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Jours tranquilles à Paris
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22 août 2019

Laetitia Casta

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21 août 2019

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17 août 2019

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8 août 2019

Laetitia Casta

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5 août 2019

Laetitia Casta photographiée par le Studio Harcourt

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30 juillet 2019

Laetitia Casta se confie à Philippe Besson : découvrez son portrait en intégralité

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Vendredi, Laetitia Casta s’est dévoilée à l’état pur en posant pour deux couvertures de ELLE. Découvrez dans sa totalité l’article que lui a consacré l’écrivain Philippe Besson, et retrouvez sa série mode, actuellement en kiosque.

Elle incarne la féminité absolue mais aussi une forme de liberté. La sublime quadragénaire se confie à l’écrivain Philippe Besson sur l’importance de faire rêver, d’aimer et d’être soi. Irrésistible.

C’est une journée caniculaire, une journée de fin du monde, et, tandis que la chaleur m’accable, Laetitia Casta se présente à notre rendez-vous avec une fraîcheur désarmante. Je me dis que la vie est décidément injuste et je remercie aussitôt cette injustice. D’emblée, nous convoquons nos souvenirs communs : nous avons été voisins jadis, je la croisais le matin, tandis qu’elle accompagnait ses enfants à l’école. Elle sourit à cette évocation. Désormais, ils se débrouillent sans elle. D’ailleurs, quel genre de mère est-elle ? « Le contraire d’une mère égoïste. Mes enfants, je ne les ai pas faits pour moi et je les aime pour ce qu’ils sont. Ma fierté, c’est de les voir prendre leur envol. À mon fils, par exemple, je répète : “N’aie pas peur de ta sensibilité, au contraire, affirme-la, elle est ta meilleure arme dans le monde qui t’attend.” » Voudrait-elle être mère à nouveau ? Elle botte en touche : « Je vis le moment présent, je ne planifie rien. » Car, enfin, voilà deux ans qu’elle est mariée au sémillant Louis Garrel. Tout de même, elle aura attendu longtemps avant de passer devant monsieur le maire. Elle plaisante : « J’ai toujours pensé qu’il fallait se marier tard. Peut-être qu’à 80 ans j’essaierai l’opium. En réalité, j’ai toujours eu peur du mariage, alors que mes parents ont pourtant connu une union heureuse. J’ai fini par dépasser ma peur, mes a priori. C’est une question d’assurance. J’ai pris beaucoup d’assurance. Et puis, vous savez quoi, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. » Sur le site Konbini, elle avait décrit son mari avec ces mots : « maladresse, vivacité, fougue, intelligence ». Elle dit : « J’aurais dû parler aussi de son humour. Il est très drôle. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec lui je ne m’ennuie pas ! »

casta et son homme

LA PROMESSE D'UNE VIE EXTRAORDINAIRE

On imagine aisément qu’elle ne supporterait pas l’ennui. Elle confirme : « Toute petite, je me suis fait une promesse. Avoir une vie extraordinaire, c’est-à-dire qui sorte de l’ordinaire. J’ai été entendue par les étoiles. » Prend-elle toujours autant de plaisir à poser devant les photographes ? « Toujours, assène-t-elle. Songez qu’on fabrique du beau. C’est important de faire rêver. On n’est pas là pour assommer les gens… » Je lui fais remarquer que sa précocité dans le métier l’a tout de même privée de son adolescence. Elle est catégorique : « Je ne me suis pas sentie frustrée pour autant. J’ai voulu brûler cette étape. J’ai tout de suite eu envie d’appartenir au monde des adultes. D’ailleurs, au début, ma jeunesse m’a porté préjudice. On se méprenait sur moi : j’étais déguisée en lapin, mais il y avait un lion à l’intérieur. » Repensant au chemin parcouru depuis ses débuts, elle affirme n’éprouver aucun regret. « J’ai fait des conneries, ajoute-t-elle, mais, aussitôt, j’ai pensé : ce ne sont pas des conneries, ce sont des leçons. Quand on fait des choix avec son cœur, on ne peut pas se tromper. »

