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Jours tranquilles à Paris
23 janvier 2017

Extrait d'un shooting - salopette

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23 janvier 2017

La « loi mannequins » coincée au vestiaire

La loi doit, notamment, rendre obligatoire la visite médicale et instituer un indice de masse corporelle minimal pour les modèles.

Rien n’a changé sur les podiums de la Fashion Week qui s’ouvre ce matin à Paris. Les profils des mannequins qui défilent pour les plus grandes marques sont toujours les mêmes. Silhouettes filiformes, côtes parfois apparentes et minceur à tous les étages. Le 26 janvier 2016 a pourtant été promulguée la loi de santé dite « Marisol Touraine » dont deux articles, les 19 et 20, sont aujourd’hui connus comme la loi mannequins.

Ces deux articles applaudis par l’opinion publique devaient instituer la mention « photographie retouchée » dans les magazines ainsi que l’obligation d’une visite médicale et d’un indice de masse corporelle (IMC) minimal pour les modèles désirant exercer en France. Des mesures pour lutter contre le fléau de l’anorexie et une image de la femme, véhiculée par la mode, dangereuse pour la santé. Un an après, les décrets d’application de ces deux articles n’ont toujours pas été publiés au « Journal officiel », ce qui rend inapplicable cette loi .

Olivier Véran, candidat PS aux législatives dans l’Isère, ancien rapporteur de la loi à l’Assemblée nationale, se montre d’ailleurs très inquiet. « Je n’aimerais pas que l’on ait voté cette loi et qu’elle ne soit jamais appliquée. Si ça continue, les décrets ne seront jamais publiés avant la fin du quinquennat. Et il y a manifestement un frein quelque part », assure ce neurologue. « Le milieu de la mode, c’est la grande muette. Je ne souhaite pas que la concertation avec l’industrie noie le bébé », enchaîne-t-il. Au ministère de la Santé, on évoque seulement des freins technocratiques qui font que les deux articles ne seront pas publiés avant… le printemps. L’article 19 est dans les mains de la Commission européenne avant de repasser devant le Conseil d’Etat, et l’article 20 doit faire l’objet d’une consultation par le Conseil d’orientation des conditions de travail (COCT) avant d’être cosigné par les ministères du Travail et de la Santé !

Du côté de la profession, c’est l’omerta. Contactées ces derniers mois, les grandes agences de mannequins refusent de communiquer. Impossible de savoir si elles envisagent de modifier leurs habitudes. Motus et bouche cousue aussi à la sortie des podiums. Sous couvert d’anonymat, quelques mannequins avouent toutefois être au courant de cette loi mais n’ont pour autant rien changé à leurs habitudes alimentaires… ni à leurs mensurations.

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Depuis les années 1990, les mannequins ont... par LeHuffPost

23 janvier 2017

Milo Moiré

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23 janvier 2017

Normal Magazine - j'aime beaucoup

23 janvier 2017

Demain...

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23 janvier 2017

Donald Trump, Président des Etats-Unis

 

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Trump en guerre contre les médias

Donald Trump a qualifié les journalistes « d’êtres humains les plus malhonnêtes de la terre ».

États-Unis

Le président américain n’a pas aimé les images télévisées de son investiture montrant « des tribunes presque vides ».

De notre envoyée spéciale  Jannick Alimi À Washington (Etats-Unis)

La guerre contre les médias avait été déclarée pendant la campagne électorale. Mais, malgré son intronisation vendredi comme 45 e président des Etats-Unis, Donald Trump ne ménage pas ses tirs. Et avec quelle violence ! Samedi après-midi, devant les agents de renseignement de la CIA — stigmatisés eux aussi avant son élection mais avec qui Trump tentait une opération de réconciliation — le nouveau président, mécontent des chaînes télé qui avaient montré « des tribunes presque vides » le jour de l’investiture, a décoché ses flèches.

Les journalistes font partie « des êtres humains les plus malhonnêtes de la terre », a-t-il lancé à l’assistance qui a… applaudi. « Je vous le garantis, j’ai fait un discours et il y avait au moins un million, 1,5 million de personnes, a-t-il affirmé avec assurance. Je regarde une chaîne de télévision et ils montraient des pelouses vides et parlaient de 250 000 personnes. C’est un mensonge. »

Un peu plus tard, lors d’un point presse surprise, Sean Spicer, le nouveau porte-parole de la Maison-Blanche, a surenchéri. Le public vendredi, a-t-il assuré, « a été le plus important à avoir jamais assisté à une prestation de serment. » Selon lui, les comparaisons effectuées par les médias sont « honteuses et fausses ».

Effet d’optique

Au-delà de la crise qui semble indubitablement s’installer entre la Maison-Blanche et la presse américaine, cette polémique tiendrait d’un effet d’optique : de sa tribune, Trump avait devant lui les tribunes réservées aux officiels, aux invités, aux personnes accréditées et aux spectateurs payants, toutes bien remplies. En revanche, Trump ne « voyait » pas les immenses pelouses qui s’étiraient à l’est, de la colonne dédiée à Washington jusqu’aux alentours du Lincoln Monument. Elles, comme le montraient les photos publiées par le « New York Times », étaient beaucoup moins fréquentées que lors de la première intronisation de Barack Obama, en 2009.

