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Jours tranquilles à Paris
20 mars 2017

UN DÉBAT QUI POURRAIT TOUT CHANGER

parisien

Les cinq principaux candidats à l’Elysée s’affrontent avant le premier tour, ce soir à 21 heures sur TF 1. Cela pourrait rebattre les cartes d’une campagne hors normes.

Par  Olivier Beaumont

C’est un rendez-vous inédit, unique dans l’histoire de la vie politique française. Ce soir, et pour la première fois, les principaux candidats à l’élection présidentielle se retrouvent dans la même arène télévisuelle, celle de TF 1, pour un débat télévisé organisé avant le premier tour ! Fini l’unique et sacro-saint duel d’entre-deux-tours réservé aux seuls finalistes. Après TF 1 ce soir, BFMTV et CNews, le 4 avril, puis France 2, le 20 avril, organiseront d’autres confrontations avant le premier tour. Bien sûr, le succès des récents débats organisés pour les primaires de la droite et de la gauche, qui s’étaient révélés déterminants pour le choix des électeurs, n’est pas étranger à cette nouveauté. Ils avaient à chaque fois attiré plusieurs millions de téléspectateurs,

En tout cas, pour Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, François Fillon et Marine Le Pen, qui composent le casting de ce soir, le rendez-vous est déjà crucial. Deux jours après la fin du dépôt officiel de candidatures, il marque même le vrai début de cette bien étrange campagne présidentielle. Une campagne jusqu’alors marquée par les affaires, celles de Fillon et de Le Pen, mais aussi par le rejet des partis politiques traditionnels, et surtout par la menace d’une abstention record au soir du premier tour, le 23 avril, rendant plus que jamais incertaine l’issue du scrutin.

Les six autres qualifiés écartés du plateau de TF 1

Ce soir, pour chacun des participants, l’objectif est clair : marquer des points, faire valoir ses différences. Donner des coups, en prenant bien soin de ne pas en recevoir. Avec des projecteurs forcément un peu plus braqués autour de trois candidats : Emmanuel Macron, l’ovni politique qui entend transcender le clivage droite-gauche et qui devrait être au centre des tirs croisés ; François Fillon, fragilisé par le Penelopegate mais bien déterminé à faire valoir ce « projet de rupture » sur lequel il travaille depuis quatre ans ; et bien sûr Marine Le Pen, seule représentante féminine de ce combat cathodique, et leadeuse d’un Front national qui n’a jamais été aussi près de la conquête de l’Elysée.

Tout le week-end, les héros de cette soirée inédite se sont isolés pour préparer, au calme, leur prestation. Un luxe que n’ont pas eu les six autres qualifiés pour l’élection, écartés du plateau de TF 1 en raison de la faiblesse de leur score dans les intentions de vote. C’est le cas du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan qui a qualifié cette absence forcée « d’assassinat politique ». Hier, TF 1 a rappelé que le CSA et le Conseil d’Etat avaient jugé que l’organisation d’un débat avec cinq candidats relevait de la liberté éditoriale de la chaîne. Les recalés de ce premier débat pourront tout de même se consoler le 20 avril sur France 2, qui a prévu d’accueillir sur son plateau les onze candidats.

@olivierbeaumont

debat

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20 mars 2017

Bon dimanche au Bon Marché

Le grand magasin parisien ouvre désormais 7 jours sur 7, comme le BHV et les Galeries Lafayette. Les salariés et les clients y trouvent leur compte.

Par  C.H. et M.-A.G.

Et un de plus ! Depuis hier le Bon Marché, et sa Grande Epicerie, sont désormais ouverts 7 jours sur 7. Après le BHV et les Galeries Lafayette, c’est le troisième grand magasin parisien qui ouvre le dimanche dans le cadre de la loi Macron et l’instauration des zones touristiques internationales (lire encadré). Les six magasins Fnac rejoindront cette liste dès dimanche prochain et le Printemps boulevard Haussmann (IX e) à partir du mois de juin.

