Edie. la danse d’Icare de Véronique Bergen
Un nouveau roman de Véronique Bergen...
Un texte sur la vie d’Edie Sedgwick, qui fut l’égérie d’Andy Wharol, la compagne de Bob Dylan, et mannequin pour Vogue et Life… Sortie le 17 septembre 2013.
Véronique Bergen
Entre roman, épopée et document, ce texte nous raconte la vie d’Edie Sedgwick, qui fut l’égérie d’Andy Wharol, la compagne de Bob Dylan, et mannequin pour Vogue et Life… Reine des nuits new yorkaises, princesse de la factory, fulgurance cramée dès la naissance par la folie d’un père richissime, homme de pouvoir cynique et psychopathe – elle s’est brûlée le corps et le cerveau dans une furie addictive sans limite. Elle fut chantée par le Velvet Ungerground, Patti Smith, Lloyd Cole, Étienne Daho, Alizée, The Cult et Dramarama… et plusieurs biographies lui furent consacrées, contribuant à étoffer son nom d’une dimension mythique de plus en plus riche.
Ce livre, présenté comme une autobiographie apocryphe – où l’écriture se fait chair –, est bien entendu un portrait d’Edie. Mais c’est également, à travers la voix de cette femme qui n’a pas eu d’autre choix que de vivre toujours plus vite pour fuir cette civilisation malade, un témoignage de la contre-culture américaine des années 60-70, et le portrait en creux d’une Amérique cynique et obscène.
Extrait : « Ma maladie vient de loin, ma maladie est estampillée dynastie Sedgwick, je suis la plus riche héritière de la Nouvelle Angleterre, la légataire de pathologies prestigieuses étalées sur six générations. La folie galope sous ma peau comme elle couvait sous celle de Zelda Fitzgerald. Puisque les dernières branches de notre arbre généalogique pur WASP sont pourries, je devrais vendre aux enchères le bel ADN maniaco-dépressif de Fuzzy. Pour laver mon sang de descendante de psychotiques, je le noie dans la coke et l’héro, je déloge à coups de speed le plasma parano, les plaquettes scatophiles, embarque la ménagerie autiste dans de fabuleux shoots. Un speedball toutes les deux heures réussit à éclaircir les idées caillées que mon père a déposées en moi. Mais c’est sur deux fronts que je dois me battre : contre les mitochondries tordues, les chromosomes schizosaturés des Sedgwick, des Minturn mais aussi contre l’or noir qui empoisonne mon corps. »
Exposition : TITANIC porte de Versailles
L'exposition évènement Titanic au Parc des Expositions de Versailles se prolonge jusqu'au 29 Septembre 2013. Si vous n'avez pas encore découvert cette expo, c'est le moment d'aller dans les cabines du plus célèbre des navires et de revivre l'unique voyage du Titanic !
Hollande : "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie
"Le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse", a affirmé François Hollande, mardi 27 août, lors de la Conférence des ambassadeurs. "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie, a assuré le chef de l'Etat.
La police ukrainienne «trouve» des armes chez les Femen
«Des armes et des explosifs» : selon un communiqué du mouvement féministe Femen, la police de Kiev a effectué ce mardi 27 août une descente dans les locaux de l’organisation, qu'elle suspecte de posséder de tels objets. Après avoir effectué une fouille, elle a déclaré avoir trouvé un pistolet, des explosifs et des photos du président Vladimir Poutine et du Patriarche Cyrille 1er de Moscou, le plus haut représentant de l’église orthodoxe russe. «Kill Kirill» peut-on lire sur l’image, référence à une action de juillet 2012.
«Les activistes des Femen ont été informées qu’une enquête pénale avait été ouverte à leur encontre au nom de l’article 263 sur "la possession illégale d’armes et de munitions"», expliquent-elles dans le communiqué, déclarant qu’elles risquent potentiellement cinq ans de prison. A Libération, Inna Shevchenko, leur leader en France, installée à Paris, précise que trois militantes, Alexandra Shevchenko, Anna Hutsol et Yana Zhdanova, sont toujours retenues dans leurs locaux et qu’elles vont être bientôt conduites au poste de police.
Pour les activistes, «ces recherches sont une provocation des autorités, qui ont planqué des armes et des explosifs dans le but de nous arrêter». Contactée par l’AFP, Anna Hutsol, la fondatrice, a réaffirmé qu'il s'agissait d'une «provocation organisée par les services de sécurité». Les Femen ont toujours déclaré vouloir mener des actions non violentes.
Leurs ennuis se sont multipliés ces dernières semaines, notamment dans leur pays d’origine, l’Ukraine. Sans doute pour éviter qu’ils ne perturbent la visite de Vladimir Poutine, Anna Hutsol et Viktor Sviatski, un proche, ont été agressés fin juillet tandis que trois autres militantes ont été «enlevées» brièvement. D’un autre côté, en Tunisie, après avoir finalement été remise en liberté conditionnelle par la justice, Amina a déclaré la semaine dernière qu’elle quittait le mouvement, redoutant qu’il soit islamophobe et financé par Israël. Source : Libération