Une question me taraude : qui est la femme des photos ? Elle ou quelqu’un d’autre ? Y a-t-il une distanciation ? Une schizophrénie ? S’agit-il d’un rôle qu’elle interprète, comme au cinéma ? « Non, ça raconte quelque chose d’intime, on livre quelque chose de soi, on ne peut plus jouer seulement sur les choses extérieures, l’apparence. » Certaines photos cachent peu d’elle. Quel est son rapport à la nudité ? « Quand on arrive au monde, on est nu. Je n’ai pas à me cacher. Et je suis atterrée par la résurgence d’un certain puritanisme. J’aime, par exemple, la force que dégage “L’Origine du monde”, de Courbet. Mais montrer cette œuvre aujourd’hui, ça devient un acte politique. La censure m’horrifie. Finalement, la nudité, c’est un acte de rébellion. C’est affirmer son identité. » Dans le genre « j’assume tout » me revient qu’elle a accompli récemment un numéro de pole dance (oui, de pole dance) en décolleté pigeonnant et chaussures argentées sur la scène du Théâtre de la Porte-Saint-Martin, à Paris, aux côtés de Christophe, avec qui elle s’apprêtait à chanter en duo. La température était soudain montée dans la salle. « Je n’ai pas fait un numéro athlétique, précise-t-elle, mais plutôt sensuel. Je voulais jouer avec le spectateur, que ce soit comme un rêve. Alors, bien sûr, dès que ça déborde, ça pose problème mais, moi, ce que j’aime, justement, c’est quand ça déborde. »

DE L'ADMIRATION POUR LES GILETS JAUNES

On sait qu’elle a choisi de ne pas recourir à la chirurgie esthétique, dans une industrie qui révère la jeunesse. Elle s’en explique : « Le temps qui passe est mon ami. Je trouve ça beau de vieillir. J’attendais depuis longtemps d’avoir 40ans. Maintenant, ça commence à être vraiment intéressant ! » Et le plus fou, c’est qu’elle est absolument sincère. On sait aussi qu’elle n’a pas fait refaire ses dents, dans un monde qui traque impitoyablement les imperfections. Elle s’émeut que «la mode soit devenue parfois une fabrique de modèles, de clones, où tout est aseptisé, où on va même jusqu’à gommer les différences entre les sexes ». Elle se fait songeuse : « Chez Yves Saint Laurent, ce qui primait, c’était la beauté naturelle de la femme parce que cette beauté valorisait son travail, son art. » Elle se souvient du créateur avec tendresse et émotion : « C’est notre timidité qui nous a rapprochés. On se tenait la main et tout me paraissait plus facile. C’est lui qui m’a sortie du rang, lui qui m’a appris à sortir du rang. Lui qui m’a dit : “Tu seras actrice.” » Précisément, on l’a vue, il y a peu, dans « L’Incroyable Histoire du facteur Cheval », de Nils Tavernier. On la reverra bientôt sur Arte dans « Une île », une série fantastique qui propose une relecture moderne du mythe des sirènes. Comment accepte-t-elle les projets ?  « D’abord, mon obsession, c’est de ne pas refaire, de ne pas reproduire, mais, au contraire, de toujours tout remettre en jeu. Ensuite, il y a le sujet. Dans “Le Facteur Cheval”, ce qui m’a plu, c’est de raconter l’amour inconditionnel, le besoin mutuel de s’accompagner. Mon arrière-grand-mère, ma grand-mère accompagnaient leur mari, elles tenaient la maison, mais elles ne subissaient pas. » Ce qui tend à confirmer que, au cinéma, même quand on joue un rôle, on parle toujours un peu de soi. Du reste, le dernier film qui l’a profondément marquée, c’est « Douleur et Gloire », d’Almodóvar : « Il va au plus intime, et avec une honnêteté absolue. » Dès lors, je me sens autorisé à lui demander si elle a vu également « Les Estivants », de Valeria Bruni Tedeschi, où, sous le masque de la fiction, elle (en mannequin soutien-gorge) et Louis Garrel (en comédien infidèle et lâche) semblent apparaître. « Non, assure-t-elle. On m’en a parlé, bien sûr. Mais tout me glisse dessus. Moi, je vais à l’essentiel. » Manière de dire que tout cela n’est, au fond, que péripétie, détail. Plus tard, dans l’entretien, elle dira néanmoins : « Je n’aime pas blesser. Mais si on s’attaque à mon espace vital, alors je peux devenir redoutable. » En somme, il ne faudrait pas la chercher, la Casta. Mais revenons à l’« essentiel ». Ce serait quoi ? Qu’est-ce qui lui importe ? La politique ? Je lui rappelle qu’elle a exprimé de la sympathie pour le mouvement des « gilets jaunes ». Elle me coupe : « Non, pas de la sympathie, de l’admiration ! » Et, tout à coup, c’est très net, ça tient au regard qui se charge d’ombres, au corps qui se redresse, une ferveur nouvelle se manifeste : « Ils sont courageux. Vous avez vu les femmes ? Ce sont elles qui tiennent les comptes à la maison ! Les personnes âgées dans la rue ? Ça dit quelque chose de notre société, quand même ! Ce sont des gens qui galèrent en silence, et, tout d’un coup, ils sortent du silence. Moi, je viens d’un milieu très simple. Je sais ce qu’ils vivent. Ils dérangent, oui, et alors ? Avec eux, on ne sait pas sur quel pied danser ? Tant mieux ! On attendait cette révolution. Cela a réveillé les esprits, ouvert les consciences. La morale est simple : il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. »