Au Bon Marché (groupe LVMH, propriétaire du « Parisien »), la direction a profité de ce changement pour proposer une nouvelle organisation du travail. « Il est prévu que les collaborateurs travaillent 35 heures du lundi au dimanche, avec la possibilité de travailler 4 ou 5 jours par semaine au choix et, bien sûr, sur la base du volontariat », explique la direction des ressources humaines. 150 postes en CDI ou CDD, à temps plein ou à temps partiel, ont été créés.

Hervé est employé dans cette enseigne depuis seize ans. Vendeur au rayon mode femme, ce quinqua sans enfant s’est mis sur les rangs pour travailler le dimanche. « Lorsque les discussions se sont engagées, j’avais des craintes, comme tout le monde, mais finalement, j’ai compris que c’était une opportunité. Et puis, il faut bien vivre avec son temps », concède-t-il. Hervé a choisi de travailler quatre jours par semaine. « Cette nouvelle organisation va me permettre d’avoir plus de temps libre en semaine, pour aller voir des expositions par exemple, et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle », confie-t-il.

Le dimanche, les volontaires sont payés double et le samedi est majoré pour ceux qui travaillent tout le week-end.

Hier matin, sur les stands de mode, les vendeurs n’étaient pas débordés par la clientèle. Mais les promeneurs qui avaient choisi de faire une sortie shopping semblaient apprécier ce calme. « Je savais qu’il y avait des promotions. Plutôt que de passer en coup de vent en semaine, je me suis dit que j’aurais plus de temps pour faire mes achats un dimanche. Il n’y a pas trop de monde : c’est parfait ! », se félicite Véronique, au rayon maroquinerie.

A l’heure du déjeuner, c’est plutôt du côté de la Grande Epicerie que la clientèle se pressait. « C’est un peu comme faire son marché du dimanche mais avec les rayons épicerie en plus », sourit Dominique.

@leparisien_75

le bon marché

20 mars 2017

Toiletpaper

20 mars 2017

Extrait d'un shooting

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20 mars 2017

Internet va-t-il tuer votre vie sexuelle ?

Par Maïa Mazaurett

Et si nos smartphones, télévisions et ordinateurs étaient tout simplement plus addictifs que les autres plaisirs ? La chroniqueuse de La Matinale Maïa Mazaurette souligne que, même si les pratiques se libèrent, le nombre de rapports sexuels décline.

Au pays des moutons noirs et des pattes blanches, Internet est roi ! Nous avons depuis vingt ans accusé les réseaux d’à peu près tous les maux possibles et imaginables : le débordement du travail sur nos vies privées, nos insomnies, nos solitudes, notre malaise devant la vie parfaite des mangeurs de quinoa, le déferlement de peste bubonique (bientôt sur vos écrans)… Qu’on ait raison ou pas, que certains faits soient prouvés ou invalidés, nous étions au moins d’accord sur une chose : Internet était le royaume du sexe. Bon ou mauvais.

Sous son influence, les jeunes avaient accès plus tôt à l’information sexuelle, nous adultes trouvions plus facilement des partenaires sexuels, nous obtenions toujours en deux clics des contenus « motivants » pour nous inspirer les soirs d’ennui, nous pouvions consulter les sites médicaux pour nos petits bobos et grosses débandades, nous avions toujours quelqu’un avec qui partager nos fantasmes les plus secrets… bref, nous avions accès au parfait catalogue sexuel – selon la très fameuse règle 34 d’Internet, qui veut que « si une chose existe, alors Internet en propose une version pornographique ».

