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Jours tranquilles à Paris
30 mai 2014

Robert Mapplethorpe (photographe) - Exposition au Grand Palais jusqu'au 13 juillet - vu aujourd'hui

Epigraphe :

«Je cherche la perfection dans la forme. Dans tes portraits. Avec les sexes. Avec fleurs. »

Robert Mapplethorpe, entretien avec Barbara McKenzie, 1985

Introduction :

Robert Mapplethorpe est un artiste obsédé par une quête esthétique de la perfection. Sculpteur dans l'âme et dans l'imagination, il veut « que les gens voient [ses] œuvres d'abord comme de l'art, ensuite comme de la photographie. » Sous le signe de Michel-Ange, Mapplethorpe se positionne en héraut d'un idéalisme classique revu et corrigé dans le New York libertaire des seventies. Explorant les techniques de tirage les plus raffinées, il enrichit sa création de pièces uniques, compositions mixtes, encadrements spéciaux... Comme dans le roman de Joris-Karl Huysmans, l'exposition est construite A rebours pour cet autre dandy de la fin d'un autre monde qu'est Robert Mapplethorpe. Partir de l'autoportrait à la tête de mort, c'est commencer par l'image d'un jeune homme déjà vieux, tragédie de la vie fauchée en plein élan par le sida. C'est aussi marquer la posture fantastique d'un maître du royaume des ombres (la photographie), Orphée qui semble, par-delà la mort, encore (un peu) vivant mais déjà dans la postérité de son œuvre, nous invitant de sa canne satanique à le suivre dans les enfers de son histoire, à la recherche de son désir. « La photographie et la sexualité sont comparables, explique Mapplethorpe. Elles sont toutes deux inconnues. Et c'est cela qui m'excite le plus. » II a exploré la photographie du corps jusqu'à la frontière de la pornographie, comme peut-être aucun artiste avant lui. Le désir qu'on lit dans ces images, c'est souvent celui du photographe, mais c'est aussi la vie d'un certain New York des années 1970-1980, en pleine libération sexuelle. « J'essaie d'enregistrer le moment dans lequel je vis, qui s'avère être à New York. J'essaie de capter cette folie et d/y mettre un peu d'ordre. » Cette première rétrospective en France de Robert Mapplethorpe, depuis sa mort, présente quelque deux cent cinquante images, pour rendre compte des différents thèmes de son œuvre. Corps de bronze et sculptures de chair, géométries et chorégraphies, natures mortes et détails anatomiques, fleurs végétales et corporelles, portraits de cours et clichés de nuit, érotisme soft et hard, tout l'art de Mapplethorpe est déroulé, scandé par ses autoportraits sous tous les avatars. Un art dont on peut voir, en refermant l'exposition par le début de la carrière du photographe, que le programme était déjà clairement annoncé dans les polaroïds de sa jeunesse. Le signe des grands artistes.

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Robert Mapplethorpe

1946 : Naissance dans le Queens (New York), dans une famille catholique pratiquante qui comptera six enfants.

1963 : Études de design publicitaire au Pratt Institute à Brooklyn avant de se consacrer aux arts visuels.

1967 : Rencontre amoureuse avec Patti Smith.

1968 : Crée des installations inspirées de Josep Cornell.

1969 : Emménage avec Patti Smith au Chelsea Hotel à Manhattan, havre d'artistes émergents. Collages avec des images découpées dans des magazines gays. Création de colliers-talismans.

1971 : Rencontre John McKendry, conservateur au Metropolitan Museum, qui l'initie à l'histoire de la photographie et lui offre un nouveau Polaroïd.

1972 : Rencontre amoureuse avec Sam Wagstaff, riche collectionneur de 25 ans son ainé et ancien conservateur, avec qui Robert constitue une collection de photographies. Wagstaff achète à Robert un loft au 24 Bond Street.

1973 : Première exposition de polaroïds à la Light Gallery de New York.

1975 : Fait la photo de couverture du disque de Patti Smith, « Horses ». Waastaff lui offre un appareil photo Hasselblad.

1977 : À New York, la galerie Holly Solomon organise une exposition de ses photographies. Parallèlement, la galerie The Kitchen présente ses photographies sado-masochîstes. Participe à la Documenta 6 de Cassel.

1978 : Le musée Chrysler de Norfolk publie le premier catalogue consacré à Mapplethorpe. Expose en compagnie de Patti Smith à la Robert Miller Gallery, qui devient son marchand exclusif. Première exposition à Paris à la galerie La Remise du parc de Samia Saouma et William Burke.

