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Jours tranquilles à Paris
francois hollande
4 septembre 2013

Oradour sur Glane

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3 septembre 2013

Question de l'intervention en Syrie - Un vote "n'est pas un sujet tabou"

François Hollande va-t-il finalement demander un vote au Parlement sur une intervention de la France en Syrie ? L'idée fait son chemin à l'Elysée. Ce "n'est pas un sujet tabou", a affirmé tout à l'heure, sur RTL, le ministre en charge des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Il a ajouté que le président s'adresserait "évidemment" aux Français sur cette question.

2 septembre 2013

La une de Libération de ce matin

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1 septembre 2013

Syrie : la lettre ouverte de Bayrou à Hollande

TRIBUNE - François Bayrou a décidé d'écrire à François Hollande sur la situation en Syrie. Le président du MoDem juge "impensable" que le Parlement français ne soit pas consulté.

 

"Monsieur le Président,

Votre décision d’engager la France en Syrie est prise et l’attaque est imminente.

Je veux cependant vous dire à quel point cette décision est périlleuse. Cette décision est prise sans consultation du Parlement, à la différence de Cameron qui a respecté le refus des députés britanniques et aussi d'Obama qui a annoncé qu'il consulterait le Congrès.

Un tel pouvoir de décision sans consultation se justifie quand il y a urgence. Il est impensable quand le Parlement ne soit pas consulté.

Il y avait urgence au Mali. Il fallait agir dans la minute : vous l’avez décidé, vous avez bien fait, et je vous ai soutenu publiquement sans hésitation ni réserve.

En Syrie, la situation n’est pas la même. S’il est peu de doute qu’il existe des armes chimiques (les mêmes ont été si largement utilisées pendant la guerre de 14), les preuves indiscutables de la responsabilité de leur utilisation n’ont pas été apportées, comme l’a reconnu M. Cameron. Le fer et le feu continuent à faire des deux côtés de nombreuses victimes.

Vous créez un précédent : vous allez intervenir sans mandat des Nations unies, sans nos alliés européens, sans l’Otan, dans une action bilatérale avec les États-Unis. Ce que la France reprochait en 2003 à Berlusconi, à Blair, à Aznar, elle va l’accomplir aujourd’hui. Comment interdire à d’autres demain des interventions unilatérales?

Vous allez intervenir avec des buts incertains. Vous annoncez que vous ne voulez pas renverser Assad et peser sur l’issue du conflit!… C’est une déclaration diplomatiquement hypocrite et qui n’a pas de crédibilité.

Il ne s’agit pas d’un "avertissement" : il s’agit d’une intervention faite pour mettre à genoux le régime actuel (à bien des égards détestable) et donner la victoire à ses adversaires.

Qui sont ces adversaires? À qui s’apprête-t-on à donner la Syrie et de larges pans de la région? À des forces fondamentalistes engagées dans une entreprise globale d’instauration de l’islamisme politique, au cœur de l’affrontement séculaire et désormais brûlant entre sunnites et chiites.

Qui seront les victimes? D’abord ceux que nous frapperons directement, militaires et parfois civils ; ensuite les communautés minoritaires en Syrie, les différentes communautés chiites, les communautés chrétiennes d’Orient (qui adressent une supplique unanime pour qu’on renonce à cette attaque) ; enfin le Liban, dans l’existence et l’équilibre duquel nous avons une responsabilité historique et où des forces françaises sont engagées - et exposées - dans le cadre de la Finul…

La frappe n’est pas non plus la seule solution.

Il est une gamme de rétorsions, de poursuites et de sanctions, conduisant les coupables jusqu’au Tribunal pénal international, qui auraient le même effet dissuasif sans exposer aux mêmes risques. Et qui pourraient, elles, conduire à la seule solution que l’on doive espérer, négociation et solution politique protégeant toutes les minorités. La France a, vis-à-vis de la Syrie, du Liban et des communautés minoritaires religieuses et ethniques de la région, une responsabilité historique et affective.

Et la France a un devoir vis-à-vis d’elle-même!

Nous avons construit une image de la France au travers des décennies : de de Gaulle à Jacques Chirac lors du drame irakien, nous étions le pays qui parlait avec tous, et protégeait l’essentiel. Et ce n’était pas seulement une image : c’était notre identité et notre réalité. C’était un patrimoine pour notre pays.

Monsieur le Président, nous étions nombreux à avoir mis de l’espoir en votre modération et votre équilibre. Vous engagez la France dans une voie périlleuse.

Je souhaite me tromper, mais je voulais vous dire que vous faites courir un grand risque à l’avenir de la Syrie, aux minorités, au Liban, et à une certaine idée de la France qui ne s’aligne pas.

François Bayrou."

François Bayrou - Le Journal du Dimanche

samedi 31 août 2013

27 août 2013

Hollande : "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie

"Le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse", a affirmé François Hollande, mardi 27 août, lors de la Conférence des ambassadeurs. "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie, a assuré le chef de l'Etat.

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26 août 2013

La une de Libération de ce matin

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15 août 2013

Egypte : la guerre civile ?

