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Jours tranquilles à Paris
6 juin 2017

Mario Testino à la Fondations Helmut Newton - Berlin

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Le photographe péruvien a fait de son nom une griffe. Il est à l'honneur à la Fondation Helmut Newton, à Berlin, avec son nouvel opus, Undressed.

Malice au pays des merveilles. C'est ainsi que Jean Cocteau avait surnommé Cecil Beaton, qui fit ses débuts en photographiant des «Bright Young Things», aristocrates des années vingt, hédonistes et déguisés. Pieds nus dans ses mocassins, Mario Testino n'écrit pas, ne dessine pas. À 62 ans, il a gardé l'enthousiasme d'un invité de la vie. Né à Lima, une ville habituée aux séismes, il a fait de la souplesse une devise. «C'est peut-être à cause des tremblements de terre. Je me suis toujours habitué à savoir bouger, à m'adapter.»

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5 juin 2017

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5 juin 2017

Sondages : Elections Législatives

5 juin 2017

Miles Aldridge

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5 juin 2017

Avenue Foch transformée en installation végétale - dernier jour

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5 juin 2017

Five Guys sur les Champs Elysées

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5 juin 2017

Roland Garros en ce moment...

5 juin 2017

Crazy Horse - nouvelle revue

ACTUELLEMENT AU CRAZY HORSE

Le Crazy Horse présente son nouveau show "Totally Crazy" ! 65 ans de créations en un show exceptionnel !

Le Crazy Horse invite parisiens et amoureux de Paris à s'échapper du quotidien et à plonger sans retenue dans 65 ans de création et de folie concentrés en 90 minutes d'envoûtement avec son nouveau spectacle Totally Crazy.

Sous la direction artistique d'Andrée Deissenberg, directrice générale création & développement du Crazy Horse et mis en scène par Stéphane Jarny (« The Voice », « Saturday Night Fever », « Dessous Dessus« ),

Totally Crazy réunit en un seul show les créations les plus emblématiques du célèbre cabaret parisien, détournées avec une touche d'impertinence, et les numéros incontournables des signatures mythiques qui ont révolutionné ce haut-lieu de la nuit parisienne ces dix dernières années.

C'est ainsi que Totally Crazy intègre dans son programme, de manière inattendue et cadencée, une sélection de tableaux majestueux signés Philippe Decouflé, Christian Louboutin, Chantal Thomass, Dita Von Teese & Ali Mahdavi.

Le public fidèle aura également le plaisir de revoir sur scène les grands classiques intemporels du Crazy Horse, joyeusement twistés.

Au programme: des numéros iconiques tels que « Upside Down », « Rougir de Désir », « Lay, Laser Lay« , « U Turn Me On« , des créations espiègles telles que « Voodoo » ou encore « Reine des Coeurs » ainsi qu'une prouesse esthétique et technologique comme « Undress to Kill« , étonnant striptease du 21ème siecle … Vous l'aurez compris, bien d'autres surprises pétillantes vous attendent !

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5 juin 2017

Après l’attentat de Londres, l’Elysée assure que Macron est « aux commandes »

Par Cédric Pietralunga

Prévenu dès la survenue de l’attaque, le chef de l’Etat s’est entretenu dimanche avec la première ministre britannique ainsi qu’avec les familles des victimes françaises.

Un président « aux commandes ». Depuis l’attaque de Londres, qui a provoqué dans la soirée de samedi 3 juin la mort de sept personnes dont un Français, et en a blessé 48 autres dont sept Français, Emmanuel Macron multiplie les interventions et les prises de parole.

Tenu informé « heure par heure » de la situation et de l’enquête, selon son entourage, le chef de l’Etat tient à montrer qu’il est à la hauteur de l’événement, alors qu’il affronte le premier attentat touchant des Français depuis son élection le 7 mai.

