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Jours tranquilles à Paris
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18 septembre 2010

Actuellement à la MEP

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A rapprocher de mes précédents billets en cliquant ICI et .

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16 septembre 2010

Kimiko Yoshida à la M.E.P.

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L'exposition présente une rétrospective des autoportraits de Kimiko Yoshida, des premières "Mariées" aux derniers travaux, inédits en France, intitulés "Peintures". La série des "Mariées célibataires" trouve son point de départ dans l'enfance de Kimiko Yoshida au Japon. Elle reflète la hantise de la petite fille qui découvre le destin humilié de sa mère, soumise à un mariage arrangé. En une succession de figures sans doute conjuratoires, Kimiko Yoshida incarne une "Mariée intangible" aux identités simultanément fictives, mythologiques et contradictoires. Elle crée des dizaines d'autoportraits quasi monochromes pour mettre en scène le mariage virtuel de la « Mariée célibataire », tour à tour veuve, cosmonaute, chinoise, manga, égyptienne ...La nouvelle série "Peintures" procède, elle, de la pratique du détournement. Pour Kimiko Yoshida, il s'agit de détourner de leurs usages les objets de la vie quotidienne ou de la mode ; les chefs d'oeuvre de l'histoire de la peinture; ses précédentes Mariées ; et la pratique photographique elle-même. Ancienne créatrice de mode, Kimiko Yoshida s'approprie, dans une riche série de 80 oeuvres, les créations Haute Couture de Paco Rabanne. Elle transforme robes, jupes, accessoires, pantalons et chaussures, en coiffes Grand Siècle, parures antiques et autres costumes historiques. À l'issue de ces mises en scène, ce sont les grands maîtres de l'histoire de l'art qui sont convoqués : Picasso, Matisse, Gauguin, Rembrandt, Rubens, Delacroix, Tiepolo, Watteau... Cette évocation des chefs d'oeuvre, loin d'être une citation ou une imitation, est une allusion au trait unaire, c'est-à-dire ce que le souvenir retient arbitrairement d'une peinture (un marqueur discret, parcellaire et métonymique). De l'oeuvre ne demeure donc plus que le petit détail élémentaire prélevé en éludant le reste du tableau et c'est cette réduction qui conditionne l'identification partielle de l'autoportrait à une peinture du passé. L'histoire de l'art n'est pas la seule référence de ces "Peintures", l'artiste revisite également ses propres autoportraits antérieurs. Au moyen d'objets quotidiens, elle recrée telle coiffe ou tel masque ancien provenant de collections muséales et derrière lesquels elle avait déjà mis en scène sa propre disparition. Enfin, comme ses précédents autoportraits, les "Peintures" se présentent comme une tentative (inachevée) de monochrome : Kimiko Yoshida voit dans le monochrome une métaphore de l'infini, où la figure de l'artiste tend à disparaître. "Peintures", ce simple titre détourne la réalité matérielle de la photographie. En tirant, à partir de ses originaux analogiques (prises de vue Hasselblad) ou numériques (prises de vue Olympus, pour la série Paco Rabanne), des impressions digitales sur de grandes toiles (142 x 142 cm), l'artiste réalise des "Peintures" sans peinture, des photographies sur toile. Depuis qu'elle a quitté son pays natal, Kimiko Yoshida affine une forme de contestation féministe, cultivée et distanciée de l'"état des choses": contre les clichés contemporains de la séduction, contre la servitude volontaire des femmes, contre les identités communautaristes et contre les déterminismes de l'hérédité.

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15 septembre 2010

Karl Lagerfeld expose à la M.E.P. (vu ce soir)

150920101829Jusqu’au 31 octobre 2010 à la Maison Européenne de la Photographie

L'exposition regroupe, pour la première fois, un ensemble important de photographies de Karl Lagerfeld.

Grand passionné de l'image, Karl Lagerfeld pratique la photographie depuis 1987, accumulant les séances photo pour la publicité et les plus grands magazines de mode internationaux. Il collecte également des clichés plus personnels lors de ses voyages et de ses déambulations parisiennes.

L'exposition s'organise en deux parties, la première consacrée à des thématiques fortes dans le parcours du photographe, telles que le portrait, la mode, le paysage ou l'architecture, la deuxième donne à voir son travail plus expérimental autour du tirage.