Elle enchaîne d’elle-même sur un autre combat, celui de #BalanceTonPorc. « Là aussi, les lignes ont bougé. J’ai vu le comportement de certains hommes changer. Ils font davantage attention, désormais. On ne doit pas tomber pour autant dans l’excès, il ne faudrait pas que la censure et la frustration produisent de l’agressivité. Ce qui importe, c’est qu’on comprenne qu’on n’est pas les uns contre les autres mais qu’on est ensemble. » Et puis, elle ne dit plus rien. Et moi non plus. Je comprends que le moment est venu de nous quitter. Cependant, juste avant de prendre congé, et parce que le moment s’y prête, et parce que je tiens à terminer sur une note de douceur, je lui demande, un peu gêné, quel est son meilleur souvenir de vacances. « La Corse, forcément, répond-elle aussitôt dans un sourire. J’empruntais un petit chemin seule, parce que, l’été, mes parents travaillaient, et j’allais nager. J’ai appris à nager dans les rivières. Et après m’être baignée, je m’allongeais sur les grosses pierres chauffées par le soleil. Je me souviens de l’odeur de menthe sauvage et du bruit strident que faisaient les libellules. Je n’ai oublié aucune sensation. » Elle ajoute : « Vous savez, je sais courir sur les cailloux. » On la croit volontiers. On se dit même que c’est ça qu’elle est d’abord : une femme qui court sur les cailloux avec une grâce infinie, comme si elle volait.

Retrouvez la série mode et l’interview de Laetitia Casta dans ELLE, actuellement en kiosque.

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Laetitia Casta, née le 11 mai 1978 à Pont-Audemer, dans l'Eure, est une actrice, mannequin et réalisatrice française. Elle débute dans le mannequinat à l'âge de quinze ans et est rapidement remarquée par photographes et stylistes. Jean Paul Gaultier est le premier à la faire défiler. En 1999, elle entame une carrière d'actrice de cinéma avec le film Astérix et Obélix contre César puis de théâtre en 2004 dans le rôle-titre d'Ondine. Elle est, en 2000, le modèle d'un des bustes de Marianne. Elle est faite chevalier des Arts et des Lettres en 2012. En 2016, elle dévoile la réalisation de son premier court métrage En moi à la Semaine de la critique au festival de Cannes.

29 juillet 2019

Laetitia Casta

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casta46Laetitia Casta et Louis Garrel (2ème photo)

28 juillet 2019

Laetitia Casta

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Dieu créa la femme pour ne pas que l’homme s’ennuie. Il révéla Brigitte Bardot à la fin de la décennie 50, et il récidiva quarante ans plus tard avec Laetitia Casta. A l’instar de son aînée, elle commença une carrière de mannequin avant d’évoluer vers le métier d’actrice. Comment ne pas être sous le charme de cette femme pulpeuse au regard nitescent qui tranchait avec l’allure anorexique de ses consœurs ? Laetitia Casta rend hommage au corps de la femme.

