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Jours tranquilles à Paris
bretagne
6 décembre 2014

BRETAGNE : Le festival de la Pomme d’orange à Peillac, du 7 décembre au 18 janvier

Pour la 24e fois, la Pomme d’orange va pousser les habitants du pays de Redon à sortir de chez eux. C’est l’esprit du festival gourmand de Peillac, qui propose plus d’un mois et demi de moments de fête et de partage : marché de Noël nocturne, concerts, théâtre, veillées, spectacles, repas, expositions… Et cela va bouger à Peillac, y compris dans les maisons où l’on accueillera des concerts. Dans le village, tout le monde est invité à participer à un concours en décorant ses fenêtres avec des objets recyclés et sans électricité ! Une « foire à tout » ouvre les festivités, ce dimanche, à la salle omnisports. Les enfants et les familles ne sont pas oubliés avec des spectacles, des lectures de Noël. La liste s’allonge avec une soirée cabaret, des apéros concerts, des baptêmes de side-car, une veillée tango argentin, un bal disco… Au total vingt-cinq rendez-vous sontprogrammés, du 7 décembre au 18 janvier.

La Pomme d’orange à Peillac , le programme complet sur www.culturepeillac.fr  Réservations et renseignements : 02 99 91 26 76.

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6 décembre 2014

Le .bzh diffuse la Bretagne dans le monde entier

Le .bzh, extension bretonne des sites internet, est ouvert aux particuliers depuis quelques jours. Elle permet aux Bretons et amoureux de la Bretagne d’affirmer sur internet leur attachement à la région.

C’est quoi le .bzh ?

Cette extension permet à un site internet et à une adresse mail de terminer autrement que par .fr ou .com. À quoi ça sert d’avoir un .bzh ? « Le .bzh synthétise des choses auxquelles nous croyons très profondément : les racines et l’ouverture » , détaille Jean-Michel Le Boulanger, vice-président du conseil régional de Bretagne chargé de la culture. « L’identité n’est pas un repli, mais une ouverture. Je pense que la fierté des Bretons de leur territoire représente les chances et leviers de demain. » Pour David Lesvenan, président de l’association du. bzh, une adresse mail avec cette touche bretonne permet« d’envoyer un petit air de Bretagne à vos correspondants. C’est comme coller un autocollant à l’arrière de sa voiture » .

Qui peut avoir une adresse .bzh ?

Tout le monde : particuliers (depuis hier), entreprises, collectivités et associations. Il n’est pas nécessaire de vivre ou travailler en Bretagne pour en bénéficier. Ainsi, des Bretons vivant au Vietnam ont enregistré un site à leur nom. Les salines de Guérande et le cercle celtique de Clermont-Ferrand ont aussi demandé un .bzh. Enfin, un .bzh a été réservé par le réseau social américain Twitter. Depuis le 4 septembre, environ 1 000 entreprises, collectivités et associations en ont fait la demande. Quinze minutes après l’ouverture aux particuliers, hier à midi, 1 000 noms de domaine supplémentaires étaient comptabilisés. À la fin de la journée, on en comptabilisait 2 500.

Comment faire pour avoir un mail prenom@nom.bzh ou un site en .bzh ? Combien ça coûte ?

Il faut se rendre sur le site internet, www.pik.bzh. Les étapes sont détaillées. L’association .bzh est l’intermédiaire entre l’acheteur et la société qui vend ces noms de domaine. Elle facture 35 € par an, « pour assurer notre rentabilité économique » ,explique David Lesvenan. Il faut ensuite ajouter les frais de la société vendeuse. « Au total, le premier prix tourne autour de 50 € », précise Mathieu Crédou, directeur marketing de l’Afnic, en charge de la gestions des extensions françaises. Le prix pour avoir son Gwenn ha Du numérique. Article de Chrystel CHATOUX.

29 novembre 2014

Vandalisme. Les portraits des Femen lacérés au CAP de Brest

La série de Vincent Gouriou consacrée aux activistes féministes a été vandalisée, mercredi au Centre Atlantique de la Photographie, au Quartz. Un acte non revendiqué.

« Les Femen m'avaient prévenu : nous avons beaucoup d'ennemis. Attendez-vous à être critiqué, voire pire... » Le photographe Vincent Gouriou n'a donc pas été très surpris par la mauvaise nouvelle : mercredi après-midi, trois de ses portraits consacrés aux activistes féministes ont été vandalisés, leurs visages lacérés, dans la galerie du Centre Atlantique de la Photographie, au Quartz.

