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Jours tranquilles à Paris
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14 octobre 2016

Herb Ritts à la MEP actuellement

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3 octobre 2016

Herb Ritts à la MEP

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3 octobre 2016

Expositions à la MEP

Il vous reste un peu moins d’un mois pour découvrir à la MEP la rétrospective exceptionnelle consacrée au photographe américain Herb Ritts, mais également les œuvres graphiques de Martin d’Orgeval, les créations de Gotscho, aux frontières de la mode et de la photographie, le travail de Paolo Titolo sur la communauté transsexuelle à Cuba, les portraits de Ryan Arbilo, l’installation d’Anne Claverie et l’exposition d’Hélène Lucien et de Marc Pallain qui, en cherchant à figurer les traces de l’accident nucléaire de Fukushima, développe la réflexion de la représentation de l’invisible.

Ensuite, dès le 9 novembre, la Maison Européenne de la Photographie proposera un cycle d’expositions dédié à la photographie américaine. Cette saison américaine sera l’occasion de présenter une grande exposition d’Andres Serrano, dessinant, loin des provocations qui lui sont parfois reprochées, un portrait sensible de l’Amérique d’aujourd’hui, les French Archives d’Harry Callahan, qui témoignent du séjour à Aix-en-Provence d’un des maîtres de la photographie américaine, les troublantes photographies d’animaux de Diana Michener, ainsi qu’une exposition collective de photographes américains de légende issus de la collection de la MEP, Family Pictures, explorant les thèmes de la famille, de la généalogie et de l’identité.

En parallèle de cette saison américaine, la MEP accueillera, comme chaque année, le lauréat du Prix Photo AFD/Polka, Johann Rousselot, pour son travail sur New Delhi, ainsi que, pour quelques jours, l’exposition des archives de Pierre Molinier, avant leur vente aux enchères à l’Hôtel Drouot le 14 novembre, par maître Joron-Derem.

Jean-Luc Monterosso

Directeur de la Maison Européenne de la Photographie

29 septembre 2016

HERB RITTS - EN PLEINE LUMIÈRE - actuellement à la MEP

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Les images d’Herb Ritts sont un miracle de légèreté et d’harmonie, la représentation d’un équilibre rare, impossible à tenir, mais qui s’imprime pour toujours sur le papier photo et passe par le dosage attentif des éléments naturels, l’exaltation du corps, l’évidence de la lumière sur les visages.

En parcourant les unes après les autres les photos de Ritts, nous voyons le monde non pas tel qu’il se manifeste, mais tel que nous le voudrions, n’offrant que des journées parfaites, des ciels bleus, des corps lisses et des visages insouciants. On retrouve dans toutes ses photographies les éléments naturels dont se nourrissait son regard — le vent, la lumière et la terre de Californie, l’horizon à perte de vue, les espaces immenses — ainsi que les corps des modèles masculins et féminins, leurs regards, leurs vêtements. Le résultat est une combinaison rare et précieuse de ces ingrédients et son œuvre photographique un ensemble mesuré de spontanéité et de composition, de glamour et d’immédiateté, de poses sophistiquées et d’amusement pur.

Ritts ne se contente pas de statues vivantes, formes parfaites du corps humain, il aime évoquer aussi la matérialité de ce qu’il photographie. Il cherche comment rendre sur le papier la tonalité sérieuse d’un tissu, conserver l’aura de plaisir qui entoure un vêtement de haute couture, mettre en relation l’air dense d’une journée de soleil et de vent avec le sable du désert et la peau d’un modèle. Il met l’accent sur la consistance tactile des matériaux, exalte la peau humaine dans son contact avec l’eau, les grains de sable, le voile du vêtement qui la couvre ou de la boue qui la contraint comme dans une cage. Pour chaque image, le photographe crée un nouveau réseau de tensions et nous observons, au fil des images, comment un corps réagit à l’eau qui le frappe, au vent qui le caresse, au soleil qui le brûle, selon un hasard plastique de la vision où, entre pureté des formes et allégresse ambiante, il semble que tout peut arriver.

Aimer la photographie, l’observer, l’étudier : Herb Ritts a été aussi un grand collectionneur qui professait un goût précis et sûr pour les grands maîtres européens — Kertesz, Umbo, les avant-gardes du début du vingtième siècle et la photographie de mode allemande —, les Américains — Weston bien sûr et Paul Strand, Edward Curtis, Berenice Abott, Diane Arbus, Mike Disfarmer, Dorothea Lange, Edward Steichen — et ses contemporains, depuis son ami et mentor Helmut Newton jusqu’à Peter Beard, en passant par Richard Avedon, Robert Mapplethorpe, Duane Michaels. Une galerie d’auteurs où nous retrouvons aujourd’hui la source d’inspiration de nombreuses photos de Ritts ainsi que ses sujets les plus chers comme l’étude du corps, le soin du détail, l’objet détourné de dérivation surréaliste, l’expérimentation en matière de composition, les jeux de lumière, le rendu de l’atmosphère.

