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Jours tranquilles à Paris
palais de tokyo
3 mars 2015

Vu au Palais de Tokyo

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plage

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27 février 2015

Actuellement : Kenji Kawakami et ses bizarreries au Palais de Tokyo...

23 février 2015

Actuellement au Palais de Tokyo - exposition KENJI KAWAKAMI

http://www.palaisdetokyo.com/

Photos ci-dessous : Jacques Snap

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23 février 2015

Le bord des mondes

Au Palais de Tokyo jusqu'au 17 mai 2015

Y-a-t-il des œuvres qui ne soient pas d’art ? C’est en s’interrogeant avec Duchamp sur l’essence de la création et ses territoires que le Palais de Tokyo explore les mondes interstitiels, à la lisière de l’art, de la création et de l’invention. L’exposition Le Bord des mondes invite à un voyage aux confins de la création, en révélant les prodigieuses recherches et inventions de visionnaires au-delà du territoire traditionnel de l’art. Des créatures de plage géantes de Theo Jansen aux étonnants chindogu de Kawakami Kenji en passant par les poétiques attrape-nuages de Carlos Espinosa, l’exposition invite à emprunter des sentiers interdits et à chevaucher sur la faille qui habituellement sépare la création artistique et l’invention créative. A la lisière de l’art et de l’invention, l’exposition fait voler en éclats les frontières entre les mondes, entre territoire artistique identifié et mondes parallèles absents du système de l’art, en explorant le fécond précipice qui peut les unir. Questionnant les fondements d’une modernité qui rationnalise, cloisonne les savoirs et les pratiques en excluant des gestes et des idées inclassables, l’exposition s’intéresse aux recherches originales et surprenantes.

Une trentaine de créateurs, pour la plupart extérieurs au champ de l’art, y déploient leurs visions et idées, qui par leur profondeur et leur beauté pourraient pourtant y appartenir. Ni « outsiders », ni « naïfs », pas plus qu’ « hors-normes », ces esprits affranchis explorent des formes inconnues et rafraîchissent notre regard, au-delà des canons et des disciplines. Ce sont autant d’histoires, qui, par leur originalité et leur inventivité, renouvèlent l’attention sur les zones mystérieuses de la création, dans son expression la plus audacieuse. Ici prévaut l’expérience, la réinvention, le dépassement des clivages.

21 février 2015

Palais de Tokyo - Vernissage - 16 février 2015

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18 février 2015

Vu au Palais de Tokyo - exposition KENJI KAWAKAMI

KENJI KAWAKAMI

Date:  18/02/2015 - 17/05/2015

Tag:  Exposition

Kenji Kawakami (né en 1946, vit et travaille à Tokyo) est l’inventeur des «chindogu», objets qu’il créé au Japon depuis les années 1980 et dont on dénombre aujourd’hui plus de mille spécimens uniques.

Ces étranges inventions sont de véritables manifestes de résistance politique, économique et poétique, qui ont une fonction, sont utilisables mais sont résolument inutiles.

Pensés comme des réponses aux difficultés dérisoires de l’homme, chacun d’entre eux se développe comme une fable, déconnectée de tout sens pratique et engageant une réflexion sur le consumérisme et le matérialisme de la vie moderne.

Suivant les dix commandements fondateurs du chindogu, chaque objet doit affirmer la liberté et la jouissance d’être inutile, pouvoir être compris universellement et constituer une forme de communication non-verbale. Il doit être «offert au monde», et ne peut donc être vendu, déposé, breveté, ni même possédé. Objets non identifiés, les chindogus sont pour Kenji Kawakami «un jeu intellectuel pour la stimulation d’esprits».

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Reportage photographique : Jacques Snap

CHINDOGU

Tout le monde ou presque connait l’art du Chindogu, pourtant il est bien possible que ce nom ne vous dise rien.

Commençons par voir quels sont les 10 commandements du chindogu (librement traduits et interprétés) tels que les énonce la Société Internationale du Chindogu.