« Ce n'est certes pas un acte gratuit, réagit, devant « cet incident sans précédent et non revendiqué », François-Nicolas L'Hardy, directeur du CAP et commissaire de l'expo La Vague #2, où est présentée, depuis début novembre, la série des Femen: « Les photos endommagées des Femen seront vite remplacées. Nous soutenons sans réserve le travail et l'engagement de Vincent Gouriou. »

Les Femen, qui utilisent leur corps et leur nudité comme arme pacifique, ont contacté le talentueux photographe brestois, remarqué pour ses portraits intimes ou différents, après son exposition au Centquatre à Paris: « Même si je ne me reconnais forcément dans leurs actions, je les rejoints sur leurs messages. Et ça me fait plaisir de les faire passer. En les photographiant, je prends parti, c'est ma façon de les soutenir. Artistiquement, je parle souvent de genre, d'identité sexuelle. Le féminisme en est une inspiration essentielle. »

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29 novembre 2014

BRETAGNE : Des start-up dans le Grenier d’Yves Rocher

Après les cosmétiques et la photo, La Gacilly veut faire pousser des start-up dans sa pépinière baptisée Grenier numérique en hommage au lieu où a été imaginée l’entreprise d’Yves Rocher.

« Se développer en milieu rural, Yves Rocher avait déjà montré que c’est possible ! » Après Malestroit et sa Nurserie numérique, c’est au tour de La Gacilly de lancer son accélérateur de start-up. Il a été installé en plein cœur de la cité, place de la Ferronnerie, à côté de la Passerelle, dans des locaux appartenant au groupe Yves Rocher qui les a réaménagés et mis gracieusement à disposition de la communauté de communes de La Gacilly qui en gère le fonctionnement.« Nous pourrons y accueillir treize à dix-sept porteurs de projets », prévoit son président Pierre Roussette. Hébergés gratuitement, les créateurs d’entreprises ont neuf mois pour créer les statuts de leur société, trouver les financements et se lancer. Pour aller vite, ils sont suivis par un parrain désigné et une équipe d’entrepreneurs et cadres d’Yves-Rocher dans ce lieu baptisé Grenier numérique.

L’exemple d’Yves Rocher

Pourquoi les loger au grenier ? Car à La Gacilly, le Grenier d’Yves Rocher est un lieu historique. Situé à 300 mètres de là, c’est sous ses charpentes de la maison familiale qu’Yves Rocher a confectionné ses premières pommades en 1959. L’idée de les vendre par correspondance fera sa fortune et celle de tout le pays de La Gacilly. Aujourd’hui, le géant du cosmétique emploie 15 000 salariés dans le monde, dont 2 000 sur les différents sites autour de la ville dirigée depuis 2008 par son fils, Jacques Rocher.« Nous l’avons baptisé Grenier numérique pour rappeler que c’est possible de créer une belle entreprise ici. » Son président Pierre Roussette rappelle qu’Yves Rocher n’était pas un cas isolé ici, notant la réussite du fabriquant de transformateurs électriques Tech Inter, ou celle, dans l’univers des jeux vidéos, des frères Guillemot d’Ubisoft, à Carentoir, la commune voisine.« C’est un territoire d’entrepreneurs ! Il est enclavé donc c’est à ses habitants de se bouger ! » Et ils se bougent. Du coup, le territoire est moins frappé par les fermetures d’entreprises. Et ces dernières n’ont pas de mal à attirer des salariés.« Le cadre de vie est extraordinaire ici ! Vous avez tous les services : piscine, cinéma, et même le TGV à 15 km, à Redon. » Il ne manque que la fibre optique, mais elle arrive. En attendant, l’appel à candidatures, particulièrement dans le domaine de l’image, est lancé. Les premiers candidats ont déjà postulé. Quai des Apps, une jeune entreprise qui a réalisé une application numérique pour le festival Photo de La Gacilly, prendra bientôt ses quartiers ici. Article de Olivier CLÉRO.

Contact : www.legreniernumerique. fr. Candidatures avant le 31 décembre 2014.

22 novembre 2014

MORBIHAN : Gérard Lanvin en tournage à Saint-Cado

Gérard Lanvin était en tournage vendredi à Saint-Cado, à Belz. L’acteur tournait des scènes du film « Premiers crus ». Il s’agissait de la dernière journée d’un tournage débuté en Bourgogne.

Reportage

« C’est incroyable ici. » Assis à une table en bois, Gérard Lanvin discute avec Jalil Lespert. Les deux acteurs tournent une scène du film Premiers crus . Derrière eux, la petite maison aux volets bleus, sur l’îlot près du pont de Saint-Cado, à Belz. Hier, la commune a accueilli la dernière journée du tournage de ce long-métrage, qui s’est déroulé sur huit semaines en Bourgogne essentiellement. Il s’agit du deuxième film réalisé par Jérôme Le Maire, produit par Alter films. Gérard Lanvin incarne un propriétaire d’un grand domaine viticole ; Jalil Lespert (réalisateur du film Yves Saint-Laurent ), son fils.« C’est une histoire de famille, de traditions », décrit Gérard Lanvin, entre deux prises, en milieu d’après-midi. François, le personnage qu’il joue, est un« homme démotivé, déçu par une transmission qui ne se fait pas .Il baisse les bras. » Un homme qu’il« va falloir remettre en route ».

