Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
pompei
24 août 2016

In memorem : POMPEI

Certains évènements imprévisibles ont marqué l’évolution de la Terre. Ce fut le cas notamment il y a 2000 ans, lorsque l’éruption du Vésuve décimait plusieurs cités de l’Empire romain. Parmi ces villes, Pompéi, engloutie sous les cendres de l’impétueux volcan. Voici une reconstitution de cette dramatique catastrophe à Pompéi.

Il y a encore 2000 ans, dans une région du sud de l’Italie, la Campanie, se trouvait une cité florissante : Pompéi. Avec sa riche économie et son agriculture prospère, la métropole figurait parmi les plus importantes de l’Empire romain. Pour ce dernier, elle présentait également un enjeu stratégique, grâce à son accès à la mer qui en faisait un poste idéal pour l’observation des navires dans la baie de Naples, située un peu plus au nord. Pompéi était aussi surplombée par le Vésuve, actuellement en sommeil mais qui rentre fréquemment en éruption, comme la dernière fois, en 1944. Surtout, le volcan était déjà sorti de son sommeil, il y a presque 2000 ans. En l’an 79, lorsqu’il se réveillait, il engloutissait plusieurs cités romaines, comme Herculanum, Oplontis, Stabies et Pompéi.

Mais à l’époque du drame, rien ne permettait d’anticiper une telle catastrophe. Lors de l’éruption, les habitants du Vésuve ne purent donc qu’assister impuissants à la destruction de leur ville. Eux-mêmes, pour une grande partie, n’eurent d’ailleurs pas le temps de s’échapper. En quelques heures, un déferlement éclair de cendres recouvra Pompéi sous plusieurs mètres de sédiments volcaniques, tant et si bien qu’elle fut préservée pendant près de quinze siècles. Conservée dans un remarquable état, Pompéi fut redécouverte au XVIIe siècle et des fouilles commencèrent au XVIIIe. Une fois la cité exhumée, les observateurs furent stupéfaits de ce qu’ils y trouvèrent : les vestiges de cette ville jadis florissante, témoignage de la civilisation de la Rome antique. Depuis 1997, cet incroyable site archéologique est classé patrimoine mondial de l’UNESCO.

Publicité
15 juin 2016

Pompéi - ce soir sur France 5

http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/Pomp%C3%A9i

25 février 2016

Pompéi : 2 000 ans après le drame, de nouveaux secrets révélés



18 avril 2014

Pompéi tombe en ruines, l’Italie se désole

Le site archéologique de Pompéi, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est-il en péril ? Les écroulements de murs de maisons antiques se sont multipliés ces trois dernières années. L’Italie a été rappelée à l’ordre par l’Union européenne.

Umberto, gardien du plus grand site archéologique du monde, montre un alignement de pierres blanches incrustées dans les larges pavés.« Ça, c’était la signalétique de l’époque romaine. La lumière de la lune s’y reflétait et servait à s’orienter de nuit dans les rues de Pompéi. » Une trouvaille qui lui sert toujours pendant ses gardes nocturnes, plus de 2 500 ans après la fondation de la cité romaine. Umberto pourrait arpenter les rues désertes du site les yeux fermés. Il ne craint ni les ombres des chiens errants ni les restes des anciens habitants de Pompéi.« Vous voyez ici ? C’est une femme enceinte », explique-t-il en montrant du doigt ce qui ressemble à une statue. En fait, une dépouille calcifiée après l’éruption du Vésuve, en 79 après J.-C. Imperturbable, le gardien du site nous montre cette fois des ossements. Sans doute ceux de malfaiteurs pris au piège par une seconde explosion du volcan alors qu’ils cherchaient à piller la cité. L’impassible Umberto se désole en revanche devant les grilles fermées de certaines domus (maison), 25 en tout, en cours de restauration ou restaurées depuis des années, mais restées fermées au public.« Voilà la Casa dei Vetti, la plus belle de Pompéi. Elle est fermée depuis environ treize ans… » Lenteurs bureaucratiques, manque de personnel de surveillance, dégradations dues aux infiltrations d’eau et au manque d’entretien général font que le site de Pompéi est aujourd’hui l’ombre de ce qu’il fut dans le passé.« Je ne me rappelle pas qu’autant de maisons étaient fermées il y a dix ans », raconte Laure, une Française passionnée d’archéologie. Pourtant, Pompéi continue d’attirer plus de deux millions de visiteurs chaque année. En cet après-midi printanier, les rues grouillent de touristes émerveillés. En italien, français, anglais, chinois ou russe, les guides racontent à l’infini comment Pompéi a disparu sous les cendres du Vésuve le 24 août 79, et comment ce trésor caché ne fut découvert qu’à partir du XVIIIe siècle. Depuis 1748, les fouilles archéologiques se sont progressivement élargies sur 44 hectares. Un site aujourd’hui difficile à entretenir. Récemment, après de fortes pluies, des pierres de l’arc du temple de Vénus et d’un mur de la nécropole de Porta di Nocera sont tombées. Au cours des trois dernières années, la maison des Gladiateurs, la maison du Moraliste, la maison de Loreius Tiburtinus, la villa des Mystères ont elles aussi été endommagées par les intempéries.