Mais si c’était l’inverse ? Car les chiffres s’accumulent en ce moment qui montrent un déclin du nombre de rapports sexuels. Selon l’université de San Diego (citée dans les Archives of Sexual Behavior) et sur les quinze dernières années environ, les couples mariés sont par exemple passés d’une galipette et demie par semaine à seulement un rapport. Une réduction d’un tiers ! Parmi les raisons avancées par les chercheurs à cette déprime sexuelle généralisée, choisissez votre némésis personnelle : l’augmentation du nombre de célibataires (un aspect qui ne concerne pas les couples mariés, évidemment), la prise d’antidépresseurs et… tadam, Internet. Vous me direz : ça se passe aux Etats-Unis, alors qu’ici, nous sommes de chauds lapins – sauce chasseur.

Moins de joints, plus de textos

Auquel cas je vous opposerai un chiffre, tiré du Monde en décembre 2016 et qui concerne nos petits Français : « La proportion d’élèves ayant eu des rapports sexuels en 4e et en 3e reste modérée (respectivement 9 % et 18 %), et régresse par rapport à 2010. » Une tendance générale, puisque en Europe, 29 % des garçons et 23 % des filles de 15 ans avaient eu des rapports en 2010 – nous sommes désormais à 24 et 17 % respectivement.

Pourquoi se préoccuper à ce point des habitudes sexuelles des jeunes ? Parce que si nous réfléchissons à l’impact d’Internet sur nos vies sexuelles, ceux qui ont grandi bercés aux smartphones se trouvent évidemment en première ligne. Il n’est d’ailleurs pas innocent que cette semaine soit tombée du ciel une autre étude, concernant un autre Grand Interdit, mais étrangement similaire : selon le très sérieux New York Times, les jeunes se droguent moins, notamment les 12-17 ans, qui passeraient la bagatelle de six heures et demie par jour devant leur écran.

La cigarette et l’alcool ont décliné de moitié en dix ans sur cette population spécifique. En soirée, les jeunes laissent passer le joint pour envoyer des textos. Encore une fois, inutile d’imaginer que ce soit mieux « chez nous » : en France, les collégiens atomisent les jeunes Américains du haut de leurs… sept heures et quarante-huit minutes d’écrans par jour.

Corrélation n’est pas causalité : des corrélations qu’on aligne pourtant sans cesse. Le viol qui déclinerait à mesure qu’Internet se répand ? Le retour de certaines maladies vénériennes ? Les pratiques qu’on supposait rares et qui s’approchent de la norme – la sodomie, la bifle, l’échangisme, le BDSM (pour « bondage, discipline, sado-masochisme »), les poupées en silicone ? Faute de métadonnées vraiment fiables, on n’en sait rien. Il est tout simplement trop tôt pour que nous puissions tirer des conclusions.

Etalage tue-l’amour

Trop tôt pour donner des réponses, mais pas pour poser des questions. Et si Internet prenait la place d’autres addictions ? Et si nos smartphones, télévisions et ordinateurs étaient tout simplement plus addictifs que les autres plaisirs – une seule prise, et vous voilà à tout jamais condamnés ? Des chercheurs se penchent actuellement sur les circuits de récompense propres à nos « innocents » loisirs numériques : selon les derniers chiffres dont nous disposons, nous consultons nos smartphones en moyenne 221 fois par jour. Bon courage pour arriver à fumer autant de cigarettes…

Et si notre série préférée présentait plus de rebondissements que nos matelas, des personnages plus attachants et complexes que nos conjoints ? Et si les plages horaires consacrées à ces feuilletons entamaient, comme par hasard, le temps normalement dévolu aux rapports sexuels (plutôt en fin de semaine, plutôt de 23 heures à 2 heures du matin) ?

Quid encore de la pornographie – tue-t-elle nos libidos à petit feu, à force de les désincarner ? On sait déjà que les pratiques et formats irréalistes du X (du moins la plupart des productions appartenant à ce genre) ont un impact négatif sur l’image que nous avons de nos corps et de nos performances (sans vouloir insister : notamment quand nous sommes jeunes et sans autres repères). Mais, même d’un point de vue esthétique, on pourrait se demander si cette sexualité tout accessible n’est pas un tue-l’amour plus efficace que la dernière vidéo d’abattage de bovins.

