Trocadero on ice
Une exposition de photos du film Yves Saint Laurent, à Paris
Jusqu'au 31 janvier, l'hôtel parisien The Westin rend hommage au célèbre créateur français Yves Saint Laurent avec une exposition de photographies inédites du tournage du film réalisé par Jalil Lespert.
A l'occasion de la sortie du très attendu biopic Yves Saint Laurent, au cinéma le 8 janvier prochain, le prestigieux hôtel parisien The Westin propose en exclusivité et jusqu'au 31 janvier une exposition de douze photographies prises lors du tournage.
Ces clichés inédits, réalisés par les photographes Thibault Grabherr et Anouchka de Williencourt, immortalisent quelques unes des scènes les plus emblématiques du film, dont certaines ont été tournées au cœur du salon Impérial de l'hôtel The Westin Paris - Vendôme. Un espace au sein duquel le grand couturier a d'ailleurs donné de nombreux défilés tout au long de sa carrière.
Yves Saint Laurent, joué par Pierre Niney
Réalisé par Jalil Lespert, le film Yves Saint Laurent met l'accent sur les jeunes années du couturier français, de sa nomination à la tête de la maison Dior en 1957 à sa célèbre collection Ballets Russes de 1976.
Pour ce biopic, c'est Pierre Niney de la Comédie-Française qui incarne le jeune créateur, accompagné de Guillaume Galienne dans le rôle de Pierre Bergé. Charlotte Le Bon, Laura Smet ou encore Marie de Villepin font également partie du casting.
Yves Saint Laurent, de Jalil Lespert, en salle le 8 janvier 2014.
Exposition des photographies du film "Yves Saint Laurent", jusqu'au 31 janvier 2014
Hôtel The Westin Paris - Vendôme
3 rue de Castiglione, Paris 1er.
Entrée libre.
David Lynch bientôt à la M.E.P.
https://soundcloud.com/mep_paris/davidlynch/s-YMrQz
du 15 janvier au 16 mars 2014
David LYNCH, “Small Stories”
Pinault sous les verrous à la Conciergerie
Posted in Le billet d’Emmanuel Perrault
Afin de vous rendre compte de l’étendue et de la richesse de la collection de François Pinault, vous pouvez vous rendre à Venise depuis 2006 au Palazzo Grassi, pour voir sa première exposition Where are you going ?, suivi quelques années plus tard de l’inauguration de la Pointe de la Douane avec Mapping the studio ou celle présentée jusqu’à la fin de l’année 2014, Prima Materia.
Si vous n’avez pas eu la possibilité d’aller à Venise, vous pouviez toujours vous rattraper en 2007, avec la première exposition en France de sa collection, Passage du temps au Tri Postale à Lille ou encore Qui a peur des artistes ? en 2009 à Dinard et la même année au Garage Melnikov à Moscou, Un certain Etat du Monde ?
Damien Hirst, The fragile truth
Voici une séance de rattrapage à la Conciergerie, avec une exposition sur le thème de l’enfermement, en résonnance avec cette ancienne prison. A triple tour est la première présentation à Paris d’un ensemble important d’œuvres de la collection François Pinault et c’est d’autant plus intéressant que la plus grande partie des œuvres sélectionnées n’a jamais été présentée au public. Dans ce même lieu, il y a deux ans, Claude d’Anthenaise nous proposait une très belle exposition d’art contemporain sur la place et les rôles la figure de l’animal dans l’imaginaire et la pratique des artistes d’aujourd’hui.
Old persons home, Sun Yuan et Peng yu
A triple tour est une exposition particulièrement intéressante avec des stars du marché comme une très grande armoire de médicaments de Damien Hirst, The fragile truth (photo), sur l’enferment chimique, la phobie de la maladie et de la décadence, mais aussi beaucoup d’autres artistes moins connus du grand public. Au milieu de l’exposition vous tombez sur 13 sculptures de dictateurs, vieux impotents en fauteuil roulant, grandeur nature, vous poursuivant dans les allées, le Old persons home de Sun Yuan et Peng yu (photo) toujours sur l’enfermement dû à l’âge, à l’impossibilité de se déplacer seul. Ils ont beau avoir eu l’argent et le pouvoir, il arrive toujours un temps où l’on dépend des autres et où l’on est à sa merci.
Plus politique sur les sociétés sclérosées par la dictature, les 38 photographies colorisées par l’artiste russe de Sots Art Boris Mikhaïlov datant d’entre 1971 et 1986. Toujours en Europe de l’Est, Diana Thater nous plonge dans son installation vidéo monumentale, Chernobyl (photo). Le mythe de la caverne de Platon revu et corrigé sur la zone de confinement autour de la centrale ukrainienne. Prométhée est-il allé trop loin après avoir volé le feu sacré de l’Olympe ?
Autoportrait dans l’installation vidéo de Diana Thater, Chernobyl
Très graphique et photogénique la toile de Raphaëlle Ricol, Malgré la différence (photo), représentent le KKK et l’intégrisme musulman rassemblés et enfermés dans des dogmes idéologiques. Les 50 œuvres des 22 artistes rassemblées dans cet espace de 1500m2 sont à découvrir jusqu’au 6 janvier 2014 à la Conciergerie de Paris.
Raphaëlle Ricol, Malgré la différence
Un coeur tout neuf !
Un cœur artificiel autonome implanté en France, une première mondiale. Cette réussite ouvre de nouvelles perspectives à des malades condamnés par la rareté des greffons du cœur.
Explications à lire ici ►►► http://bit.ly/FInfocoeur
Pour le carnaval de Rio...
Un "métro cadeau" pour le premier Noël du collectif...
Ces artistes voulaient faire plaisir aux usagers du métro. C'est plutôt réussi. La petite bande de Sisaprod, un jeune collectif d'artistes, également société de production de contenus multimédias, a eu l'idée de redécorer une partie d'une rame de la ligne 8, ce vendredi matin.
Cléa Polar, spécialiste de la 3D, faisait partie de la bande de joyeux drilles, également auteur de clips et de projets photo, ayant réalisé cette opération «commando de Noël». Jointe au téléphone par leparisien.fr, elle explique la raison de ce geste : «On a essayé de faire un happening pour fêter le 1er Noël de notre collectif.» «L'idée c'était d'égayer le matin d'usagers du métro. La plupart du temps, les gens ne sourient pas. Le but, c'était donc avant tout de faire plaisir et de s'imaginer le sourire que cela pourrait procurer», ajoute-la jeune artiste. Cette spécialiste de l'image souligne aussi «l'effet d'optique» très intéressant.
La rame retirée par la RATP
Ce clin d'oeil festif a un peu moins plu à la RATP. La régie des transports parisiens a retiré de la circulation le métro dont l'intérieur de la rame avait en partie été recouvert avec du papier cadeau rose vif. «On ne sait pas qui a décoré le train. C'est un individu lambda, mais pas un employé», expliquait dans la matinée la Régie. Au total, environ un tiers de cette rame de la ligne 8 du métro parisien avait été soigneusement recouverte du sol au plafond de papier cadeau rose à motifs, témoignait un voyageur ce vendredi matin. Plusieurs usagers, surpris ou ravis, ont pris cette rame en photo et ont diffusé l'image sur les réseaux sociaux.