« Un endroit unique »

« Féru de pêche », il a« un rêve » : voir si le bateau qu’il a construit flotte.« Il s’éloigne de la Bourgogne. » La Bretagne lui semble« idéale ». Il s’installe dans l’îlot« pour vivre sa solitude ». L’acteur balaie la ria du regard :« C’est un endroit unique, assez surprenant. Ces maisons d’ostréiculteurs plantées au milieu de l’eau. Terminer huit semaines de travail sur cela, c’est sympa. » Jalil Lespert connaît déjà la région pour être« venu en vacances » à La Trinité-sur-Mer et à Vannes.« Passer ce dernier jour ici, cela fait du bien. C’est beau ». Il rebondit :« Je suis hyper heureux et fier de tourner avec Gérard Lanvin. C’est un acteur magnifique et une belle personne. » Cette partie bretonne du tournage a démarré dès 7 h du matin. Même le maire de la commune a mis la main à la pâte. Bruno Goasmat a joué une « silhouette » : casquette de marin sur la tête, il est celui qui emmène Jalil Lespert sur l’îlot.« Une opportunité, sourit-il.Quand j’ai fait découvrir la ria au régisseur, à la rentrée, il m’a demandé. » Après cette courte apparition, Bruno Goasmat a assuré la navette pour l’équipe du film, entre l’îlot et le quai. Tout comme Bernard Boll, président de l’association des pêcheurs plaisanciers. Ostréiculteur à Saint-Cado, Christophe Guillot a aussi aidé à la logistique. Sur le quai, des habitants et des touristes observent. Appareil photo à la main, Reynald et Patrick déroulent leurs clichés.« Gérard Lanvin nous a fait un petit signe. On n’est pas fanas des acteurs, mais lui, c’est un mec vraiment chouette. » Bientôt 17 h. Après une pause, Gérard Lanvin et Jalil Lespert repartent sur l’îlot. Pour cette ultime scène, la caméra est placée sur une barge. Elle filme en s’éloignant des deux acteurs. Quelques minutes plus tard, des applaudissements retentissent, marquant le clap de fin des huit semaines de tournage. Article de Virginie JAMIN.

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19 novembre 2014

Les alignements de Carnac dans la brume matinale

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4 novembre 2014

BRETAGNE : Sauvetage en mer : le SOS du président de la SNSM

Xavier de la Gorce est très inquiet. Six départements ont supprimé leurs subventions à la Société nationale de sauvetage en mer. Quant à l’État, il fait le minimum pour ce service public assuré par des bénévoles.

« Je lance une fusée rouge pour alerter sur nos difficultés. En faisant disparaître la compétence générale, qui permettait aux départements de nous aider, la réforme territoriale nous met en grand danger » , avertit Xavier de la Gorce.« Six d’entre eux nous ont déjà fait savoir qu’ils ne pouvaient plus continuer à nous aider », sans que le président de la SNSM ne précise lesquels. Baisse des dotations de l’État, inflation des budgets des affaires sociales, les conseils généraux taillent dans les subventions.« Attention » , prévient le représentant de cette société de marins bénévoles de 150 ans d’âge :« Si je n’ai plus les moyens d’assurer leur fonctionnement en toute sécurité, pour les sauveteurs et les personnes que nous assistons, je pourrais être amené à suspendre l’activité de certaines stations de sauvetage. » On imagine le tollé sur la côte.« Certes, mais on ne peut pas dépenser l’argent que l’on n’a pas ! »

« Inégalité de traitement »

