Dans le célèbre quartier rouge d'Amsterdam, ce sont de vraies femmes qui se trouvent derrière les vitrines et non pas de vulgaires mannequins de bois. Le quartier est presque entièrement composé de centaines de minuscules cabines louées par les prostituées grâce à l'argent de leurs passes.

Ce soir là, quatre prostituées travaillent et tentent d'attirer leur futur client. Soudain, l'une d'entre elle se met à trembler violemment. Elle est ensuite imitée par ses trois collègues. Le spectacle retient rapidement l'attention des passants qui s'arrêtent, intrigués. Les quatre femmes commencent alors une chorégraphie. Deux autres femmes se mettent aussi à danser dans les cabines situées au premier étage du bâtiment.

A la fin du show, les spectateurs applaudissent la performance des prostituées. Mais ils déchantent rapidement. Un écran surplombant la rue affiche un message un noir et blanc sur lequel on peut lire "Chaque année, des centaines de femmes se voient promettre une carrière de danseuse en Europe de l'Ouest. Malheureusement, elles finissent ici". La foule reste choquée après avoir été mise face à la misère humaine liée à la prostitution.

Depuis 1990, le trafic d'êtres humains a triplé. Selon les statistiques, 33% des prostituées hollandaises viennent de pays extérieurs à l'Union Européenne.

Ce spectacle et le message choc ont été orchestré par "Stop the Traffik" et mis sur pied par l'entreprise de publicité Duval Guillaume. Les différentes campagnes de l'association ont pour but de dénoncer et de vaincre la traite d'êtres humains et l'exploitation sexuelle qui en découle.

Pour la sortie de l'album « 100 photos pour la liberté de la presse » consacré aux photos du célèbre artiste chinois Ai Wei Wei, Reporters sans frontières a lancé un « appel aux dons » sur la plateforme KissKissBankBank.

Pour la première fois, Reporters sans frontière s'est lancé dans l'aventure du crowdfunding. Le principe est simple, faire participer le grand public à la publication du prochain album "100 photos pour la liberté de la presse".

Les internautes donateurs ont ainsi pu suivre pendant 30 jours, sur la plate-forme KissKissBankBank, l'avancée du projet, consacré au travail du photographe et artiste Ai Wei Wei, célèbre dissident chinois.

Cette collecte de fonds s'est inscrite dans une démarche importante pour Reporters sans Frontières, une démarche de solidarité et de production communautaire. Cet album tente de mettre en lumière les problèmes que rencontrent les journalistes et les photographes en Chine, souvent inquiétés voir emprisonnés pour avoir choisi de s'émanciper de la propagande.

Ai Wei Wei fait partie des 303 intellectuels et artistes chinois à avoir signé la Charte 08, un manifeste daté de 2008, prônant une réforme politique de la constitution chinoise, comme la suppression du parti unique et une assurance du respect des droits de l'homme.

Parmi les clichés du photographe que l'on pourra voir dans l'album à paraître en septembre, les plus mythiques seront montrés mais aussi quelque 70 photos inédites d'un reportage sur la filature de la police chinoise. Ai Wei Wei est aujourd'hui devenu un emblème pour les dissidents chinois. Il a été victime de cette censure imposée par le gouvernement, et de ces maltraitances que subissent un grand nombre de blogueurs et d'intellectuels.

Cet ouvrage sera publié en 110 000 exemplaires et sortira le 12 septembre 2013. Une version numérique, en anglais, sera également proposée sur le Apple Store pour l'international.

Sortie de l'album le 12 septembre

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Arielle Dombasle : Dans trois mois, c'est sur la scène du Rond-Point qu'on la retrouvera pour jouer les divas argentines sous le regard d'Alfredo Arias, dans El Tigre, comédie musicale déjantée. Elle s'est très tôt inventé un personnage. On peut la juger affectée, mondaine, superficielle. Elle s'en moque: elle est et demeure populaire! Le public voit au-delà de son effervescente sophistication une candeur de toute petite fille. Arielle Domabsle, c'est la Fée Clochette. Elle ne quittera jamais le monde de Peter Pan. Mais puisqu'il faut devenir grande, fabriquons-nous un monde idéal où tout ne serait que luxe et volupté. Le calme, cette actrice généreuse le laisse aux autres.

Voir mes précédents billets sur Kate Upton

Tarzan et la fumette Tarzan et son partenaire de tango ont le regard perdu. Lillustration de Gotlib, auteur et dessinateur de BD né en 1934, a beau être en noir et blanc, on devine les yeux rougis des deux personnages. Ils ont très vraisemblablement goûté aux feuilles planant au-dessus de leurs têtes. « Ooyiiioo », le fameux cri de Tarzan, ne résonne plus de la même façon... > « LEffet coccinelle », jusqu'au 27 octobre. Chapelle Saint-Sauveur, Saint-Malo (llle-et-Vilaine). www.quaidesbulles.com

NY Fashion Week has begun! The city that never sleeps is now invaded by the women that never eat.

— Joan Rivers (@Joan_Rivers) September 5, 2013

Charlotte Gainsbourg n'a pas fait savoir les motifs de sa décision. Le quotidien suggère néanmoins que le mauvais état de santé de Jean-Pierre Prioul, un ami de la famille, en serait la cause. Il était convenu qu'il soit le guide des visites, lui qui expliquait début juillet avoir eu «la chance de connaître Serge et d'avoir plein d'anecdotes et de choses à raconter». Or, Jean-Pierre Prioul souffre d'une grave maladie à l'œil. Il a confié à nos confrères avoir informé la famille récemment qu'il ne pourrait assurer les visites.

«À l'intérieur, rien n'a bougé»

Serge Gainsbourg a vécu de 1969 jusqu'à sa mort, en 1991, dans cette maison. Depuis, le bâtiment est demeuré clos. «Tout est resté en place à l'intérieur. Il ne manque que le personnage!», indiquait Jean-Pierre Prioul au début de l'été. Selon lui, «à l'intérieur, rien n'a bougé. Les murs sont toujours peints en noir. C'est plein de bibelots de l'époque. Il y a même encore des mégots dans le cendrier», restés à leur place depuis que Gainsbourg habitait la maison.

Sa fille avait déjà essayé de faire du lieu un musée, en 2011, mais trop de travaux étaient nécessaires. À l'annonce du projet d'ouverture, au début de l'été, le mur de l'hôtel particulier a néanmoins été nettoyé des inscriptions qui le recouvraient. Des graffitis à la gloire du chanteur y figuraient depuis des années, mais d'autres messages, djihadistes ou à caractère antisémite, s'y étaient ajoutés. Le nettoyage devait permettre de décorer à nouveau la bâtisse. Ce que pourront toujours faire les passants, à défaut de d'y entrer.

Personnellement j'aurais voté pour Pauline Le Quintrec