Dès la survenue de l’attaque, M. Macron a été prévenu par la cellule diplomatique de l’Elysée, racontent ses proches. Après avoir réuni les premiers éléments sur les circonstances, en liaison avec les autorités britanniques, il a envoyé un tweet à 2 h 55 du matin. « Face à cette nouvelle tragédie, la France est plus que jamais aux côtés du Royaume-Uni. Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches », écrit-il. Un communiqué de presse, personnellement validé par le président de la République, a aussi été envoyé aux médias à 7 h 50.

L’exécutif mobilisé

Dimanche midi, il a eu un entretien téléphonique – en anglais, précise l’Elysée – avec la première ministre britannique, Theresa May. Les deux responsables « ont fait le point sur la situation des victimes et les premiers éléments de l’enquête », selon l’entourage de M. Macron. « Les autorités britanniques se sont engagées à donner toutes les informations sur les victimes [françaises] et à assurer et garantir la sécurité » des Français résidant à Londres, qui votaient dimanche pour les élections législatives en France.

Dans l’après-midi, enfin, M. Macron a appelé au téléphone les familles des Français victimes de l’attaque. « Le président a voulu par ce geste montrer sa proximité avec les familles et leur apporter son soutien très fort », indique l’Elysée.

Selon une source, le chef de l’Etat a aussi lancé des « commandes » précises aux services de renseignement français, afin de préparer le conseil de défense prévu mercredi 7 juin, avant le conseil des ministres. Et il a demandé qu’une minute de silence soit observée avant la finale du Top 14, qui voyait s’affronter Clermont-Ferrand et Toulon dimanche soir au Stade de France, où M. Macron était présent pour assister au match.

Outre le chef de l’Etat, Edouard Philippe s’est également impliqué dans la crise, afin de montrer la mobilisation de l’exécutif. En déplacement privé en région parisienne samedi soir, le premier ministre est rentré à Matignon dès qu’il a été informé de l’attaque, assure son entourage. L’ancien maire du Havre a ensuite travaillé jusque tard dans la nuit, en liaison notamment avec Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée. « L’ambiance était lourde, raconte un de ses proches. Mais il n’a pas été surpris, il mesurait le poids de sa tâche en prenant ses fonctions. »

À la demande de l’Elysée, M. Philippe s’est rendu dimanche midi au centre de crise du Quai d’Orsay, qui assure la liaison avec les autorités britanniques et les familles des ressortissants français impliqués dans l’attaque. « Le premier ministre a été marqué par le professionnalisme du Quai et par l’engagement des bénévoles de la Croix-Rouge » qui sont en contact avec les familles, fait-on savoir à Matignon.

Volonté de « ne pas surréagir »

Le chef du gouvernement devrait également effectuer lundi un déplacement en France illustrant la lutte contre le terrorisme, tandis que Jean-Yves Le Drian, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, se rendra à Londres pour rencontrer les autorités britanniques ainsi que les victimes françaises, après un déplacement en Tunisie lié également à la lutte contre le terrorisme. Ce déplacement à Londres se fera « à la demande du président de la République », précise l’Elysée.

« LA MORT HABITE LA FONCTION PRÉSIDENTIELLE »

L’attaque de Londres est le premier attentat touchant des Français auquel M. Macron est confronté depuis son entrée en fonction. Pour préparé qu’il soit, il s’agit toujours d’une épreuve pour un chef d’Etat, naturellement considéré comme responsable de la sécurité de ses concitoyens. Les attentats de janvier 2015, contre la rédaction de Charlie Hebdo et des clients d’une supérette casher, qui avaient provoqué la mort de 17 personnes, avaient fortement marqué François Hollande.

Le président socialiste avait été lui-même confronté au drame lors des attentats du 13 novembre 2015, qui avaient tué 130 personnes : il se trouvait au Stade de France, pour assister au match France-Allemagne, lorsque trois explosions avaient retenti aux abords de l’enceinte, tuant un chauffeur de car et blessant une dizaine d’autres personnes. « La mort habite la fonction présidentielle », confiera quelques mois plus tard François Hollande à ses proches.

