Exposition et débat autour de l’excision
Dans le cadre de la journée des droits des femmes, Jacques Boutault, maire du 2e arrondissement, et le collectif « Excision, parlons-en ! » vous invitent à l’exposition des œuvres de Titouan Lamazou atour de l’excision, du lundi 4 au vendredi 8 mars en mairie. La mobilisation « Excision, parlons en » est un rassemblement inédit d’associations et d’acteurs de la société civile souhaitant mutualiser leurs efforts et ressources pour intensifier la lutte contre l’excision et les mutilations génitales féminines dans le monde. Titouan Lamazou, né en 1955 à Casablanca est attiré très tôt par l’art. Fervent défenseur des droits des femmes, il se mobilise pour l’autonomie des femmes et l’égalité entre les sexes à travers le monde. Le vernissage, suivit d’un débat, a lieu le vendredi 8 mars à 19h en mairie, sur le thème « Comment agir pour l’abandon de l’excision ? », en présence de Marine Casaux-Bussière (Tostan France), Isabelle Gillette-Faye (Fédération nationale Games) et Louis Guinamard (mobilisation Excition, parlons-en !).
Entrée libre et gratuite
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Valls et Delanoë condamnent l'action des Femen à Notre-Dame de Paris
Mardi matin, huit femmes du collectif féministe Femen ont mené une nouvelle action seins nus, cette fois-ci à l'intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les militantes entendaient "fêter le départ du pape". Une action dénoncée non seulement par les autorités religieuses, mais aussi par des personnalités politiques, dont le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
Les Femen sont-elles allées trop loin ? Leur dernière intervention, ce mardi en la cathédrale Notre-Dame de Paris, a du mal à passer auprès des autorités politiques. Aux alentours de 10h, huit militantes du groupe féministe ont fait irruption dans le lieu de culte, vêtues de grands manteaux, qu'elles ont retiré quelques minutes plus tard, laissant apparaître leurs torses nus, marqués d'inscriptions "No homophobe", "Crise de la foi" ou "Bye bye Benoît".
Les jeunes femmes entendaient fêter le départ du pape Benoît XVI, qui a annoncé son renoncement à son ministère lundi. Munies de bâtons de bois, elles ont fait tinter les trois cloches rénovées, exposées actuellement dans la nef de l'église. Emmenées sans blessures à l'extérieur de la cathédrale, elles ont continuer à scander des slogans, sous l'œil choqué des fidèles. "Ici c'est sacré, vous n'avez pas à vous dénuder ici" leur a signifié une touriste. Une idée partagée par Mgr Jacquin, le recteur-archiprêtre de Notre-Dame : "Nous, comme on est les gentils chrétiens, on ne dit rien. Mais je suis quand même scandalisé" (Mgr Jacquin)
L'action condamnée par des élus de droite et de gauche
Les faits n'ont pas manqué de faire réagir la classe politique : deux sénateurs de Paris, Yves Pozzo di Borgo (UDI) et Pierre Charon (UDI) se sont indignés de cette "provocation". "Il est incompréhensible que ces activistes étrangères ne soient pas empêchées d'agir, surtout aujourd'hui où il y a une conjoncture spéciale", ont-ils déclaré dans un communiqué". Ils dénoncent le laxisme du gouvernement.
Et pourtant, le gouvernement a lui aussi réagi, par la voix de Manuel Valls. Le ministre de l'Intérieur a lui aussi condamné l'action des Femen. Il s'est dit "consterné" par ce happening qu'il qualifie de "provocation inutile" et "témoigne de son soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste grossier". Le maire de Paris Bertrand Delanoë a lui aussi réprouvé "un acte qui caricature le beau combat pour l'égalité femmes-hommes et choque inutilement de nombreux croyants", déclare-t-il.
Renonciation du Pape Benoit XVI
Cela fait plusieurs années qu'elle explore les 44 hectares de la cité du Vatican. Dans le bureau de Caroline Pigozzi, journaliste à Paris Match, se trouve un objet de fierté : le repose-tête que Benoît XVI utilisait pour ses voyages en avion (et que l'on aperçoit derrière elle dans notre interview). La curie romaine n'a que peu de secret pour elle qui vient d'écrire Le Vatican indiscret aux éditions Plon.
Comme tout le monde, elle a appris lundi 11 février la décision du pape de renoncer à sa fonction. Mais à la différence de bon nombre, dans ce même livre, elle laissait entendre que Joseph Ratzinger pourrait démissionner et que cela serait un acte de panache. Dont acte. Elle qui a enquêté sur les révolutions de palais, les affaires financières, les contradictions à huis clos, les pressions en tous genres dans le Vatican, raconte à francetv info que la "sortie" du pape s'explique par une crise psychologique. Source FranceTVinfo
Cela me fait penser au film "Habemus Papam"