Le cimetière de bateaux de Kerhervy
Chapelle des sept saints - Erdeven
La chapelle des Sept Saints est située dans le village du même nom sur la commune d'Erdeven. Elle a été construite à la fin du 19ème siècle et a connu un pardon ayant attiré 5000 pèlerins et plus dans les années 1910. A cette époque, la chapelle possédait son ex-voto , hommage des nombreux marins d'Etel et de la région qui assistaient au pardon annuel. Malheureusement cet ex-voto a été détruit et il n'en subsiste que des photos d'archives attestant de sa présence dans la chapelle. Aujourd'hui seul un vitrail dédié à Saint-Patern, évoquant des motifs maritimes, rappelle le passé et cette dévotion des marins aux sept saints fondateurs des évêchés de la Bretagne.
Peillac fête les fruits d’automne - demain et après-demain
Octobre, en pays de Redon, est le mois du marron. Ce week-end, Peillac élargit le spectre et met à l’honneur les produits de saison.
Depuis vingt-trois ans, la commune de Peillac met les petits plats dans les grands pour fêter l’arrivée de l’automne. Il s’agit de promouvoir la chanson traditionnelle de Haute-Bretagne à travers une randonnée ou un repas chantés. Et de valoriser les producteurs avec un marché automnal (vente de miel, blé noir, pommes, noix, noisettes, champignons, etc.). Une bourse aux plantes inaugure le week-end à 14 h. À 16 h, une sortie autour des plantes comestibles sauvages sera animée par Alice Lesteven, jeune productrice de Peillac. Samedi soir, le repas chanté s’attardera sur les chants de table et à boire du pays, sous l’égide du Groupement culturel breton des pays de Vilaine (organisateur du festival de la Bogue qui se déroule les 25, 26 et 27 octobre à Redon), avant le fest-noz, à 21 h, avec Spontus, Wipidoup et les sœurs Chauvel (6 €). Dimanche matin, la célèbre randonnée chantée devrait attirer les foules dans les châtaigneraies de Peillac avec deux balades : l’une pour les adultes (à 10 h), l’autre pour les enfants (à 11 h). Dès midi, le bourg s’animera avec le marché de producteurs, des démonstrations de fabrication de jus de pomme ou cidre et des expositions d’artistes locaux. Esquisse fait partie des groupes qui joueront dans les rues de Peillac, ce dimanche. Sans oublier les concerts organisés dans les rues avec le collectif Volkanik, fanfare déjantée aux rythmes des Balkans ; Megan Brown et John Dowden, musiciens cajuns de Louisiane ; le quatuor de musique bretonne Esquisse et le trio swing Trio Quoi Faire. Profitez-en, tout est gratuit !
Le "Petit Théâtre" d'Auray
En 1906, on construit un édifice mitoyen aux halles qui accueille la justice de paix au rez-de-chaussée et un joli théâtre à l'italienne à l'étage. Le projet architectural ayant été sélectionné est celui d'Edouard Ramonatxo.
Inauguré le 29 novembre 1908 par les officiels de la ville, il sera ouvert au public le dimanche 17 janvier 1909 lors d'une fête organisée par des artistes lorientais, vannetais et alréens au profit de l'orphelinat des Chemins de fer Paris-Orléans.
Pendant des années, le Petit Théâtre accueillera les temps de forts de la cité alréenne, servant ainsi de salle des fêtes. Aujourd'hui, le lieu est dédié aux réunions, rencontres et expositions.
Des souvenirs à foison
De nombreuses manifestations, de toute sorte, jalonnèrent la vie du Petit Théâtre : des séances de cinéma, des galas de boxe, des réunions politiques, des rassemblements associatifs, des arbres de Noël, les élections de reine, des bals ...et surtout, des représentations chorégraphiques et théâtrales. S'y succédaient les œuvres classiques et les pièces de boulevard dont la célèbre pièce « Ça, c'est Auray » (1928) d'Auguste Viet, un commerçant alréen auteur très apprécié de son temps.
La soirée la plus prestigieuse fut programmée organisée les 11 et 12 juin 1949 : Lycette Darsonval, danseuse étoile de l'Opéra de Paris interpréta Le Cygne de Saint Saëns, avec six petits rats. Suivirent les prestations d'Isabellita Vargas, danseuse espagnole, et celle du baryton de La Scala de Milan, Ugo Ugaro. Cette grande vedette italienne de l'époque fut longuement ovationnée après avoir chanté des airs de Carmen, Rigoletto, Le Barbier de Seville, Funiculi... (source : Albert Garin)
Le théâtre " à l'italienne "
Le principe de ce type de théâtre est apparu en Italie, au début du XVIIe s.. Il s'est d'abord établi dans de grandes salles des palais princiers pour des représentations privées, puis dans des bâtiments spécialement conçus pour être démocratiquement ouverts à tout public et dont les places étaient payantes. C'est à Venise qu'est apparu le premier théâtre de ce genre : le Treatro San Cassiano (1637). Cet exemple fut rapidement suivi dans toutes les villes d'Italie puis de l'Europe entière. En France, il existe de très beaux théâtres " à l'italienne " à Bordeaux, Metz, Lyon ou Versailles. En Bretagne, il subsiste peu de théâtres de ce type. Il en existe à Quimper, Rennes ou Morlaix.