"Ce que j'admire le plus ce sont les photographes qui sont passés à la postérité avec une seule image. Une image - je préfère ce mot au mot photo - qui s'est inscrite dans la mémoire collective du monde civilisé comme "The White Fence" de Paul Strand, "The Blessed Art Thou Among Women" de Gertrude Kasebier ou "Le soldat espagnol mourant" de Capa . C'est également valable pour des photographes plus proches de nous comme Richard Avedon et sa célèbre photo "Dovima et les éléphants" - qu'il s'agisse d'une photo de mode ne diminue en rien la qualité de son auteur, au contraire.

J'avoue aimer particulièrement la photographie de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. J'ai une passion pour Stieglitz, Steichen, Clarence White, Demachy et Alvin Langdon Coburn... La photographie allemande des années 20 - et tous ceux qu'elle a influencés par la suite comme Helmut Newton, Peter Lindberg ou Ellen Von Unwerth - me touche très profondément....

Aujourd'hui la photo fait partie de ma vie. Elle ferme le cercle de mes préoccupations artistiques et professionnelles. Je ne vois plus la vie sans sa vision. Je regarde le monde et la mode avec l'oeil de l'appareil. Cela donne à mon travail de base un détachement critique qui aide plus que je ne l'aurais soupçonné.

Mon propre passé ne m'obsède guère, mais j'ai l'étrange impression que mon succès dans la mode s'est intensifié depuis que je fais de la photo. Je vois une relation très positive et très créative entre les deux métiers. Dans ces deux métiers, j'ai toujours été aidé par des équipes formidables. Un très bon atelier de Couture est indispensable pour créer des robes techniquement irréprochables, un tirage parfait, sur un très beau papier, est aussi l'aboutissement d'un travail collectif.

Le papier est ma matière préférée, il est le point de départ d'un dessin et le résultat final d'une photo".

 

 

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18 août 2010

Actuellement à la M.E.P.

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3 juillet 2010

Photographie de la Nouvelle Russie 1990 - 2010 à la Maison Européenne de la Photographie (M.E.P.)

De la photographie russe, on connaît essentiellement les prodigieux travaux avant-gardistes menés par Alexander Rodtchenko, El Lissitzky, Gustav Kloutsis et la revue Lef, sous la forme de photomontages à la gloire du bolchevisme, et de photographies relevant de la Nouvelle Vision, plongées, contre-plongées, plans rapprochés, obliques, fragmentations, etc. Mais aussi, hélas, les produits formatés du réalisme socialiste, lorsque Staline prit le pouvoir et liquida toutes les avant-gardes au profit d'un art et d'une photographie dont la seule fonction était de glorifier le régime et le Petit Père des Peuples.

Pendant des décennies, ce fut le silence, l'oppression, la chape de plomb, même si on peut imaginer que certains eurent le courage, au risque de leur vie, de résister. Ce n'est qu'avec la Perestroïka, à la fin des années quatre-vingt, qu'apparut enfin au grand jour un art non-officiel, émanant de la culture underground. L'individu l'emporta peu à peu sur le collectif, tandis que tout était à réinventer : nouvelles formes, nouvelles thématiques, nouveaux modes d'expositions, dans les journaux, les galeries, les Biennales, à l'étranger enfin. Il devenait urgent de se défaire des vieux oripeaux idéologiques, d'affronter le vrai visage de la Russie, loin des mirages du communisme dur, loin des discours officiels formatés, et d'en rendre compte par l'image.

Le documentaire - parce qu'il se veut une lecture fidèle de la réalité - fut incontestablement l'une des formes visuelles privilégiées, ainsi que la Street Photography, qui rendait compte, dans une sorte de vivante immédiateté, du flux énergique des villes russes. Citons Alexander Abasa, Yevgeny Kondatov, Yuri Kozyrev, Vladimir Mishukov, Georgy Pervov, Valeri Schchekoldin, Vladimir Siomin, Aleksander Sliusarev, Vladimir Viatkin, Mikhail Yevstafiev, et peut-être surtout Igor Mukhin, qui se montre particulièrement attentif à la dialectique complexe entre les vestiges d'un communisme défunt et l'émergence agressive d'un capitalisme libéral très offensif, de même qu'aux paysages urbains, aux gens, aux visages et aux plus jeunes... Tous s'attachent à décrire et à analyser un pays en proie à des mutations souvent contradictoires.