Soyons honnêtes un instant : quand on arrive sur la page d’accueil des tubes de pornographie, l’étalage flanque parfois la pétoche. Les premiers résultats proposent des gros plans pas piqués des hannetons – justement parce que ces images sont spectaculaires ou choquantes, elles « remontent » en première ligne. Et nous exposent à des contenus moins ragoûtants qu’on le voudrait…

Pas d’alarmisme

Au point que certaines explorations semblent nous plonger droit dans le monde du fait divers : l’herpès sous tous les angles, le montage Photoshop ignoble, et puis évidemment la contrainte, les corps marqués, les visages crispés, les pratiques extrêmes. Un peu comme si lorsque nous tapions « roman » sur Google, nous tombions en premier lieu sur les descriptions les plus graphiques de crimes de tueurs en série. Ce dont nous sommes, au passage, responsables : ces contenus sont populaires… et parfois, ce qui nous fascine, c’est justement que ce soit moche.

Mais ne nous arrêtons pas au champ sexuel, ni à celui de la fiction. Et si les informations étaient trop anxiogènes pour laisser place au désir ? Et si nos flux Twitter nous déprimaient ? Et si les e-mails de boulot consultés vite fait avant de se coucher nous trottaient dans la tête ? C’est tout à fait possible.

Cela dit, pas d’alarmisme ! Déjà, parce que poser des questions ne donne aucune réponse – et aucune valable universellement. Ensuite parce que la quantité de rapports sexuels n’est pas connectée à la satisfaction. Et même, rêvons un instant ! Peut-être qu’en cessant de considérer la quantité comme barème absolu, nous nous concentrons mieux sur la qualité. Absolument aucune donnée scientifique ne permet d’étayer mon optimisme, mais je vous prierais de ne pas ruiner ma journée – sinon la semaine prochaine, je vous préviens, je me venge.

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20 mars 2017

Extrait d'un shooting

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20 mars 2017

Exposition à la Concorde Art Gallery

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Patrick Le Hec’h, Women’s light

Jusqu'au 25 avril 2017

Concorde Art Gallery

179 Boulevard Lefebvre

75015 Paris

20 mars 2017

Entre l’UE et la Turquie, le divorce indicible

Par Cécile Ducourtieux, Bruxelles, bureau européen, Jean-Pierre Stroobants, Bruxelles, bureau européen

Malgré les tensions, les Européens ne veulent pas rompre avec Ankara, afin de préserver l’accord migratoire.

Un an après l’accord du 18 mars 2016 destiné à stopper les flux de migrants transitant par la Turquie, que Bruxelles avait alors salué comme un nouveau départ dans ses relations avec Ankara, l’Union européenne (UE) et la Turquie sont au bord de la rupture. Et les Européens se demandent s’ils pourront supporter longtemps encore les outrances et les provocations du président turc Recep Tayyip Erdogan sans mettre définitivement fin au processus d’adhésion d’Ankara, dont les négociations ont commencé en 2005 et qui traînent depuis en longueur.

La ligne rouge a été largement franchie après que le président Erdogan a récemment traité de « nazis » les dirigeants allemands et néerlandais qui avaient fait annuler des meetings de ses ministres entendant faire campagne pour son référendum – prévu le 16 avril, il doit renforcer considérablement ses pouvoirs. Dans la foulée, le ministre turc de l’intérieur, Süleyman Soylu, a averti, jeudi 16 mars, que son pays pourrait laisser passer 15 000 réfugiés par mois vers l’Europe. La veille, son collègue des affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu, menaçait de « mettre fin unilatéralement » à l’accord sur les migrants.

Comparée à l’outrance des propos turcs, la réaction des Européens reste modérée. « Des comparaisons avec le nazisme ou des déclarations agressives contre l’Allemagne ou d’autres Etats membres sont inacceptables », ont affirmé François Hollande et Angela Merkel, jeudi 16 mars. Certes, il n’est plus question d’organiser un sommet UE-Turquie au printemps pour lancer une modernisation de l’accord douanier entre les deux parties – qui date de 1995 –, alors que les Européens l’avaient envisagé fin 2016 dans un geste de conciliation vis-à-vis d’Ankara.

