle se situera « au-dessus du Président » qui devra « travailler en accord avec la politique de la LND. » Article de Carol ISOUX.

Soucieuse de remporter les législatives de fin 2015, Aung San Suu Kyi n’a pas défendu les Rohingyas, ces musulmans poussés à l’exil. Pas question de heurter la majorité bouddhiste.

Alors que l’opposante birmane Aung San Suu Kyi est arrivée hier à Pékin, où elle est reçue avec les égards dus à son statut de favorite des législatives de novembre, son aura pâlit en Occident. En cause : l’exode massif des Rohingyas. La Birmanie considère comme des immigrés illégaux, venus du Bangladesh voisin, ces quelque 800 000 musulmans vivant surtout dans la province occidentale d’Arakan… alors que ces descendants de marchands arabes, turcs, et portugais, sont établis là depuis des générations. L’ex-junte militaire les a privés de la citoyenneté en 1982. Persécutés par la majorité bouddhiste, ils sont ces derniers mois des milliers à embarquer sur des bateaux de fortune, errant sur la mer d’Andaman aux mains de trafiquants. Tout cela sans qu’Aung San Suu Kyi, récompensée par le Nobel de la Paix en 1991 – pour son courage face à la dictature – ait jusque-là élevé la voix.

Aucun risque

Le dalaï-lama, Barack Obama, Desmond Tutu ont appelé la « Dame de Rangoon » à sortir de sa réserve. Les défenseurs des droits de l’homme, qui alertent sur un risque de génocide, dénoncent un silence complice.« Si je prends la parole en faveur des droits de l’homme, les Rohingyas souffriront. Il y aura plus de sang », expliquait Aung San Suu Kyi, en décembre dernier. Après les terribles violences de 2012, elle avait renvoyé les protagonistes dos-à-dos :« Les musulmans ont été visés mais les bouddhistes aussi. » Le discours de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, n’a rien de rassurant. Une des figures de la LND a traité les Rohingyas de« terroristes » et quand l’écrivain Htin Lin Oo a condamné l’usage du bouddhisme pour promouvoir la discrimination, il a été démis de ses fonctions à la LND.« Pourquoi Aung San Suu Kyi risquerait-elle de perdre les élections en défendant les Rohingyas alors que la LND est donnée gagnante ? », commentent certains analystes politiques. L’opposante ménage l’électorat très majoritairement bouddhiste. Un électorat réceptif à la haine des musulmans (4 % de la population), propagée par les bonzes nationalistes et xénophobes du mouvement 969 ou du Mar Bar Tha (Comité pour la protection de la nationalité et de la religion). Aung San Suu Kyi ne veut pas prêter le flanc à la critique en Birmanie même, alors que dans ses sermons, le moine extrémiste Ashin Wirathu accuse les musulmans d’infiltrer la LND. Article de Lorene RAPENEAU.

Voir mes précédents billets sur Aung San Suu Kyi :

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Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html 

L’opposante birmane et prix Nobel de la paix a été reçue hier, à Paris, où elle a demandé « le soutien » de la communauté internationale pour la poursuite de la transition démocratique dans son pays. « Les amendements à la Constitution, les tensions ethniques et le rôle de l’armée dans la vie politique birmane sont des enjeux d’une importance extrême pour nous », a-t-elle notamment souligné, alors que le sud-ouest de la Birmanie connaît des affrontements sanglants entre bouddhistes et musulmans. « La France est très attachée à ce que le processus qui a été engagé pour la démocratie en Birmanie puisse atteindre son objectif : c’està-dire des élections libres en novembre 2015, et des révisions de la Constitution qui permettront aux Birmans de pouvoir exprimer souverainement leurs choix », a affirmé pour sa part le président français.

La visite historique d’Obama

Le président américain s’est rendu aujourd'hui en Birmanie, une première dans l’histoire de la diplomatie des Etats-Unis. Accueilli par une foule en liesse, il s’est entretenu avec le président Thein Sein, dont il venait soutenir les récentes réformes d'ouverture politique. Il a ensuite été reçu au domicile de l'opposante historique Aung San Suu Kyi, qu’il avait déjà rencontrée en septembre à la Maison-Blanche... mais dont il n’est pas parvenu à prononcer le nom.

L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a siégé pour la première fois aujourd'hui comme députée à la chambre basse du parlement. La consécration de son entrée dans le jeu politique légal après des années de lutte passées pour la plupart en résidence surveillée.

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