« Facile de crier au loup »

L’Unesco et l’Union européenne ont rappelé l’Italie à l’ordre, à plusieurs reprises, l’exhortant à« prendre soin de Pompéi, lieu emblématique pour l’Europe mais aussi pour le monde ». « C’est un peu facile de crier au loup, se défend le surintendant actuel du site, Massimo Ossana.En réalité, énormément de travail est fait, mais ça ne se voit pas. Des travaux de manutention sont effectués sur les maisons affectées par des éboulements et en parallèle le Grand Projet Pompéi vise à la restauration du site d’ici à 2015. » Lancé en grande pompe en 2012, il prévoit la restauration complète de cinq domus et la mise en sécurité des édifices. Mais en deux ans, sur 55 projets en tout, si quatorze ont fait l’objet d’appel d’offres, seuls cinq chantiers ont démarré. Et pour l’instant, une seule maison a été restaurée. Cause de ces atermoiements : les lenteurs administratives liées aux appels d’offres, aux contrôles antimafia et aux recours des entreprises dont le projet a été débouté. Le Grand Projet Pompéi a été doté d’un budget de 105 millions d’euros dont 42 millions financés par l’Union européenne. Le gouvernement italien vient de débloquer 2 millions d’euros pour des interventions d’urgence. Mais en réalité, ce n’est pas l’argent qui manque, selon un responsable syndical qui dénonce en revanche des erreurs dans la gestion des fonds. Chiffres en main, Antonio Peppe explique que la billetterie du site rapporte environ 20 millions d’euros par an. Une somme considérable, qui s’ajoute aux subventions européennes et autres financements publics. Cette mine d’or pourrait-elle attiser les appétits de la mafia qui gangrène l’arrière-pays de Naples ? Cette hypothèse, souvent évoquée dans la presse, est écartée d’un revers de la main par le syndicaliste.« Les seules infiltrations que j’ai vues ici ce sont les infiltrations d’eau. Je vis ici depuis toujours, et je n’ai jamais vu un mafieux se promener dans les ruines de Pompéi, ironise-t-il.La seule chose à faire aujourd’hui pour garantir l’avenir du site, c’est d’engager des ouvriers pour l’entretien. » Il y a urgence à intervenir.« À la dégradation et au traitement que l’Italie réserve à Pompéi, on associe désormais l’image d’une nation entière », déplore Antonio Irlando, avocat passionné d’histoire. Mais les misères et mystères de Pompéi font aussi partie du charme du site touristique le plus visité d’Italie. Texte de Mathilde AUVILLAIN.

4 avril 2014

Pompéi en danger

Pompéi, ensevelie sous les cendres par l'éruption du Vésuve le 24 août 79, constitue l'ensemble le mieux conservé d'une ville de l'époque romaine. Mais la ville se porte mal. De nombreux effondrements ont été enregistrés à la suite de fortes pluies au cours des deux-trois dernières années.