12 août 2013

Le Président de la République est en Vacances

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Hollande, des vacances à la Lanterne

C'est parce que les deux façades du bâtiment étaient ouvertes à la lumière par 36 fenêtres que la Lanterne a pris son nom. Pour autant, la résidence nichée au bout du parc du Château de Versailles ne laissera rien transparaître des quelques jours de repos de François Hollande, que le chef de l'Etat s'accordera à partir du 12 août, puisqu'il est interdit de survoler ses quatre hectares.

200.000 euros par an

Le président de la République n'est pas revenu sur la décision de son prédécesseur de s'accaparer la lanterne au détriment du Premier ministre. Par décision du général de Gaulle, la maison accordée par Louis XV au duc de Mouchy, gouverneur de Versailles passé sous la coupe de l'Etat à la Restauration, était destinée au chef du gouvernement, et ce depuis 1959. Mais, sitôt son élection en 2007 et avant même son investiture, Nicolas Sarkozy décida qu'il s'y installerait. Et tant pis pour François Fillon qui dut se contenter du château de Rambouillet. C'est en 1993 que Nicolas Sarkozy et son épouse Cécilia Sarkozy ont foulé les pelouses du pavillon de chasse pour la première fois, à l'invitation d'Edouard Balladur, comme le raconte le journaliste Patrice Machuret dans son livre "Un long dimanche à Versailles, la République à la Lanterne". Nicolas Sarkozy y séjournera régulièrement notamment la nuit de ses noces avec Carla Bruni. Il y multiplia les réunions officielles et officieuses. 

Ironie de l'histoire, les 200.000 euros que coûte chaque année l'entretien de la résidence sont toujours aux frais de Matignon. Dans son dernier rapport, le 15 juillet dernier, la Cour des comptes estime d'ailleurs à ce propos qu'" il convient maintenant de régulariser la situation juridique et financière de cette résidence".

Le fantôme de Malraux

Au cours du XXe siècle, la résidence fut louée à un milliardaire américain, Gordon Bennett, puis aux ambassadeurs en poste à Paris. Le lieu est peuplé de fantômes comme celui d'André Malraux, ministre de la Culture qui y séjourna sept ans à plein temps, de 1962 à 1969. Le premier ministre de l'époque, Georges Pompidou, déjà propriétaire d’une maison dans les Yvelines, lui céda sa place après que son appartement ait été attaqué par l’OAS. Malraux décora les jardins et transforma les écuries en bibliothèque.

C'est au socialiste Michel Rocard que la Lanterne doit sa piscine et son terrain de tennis. Pour l'anecdote, Edouard Balladur y fit même enterrer son chien dans le jardin. Le pavillon fait 200 mètres carrés. Dans un ses livres, la journaliste Anne Sinclair le décrit comme "Un peu du Petit Trianon, une pincée de résidence secondaire style "Maisons et Jardins" et un zeste d'auberge à Barbizon". Jean-Marc Ayrault, qui aurait pu espérer récupérer La Lanterne, s'est consolé, lui, dans le Morbihan. Source : site le Nouvel Observateur

30 juillet 2013

Le député Modem Jean Lassalle ne voit pas François Hollande finir son mandat

Jean Lassalle, le député MoDem qui effectue un tour de France à pieds depuis le 10 avril pour prendre le temps de discuter avec les Français, a désormais une certitude. Il pense que François Hollande ne restera pas à l'Elysée jusqu'en 2017. Celui que François Bayrou compare à Gandhi était dimanche 28 juillet à Dijon, en Bourgogne. Et Le Bien Public écrit : 

Jean Lassalle [...] s’est dit alarmé d’apprendre que le président de la République avait été sifflé sur les Champs. Un Président "Bisounours", qu’il ne voit "pas finir son mandat dans le contexte actuel".

26 juillet 2013

Hollande cherche toujours "le" projet culturel du quinquennat

François Hollande poursuit sa quête entamée il y a un an du projet culturel qui marquera son mandat. Cette ambition exclut cependant, austérité oblige, les grands travaux emblématiques des septennats de François Mitterrand. "Il faut trouver une idée, mais cela ne peut plus être un grand bâtiment", indique-t-on jeudi dans son entourage, où l'on juge révolue la période des grands équipements de prestige comme l'Opéra Bastille ou la Grande Bibliothèque François Mitterrand. "Il n'y pas encore eu d'idée définitive et concrète", explique-t-on encore, tout en indiquant que la piste d'un projet dans le champ de l'éducation artistique et culturelle, suggérée par le président en Avignon il y a un an, prenait corps.

"Un des grands axes du quinquennat, c'est l'éducation artistique et culturelle, essayer de développer pour les lycéens, les collégiens, les écoliers, des parcours dans lesquels ils puissent avoir un contact avec des artistes, ça c'est un projet", explique un conseiller. Pour ce dernier, François Hollande pourrait s'inspirer du plan développé sous le gouvernement de Lionel Jospin par Jack Lang, ministre de l'Education, et Catherine Tasca, à la Culture, pour développer les arts à l'école.

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