En comparaison, le théâtre d'Auray est modeste. Mais le lieu a du charme et compte des références au décor et à l'architecture à ce que l'on nomme communément le théâtre " à l'italienne ".
Classiquement la salle d'un théâtre à l'italienne est dessinée selon un plan en U, en ovale ou en fer à cheval et est structurée en plusieurs étages ou balcons. Ceux-ci permettaient aux « bourgeois », assis, de voir et d'être vus. De même, des loges, situées de part et d'autre de la scène étaient réservées aux nobles ou aux invités de marques. Quant à l'espace face à la scène, il est appelé le parterre. Le public y stationnait debout.
Ce genre de théâtre est souvent doté d'une ou plusieurs salles pouvant recevoir les spectateurs avant les représentations et pendant les entractes du spectacle : vestibule, foyers du public, etc. A Auray, on accède au Petit Théâtre par deux larges escaliers et un vaste vestibule. La salle est dotée d'un balcon et de décors de bois sculptés.
Scène et machineries
Le plancher de scène du Petit théâtre s'élève sur une pente de4à 5 %, delà face vers le mur lointain. C'est le cas dans tous les théâtres " à l'italienne ". Dans la cage de scène différents espaces techniques sont aménagés. Par exemple, la remontée des décors souples se fait à l'aide d'une machinerie. Le décor est alors conçu comme un tableau mis en relief par des plans successifs. En 1905, la Ville d'Auray commande trois décors-type composés de « toiles de fond, frises ou châssis cour et jardin »... pour 2700 francs : "
- Paysage décor moderne
- Salon Louis XVI
- Chaumière décor moderne
(Source : Service Archives et Patrimoine - Ville d'Auray)
Cimetière de bateaux
La bataille d'Auray
Au début de 1364, après l'échec des négociations d'Évran, le jeune Jean IV de Bretagne, fils de Jean de Montfort, vient attaquer Auray avec l'aide de l'Anglais John Chandos, aux mains des Franco-Bretons depuis 1342. Il entre dans Auray et assiège le château que bloquent par mer les navires de Nicolas Bouchart en provenance du Croisic.
Les vivres venant à manquer, les assiégés acceptent de rendre la place, si les secours n'arrivent pas avant la Saint-Michel.
Le 27 septembre, tandis que Charles de Blois est à l'abbaye Notre-Dame de Lanvaux, Du Guesclin, qui commande l'avant-garde, se trouve à Brandivy. Le 28, du Guesclin vient s'installer sur la rive gauche du Loc'h, en vue du château. Pour éviter de se trouver entre le château et l'armée française, Jean IV évacue Auray et se place face à l'ennemi, sur le coteau de la rive droite.
Le 29, des tentatives d'accord ont lieu, sans succès et Charles de Blois ordonne l'attaque. Son armée passe la rivière et se range face au sud. Jean IV suit le mouvement et se range face au nord.
Forces en présence
Armée franco-bretonne de Charles de Blois
À gauche le comte d'Auxerre, à droite du Guesclin, au centre Charles de Blois. Une faible réserve qui ne sera pas utilisée.
Armée anglo-bretonne de Jean IV de Bretagne
À droite Clisson, à gauche l'Anglais Robert Knolles, au centre Jean IV et l'Anglais Chandos. Une réserve importante prête à intervenir.
La bataille
La bataille d'Auray, d'après la Chronique de Bertrand Du Guesclin par Cuvelier
Une première courte escarmouche oppose les arbalétriers français et les archers anglais. Puis les hommes d'armes se précipitent sans chercher à manœuvrer.
Le combat est acharné, car tous veulent que cette bataille soit décisive et mette fin à cette guerre longue et cruelle. De plus la consigne a été donnée de part et d'autre de ne pas faire de quartier à celui des deux prétendants qui viendrait à tomber aux mains de ses ennemis.
Chaque corps anglo-breton est enfoncé, l'un après l'autre, mais les réserves rétablissent la situation. Par contre l'aile droite franco-bretonne plie et, n'étant pas soutenue par les réserves, se replie vers le centre. L'aile gauche plie à son tour et les troupes de Charles de Blois lâchent pied. Charles, renversé d'un coup de lance, est achevé par un soldat anglais obéissant à la consigne donnée. Du Guesclin, ayant brisé toutes ses armes, est obligé de se rendre à John Chandos. Source Wikipedia
Ici mourut (selon la légende) le Bienheureux Charles de Blois