Aussi, des capteurs au sol et des satellites seront bientôt mis à disposition des autorités italiennes pour aider à préserver le site archéologique de Pompéi, près de Naples, a annoncé jeudi le groupe italien Finmeccanica qui fournira le matériel.

Dans le cadre de cette initiative intitulée «Pompéi: give it a future» (Un avenir pour Pompéi), le géant italien de l'industrie aérospatiale et de défense offre à travers un contrat avec le ministère de la Culture, 1,7 million d'euros de biens et services pour protéger Pompéi.

Contrôler le risque des mouvements de terrain

Le groupe, à travers plusieurs de ses sociétés, a établi une liste de trois priorités pour Pompéi, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Les spécialistes contrôleront ainsi le risque des mouvements de terrain dus aux pluies, la gestion opérationnelle du site et l'établissement de diagnostics concernant l'état des structures sur place.

Une superficie de 10km2

Le projet aura une durée de trois ans et les données recensées par satellite et grâce aux capteurs sans fil sur place seront disponibles sur Internet, précise Finmeccanica. Ces instruments permettront ainsi de relever sur une superficie de 10 km2, non seulement Pompéi mais également les zones limitrophes, des mouvements de terrains lents. Ces données seront transmises aux spécialistes qui s'occupent de l'entretien et de la préservation du célèbre site archéologique qui a durement souffert ces dernières années d'un manque de fonds en raison des coupes budgétaires.

De son côté, l'Union européenne a accordé une aide de 105 millions d'euros pour le lancement d'un plan d'entretien et restauration du site.

Relire mes précédents billets sur pompéi : 05/03/2014, 30/03/2013, 26/03/2013, 03/12/2011, 11/10/2011, 10/05/2011.

Pour consulter ces billets cliquez sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

 

Publicité
5 mars 2014

A propos de Pompéi (la ville pas le film qui est décevant..)

pompeiii

30 mars 2013

Exposition : Pompéi au British Museum de Londres

photo

Voir mes précédents billets sur Pompéi en cliquant ICI

26 mars 2013

Londres : actuellement au British Museum

Si vous habitez ou comptez visiter Londres cette année, une exposition sur les reliques de Pompéi se tient jusqu'au 29 octobre au British Museum. Vous pourrez y voir des corps momifiés et de nombreux objets, comme ce bijou où est représentée la déesse Luna.

85041484_o

Voir mes précédents billets sur Pompéi

3 décembre 2011

LE MUSÉE MAILLOL RESSUSCITE POMPÉI

Jaillis du volcan

Par Maxime Rovere

Pour son exposition de rentrée, le Musée Maillol reconstitue l'atmosphère raffinée d'une maison de Pompéi. Puisant dans les collections du musée archéologique de Naples et dans les réserves de fouilles encore en cours, l'exposition déploie du sol au plafond tout le panel des séductions antiques.

Les murs s'écroulent, un volcan s'éveille : exactement un an après l'effondrement, en novembre 2010, de la « Maison du gladiateur » puis du mur d'enceinte de la « Maison du moraliste » à Pompéi, quelques fleurons du fragile patrimoine de la ville antique trouvent refuge à Paris. Impossible de parcourir l’exposition du Musée Maillol sans y penser : le sentiment de la catastrophe imminente plane sur les témoignages qui nous racontent l'existence paisible des hommes du Ier siècle avant J.-C. À mesure que les habitants de Pompéi reprennent vie, les peurs contemporaines se réactivent. Le 24 août 79 – date de l'éruption du Vésuve qui engloutit Pompéi – se télescope avec le 11 septembre 2001 ou avec le 11 mars 2011 (date du tsunami entraînant l’accident de Fukushima), et il nous semble que le prochain désastre, naturel ou culturel, nous guette déjà. Les témoignages de la beauté et du raffinement pompéiens n'en sont que plus poignants. Derniers émois avant la catastrophe

