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Jours tranquilles à Paris
bachar al assad
30 août 2013

Syrie - Intervention de John Kerry

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S'exprimant à la télévision, John Kerry promet qu'une intervention américaine en Syrie n'aurait rien à voir avec l'Irak, l’Afghanistan ou encore la Libye. "Il n'y aura pas de soldats sur le terrain", a-t-il dit.

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, vient donc de plaider pour une action militaire "ciblée" en Syrie, estimant que l'utilisation présumée d'armes chimiques par le régime syrien était un "crime contre l'humanité" qui ne devait pas rester impuni. "Toute action que pourraient entreprendre les Etats-Unis sera soigneusement calibrée" dans le temps, a-t-il dit.

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Les présidents français et américain François Hollande et Barack Obama qui se sont entretenus au téléphone cet après-midi "partagent la même certitude sur la nature chimique de l'attaque (du 21 août à Damas) et la responsabilité indubitable du régime" de Bachar Al-Assad.

"François Hollande a rappelé la grande détermination de la France à réagir et à ne pas laisser ces crimes impunis et a senti la même détermination du côté d'Obama", indique l'entourage du chef de l'Etat français à l'AFP.

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28 août 2013

Syrie

27 août 2013

Hollande : "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie

"Le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse", a affirmé François Hollande, mardi 27 août, lors de la Conférence des ambassadeurs. "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie, a assuré le chef de l'Etat.

27 août 2013

Syrie, vers une intervention "courte et brutale"?

Les tractations internationales se poursuivent concernant une probable intervention militaire contre le régime syrien, une semaine après des attaques chimiques qui lui sont imputées. Paris, Londres et Washington disent toujours réfléchir à la forme que cette opération prendrait. Pour les spécialistes, l'option d'une courte intervention aérienne semble la plus probable.

25 août 2013

Quelles options pour les Etats-Unis avant une intervention en Syrie ?

Barack Obama examine d'éventuelles options militaires contre la Syrie. Après une première réunion jeudi à la Maison Blanche, le président américain a de nouveau convoqué, samedi 24 août, "son équipe de sécurité nationale (...) pour discuter des allégations d'attaque aux armes chimiques par le gouvernement syrien", a annoncé un responsable de la présidence.

La Maison Blanche est sous pression depuis que l'opposition syrienne a accusé Damas d'avoir mené une attaque de grande ampleur aux armes chimiques, qui aurait tué au moins 1 300 morts, mercredi. En retrait par rapport à ses alliés européens, le chef de l'exécutif des Etats-Unis reste extrêmement prudent sur ces allégations, niées en bloc par le président syrien, Bachar Al-Assad. Barack Obama est aussi très réticent à toute nouvelle aventure militaire au Moyen-Orient.

Comment agir sans s'embourber dans une situation dans une situation difficile ? Francetv info résume les options dont le président américain dispose.

Vérifier les faits

La Maison Blanche a répété, samedi, que Barack Obama avait ordonné à ses services de renseignement de "regrouper faits et preuves afin de déterminer ce qui s'est passé en Syrie". "Une fois que nous aurons vérifié tous les faits, le président prendra une décision avisée sur la manière d'y répondre", a insisté le responsable américain. "Nous allons agir de façon réfléchie afin de prendre des décisions en accord avec nos intérêts nationaux ainsi qu'avec notre évaluation de ce qui peut faire avancer nos objectifs en Syrie", a-t-il ajouté.

Il n'empêche que le patron du Pentagone Chuck Hagel a annoncé le déploiement de moyens militaires. L'objectif est de fournir des "options" au président, s'il devait donner l'ordre d'une intervention en Syrie.

Déployer un 4ème destroyer équipé de missiles en Méditerranée

Ces moyens comprennent l'envoi en Méditerranée d'un quatrième destroyer équipé de missiles de croisière, a annoncé vendredi un responsable de la Défense américain. La VIe flotte américaine, responsable de la Méditerranée, a donc décidé de laisser sur zone l'USS Mahan, qui devait initialement retourner à son port d'attache de Norfolk sur la côte est américaine et être remplacé par l'USS Ramage.

Au total, quatre destroyers (le Gravely, le Barry, le Mahan et le Ramage) tous équipés de plusieurs dizaines de missiles de croisière Tomahawk, contre trois habituellement, vont donc croiser en Méditerranée.

Rester prudent

Si ce renfort permet au Pentagone, qui a mis à jour ces plans d'action militaire en Syrie, d'agir plus rapidement en cas d'intervention, le président américain n'a pas franchi ce pas. Ni l'envoi de "troupes au sol, (ni) une zone d'exclusion aérienne n'ont été discutés" lors de la réunion jeudi à la Maison Blanche, a confié un responsable du département d'Etat.