Mais si la forme documentaire est très puissante dans la photographie russe contemporaine, elle n'exclut pas ce que l'on a pu appeler la "photographie plasticienne", une photographie qui revendique son appartenance à l'histoire de l'art et refuse les cloisonnements académiques. Ainsi en va-t-il de ces artistes qui utilisent le medium photographique bien plus qu'ils ne se disent photographes, tels que Serguei Bratkov, Olga Chernijshova, le groupe Fenso, Vladimir Kuprianov, Vladislav Mamyshev-Monro, Ilia Piganov, Arsen Savadov, et surtout Oleg Kulik ainsi que le groupe AES+F.

Oleg Kulik, "l'homme-chien" qui pratique des performances, nu, aboyant, mordant les passants voyageurs, fait éclater la dichotomie humaniste de l'homme et de la bête, pointant avec une agressivité déclarée la sauvagerie naturelle que dissimule notre vernis culturel.

Quant au groupe AES+F, il interroge violemment les représentations naïves de l'enfance, s'insurgeant contre l'innocence présumée des enfants, les renvoyant à la brutalité des jeux vidéos, des guerres et des massacres, dans des photographies et des vidéos à l'esthétique lisse et glacée mais gangrenées par la terreur et l'effroi, les enfants aux visages si purs et aux corps si parfaits s'apprêtant hypnotiquement à s'entretuer comme les pires guerriers de nos guerres futures...

Ainsi le corps, banni par le stalinisme comme toujours susceptible de verser dans la pornographie, fait-il retour dans l'image. Il le fait aussi sous la forme plus "glamour" de la photographie de mode, qui se déploie depuis les années quatre-vingt-dix autour de Vladimir Fridkes, Vladimir Glynin, Mikhail Koroliov, Yevfrosina Lavrukhina, Vlad Loktev, etc.

Si l'exhaustivité ne saurait être le propos de cette exposition présentée à la MEP, il n'en demeure pas moins que se donnent ici à voir la polyphonie et l'extraordinaire vitalité de la photographie russe contemporaine.

Jusqu'au 29 août 2010 à la M.E.P.

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1 juillet 2010

A la M.E.P. actuellement

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29 juin 2010

Dans le cadre de l'année de la Russie, la photographie russe s'expose à la MEP

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Rappel : la MEP = entrée libre tous les mercredis à partir de 17h00

30 avril 2010

Exposition : « Outing » de Michael von Graffenried

L'idée d'"outing" sous-tend l'ensemble de l'œuvre de Michael von Graffenried : donner à voir ce que l'on ne voit pas. Parce que la situation est difficile d'accès, que l'on oublie de la voir ou que, tout simplement, on refuse de la regarder.

Michael von Graffenried ouvre des sociétés fermées et pose sur les gens et les lieux un regard à la fois brut et provocateur.

Plusieurs séries sont exposées : "Nu au Paradis" (1988-1997), "Soudan" (1995), "Guerre sans Images" (Algérie 1991-2002), "CocaineLove" (2003-2005), "Our Town - an Inside look at the United States today" (2006), "Inside Cairo" (2007), "London Calling" (2010).

Une grande partie de son travail est réalisée avec un vieil appareil japonais, en format panoramique, format qu'il a adopté dès 1991. Ces grands tirages visent à objectiver le monde, sans aucune recherche de dramatisation. Ils plongent le spectateur au cœur de l'événement. A la MEP jusqu’au 13 juin 2010.

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29 avril 2010

Philippe Perrin : « Haut et court » 1986 - 2010

Subversive, provocante, l'œuvre de Philippe Perrin remet en question notre rapport à l'art. François Villon, le Caravage, Louis Mandrin, Arthur Cravan, Mesrine composent un panthéon sulfureux qui nourrit son inspiration. S'inventant une légende noire et dorée, Philippe Perrin est la figure virevoltante d'un monde où se mêlent fiction et réalité. Flingues, lames de rasoir, menottes, couteaux géants, couronnes d'épines sont autant de sculptures irradiant la galaxie Perrin. La photographie y est traitée sur le même plan que la sculpture, le dessin, la vidéo ou l'installation. Elle est le miroir décalé qui dresse l'autoportrait d'un artiste tour à tour voyou, brigand, boxeur, victime. L'exposition retrace l'itinéraire d'un artiste hors normes qui sait danser avec allégresse et humour au-dessus des abîmes et pour lequel "chaque exposition est une petite mort, et chaque œuvre une nouvelle naissance".

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Jusqu'au 13 juin à la MEP

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