On peut assurément dire qu’Herb Ritts a changé la façon de considérer la photographie commerciale par rapport à la photographie artistique ou en tout cas à vocation de recherche. Et pas seulement parce qu’il a introduit dans chacun de ses clichés une sensibilité tangible, un jeu intense et prenant, mais aussi parce qu’il a mené son travail avec une conscience profonde de la complexité du geste photographique, de sa valeur, de son sens et de son histoire.

Exposition réalisée en collaboration avec Fondazione Forma per la Fotografia, Milan et Herb Ritts Foundation, Los Angeles

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24 septembre 2016

Actuellement à la MEP

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21 septembre 2016

HERB RITTS en pleine lumière à la MEP

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Chouchou des célébrités, figure incontournable de la mode, l’Américain Herb Ritts a su faire sienne la photo de commande pour la transformer en œuvre d’art. La MEP rend hommage au photographe star des années 90.

Pénétrer dans une exposition d'Herb Ritts, c'est reconnaître instantanément des clichés entrés dans l'histoire de la pop. Madonna de profil sur la pochette de l'album True Blue, les tops Stephanie, Cindy, Christy, Tatjana et Naomi nues et enlacées les unes aux autres, Michael Jackson en marcel blanc, les cheveux tirés, un jeune éphèbe en caleçon pour une publicité Calvin Klein... Nous sommes dans les années 80 et 90 et Herb Ritts est le photographe incontournable du moment. Grâce à sa maestria du noir et blanc et de la lumière ou sa mise en avant de la plasticité des modèles, il a su capter quelque chose de l'époque avec une esthétique des plus classiques. Mélange de spontanéité et de composition, de glamour et d’immédiateté, de poses sophistiquées et d’amusement pur, les clichés de Ritts sont si puissants qu'ils vont replacer Los Angeles, sa ville natale, sur la carte de la photographie de mode. Tout se passe alors côte Est, à New York, ville de Richard Avedon et d'Irving Penn. Mais c'est la cité des Anges qui donne à Herb Ritts les éléments de sa réussite. D'abord une proximité avec les stars : voisin de Steve McQueen dans sa prime jeunesse, ami de Richard Gere (c'est d'ailleurs une photo prise à 25 ans lors d'une virée entre copains qui les rendra tous deux célèbres), Ritts n'est jamais intimidé par le statut des stars et réussit à créer avec elles une complicité rare. Ensuite, la ville lui offre un décor parfait qu'il a su magnifier. On retrouve dans toutes ses photographies les éléments naturels dont se nourrissait son regard, le vent, la lumière et la terre de Californie, l’horizon à perte de vue, les espaces immenses. Il shootait exclusivement entre 15 h et 18 h, à ces heures magiques où la lumière de L.A. remplit de chaleur et irradie chacune des images.

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Stephanie with Flower, Los Angeles 1989 © Herb Ritts Foundation

Son intérêt pour la nudité a pu également se déployer librement dans une ville, berceau de la body culture. La nudité, le corps, vrai sujet de ce photographe de mode, dont Anna Wintour aurait dit qu'il était « moins intéressé par les vêtements que par la texture de la peau ». C'est lui qui changea d'ailleurs la façon dont on a représenté le corps masculin dans les publications de l'époque. Il a développé une capacité à analyser le nu masculin à partir d'une variété d'angles et à créer des compositions s'inspirant des magazines de culture physique masculins des années 50 et des images classiques du nu de la mythologie grecque et de l'Antiquité. À la fin des années 80, il passe à la réalisation de clips vidéo à la grande époque de MTV pour Madonna, avec notamment « Cherish », mais aussi Chris Isaak ou Janet Jackson. Il passe aussi derrière la caméra pour des publicités pour Guess, Calvin Klein ou Levi’s : on y retrouve sa patte, avec les mêmes environnements naturels, des corps aux muscles saillants et ce sens du mouvement propre à sa photographie. Décédé en 2002, Herb Ritts laisse une œuvre qui dépasse la commande où on peut voir une sensibilité tangible et une conscience profonde de la complexité du geste photographique, de sa valeur, de son sens et de son histoire.

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Stephanie, Cindy, Christy, Tatjana, Naomi, Hollywood 1989 © Herb Ritts Foundation

www.mep-fr.org

14 septembre 2016

In memorem : Gérard Rondeau

7 septembre 2016

L’actualité de la MEP

Dès le 7 septembre, découvrez à la MEP une rétrospective exceptionnelle de l’œuvre du photographe américain Herb Ritts, qui a toute sa vie travaillé sous le soleil de Californie à produire des images d’une sensualité et d’une vitalité étourdissantes. En parallèle, retrouvez les œuvres graphiques de Martin d’Orgeval, les créations de Gotscho aux frontières de la mode et de la photographie, un travail de Paolo Titolo sur la communauté transsexuelle à Cuba, les portraits d’employées de maison d’origine philippine de Ryan Arbilo, une installation in situ d’Anne Claverie et une grande exposition immersive autour des traces de l’accident nucléaire de Fukushima par Hélène Lucien et Marc Pallain.

7 septembre 2016

Herb Ritts à partir d'aujourd'hui à la MEP

3 septembre 2016

Exposition à la MEP - save the date

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