« Ambiguïté »

Les dirigeants de l’Union refusent toutefois de dénoncer officiellement le processus d’adhésion de la Turquie. Les discussions, brièvement relancées en juin 2016 avec l’ouverture d’un nouveau chapitre – sur les questions budgétaires –, sont complètement gelées depuis l’automne. Un diplomate bruxellois résume le point de vue des Européens : « Comme disait le cardinal de Retz, on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens. » Malgré les accusations de M. Erdogan, reprochant à l’UE de ne pas l’avoir suffisamment soutenu après la tentative de coup d’Etat de mi-juillet 2016, puis de ne pas libéraliser assez vite les visas pour les Turcs (contrepartie attendue de l’accord sur les migrants), les Européens restent stoïques. Ils refusent de donner des arguments à un président islamo-conservateur qui semble s’être définitivement détourné de l’Union.

« Les discussions d’adhésion sont au point mort, et le pouvoir turc ne veut manifestement plus se rapprocher de nous. Est-il, dès lors, intelligent de les dénoncer officiellement, alors que cela va inciter Erdogan à diaboliser encore plus l’Union ? Cela n’améliorerait en rien la situation », explique un diplomate européen. Le vieil argument selon lequel il faudrait maintenir les négociations d’adhésion pour ne pas décourager les Turcs pro-européens, alors qu’une partie de la population subit de sévères purges après le coup d’Etat de juillet 2016, continue aussi de porter.

Les Européens, particulièrement les Allemands, n’ont surtout aucune envie de mettre davantage en danger l’accord migratoire, qu’à Bruxelles on qualifie de « succès ». De fait, les flux de personnes venues de Turquie se sont taris. Même s’ils commencent à s’y habituer tant elles sont devenues répétitives depuis des mois, les dirigeants prennent les menaces turques très au sérieux. « La route des Balkans a beau être fermée, si Ankara rouvrait les vannes, la Grèce se trouverait à nouveau dans une situation très délicate », estime Yves Pascouau, spécialiste des migrations à l’European Policy Centre, un think tank basé à Bruxelles.

« Les Turcs vont continuer à hausser le ton jusqu’au référendum, il faut tenir », glissait, il y a quelques jours, un dirigeant de l’Union. Les Européens y parviendront-ils si Ankara multiplie les provocations ? La tension avec La Haye n’est pas retombée. L’annulation par la mairie de Rotterdam d’une nouvelle manifestation pro-Erdogan, prévue vendredi 17 mars, en est un signe.

Calmer le jeu

Sur le plan diplomatique, Mark Rutte, le premier ministre néerlandais sortant, qui devrait être reconduit à ce poste, tente de calmer le jeu sans pour autant céder aux exigences du pouvoir turc, qui a réclamé des excuses officielles après l’interdiction faite à deux ministres de faire campagne aux Pays-Bas. La fermeté, du moins verbale, sera aussi la règle du futur gouvernement néerlandais. L’Appel chrétien-démocrate (CDA), qui a de bonnes chances d’y participer, réclame un arrêt officiel des négociations d’adhésion avec la Turquie. Les Pays-Bas pourraient donc se ranger du côté de l’Autriche, qui demande la même chose. Le Parlement européen s’est aussi récemment prononcé dans ce sens, toutes familles politiques confondues, y compris la gauche.

« Un jour, le débat [sur l’arrêt des négociations avec Ankara] aura lieu, estime une source européenne de haut niveau. Mais on ne peut pas faire cela à chaud. Il faudra attendre la fin du référendum turc, puis des élections en France et en Allemagne. »

20 mars 2017

Grace Jones par Jean Paul Goude

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20 mars 2017

Centre Pompidou

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