L'intimité romaine

C'est une exposition d'atmosphère : il s'agit moins de montrer des œuvres (sculptures, peintures à fresque, objets d'art…) que d'accueillir le visiteur dans une maison romaine. Luxe – la superficie d'une domus variait entre 300 et 3000 m2 ! – calme – on reçoit dans l'atrium, sorte de cour intérieure en retrait du monde – et volupté – le repas commence entre 15 et 16h et dure jusque tard dans la nuit… Éclairé par des panneaux qui indiquent l'usage de chaque pièce, le musée réussit parfaitement sa métamorphose en maison pompéienne, sans reconstituer le mobilier ni jouer le mimétisme. Nouvelle machine à remonter le temps, l'exposition est faite pour la rêverie, notamment dans le triclinium, destiné aux banquets, où l'on mangeait couché parmi les fresques. Ici, c'est un génie ailé, là, une amazone assise. Dionysos apparaît à Ariane qui l'aime, qu'il a abandonnée. L'éclairage rasant met merveilleusement en valeur les touches de pinceau sur l'enduit.

Arts vivants

On retrouve donc avec plaisir les merveilles de l'art antique descendues de leurs socles, devenues familières, accessibles. Parmi les instruments domestiques, on découvre des formes d'objets proches des nôtres, d'autres plus spécifiques ; le cratère où l'on mélangeait l'eau et le vin pourrait efficacement servir de seau à champagne… Qui a dit que l'imaginaire antique était liquidé ? Que les révolutions de l'art au XXe siècle nous avaient coupé des traditions gréco-romaines ? Plus loin, le petit bestiaire blanc des fontaines – grenouille, tortue, dauphin – côtoie les statues d'éphèbes en bronze aux lèvres cuivrées. Hors du péplum en noir et blanc prudemment projeté dans l'entrée, rien ici n'est kitsch – car en réalité, aucun objet n'est autonome, aucun ne se pose en œuvre d'art, mais tous participent d'un même monde enchanté. Par conséquent, si l'on apprécie la facture d'une fresque plutôt que d'une autre, cette hiérarchie s'établit sur le seul critère du plaisir et non selon les codes des beaux-arts. La plus belle sculpture exposée est sans doute la table en marbre dont le pied montre le satyre Silène portant dans ses bras Dionysos enfant. Ce meuble troublant, étrange, à la fois sensuel et spirituel, monstrueux et tendre, se termine en patte de lion. Tout Pompéi est là – ou bien dans ce panneau mythologique où un satyre en érection dévoile une ménade endormie.

L'ombre de la mort

Mais les pièces les plus bouleversantes demeurent les célébrissimes moulages des corps réalisés à partir de 1863 par Giuseppe Fiorelli : directeur des fouilles à Pompéi, Fiorelli eut l'idée de faire couler du plâtre dans le vide que les corps avaient laissé dans la cendre. Ces instantanés en trois dimensions, admirablement présentés dans un austère recoin noir, sont décidément saisissants. Les commissaires ont choisi de les placer au début de l'exposition – manière de suggérer que l'art triomphe même de la mort. Mais il y a plus. Toutes ces fouilles (d'ailleurs encore en cours, malgré de faibles subventions) ne sont-elles pas aussi un cadeau de la catastrophe ? Les centres tombées sur Pompéi l'ont figée dans l'éternité, et les fleuves de lave l'ont menée au musée Maillol, jusqu'au 12 février.

Exposition « Pompéi. Un art de vivre. »

Voir mes précédents billets : 24 août 2006, 24 août 2007, 24 août 2009, 10 mai 2011, 22 septembre 2011

11 octobre 2011

Exposition : Pompéi sous nos yeux ébahis (à voir absolument)

L'exposition reconstitue, dans sa totalité, la 'Domus Pompeiana', la villa pompéienne, avec tous ses éléments : l'atrium, le portique, la salle à manger, l'autel, la cuisine... Plus de deux cent oeuvres extraites de Pompéi témoignent de la modernité des villas ensevelies sous l'éruption du Vésuve en l'an 79, de par les infrastructures, l'eau courante, la distribution de la chaleur, le tout-à-l' égout, les espaces verts.

Voir mes précédents billets : 24 août 2006, 24 août 2007, 24 août 2009, 10 mai 2011, 22 septembre 2011.

Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité