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Jours tranquilles à Paris
grand palais
11 octobre 2016

Tintin est toujours au Grand Palais...

Hergé, jusqu'au 15 janvier 2017, au Grand Palais, avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris. Métro Franklin-D.-Roosevelt, ou Champs-Élysées-Clemenceau. Du jeudi au lundi de 10 à 20h. Nocturne le mercredi de 10 à 22h. Fermeture le mardi. Mardi : visites groupées et privatisations possibles sur inscriptions. 13 ou 9€. Gratuité selon conditions habituelles du Grand Palais. Prévente sur www.grandpalais.fr.

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5 octobre 2016

CHANEL - Hier soir au Grand Palais

4 octobre 2016

Lily Rose Melody Depp - CHANEL - Grand Palais

@lilyrose_depp #DataCenterChanel #SpringSummer2017 #PFW

Une photo publiée par CHANEL (@chanelofficial) le 4 Oct. 2016 à 11h26 PDT

3 octobre 2016

Diego Rivera et Frida Kahlo au Grand Palais

29 septembre 2016

Hergé au Grand Palais

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28 septembre 2016

Hergé : la bande-annonce de l’exposition au Grand Palais

28 septembre 2016

Hergé disséqué au Grand Palais

Civilisations anciennes et primitives, grands maîtres de la peinture et artistes avant-gardistes, cinéma, peinture, photographie… Toutes les sources d’inspiration d’Hergé sont réunies. En même temps que la plus grande réunion de planches originales.

Hergé , du 28 septembre au 15 janvier, au Grand Palais, à Paris.

http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/herge

Le #Tintin préféré de #riadsattouf est dans @le.parisien.fr ! Et vous, le préférez comment #Tintin? #expohergé #herge #paris

Une photo publiée par Le Grand Palais (@le_grand_palais) le 22 Sept. 2016 à 12h10 PDT

27 septembre 2016

Exposition : Hergé au Grand Palais

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Dans les petits secrets du héros à houppette

Tout commence par une surprise. Dans les premières salles de l’exposition « Hergé » au Grand Palais, vous ne croiserez ni Tintin, ni Milou. Pour surprendre ou, peut-être, justifier ce choix de faire l’événement avec un dessinateur de BD, les Galeries nationales présentent une série de toiles abstraites, sous l’influence évidente de Miró et Dubuffet.

Elles sont toutes signées Hergé qui, entre 1960 et 1964, s’essaya à la « grande » peinture, un peu pour fuir la gloire écrasante de Tintin. Aussi parce que l’homme est un passionné de peinture contemporaine, comme le prouve sa collection qui s’étale sur les murs, de Roy Lichtenstein à Poliakoff en passant par son portrait signé Andy Warhol.

Un hommage ludique

Passé cette introduction enrichissante, bienvenue dans le 9  e art. Au fil des salles, thématiques, on découvre tous les talents d’Hergé — excellent graphiste publicitaire, par exemple —, ainsi que ses héros, ses sources d’inspiration, à travers plus de 400 documents originaux, planches, maquettes, vidéos, photos et objets personnels.

Pour ceux qui connaissent le musée Hergé de Louvain-la-Neuve en Belgique, il n’y aura guère de découvertes. L’ensemble des œuvres en sont issues, ou des archives de la veuve d’Hergé, Fanny Rodwell. Les autres apprendront beaucoup sur le processus de création d’Hergé et sur ses nombreuses dimensions.

Le Grand Palais a tenu à rendre cet hommage ludique : immenses cases de «Tintin» sur les murs, escalier repeint aux couleurs des albums, maquettes, ambiances sonores et même une immense salle à selfies en fin de parcours. De quoi donner à tous l’envie de se replonger dans les 24 albums du reporteur à la houppette et — peut-être — de les regarder d’un autre œil…  C.L.

« Hergé » au Grand Palais (Paris VIII  e), jusqu’au 15 janvier 2017. Du lundi au dimanche de 10 heures à 20 heures (22 heures le mercredi et fermeture le mardi). Tarif : 13 € et 9 €. Gratuit pour les moins de 16 ans. www.grandpalais.fr.

25 septembre 2016

Au Grand Palais hier après-midi...

24 septembre 2016

« Tintin au pays des Soviets », l’album mal aimé d’Hergé, prend des couleurs

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Peinte par Hergé à la gouache, la couverture est la seule image en couleurs, à ce jour, de « Tintin au pays des Soviets ».

« Tintin au pays des Soviets ».

Ce n’est certes pas une nouvelle aventure de Tintin. Ce n’est pas pour autant un petit événement pour les fans du célèbre héros de bande dessinée : les éditions Casterman et Moulinsart SA, la société de droit belge chargée de l’exploitation commerciale de l’œuvre d’Hergé, sortiront une version colorisée de Tintin au pays des Soviets au début de 2017.

