L'intégralité de l'intervention de Hollande en... par lemondefr

Pour cette fois-ci c'est raté !

Avant de rejoindre l’Hôtel de Ville, et de parvenir aussitôt au grade de première adjointe en 2001, Anne Hidalgo œuvre déjà dans les arcanes de l’État : directrice de l’institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle à Paris en 1991, chef de mission auprès du délégué à la formation professionnelle en 1993, chargée de mission au Bureau international du travail à Genève en 1995, conseillère technique au cabinet de Martine Aubry au sein du ministère de l’Emploi et de la Solidarité en 1997... Entre autres. Son premier poste ? Inspectrice du travail dans la Loire puis dans le Val-de-Marne et à Paris, de 1982 à 1991. Bref, elle dispose d’un cursus de politicienne spécialiste des questions sociales. Au Parti socialiste, cette mère de 3 enfants, âgée de 53 ans, officie en tant que membre du bureau national depuis 2003. Elle est mariée au secrétaire national au travail et à l’emploi du parti, Jean-Marc Germain, par ailleurs député des Hauts-de-Seine et directeur de cabinet de Martine Aubry.

Sa candidature à la mairie de Paris, en vue des municipales 2014, un secret de Polichinelle, Anne Hidalgo l’a dévoilé très en amont, le mardi 4 septembre 2012 au Petit bain. Devant ses partisans, elle a lancé en guise d’ouverture de discours : "Je suis candidate pour être la prochaine maire de Paris." La première adjointe a ainsi revendiqué dès le début de sa campagne la filiation de son mentor, Bertrand Delanoë : "En 2001 cette ville n’était plus la fierté des Parisiens. Paris est redevenu une grande capitale mondiale. Bertrand Delanoë a incarné le retour de la dignité dans la capitale." Après avoir égrainé les grandes réalisations des 2 mandats de la gauche à la tête de Paris, elle a lancé les grandes lignes de son projet : plus de mixité sociale, plus d’environnement, bâtir le Grand Paris... Avant de faire œuvre de démocratie participative. Anne Hidalgo a ainsi révélé en septembre 2012 la création d’Oser Paris, l’association ayant pour but d’imaginer son programme municipal.

Un processus participatif qui a abouti en juin 2013 avec la publication de 100 propositions. Parmi les plus ambitieuses : créer des crèches communes à Paris et aux villes voisines de la petite couronne, le réaménagement des places Bastille et Étoile, abaisser la vitesse maximale à Paris à 30 km/h, utiliser la vidéoprotection pour verbaliser les infractions routières, développer une brigade policière dédiée aux lieux touristiques... Et pour les plus originales : développer les accorderies, créer des "social-clubs" dans chaque quartier, installer une télécabine entre la gare de Lyon et Bercy, réinvestir les kiosques à musiques délaissés...

La campagne municipale a aussi amené Anne Hidalgo à dévoiler certains aspects de sa vie privée, elle qui est d’ordinaire discrète sur ce plan. Ainsi, en pleine affaire Cahuzac, les revenus d’Anne Hidalgo étaient devenus l’un des thèmes du débat à Paris. Elle a publié son patrimoine mercredi 11 avril 2013 sur son blog. En bref ? Elle possède avec son conjoint, Jean-Marc Germain, député PS des Hauts-de-Seine, un logement dans le 15e, d’une valeur de 1 million d’euros (684.408€ restant à rembourser). Elle n’est pas assujettie à l’impôt sur la fortune (ISF), ne possède pas de véhicule ni d’objet de valeur. Ses ressources ? 5.186€ nettes d’impôt mensuelles, y compris la retraite un temps au centre d’une polémique (1.768€ par mois, nette d’impôt).

ANNE HIDALGO EN BREF. Première adjointe au maire de Paris, Bertrand Delanoë, conseillère de Paris élue dans le 15e arrondissement, conseillère régionale d’Ile-de-France, présidente du conseil d’administration de Paris Musées. Probable nouvelle maire de Paris même si cette élection demande validation par le Conseil de Paris.

CONTACT. Anne Hidalgo possède un compte Twitter, @Anne_Hidalgo, sur lequel elle se montre assez active même si elle interagit finalement peu avec les autres "twittos".

Source : site http://www.evous.fr/Paris.html

Train croisière de luxe

« C’est un bien extraordinaire de notre patrimoine, un hommage au train et à la passion du voyage » se réjouit Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe depuis l’an dernier, qui nourrit l’espoir de voir son exposition partir en tournée à Venise, Istanbul et Vienne dès la fin de cette année. Un intérêt partagé par la SNCF qui, en finançant l’intégralité des 2,5 millions d’euros que nécessite l’événement, parie sur le renouveau du bel endormi. Elle entend « réinventer de toutes pièces le train croisière à l’horizon 2020 » indique Franck Bernard, patron de la toute nouvelle filiale « Orient Express » qui est d’ores et déjà à la recherche auprès de partenaires privés des 40 millions d’euros nécessaires au projet.

Ce train de luxe, inventé par un ingénieur belge, fondateur de la Compagnie internationale des Wagons-lits au XIXe siècle, permettait à l’origine de relier Paris à la Turquie en quatre jours, et, par extension, Bagdad et Le Caire. Depuis l’arrêt de la desserte Paris-Istanbul en 1977, beaucoup d’expériences ont été tentées, avec plus ou moins de succès, pour redonner vie au mythique palace roulant. Y compris depuis Londres où le groupe hôtelier Belmond dispose, pour 75 ans encore, du droit d’exploiter la ligne Londres-Paris-Istanbul sous le nom « Venise Simplon Orient Express ».

Avec la complicité de la SNCF, propriétaire de sept voitures qui ont pu échapper à la destruction ou à la réforme et dont quatre sont à présent classées Monuments historiques, l’Institut du monde arabe espère attirer un demi-million de visiteurs d’Europe et d’Orient. Car derrière la machine se cache le label « Orient Express ». Près de 80 ans après la parution du célèbre Meurtre... d’Agatha Christie, la magie opère encore et la notoriété du célèbre train n’a jamais faibli aux États-Unis, en Russie, en Inde ou encore en Chine où la marque demeure connue de 70 % des personnes interrogées. Une aubaine pour l’industrie du luxe, du matelassier Dunlopillo au malletier Moynat qui, sous licence avec la compagnie ferroviaire française, qui part à l’exploration de produits dérivés. À un train d’enfer.

Exposition Il était une fois l’Orient Express , du 4 avril au 31 août à l’Institut du monde arabe, avec la SNCF. Paris 5e.

Site : http://www.imarabe.org/

http://www.jacques-snap.book.fr/