1979 : Commence à travailler avec Torn Baril qui développera ses photos jusqu'à sa mort. Expose en compagnie de la photographe Lynn Davis à l'International Center of Photography de New York.

1980 : Rencontre Lisa Lyon, première championne du monde de bodybuilding, qui devient une de ses muses.

1981 : Conserve son atelier sur Bond Street mais déménage au 77 Bleecker street en compagnie de Milton Moore, modèle du Man in Polyester Suit. Voyage à Paris à l'occasion de son exposition à la galerie Texbraun.

1982 : Son frère, Edward, devient son assistant. Jack Walls, ancien marin, emménage dans l'appartement de Bteecker street.

1983 : Mapplethorpe et Warhol prennent chacun le portrait de l'autre. Publication du livre Lady Lisa Lyon. Une sélection des images est montrée par la galerie Leo Castelli. À Venise l'exposition qui est consacrée à son œuvre au Palazzo Fortuny est interdite aux mineurs. Exposition au Salon Photo au Centre Pompidou.

1984 : Le Morgans Hotel de New York, décoré par Andrée Putman, lui commande un ensemble de photolithographies pour orner les chambres.

1985 : Commence à produire des tirages platines. Exposition à la galerie Daniel Templon à Paris.

1986 : Publication du Black Book comprenant 99 photographies avec pour modèles des hommes noirs. En septembre, est diagnostiqué malade du Sida.

1987 : Sam Wagstaff meurt du Sida. Hérite de l'essentiel de son patrimoine.

1988 : Crée la Robert Mapplethorpe Foundation, une organisation caritative destinée à financer la recherche contre le Sida ainsi que des projets artistiques. En juillet, première rétrospective muséale consacrée à Robert Mapplethorpe au Whitney Muséum de New York. Se rend au vernissage en fauteuil roulant. L'exposition rétrospective «The Perfect Moment», qui voyagera à travers les États-Unis, est organisée par I'lnstitute of Contemporary Art de Philadelphie. Elle est inaugurée en décembre, sans l'artiste, trop faible pour y assister.

1989:« The Perfect Moment » ouvre en février au musée d'Art contemporain de Chicago. Meurt le 9 mars à 6 h du matin à Boston. Est enterré au cimetière St John dans le Queens. Le 18 mai une cérémonie d'hommage est organisée au Whitney Museum.

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30 mai 2014

Extrait d'un shooting - mode

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Photos prises dans mon studio (Paris 15)

30 mai 2014

A propos de Serge, le lapin de la RATP

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30 mai 2014

Erdeven : un périmètre autour des pieux de Rommel

Un périmètre de sécurité a été établi autour des asperges de Rommel, sur la plage de Kerhillio, à Erdeven. Mis en place lors de la Seconde Guerre mondiale, les pieux renforçaient le Mur de l’Atlantique. Les tempêtes de l’hiver avaient fait surgir ces vestiges et, le 4 mars, un arrêté municipal interdisait baignade et sports nautiques sur la plage. Un nouvel arrêté, affiché hier, limite l’interdiction à deux espaces bien précis, le reste de la plage étant praticable.

« Des vacances en toute tranquillité »

« Régulièrement les services techniques conseillés par les services de la préfecture ont suivi l’évolution des marées et des déplacements naturels du sable, a expliqué hier sur place Dominique Riguidel, maire.La semaine passée, nous avons pu constater qu’un faible nombre de pieux restaient apparents et concentrés sur deux spots. S’agissant de zones de baignade, nous avons convenu de positionner une bouée de signalement de couleur jaune sur chacun des spots, interdisant la baignade et les activités nautiques dans un rayon de 50 mètres autour des bouées. » Après les inquiétudes exprimées à l’égard de la saison touristique, l’élu s’est voulu rassurant.« Le sable continue son travail de recouvrement des pieux, a-t-il indiqué.Bientôt nos services vont procéder à la mise en place des infrastructures nécessaires aux surveillants afin de sécuriser les usagers qui pourront comme d’ordinaire passer leurs vacances en toute tranquillité. » Le phénomène n’est pas nouveau, rappelle Dominique Riguidel. «Régulièrement au gré des tempêtes, ces asperges affleurent puis à nouveau sont recouvertes par le sable. La puissance des tempêtes de cet hiver a amplifié le phénomène. » Par ailleurs, 200 m3 de sable ont été dégagés en haut de la plage, devant le garage des CRS, et déversés sur les deux espaces où se trouvent ces asperges.