Prépubliée dans Le Petit Vingtième – supplément du journal belge Le Vingtième Siècle – entre 1929 et 1930, cette histoire est la première de la série des « Aventures de Tintin ». Elle est aussi la seule à n’avoir jamais été remaniée par le dessinateur et à être restée dans sa forme originale : en noir et blanc.

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C’est dans « Tintin au pays des Soviets » qu’est créée la houppe du personnage, sous l’effet d’une accélération brutale de sa voiture.

Attendue pour le 11 janvier 2017, cette version colorisée a été réalisée par Michel Bareau, directeur artistique des Studios Hergé, et ancien directeur artistique de Casterman. C’est lui qui a eu l’idée du projet. Il a travaillé sur ordinateur pendant plus d’un an, dans le plus grand secret, à partir des planches originales – restaurées – qui ont été rescannées pour l’occasion.

« Le résultat est extraordinaire et respecte l’œuvre d’origine, tout en faisant une très bonne promotion de celle-ci, a indiqué au Monde Nick Rodwell, le patron de Moulinsart. On laissera bien sûr le public et les journalistes se faire leur opinion. Il y a toujours un petit risque quand vous vous lancez dans ce type de projet, car personne ne sait comment Hergé aurait colorisé telle case. »

M. Rodwell est, depuis 1993, le mari de l’ancienne épouse d’Hergé, Fanny Vlamynck, devenue la légataire universelle de l’œuvre du dessinateur à la mort de celui-ci, en 1983 : « Mon épouse est ravie du résultat », assure M. Rodwell.

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C’est dans « Tintin au pays des Soviets » que le reporter va écrire le seul article de sa carrière.

Près de 240 millions d’albums écoulés dans le monde

Cette « nouveauté » signera en quelque sorte le retour de Tintin en librairie. Hergé ayant décrété que son personnage ne lui survivrait pas, ses ayants droit doivent faire preuve d’imagination sur le plan éditorial afin d’entretenir le fonds et les ventes qui vont avec.

Près de 240 millions d’albums de Tintin ont été écoulés dans le monde à ce jour ; un million d’ouvrages en français, dont 600 000 dans l’Hexagone, continuent de s’acheter chaque année alors que la série n’est enrichie d’aucune aventure inédite.

Tout l’enjeu pour Casterman et Moulinsart sera de démontrer que cette mise en couleur n’est pas un « coup marketing » mais qu’elle a du sens sur le plan artistique. « Elle va rendre l’album plus lisible, estime Benoît Mouchart, le directeur éditorial du département bande dessinée de Casterman. L’histoire en noir et blanc est très peu contrastée, avec un trait uniforme : pour un lecteur habitué à la “ligne claire” d’Hergé et à son art de la profondeur de champ, les images peuvent apparaître plates. La mise en couleur donne de l’homogénéité à l’ensemble, et accroît en même temps le plaisir enfantin de lire un récit basé sur une course-poursuite. »

Hergé a entretenu une relation complexe avec les Soviets, dont il voyait les nombreuses imperfections graphiques et narratives. Commandée par l’abbé Norbert Wallez, alors rédacteur en chef du Vingtième Siècle, l’histoire est un brûlot anticommuniste assez primaire et se compose d’une suite de gags trouvés souvent au dernier moment, juste avant le bouclage de l’hebdomadaire d’obédience catholique.

Réapparue quarante-trois ans après sa création

Longtemps reniée par son créateur, l’aventure est tombée dans l’oubli avant de devenir introuvable, puis l’objet de nombreuses contrefaçons. Casterman – « où travaillait à une certaine époque un certain nombre de gens d’extrême gauche », selon Benoît Mouchart – a attendu 1973 pour la rééditer au sein d’un volume rassemblant quatre albums jeunesse d’Hergé (Archives Hergé tome I, Casterman), puis 1981 pour la mettre en vente sous la forme d’un élégant fac-similé.

« Tintin au pays des Soviets ».

« Hergé est passé de la gêne d’avoir commis un épisode si imparfait et critiquable au projet – jamais concrétisé – de le remanier comme les autres, puis à l’envie de le voir réédité tel quel sous forme d’archives, malgré les nettes réticences exprimées par Casterman », résume Philippe Goddin, grand spécialiste du maître bruxellois, qui publiera, en janvier 2017, Hergé, Tintin et les Soviets (Moulinsart).

L’annonce de cette version colorisée de Tintin au pays des Soviets coïncide avec le début d’une vaste exposition consacrée à Hergé au Grand Palais, à Paris (du 28 septembre au 15 janvier 2017). Des originaux de l’album en question y figureront, aux côtés de plusieurs centaines d’autres pièces. Frédéric Potet - Journaliste au Monde

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