Les ressources de la SNSM sont majoritairement d’origine privée. Dons individuels, mécénats de grandes entreprises, legs et frais de remorquage en cas de sauvetage des personnes, représentent 75 % du budget de l’association.« 17 % sont versés par les collectivités locales » . L’État, lui, abonde de 2,3 millions d’euros, soit 8 % des revenus de la SNSM.« Estce raisonnable ? », interroge Xavier de la Gorce.« Le sauvetage en mer est une mission de service public » ,rappelle-t-il, espérant convaincre le Premier ministre, dont il va rencontrer le cabinet, la semaine prochaine, de doubler au moins sa mise.« Je suis inquiet de ce qui se prépare. On aurait pu imaginer qu’on nous associe aux réflexions » ,déplore le président de l’association.« Nous ne pourrons pas nous contenter de demi-mesures. » Du genre, compétence facultative rajoutée à la va-vite dans le cadre de la réforme territoriale.« Le risque est grand de voir se développer une inégalité de traitement du sauvetage en mer sur le littoral », selon qu’un conseil général décidera, ou non, de soutenir la SNSM.« Nous avons besoin de pérenniser nos investissements pour continuer à former nos équipages et investir dans des bateaux mieux adaptés. » La SNSM a déjà engagé un vaste plan de recalibrage de ses moyens.« On ne remplace pas forcément une vedette par une vedette selon les besoins de chaque station. » Mais les marges d’économies sont étroites. Un courrier vient d’être expédié à l’ensemble des parlementaires, députés et sénateurs, pour qu’ils prennent la mesure de l’urgence à trouver une solution.« On ne peut pas mener une politique de gribouille quand on parle de sécurité en mer ! » Cela ressemble à un coup de gueule, mais la cause est bonne. Article de Jean-Pierre BUISSON.

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3 novembre 2014

Visite du pape : votez Sainte-Anne-d’Auray !

François se rendra en France en 2015. Une page Facebook invite à voter pour des lieux qui pourraient l’accueillir. Dont Sainte-Anne.

En octobre dernier, le Saint-Siège a annoncé une visite apostolique du pape François en France en 2015. Sans en préciser la date ni le programme.« Dîtes nous où vous souhaiteriez voir le Pape François s ’arrêter lors de sa visite en France en 2015 ! » Sur Facebook, la page « Visite du Pape François en France » invite les internautes à voter pour vingt sites religieux susceptibles de l’accueillir. Pour cela, il faut liker (cliquer j’aime) sur la photo de votre choix. Parmi ces lieux, on retrouve notamment la grotte de Marie Immaculée à Lourdes, la basilique Sainte Thérèse de Lisieux, le sanctuaire du Mont Saint-Michel. Mais aussi le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray, qui accueille le plus grand pèlerinage de Bretagne, le 26 juillet.

Sainte-Anne neuvième

Les votes ont débuté le 24 octobre. Pour l’instant, le sanctuaire de Notre Dame de Rocamadour, la basilique Sainte Thérèse de Lisieux et la grotte de Marie Immaculée à Lourdes font la course en tête. Le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray est en neuvième position. Cette page Facebook est réalisée en partenariat avec la Conférence des évêques de France. Les administrateurs s’engagent« à faire remonter les trois lieux les plus likés au secrétariat du Saint Père. » De quoi inciter les Bretons à voter pour Sainte Anne-d’Auray. Article de David DUPRÉ.

2 novembre 2014

Erdeven : Les menhirs ont fait trembler les enfants

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Vendredi, l’office du tourisme a organisé les Menhirs de Halloween, un événement désormais rituel qui a pris de l’ampleur :« Le comité des fêtes a participé pour la première fois à l’accueil des enfants et des parents, assure Pierrick Lofficial, président de l’office du tourisme. De nouveaux bénévoles se sont investis. Des parents ont joué le jeu en se déguisant. Ils ont vraiment tous assuré la réussite de l’événement. » Dans l’après-midi, les balades contées ont attiré une quarantaine d’enfants pour chacune des deux promenades. Et le chemin de l’horreur a vu défiler 90 bambins, accompagnés tout de même par des mamans :« Les enfants étaient rassurés par la présence des mamans, tandis que les papas, cachés dans le chemin, surgissaient pour leur faire peur » ,précise Pierrick Lofficial. 

25 octobre 2014

Erdeven. Soirée magique pour 650 visiteurs aux menhirs illuminés

Vendredi soir, 650 personnes ont participé à la première Skedanoz (nuit scintillante), proposée dans les champs de mégalithes d'Erdeven (Morbihan). Skedanoz (nuit scintillante) a séduit vendredi soir environ 650 personnes, venues découvrir sous un autre jour les champs de mégalithes d'Erdeven. Placés au pied de chaque menhir, des "lugstones" (pierres de lumière) les éclairent au passage des visiteurs. Une idée initiée par quatre étudiants de l'école d'architecture de Nantes, avec Paysages de mégalithes. Cette installation géante éphémère est proposée gratuitement au public ce samedi soir également. Elle est complétée par l'intervention d'un conteur, Rémy Cochen, et d'un médiateur du musée de préhistoire de Carnac, Cyrille Chaigneau. Tous deux évoquent l'histoire de ces mégalithes.

Pratique. Skedanoz, alignements de Kerzerho, à Erdeven, ce samedi 25 octobre de 19 h à 23 h. Gratuit. Histoire des Géants de Kerzerho : quatre séances par soir. Il est conseillé de s'inscrire sur : contact@megalithes-morbihan.fr

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