Le Chindogu ne doit pas servir réellement. Il est fondamental que d’un point de vue pratique, une invention se targuant du titre de Chindogu soit presque complètement inutilisable. Si votre invention se révèle tellement pratique que vous l’utilisez sans arrêt alors vous avez raté votre Chindogu, essayez le bureau des brevets.

To be or not to be ...a Chindogu

Le Chindogu doit exister. Il ne doit pas rester une idée mais être concrétisé: pour être inutile il faut commencer par être.

L’esprit d’anarchie habite chaque Chindogu car chacun est fait par un homme qui a brisé les chaines de l’utile. Ils représentent la liberté de pensée et d’action, la liberté de se défaire de la suffocante dominance historique de l’utile.

Le Chindogu est l’outil de la vie quotidienne. C’est une forme de communication universelle. Les inventions trop spécialisées ou techniques et de fait comprises uniquement par les ouvriers ayant certains pré-requis ne peuvent être Chindogu.

Le Chindogu n’est pas un objet marchand et ne doit pas être vendu. Accepter de l’argent pour votre Chindogu équivaut à renoncer à la pureté.

L’humour ne doit pas seule présider à la création du Chindogu. Il est fondamental que celui-ci résolve un problème pratique, l’humour n’est qu’un co-produit d’une solution non conventionnelle.

Le Chindogu n’est pas propagande. Le Chindogu est innocent. Il est fait pour être utilisé même s’il n’est pas utilisable. Il ne doit pas être le commentaire pervers ou ironique de la condition humaine.

Le Chindogu ne doit pas être obscène. La Société internationale du Chindogu a établi un certain nombre de standards de décence. Le Chindogu ne doit pas être vulgaire, cruel ou remettre en cause le sacré de la vie.

Le Chindogu ne peut être breveté. Le Chindogu est un don au monde, en tant que tel il ne doit pas être le support d’une quelconque appropriation. Comme ils disent en Espagne « mi Chindogu es tu Chindogu ».

Le Chindogu n’a pas de préjugé. Il ne favorise aucun groupe. Tous doivent avoir la même chance d’apprécier le Chindogu.

Oui vous avez deviné, les Chindogu ce sont ces petites inventions Japonaises délirantes (souvent), pratiques (toujours) et qui pourraient sembler une excellente idée si elles se révélaient utilisables.

Émanation de Kenji Kawakami, qui n’a pas même respecté les critères de son mouvement puisqu’il a déposé plusieurs brevets, le Chindogu s’est structuré dans un mouvement artistique de dénonciation du consumérisme et de l’obsession occidentale de facilitation de la vie.

Bien que l’on puisse s’interroger sur la philosophie de ce concept, force est de constater sa totale adéquation avec l’idée d’inutile. J’aime donc beaucoup.

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3 janvier 2015

"Inside" au Palais de Tokyo - derniers jours

28 décembre 2014

EXPOSITION : Trop vague, " Inside " laisse ses visiteurs à la porte du Palais de Tokyo

Malgré plusieurs œuvres de qualité, l'exposition, à force d'aligner les propositions sans logique aucune, peine à envoûter

La promesse était ambitieuse, à l'image du cartel qui prévient à l'entrée de l'exposition : certaines des œuvres présentées pouvant susciter des émotions particulièrement fortes, le parcours est déconseillé aux personnes trop sensibles. Un avertissement d'ordinaire réservé aux œuvres salaces. Que va-t-il donc se passer dans le dédale du Palais de Tokyo, pour que corps et consciences en sortent si ébranlés ?

Eh bien... pas grand-chose, finalement. A moins que l'on ne soit pas assez " sensible " ?... Intitulée " Inside ", c'est-à-dire " à l'intérieur ", cette immense exposition a beau rencontrer un grand succès public, elle laisse plus d'un visiteur à la porte.

