«Je ne trouve pas "sale" de me faire regarder par un homme, tant qu'on me respecte. Et en tant que femme, j'aime aussi regarder les hommes. Il ne faut pas que la sexualité devienne quelque chose de terrifiant. Parler de la sexualité sans jugements, c'est important. Accueillir le désir c'est important. C'est ce qui nous fait vivre le désir. Après, il faut le maîtriser.»

Des nouvelles de Laetitia Casta

Elle fait la une de Madame Figaro

Elle y donne une interview dans laquelle elle revient sur son long et fastidieux parcours

Laetita Casta a beau avoir une longue carrière dans le mannequinat...

Des rôles marquants au cinéma...

Dans une longue interview pour Madame Figaro, Laetitia Casta s'est confiée sur son passé, pas toujours rose.

Une longue et belle carrière dans le mannequinat, plusieurs rôles marquants au cinéma, une belle histoire d'amour avec l'acteur Louis Garrel qui dure depuis 2015. Laetitia Casta a-t-elle une vie de rêve ? Non. Ou en tout cas, cela n'a pas toujours été... le cas, justement.

Dans une interview pour Madame Figaro, dont elle fait la une, elle est revenue sur sa "quête personnelle". Elle y avoue qu'elle a mis longtemps à "se détacher du regard des autres" afin que son existence "commence vraiment à être intéressante".

"J’ai dû me libérer d’un tas de choses : ma famille, l’image de la femme-objet, une idée de l’amour, l’idéal de la mère parfaite et aussi de l’exigence écrasante que je mettais sur moi-même. J’ai passé ma vie à sortir de certains schémas extrêmement pénibles", se remémore-t-elle dans un premier temps.

Elle a été "malheureuse"

Elle avoue ensuite avoir été "malheureuse à certains moments, malheureuse de ne pas répondre à des codes". Une différence qui a fait sa "force" : "Tout ce que je recherche aujourd’hui, c’est la joie, celle de l’enfance, cette légèreté".

Laetitia Casta revient également sur ce moment où les photographes ont commencé à s'intéresser à elle. Un regard qui a été comme salvateur pour elle, dans un premier temps. "Un regard s’est posé, et c’est pour ça que je me suis sentie comme un poisson dans l’eau dans ce métier. J’ai eu l’impression d’exister", déclare-t-elle ainsi.

Et pourtant... "Ce regard n’était pas forcément celui qui allait (la) rendre libre en tant que femme [...] Il fallait que j'aille au-delà d'une image". La suite ? Sa construction, "sauvage", comme elle le décrit elle-même. "C’est ce qui m’a permis de voir, de me voir et de sortir de tout ce qui était programmé pour moi". Un témoignage fort.

Elle y avoue qu'elle a mis longtemps à "se détacher du regard des autres" afin que son existence "commence vraiment à être intéressante"

D'ailleurs, savez-vous quel âge a Laetitia Casta ?

Laetitia Casta a... 41 ans ! Et oui !

On est d'accord avec vous, elle ne les fait pas !

Nous avons rencontré Laetitia Casta à l’occasion du Festival International du film francophone de Namur. L’actrice venait présenter le film « Le Milieu de l’Horizon », elle nous a confié son amour pour les belges, son dernier voyage, sa lecture du moment, sa passion pour les pierres et ce qu’elle aimerait faire en Belgique…

Laetitia Casta était le coup de cœur du FIFF, le Festival International du film francophone de Namur. Pour la 34ème édition, cette invitée de choix, mannequin et actrice mais aussi réalisatrice a accepté de répondre à nos questions en quelques minutes. Assise vêtue d’un haut blanc ample, rentré dans une jupe en cuir noir qui retombait parfaitement avec sa silhouette élancé, Laetitia Casta semble timide, presque deconcertée. Son assurance à l’écran est différente dans la vie réelle, elle parle d’une voix douce, vous regarde avec bienveillance, triture ses mains lorsqu’elle réfléchit à ses réponses. Parmi toutes les cordes qu’elle a à son arc, en dehors de ses multiples casquettes, elle aime quoi Laetitia Casta ?

L'improvisation

J’aime voyager, aller au cinéma, plus que regarder des séries à la maison. Je n’ai pas de cinéma de prédilection, je vais où le film est, je vais vers le film. J’aime retrouver mes amis, et passer du temps avec ma famille. A l’extérieur, comme cosy à la maison, ça dépend les humeurs de chacun, il faut composer. J’aime la lecture aussi, je suis en train de lire « La Fin de la plainte » de Roustang. Je fais un métier où ce n’est pas bureaucratique, je n’ai pas d’horaire, donc du jour au lendemain, un week-end je peux être amenée à travailler aussi. C’est pour ça que je suis toujours sur le mode de l’improvisation, au moins, je ne déçois personne.

L'authenticité

Mon dernier week-end escapade, c’était à Procida, une petite île à côté de Naples, en Italie. Ça m’a plu parce qu’il n’y a pas d’hôtel, vous pouvez louer une maison, louer un petit endroit mais c’est de particulier en particulier. Et c'est justement cela que j'adore : le fait qu'il n'y ait pas d’hôtel, il n’y a pas de venue touristique, ou très peu, il n’y a pas de magasins de luxe non plus et l'endroit reste préservé… C'est une île encore très sauvage et j’aime beaucoup cet endroit. J’aime l’authenticité plus que la simplicité.

La Belgique et les Belges

J’ai tourné ici en Belgique pour le film "Le mIlieu de l'Horizon", mais je ne connaissais pas Namur avant cela. Mon coup de cœur belge, c’est la folie. La folie des Belges, ils ont un niveau créatif très fort que ce soit leurs artistes, que ce soit dans le jeu, que ce soit leurs acteurs, quand un film sort du lot, il sort vraiment du lot. Ils ont un côté créatif qui me plait beaucoup. Même si je ne passe pas beaucoup de temps en Belgique, j'adore côtoyer les Belges que je trouve vraiment sympathiques... S’il y a bien une chose que j’aimerais beaucoup faire en Belgique la prochaine fois que je viens vous rendre visite, ce serait les marchés aux puces belges. J’adore ça, les friperies, tout ce qui est meuble, déco, art et vintage. D'ailleurs, je regrette d'avoir manqué le Sablon Design Market de Bruxelles en septembre dernier, j'aimerais beaucoup y participé.