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Jours tranquilles à Paris
15 février 2012

Sarkozy, comme une anguille dans les eaux troubles de la crise

Le président devrait enfin, ce 15 février, se déclarer candidat. L’occasion, pour El País, de revenir sur son bilan. Cet article a paru sous le titre “le crépuscule d’un hyperactif”.

EL PAIS

Récemment, lors de l’une de ses habituelles harangues philosophiques, Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il préférait être jugé par l’Histoire plutôt que les urnes. Le président français annoncera pourtant sa candidature à l’élection présidentielle ce 15 février [sur TF1]. Il tentera de se montrer le garant de l’espoir et d’un avenir meilleur, et de cacher sous le tapis l’essentiel du bilan de son premier quinquennat.

Plus qu’un président de la République hors du commun, Nicolas Sarkozy s’est révélé être un président de l’exécutif, un Premier ministre hyperactif et parfois arrogant, qui a voulu tout faire sans rien déléguer ni s’économiser : il a divorcé, fêté sa victoire sur le yacht d’un ami millionnaire, s’est remarié, a eu un enfant, s’est envolé au Tchad pour libérer des hôtesses de l’air espagnoles prisonnières [le 3 novembre 2007, dans le cadre de l’affaire dite de l’Arche de Zoé], a violemment insulté un agriculteur qui l’ennuyait [“Casse-toi pauvre con !”, au Salon de l’agriculture de 2008], a houspillé les dirigeants européens lors de plusieurs sommets, a augmenté la TVA trois mois avant l’élection... Il a fait ça tout seul, et la liste ne s’arrête pas là. Il a été l’unique star de son quinquennat, cela ne fait aucun doute.

Cette énergie – souvent mal vue par ses pairs et incomprise par ses compatriotes – a-t-elle eu des résultats positifs ou négatifs ? Voilà la question qui vaut un million, et à laquelle il n’existe pas de réponse simple.

D’un point de vue global, on peut considérer que son règne laïc (mais aux tendances pontificales) a coïncidé avec le crépuscule de la grandeur*. Quoique le concept ait ses écueils – il vient de loin et de plus, si l’on suit la définition de José Ignacio Torreblanca [politologue espagnol], la grandeur* signifie avant tout perdre en ayant l’air de gagner – Nicolas Sarkozy n’a pas réussi à cacher aux yeux du monde que, aujourd’hui, la France n’est plus ce qu’elle était.

Certes, ce n’est peut-être pas uniquement de sa faute, car il a toujours fait ce qu’il pouvait pour résister – parfois à raison, comme en Libye, parfois de façon pathétique, comme lorsqu’il a promis de réinventer le capitalisme. Il est également évident que la décadence de la France ne fait que refléter celle de l’Europe : tout le continent a souffert de la raclée sans précédent infligée par la crise des subprimes puis par celle de la dette. Mais tandis que la crise a fait de l’Allemagne un leader incontesté, Nicolas Sarkozy n’a été, non sans habileté et non sans sagesse, qu’un allié de second choix, fragile qui plus est.

La situation est paradoxale parce que le président français, s’il veut désormais s’inspirer du modèle allemand, a tout de même eu cinq ans pour s’y employer, sans succès. Les chiffres révèlent que le fossé séparant les deux grandes puissances de la zone euro n’a fait que se creuser. Au cours de son mandat, plus de 1 million de personnes supplémentaires se sont retrouvées au chômage en France (un record historique depuis 1999), alors que Berlin s’approche du plein-emploi. Et si, en 2011, Paris a battu son propre record en termes de balance commerciale (avec 70 milliards d’euros de déficit), l’Allemagne est en excédent. En France, les inégalités ont aussi considérablement augmenté, à la fois en ce qui concerne le nombre de pauvres (plus de 8 millions de personnes, soit 82 000 de plus chaque année) et les avantages fiscaux accordés aux riches, évalués à 75 milliards d’euros.

Pendant ce temps, les partisans de Nicolas Sarkozy continuent de citer la réforme des retraites, le remaniement d’une administration tentaculaire grâce au gel du recrutement des fonctionnaires (seul un retraité sur deux est remplacé), la réforme de l’Université et l’amélioration (douteuse, pour ne pas dire trafiquée) des chiffres de la délinquance et de l’immigration clandestine.

C’est un peu léger pour un homme qui, en 2007, avait promis qu’il serait possible de “travailler plus pour gagner plus” et s’était engagé à diriger une “république irréprochable”, mais qui s’est montré incapable de se débarrasser des 35 heures et a été régulièrement accusé de favoriser ses amis, ses proches, certains chefs d’entreprise et millionnaires, alors que des scandales de corruption ont éclaboussé plusieurs de ses ministres et proches collaborateurs (affaires Bettencourt et Karachi, espionnage de journalistes du Monde, entre autres). Source : 15.02.2012 | Miguel Mora | El País

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15 février 2012

L'UMP en ordre de marche....

Le siège de l'UMP

238, rue de Vaugirard Paris 15e

71579784

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15 février 2012

Nicolas Sarkozy Day

Toute la Presse est sur le pont !

Cf. Le Monde = Le "Nicolas Sarkozy day" de la campagne présidentielle : le président a ouvert son compte Twitter... mais sera surtout sur TF1 ce soir pour déclarer sa candidature. Notre service politique publiera tout au long de la journée des éclairages sur "les hommes du président", le bilan du quinquennat, les évolutions à attendre de la stratégie du candidat UMP...

On peut dire qu'il a bien orchestrée sa journée... A nous de ne pas nous laisser berner. Il me serait trop fastidieux de mettre des liens vers tous les sites de presse qui ne parlent que de ce "Nicolas Sarkozy Day".

15 février 2012

Nicolas est sur TWITTER, Cécilia le suit

cecilia

15 février 2012

"La France forte"

"La France forte !" Voici donc - sauf surprise - le slogan de campagne de Nicolas Sarkozy, qui sera dévoilé pour la première fois, demain soir, lors d'un meeting à Annecy. Après moult hésitations, les communicants de l'Élysée ont tranché en faveur de cette formule censée incarner une France qui, malgré la crise et l'enlisement de nombreux pays européens, n'a pas ployé durant le quinquennat. Le mot "courage", un temps envisagé, a été abandonné, l'Élysée préférant axer le slogan davantage sur le pays que sur la personne du candidat. (Exclusif Le Point)

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15 février 2012

Candidature Sarkozy : le PS a préparé sa riposte en images

15 février 2012

A découvrir : James Mollison (photographe)

15 février 2012

A propos de la Grèce...

plantu

15 février 2012

SINE MENSUEL - No comment !

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Vu dans un kiosque à journaux (en manchette)

15 février 2012

Cloclo (le biopic - bientôt en salles)

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