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23 janvier 2017

Crazy Horse de Paris

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23 janvier 2017

Les trois quarts des véhicules toujours sans vignette

Au dernier pointage, réalisé hier, 2,5 millions de vignettes Crit’Air avaient été commandées sur Internet*, ce qui représente, selon Marc Meunier, secrétaire général de la zone de défense et de sécurité de Paris, seulement « 20 à 25 % des véhicules équipés ou prochainement équipés ». Il y a fort à parier que le site connaisse un coup de chaud dans les jours à venir avec ce nouveau pic de pollution qui rend ce macaron obligatoire, non seulement pour circuler dans Paris intra-muros, mais aussi, surprise, dans 69 communes de la petite couronne francilienne. L’heure est désormais à la circulation différenciée, ce que beaucoup n’avaient pas prévu si tôt.

Difficile de s’y retrouver, d’autant que la règle change en fonction des zones. A Lyon et Villeurbanne, la vignette n’est pas encore obligatoire, c’est donc le système de circulation alternée qui perdure (plaque impaire aujourd’hui). Les conducteurs qui ont une plaque paire mais une vignette de 0 à 3 (vert, violette, jaune et orange) ont toutefois le droit de circuler eux aussi. Heureusement, les forces de l’ordre sont appelées à ne pas verbaliser l’absence de vignette et à faire preuve de « pédagogie ». Sauf si votre voiture est « hors catégorie », donc ne « mérite » qu’une vignette 5 ou, pire, pas de vignette du tout. Alors jugée trop polluante, elle devra rester au garage aujourd’hui à Paris et en région lyonnaise sous peine d’amende.

23 janvier 2017

In memorem : Helmut Newton

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Helmut Newton, né Helmut Neustädter, le 31 octobre 1920, à Berlin et mort le 23 janvier 2004, à Los Angeles, est un photographe australien d'origine allemande.

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Voir mes précédents billets sur Helmut Newton

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23 janvier 2017

Le choc des DEUX GAUCHES

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Primaire : Benoît Hamon, arrivé en tête hier soir, affrontera Manuel Valls dimanche prochain. Deux visions opposées et un PS fracturé.

Par   Didier Micoine et Henri Vernet

Il y a déjà deux enseignements à tirer de ce premier tour de la primaire de la gauche, hier. D’abord, la fracture du PS est consommée. A travers Benoît Hamon et Manuel Valls, ce sont deux gauches qui sont face à face. Celle de l’ex-frondeur, marginalisée et même brutalisée à coups de 49.3 par le gouvernement, est arrivée en tête. Valls, dont la stature et l’expérience de Premier ministre faisaient un favori, se retrouve distancé. Et dans la perspective du second tour dimanche, sa position est d’autant plus délicate qu’après le rapide ralliement d’Arnaud Montebourg Hamon va amplifier la dynamique en sa faveur. Sur le papier, l’ancien ministre de l’Education a de bonnes chances de devenir le candidat du PS à la présidentielle. Infligeant une claque cuisante à la gauche de gouvernement… et au quinquennat de François Hollande. La « gauche passéiste » que brocardait volontiers Valls, en opposition à son réformisme social-démocrate, est bien celle qui a le vent en poupe. Peut-être parce qu’elle fait encore rêver ceux qui croient toujours à la gauche, et pas seulement en France, comme on peut le voir en Grande-Bretagne avec les travaillistes de Corbyn.

Mais, justement, le second enseignement de ce premier tour, c’est que ceux qui rêvent de gauche sont aujourd’hui nettement moins nombreux que les quatre millions de Français qui se sont mobilisés en novembre pour choisir le champion de la droite. Avec une participation qui devrait atteindre les 1,5 million de votants, le PS échappe certes à la bérézina, montre qu’il bouge encore. Mais le parti qui mobilisait près de 3 millions d’électeurs à sa primaire de 2011 sort éreinté des cinq années au pouvoir.

Pris en tenaille entre les deux nouveaux géants de la gauche, le phénomène Macron et le toujours tonitruant Mélenchon, le vainqueur de la primaire (qui devra d’abord réussir à rassembler son camp) aura sans doute bien du mal à se qualifier pour le second tour de la présidentielle. Et plus encore à apparaître comme pouvant gagner l’Elysée. D’ailleurs, la question de son ralliement — en clair, de son effacement — en faveur de Macron (si Manuel Valls l’emporte dimanche) ou de Mélenchon (si le vainqueur, comme c’est probable, s’appelle Benoît Hamon) pourrait rapidement se poser.

Une certitude : quelle que soit l’issue de cette présidentielle de mai 2017, le parti fondé en 1971 par François Mitterrand n’échappera pas à une profonde recomposition. L’éloignement si symbolique de François Hollande, d’abord au théâtre puis, hier, au fin fond du désert chilien, n’est-il pas déjà un signe de décomposition ?

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