Tout le problème réside dans sa conception même. Elle se rêvait immersive, dévolue à des installations totales qui nous plongeraient dans d'autres états de conscience. Elle se contente d'aligner les propositions sans logique aucune, fût-elle irrationnelle. En commun, rien, si ce n'est une notion, cet " inside " qui les convoque, mais dont la définition est trop vague pour construire un parcours vraiment envoûtant. On est donc censé se retrouver à l'intérieur, mais de quoi exactement ?

Au fil du parcours, vous voilà à l'intérieur de la tête de l'artiste, mais parfois aussi de la vôtre. Cloîtré dans une maison, ou dans la maladie. Confronté aux troubles de la psyché, sans les ressentir vraiment. Face à des univers qui prennent corps et âme, ou devant des moniteurs vidéo qui laissent indifférent.

Bref, inside tout et n'importe quoi : vous voilà au-dedans d'un projet qui semble avoir explosé de mille parts sous la pression de ses ambitions.

Alors pourquoi en parler ici ? Parce que " Inside " est loin d'être nul et non avenu, et recèle nombre d'oeuvres de qualité, de Jesper Just à Berdaguer &  Péjus.

Les parents qui y amèneront leurs bambins pendant ces vacances auront ainsi la joie de s'en débarrasser quelques minutes en les propulsant dans l'immense et impressionnant intestin de Scotch qui se dessine dans le hall au plafond. Conçu par le collectif Numen, il est bien assez costaud pour qu'y crapahutent les plus aventuriers. Et prépare à un parcours remarquablement labyrinthique, qui renouvelle l'exploit de perdre dans ses milliers de mètres carrés jusqu'aux habitués du site.

Inside, outside ? Le regard perd tous ses repères face à l'installation du Brésilien Marcius Galan : elle joue l'illusion avec des moyens tout simples que l'on ne dévoilera pas pour en préserver l'effet. Même trouble quand l'on entend cette troupe de mineurs de fond, filmés par Mikhail Karikis et Uriel Orlow, chanter la terre noire dans laquelle ils ont travaillé et qui leur encombre les bronches, pour en faire une mélodie tellurique.

Secret de la matière

Il faut ensuite traverser plusieurs salles sans queue ni tête, avant d'arriver au cœur du projet. Passons sous les décombres glauques entassés sans grand succès par Peter Buggenhout, pour entrer dans le secret de la matière noire et grise du sculpteur Mark Manders. Bustes antiques amputés, chiens paumés surgis de la glaise, bâches abandonnées : impression de pénétrer vraiment dans l'atelier de l'artiste, en friche, comme pour une opération à cerveau ouvert.

Dedans, dehors ? Le trouble se répète avec l'étrange cellule de béton montée par Mike Nelson : truffée d'ouvertures qui sont autant d'impasses, elle ne dit jamais si elle enferme ou libère. Il se prolonge avec ce Refuge de bois à l'intérieur duquel Stéphane Thidet fait couler une pluie drue et perpétuelle, alors que dehors le temps est au beau fixe. La pire menace est en nous, on l'a compris. Chez Reynolds Reynolds et Patrick Jolley, elle prend la forme d'un feu qui ronge la maison dans l'indifférence absolue de ses occupants.

Pour la Singapourienne Sookoon Ang, découverte de l'exposition, elle s'incarne dans les visages absents de jeunes filles, maquillés de têtes de mort et empêtrés de mélancolie. Projetées sur quatre écrans, sans échappatoire possible, ces figures de carnaval triste sur costumes d'écolières strictes submergent enfin les consciences, pleines de leur insécurité intérieure. Article d' Emmanuelle Lequeux

http://www.palaisdetokyo.com/

1 décembre 2014

Save the date : Le Salon de l'Homme au Palais de Tokyo

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31 octobre 2014

Palais de Tokyo

Félicitations au @PalaisdeTokyo qui a remporté l'american take-off Brand hier soir ! cultural-brands.com/cultural-brand

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