Lors d'un entretien vendredi sur CNN, Barack Obama s'est montré très prudent. "Nous voyons des gens qui réclament une action immédiate. (Mais) se précipiter pour faire des choses qui tourneraient mal, nous embourber dans des situations très difficiles, peut nous entraîner dans des interventions très compliquées et coûteuses qui ne feraient qu'alimenter encore le ressentiment dans la région", a-t-il argumenté.

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23 août 2013

Syrie

23 août 2013

Syrie : Les risques de l'inaction

Point de vue

Les risques de l’inaction

 par Dominique Moïsi Conseiller de l’Institut Français des Relations Internationales

« Bien entendu, nous ne ferons rien », avait dit Claude Cheysson au lendemain du coup d’État du général Jaruzelski, en décembre 1981, en Pologne. Cette déclaration avait au moins le mérite de la franchise. La « réaction de force » souhaitée par Laurent Fabius, au lendemain de la mort de plusieurs centaines de civils en Syrie, probablement victimes de l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien lui-même, est certes plus que légitime. Mais sera-t-elle suivie d’effet ? Rien n’est moins sûr. La tragédie syrienne est, depuis la fin de la Guerre froide, le miroir le plus grossissant de la paralysie du système international. Rien n’est possible sans l’accord des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu. La Russie, suivie comme son ombre par la Chine, dispose d’un pouvoir ultime de blocage. Bachar al-Assad n’a rien à craindre : ses adversaires sur la scène internationale sont mous et hésitants, alors que ses alliés sont déterminés et sans scrupule. Pour le président syrien, il ne s’agit plus de terroriser ses opposants, mais de les éliminer. Le moment lui semble opportun. La contre-révolution brutale en Égypte constitue tout à la fois un encouragement et une diversion. L’armée égyptienne, qui dépend massivement du soutien de Washington, a répondu par le mépris aux pressions américaines. Comment cette Amérique qui ne tient plus les militaires au Caire pourrait-elle faire plier ceux de Damas ?

Un arbitre américain hésitant

Le régime syrien comprend mieux l’Amérique que cette dernière ne comprend le Moyen Orient. Au-delà de la paralysie, somme toute classique, du système international, il y a en effet deux réalités qui, celles-là, sont bien nouvelles : les révolutions arabes et l’affaiblissement de l’Amérique dans le monde. Jamais le Moyen-Orient n’a été plus éclaté, jamais l’arbitre américain n’a été plus hésitant. Lorsque Barack Obama arrive à la Maison-Blanche, il veut réconcilier l’Amérique (et au-delà, le monde occidental) avec l’islam. Ce sera l’objet de ses grands discours au Caire et à Istanbul. Il entend fermer la page tragique du 11-Septembre et prendre ses distances, par le verbe sinon par l’action, avec son prédécesseur, George Bush. Le problème, cinq ans plus tard, est que le monde arabe est avant tout en guerre avec lui-même avant de l’être avec l’Occident. Certes, le sort des chrétiens d’Orient est chaque jour plus préoccupant et Israël demeure une obsession, mais le conflit syrien est devenu une guerre de religions, sinon un conflit de civilisation, au sein même de l’islam. Après en avoir trop fait sous les deux mandats de Bush, l’Amérique en ferait-elle trop peu désormais ? En 2003, l’intervention militaire en Irak était justifiée par la prétendue présence d’armes de destruction massive. Des armes qui avaient été utilisées par Saddam contre sa minorité kurde, en 1988, mais dont on ne trouva plus trace en 2003. Aujourd’hui, ces armes existent. Elles tuent sous nos yeux en Syrie. Abrité derrière la crise égyptienne, pariant sur l’impuissance occidentale, Bachar al-Assad entend confirmer de la manière la plus brutale les avantages qui sont désormais les siens sur le terrain car… « l’Occident ne fera rien, bien sûr ». L’Histoire nous a pourtant amplement démontré que les risques de l’inaction et de l’indifférence étaient plus grands encore que ceux de l’ingérence et de l’intervention. Source : Ouest France

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l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) dans le XVème arrondissement de Paris

22 août 2013

Syrie : le début de la fin pour Bachar Al Assad ?

Une opération anti-Bachar Al-Assad est-elle en cours ? C'est ce que croit savoir Le Figaro. D'après le quotidien, des contingents de combattants de l'Armée syrienne libre (ASL), formés par des commandos jordaniens, israéliens et américains, feraient route vers Damas depuis la mi-août.

22 août 2013

Syrie : alerte au gaz !

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VIDEO. Une jeune Syrienne après les bombardements à l'arme chimique : "Je suis vivante"

"Bachar, je suis vivante ! Aidez-moi ! Aidez-moi ! Je suis vivante !",

crie la jeune Youmna allongée sur un lit, un médecin à ses côtés.

MAJ le 26 août ci-dessous :

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18 août 2013

Amnesty International France

Défense des journalistes en Syrie : sur 30 000 personnes qui se sont mobilisées en se prenant en photo, vous avez avez été 10 000 militants français.
Merci.
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