30 mai 2014

Pont flottant mobile sur la canal de l'Ourcq - Parc de la Villette

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30 mai 2014

Portrait de famille (septembre 2013)

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30 mai 2014

L’Amérique au Festival photo à La Gacilly

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Le 11ème Festival photo de La Gacilly débute aujourd'hui. Thème: les ÉtatsUnis. Jusqu’au 30 septembre, la cité d’Yves Rocher accueille 21 expositions dans ses rues, parcs, murs… On y retrouvera les grands noms de la photographie comme Robert Capa, Ansel Adams, Nick Brandt… Gratuit.

http://www.festivalphoto-lagacilly.com/

30 mai 2014

Terry Richardson (photographe)

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30 mai 2014

Serge, le lapin de la RATP

30 mai 2014

Carte blanche à Pierre & Gilles avec Zahia à la Galerie des Gobelins

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Zahia en Marie-Antoinette, nouvelle muse de la Manufacture des Gobelins

Incarnant Marie-Antoinette, Zahia Dehar, l'ex-escort gril reconvertie en styliste de «lingerie couture», est l'attraction inattendue d'une rétrospective consacrée à l'âge d'or de la Manufacture des Gobelins au siècle des Lumières, à l'occasion d'une carte blanche confiée au duo Pierre et Gilles, dont le coût est dénoncé par les syndicats.

Dans un salon de la galerie royale de la Manufacture de tapisseries fondée à Paris par Henri IV, Zahia Dehar apparaît dans un tableau inédit des deux artistes célèbres pour leur univers kitsch et pop, mêlant photographie et peinture. Au milieu du mobilier royal de la chaumière de Rambouillet spécialement prêté, le portrait de la nouvelle Marie-Antoinette, en jupon d'organza et dans un décor champêtre, trône sur une cheminée, dans un salon-écrin où tourne une boule à facettes multicolores. Pour symboliser «la Révolution qui gronde», expliquent les artistes, de gros rats empaillés bousculent les chaises, non loin d'un étron humain stylisé.

«Marie-Antoinette va bien avec l'univers de Zahia. Toutes les deux ne laissaient pas indifférent. Elles étaient artistes dans des univers décalés. Le choix de Zahia comme Marie-Antoinette contemporaine était une évidence pour nous», ont confié Pierre et Gilles. «On ne veut pas provoquer, mais on aime bien bousculer les choses».

«Le XVIIIe siècle n'était pas un siècle prude»

«Le passé est une chose. Zahia est une personnalité touchante et sensible. Avec Marie-Antoinette, elle a partagé une période sulfureuse. Le XVIIIe siècle n'était pas un siècle prude», a justifié pour sa part Marc Bayard, l'un des commissaires de la rétrospective de la manufacture des Gobelins.

Dans le catalogue de la rétrospective, les commissaires observent que «l'autorité d'aujourd'hui n'est plus nécessairement fondée sur un pouvoir, ou une légitimité, mais aussi sur une aura née de l'emballement des média. Zahia Dehar, à ce titre, apparaît comme une personnalité emblématique».

Lors du vernissage, lundi soir, le syndicat CGT du Mobilier national et des Manufactures a distribué un tract dénonçant «la face cachée de cette carte blanche à Pierre et Gilles» : «35.000 euros ont été alloués, ce qui représente le budget de trois manufactures de tissage, alors que le budget du Mobilier national a été amputé de 12% depuis quatre ans, avec en plus le non remplacement de 17 postes de métiers d'art».

«Faire connaître nos collections, c'est tout bénéfice pour la richesse de cette maison que l'on ouvre à l'art contemporain, pour attirer encore plus des visiteurs», a dit Marc Bayard. Si les deux artistes et leur modèle n'ont pas été rémunérés, l'oeuvre leur reviendra à la fin de l'exposition.

Jusqu'au 7 septembre, la rétrospective de la Manufacture des Gobelins présente un florilège des meilleures tapisseries tissées au XVIIIe, sélectionnées pour leur état de fraîcheur exceptionnel, parmi lesquelles des pièces de l'Ancien Testament d'Antoine Coypel, du Nouveau Testament de Jean Jouvenet et Jean Restout, séries rarement montrées, de la fameuse Histoire de Don Quichotte de Charles Coypel, et de L'Iliade de Charles Coypel.

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