"Une armée sous terre"
1974, Chine. Un soldat en terre cuite est retrouvé, une véritable arme à la main. En creusant juste à côté, un autre soldat presque identique apparaît. Les archéologues commencent des fouilles et découvrent un complexe immense. Près de 7000 soldats de taille réelle sont retrouvés. Armée de pacotille ? Soldats prisonniers de la lave ? Huit fosses sont explorées et révèlent petit à petit leurs secrets. Elles entourent le complexe funéraire du premier empereur de Chine, Qin Shihuangdi. Et c’est en fait une reconstitution de la garde de l’empereur grandeur nature ! Dans la fosse n°1, la plus importante, 6000 fantassins, archers, arbalétriers et cavaliers s’organisent selon un ordre très précis en 11 rangées. C’est grâce au travail de près de 1000 artisans que cette armée a vu le jour ! Travaillant sans relâche pendant 30 ans, ils ont réussi à faire en sorte que chaque personnage soit unique. Créés dans un premier temps grâce à des moules communs, ils ont ensuite été singularisés grâce à des coiffures, des barbes ou des nez différents. De plus, la polychromie originelle, notamment sur les foulards, permettait de différencier les soldats en fonction de leur hiérarchie. Plus étonnant encore, les armes que possèdent les soldats sont réelles. De vraies armes pour de faux soldats ? Il faut bien protéger l’empereur dans l’au-delà. Mais le réalisme est poussé encore plus loin quand, dans une fosse abritant des chevaux, les archéologues ont retrouvé… du foin !
VOGUE - Ellen von Unwerth
Le Vogue Russie du mois de novembre 2014 présente une série de photos avec le mannequin Suki Waterhouse photographié par Ellen von Unwerth dans une ambiance sixties
Le Vogue Russie du mois de novembre 2014 présente une série de photos avec le mannequin Suki Waterhouse photographié par Ellen von Unwerth dans une ambiance sixties
Suki Waterhouse pour le Vogue Russie novembre 2014
L’égérie Superga Automne-Hiver 14/15, Suki Waterhouse, sera présente dans le Vogue Russie du mois prochain pour un photo shoot à la fois pop et sexy. C’est dans une ambiance très années 60 que la célèbre photographe Ellen von Unwerth a mis en scène la belle anglaise. Alternant entre le noir et blanc et les clichés en couleurs, Suki Waterhouse se transforme au fil des photos. Reine du disco avec sa robe boule à facette et son collier à tête de buffle, ou bien dans un style hippie en robe longue grise accompagnée d’un manteau en plume rose, Suki se métamorphose.
Dans une autre ambiance, plus rock’n’roll cette fois-ci, on découvre Suki Waterhouse en tenue légère avec le chanteur anglais Todd Dorigo. Sur une autre photo c’est dans un ensemble composé d'une veste et d'un pantalon en cuir noir qui contraste avec sa chevelure blonde et volumineuse que Suki Waterhouse prend la pose. La photographe Ellen von Unwerth est connue pour ses clichés aux couleurs vives comme le confirme ceux où Suki Waterhouse revêt des manteaux Prada sélectionnés par la styliste Sascha Lilic.
Cette série de clichés signée Ellen von Unwerth est très cinématographique autant au niveau de la mise en scène, que sur le choix du cadrage et des couleurs. Et cela tombe bien puisque le visage des cosmétiques Burberry Fresh Glow, Suki Waterhouse, sera à l’affiche du film "Love, Rosie" auprès de l'actrice Lily Collins. Tout comme sa copine Cara Delevingne, il semble Suki Waterhouse ne se contente pas de sa carrière de mannequin qui est déjà très prometteuse.
L'ALBUM SOUVENIR DES ROLLING STONES AUX ÉDITIONS TASCHEN
L’un des plus grands groupes de rock retrace son histoire en images dans un livre édité chez Taschen qui regroupe les plus belles photos tirées des archives personnelles des Rolling Stones.
Depuis leurs débuts à l’aube des années 60, les célèbres Rolling Stones roulent toujours et ont marqué la mémoire collective en chansons mais aussi en images : Mick Jagger, Keith Richards, Ronnie Wood, Charlie Watts et les autres membres du groupe sont aussi des légendes du style qui ont inspirés les plus grands photographes de la planète (Helmut Newton, Annie Leibovitz, David Bailey, Anton Corbijn, Norman Parkinson,…) tout au long de leur carrière. Pour retracer leur parcours unique, les rockers ont collaboré avec Taschen pour éditer un livre avec plus de 500 pages de photos, affiches de tournées, pochettes de disques et autres souvenirs pour la plupart inédits, extraits de leurs propres archives. Un peu comme l’album photo personnel de Mick Jagger ou Keith Richards, agrémenté d’un avant-propos de Bill Clinton et d’essais d’auteurs primés.
Keith playing the piano, Copenhagen (1965), un tirage de Bent Rej inclus avec l'une des éditions d'art
Pour les plus fanatiques, Taschen a également prévu des éditions limitées de grand luxe au format SUMO dont un coffret collector limité à 1150 exemplaires numérotés et signés par les membres de Stones (4000€) ainsi que six éditions d’art, limitées chacune à 75 exemplaires, accompagnées d’un tirage d’art (8000 ou 15000€ pièce). En homme de peu de mots, Mick Jagger confie “le livre rassemble des clichés incroyables pris sur cinquante ans”. Que demander de plus ? Article de JULIEN LAMBEA
Rolling Stones de Reuel Golden aux éditions Taschen. Sortie prévue en novembre, 99,99€.
Exposition Inside au Palais de Tokyo
Jusqu’au 11 janvier, plongez dans une expérience unique au Palais de Tokyo qui vous donnera l’impression de vous balader dans un labyrinthe fait de toiles d’araignées. Rassurez-vous, ce n’est que du scotch !
La nouvelle exposition, Inside, du Palais de Tokyo va en épater plus d’un : c’est tout un parcours qui a été réalisé au dessus des autres œuvres. Des tunnels divers et variés fait uniquement de scotch transparent accueillent les visiteurs les plus téméraires qui se retrouvent seuls, à la recherche de la sortie.
Erigée dans l’optique d’un voyage à l’intérieur de soi, cette expérience stupéfiante vous promet une aventure physique et psychique sur deux niveaux du Palais de Tokyo, adapté à cette occasion au labyrinthe qui nous conduit vers des œuvres en rapport avec notre « moi », de la peau à nos pensées.
C’est grâce à un partenariat avec la marque COS et entourée des créateurs de Numen/For Use que cette exposition a pu voir le jour et nous permet de nous déplacer depuis la forêt mystérieuse d’Eva Jospin à une œuvre illusionniste de Marcius Galan.
Une fois de plus, le Palais de Tokyo nous étonne, nous épate et nous subjugue.
Du 20 octobre au 11 janvier 2015
Palais de Tokyo
13 Avenue du Président Wilson – 16e
Voir mes précédents billets : 26 octobre, 21 octobre, 19 octobre, 17 octobre