Elle n’est pas ingrate envers la Création et sa générosité l’incite à dévoiler sa beauté vénusienne en posant en tenue d’Eve. À la quarantaine, elle montre aux yeux de tous que la fraîcheur féminine n’est pas un souvenir, mais bien une réalité. De Botticelli à Henri Gervex, en passant par Ingres, Courbet, Gauguin, Bouguereau, Renoir et tant d’autres, ils ont tous succombé à la fascination pour le corps de la femme. La photographie perpétue l’art de mettre en valeur le beau sexe. Chacun doit faire fructifier ses talents et si la nature a donné à Laetitia Casta la beauté, elle a bien raison de la mettre au service de ses opinions. Car le geste de celle qui fut Marianne de l’An 2000 n’est pas anodin. Depuis les pressions du fondamentalisme islamique et des mouvements « balance ton porc » et «me too », il faut se justifier pour oser exposer la nudité féminine. Un comble au pays de la « Liberté guidant le peuple » que Delacroix avait peint les seins nus. Son geste est anti-femen, car accompli avec élégance et sans violence.

Laetitia Casta ne cherche pas à choquer mais, au contraire, à magnifier la femme dans toute sa féminité. Il y a quelques mois, une marque de lingerie avait affiché une publicité sur la façade d’un grand magasin parisien, montrant de superbes fesses culottées de lingerie fine. Madame le maire, outragée, avait crié au sexisme… alors que la ville lumière compte des dizaines de statues d’Apollon nu dans les parcs, été comme hiver, à la vue de tous les passants ! On dit que le ridicule ne tue pas, mais ce genre de censure, elle, risque d’étouffer la création et de soumettre toute audace à l’agrément des ayatollahs de la bien-pensance. Quelle régression !

Je remercie Laetitia Casta, pour son geste, que je considère comme un magnifique pied-de-nez à tous les puritains de tout bord, aux féministes, et aux obscurantistes de toute chapelle. Je lui sais gré de rendre plus actuelle que jamais la citation de Dostoïevski : « La beauté sauvera le monde ».

NDLR : Laetitia vient de poser nue dans le magazine Elle.

26 juillet 2019

Laetitia Casta dans le magazine ELLE

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21 juillet 2019

Laetitia Casta nue en couverture de ELLE : « Je n’ai pas à me cacher »

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Cette semaine, ELLE propose non pas une mais deux couvertures, avec Laetitia Casta, qui pose pour une jolie série mode estivale devant l’objectif de Blair Getz Mezibov. L’actrice se dévoile sous la plume de l’écrivain Philippe Besson, qui a recueilli ses confidences sans filtre. Sur la première couverture, Laetitia Casta, en robe noire, sort de l’eau, plus sexy que jamais. Sur la deuxième, l’actrice pose nue, recroquevillée mais à la fois très forte, à l’état pur, sur un rocher. Un rapport au corps avec lequel elle est non seulement à l’aise mais surtout pour lequel elle milite, comme elle l’affirme dans nos colonnes. « Quand on arrive au monde, on est nu. Je n’ai pas à me cacher. Et je suis atterrée par la résurgence d’un certain puritanisme. J’aime, par exemple, la force que dégage « L’Origine du monde » de Courbet. Mais montrer « L’Origine du monde » aujourd’hui, ça devient un acte politique. La censure m’horrifie. Finalement, la nudité, c’est un acte de rébellion. C’est affirmer son identité. »

Dans son interview, Laetitia Casta n’hésite pas à aborder sa vie privée, sur laquelle elle est pourtant habituellement très pudique. Ses débuts avec Yves Saint Laurent qui lui avait prédit une carrière d’actrice, son mari Louis Garrel, l’éducation de ses enfants – quelle mère est-elle ? –, sa jeunesse dans un milieu simple qui font qu’aujourd’hui, elle admire le mouvement des Gilets jaunes et salue cette « révolution ».

Les confidences de Laetitia Casta par Philippe Besson sont à découvrir dans ELLE en kiosque dès aujourd’hui et pendant deux semaines.

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