Conformément à l’image de « président jupitérien » qu’il entend incarner, M. Macron n’a pas souhaité commenter son état d’esprit à la suite de l’attaque de Londres. « Le président est concentré et organisé », a seulement confié son entourage au Monde, expliquant que le chef de l’Etat avait la volonté de « ne pas surréagir » mais qu’il « surveillait » l’évolution de la situation. « Le président veut montrer qu’il est dans le sang-froid mais aussi dans l’émotion, en appelant lui-même les familles », ajoute une proche du locataire de l’Elysée, assurant que M. Macron s’était « préparé durant toute la campagne » à vivre de tels moments.

5 juin 2017

Marine Vacth - rencontre

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marine

Son regard intense et sa beauté sans apprêt illuminent la pellicule. Après deux ans d'absence, Marine Vacth revient dans L'Amant double, troublante adaptation d'une nouvelle de Joyce Carol Oates, de François Ozon. Rencontre.

Elle est radieuse. Sereine, solaire, belle de sa beauté sans artifice. Un jean, un pull, des bottines plates, pas de maquillage, quelques mèches rebelles, trop courtes pour tenir dans l’élastique qui serre sur la nuque ses courts cheveux. Oui, la nouvelle arbore une coupe garçonne, et tout semble différent en elle. Sauf son regard, qui brille toujours d’une intensité féline, tantôt méfiant, tantôt défiant. On parle souvent de ses silences, de son mystère, sans comprendre que cette jeune femme de 26 ans a fait le choix très simple de garder sa vie privée… privée. Et quand elle accepte de parler, elle le fait avec grâce et une certaine retenue : inutile d’insister, elle ne se dévoilera pas plus que nécessaire. En revanche, sur un plateau, elle se livre entièrement au metteur en scène. Elle le suit en totale confiance, et lui, en retour, nous livre une actrice qui crève l’écran. Juste et lumineuse.

Nous la rencontrons à quelques jours de la projection cannoise de l’Amant double, le nouveau film de François Ozon - celui-là même qui l’avait révélée dans Jeune & Jolie, en 2013. C’est une histoire étrange et troublante, inspirée d’une nouvelle de Joyce Carol Oates sur le dédoublement et la gémellité. Marine est Chloé, une femme effacée, en souffrance, qui cherche de l’aide auprès de Paul, un psy joué par Jérémie Renier. Très vite, elle va mieux (ou du moins elle le pense), arrête la thérapie, se met en couple avec Paul. Mais ils ne vont pas vivre le début rêvé du happy ending, puisque chacun semble cacher à l’autre de lourds secrets : le film tourne alors au thriller mental, virevoltant dans une spirale de violence étouffée et de sexe fantasmé jusqu’à la révélation finale… que l’on ne dévoilera pas.

Madame Figaro. - Quelle a été votre première pensée en lisant le scénario ?

Marine Vacth. - Que j’avais envie de le faire. Oui !

Qu’est-ce qui vous a attirée ?

Retravailler avec François ! Je gardais le souvenir d’une expérience très heureuse lors du tournage de Jeune & Jolie. J’étais heureuse de le retrouver pour un second film, où il me proposait un rôle de totale composition.

Ozon dit qu’il voulait mettre en scène les fantasmes d’une femme, or il n’y a rien de plus insondable que les désirs et les fantasmes de l’autre…

Oui, c’est vrai, je ne me projetais pas dans les fantasmes de Chloé - ils ne sont pas les miens. Voilà pourquoi je parle d’un véritable rôle de composition : être complètement éloignée de cette fille tout en ayant pour elle de l’empathie, de la bienveillance… Son histoire n’est pas la mienne, mais je peux m’en sentir proche parce que j’ai envie de l’interpréter, tout en gardant des réserves sur ce qu’elle peut faire ou dire.

Qu’entendez-vous par « rôle de composition » ?

Que je ne joue pas sur une nature, comme c’était le cas dans Jeune & Jolie. J’ai essayé de fabriquer un personnage et son histoire avec l’aide de François et de Jérémie. J’ai essayé de travailler des choses - subtilement, j’espère ! - dans sa façon de marcher, de se tenir, de cligner des yeux…

Jusqu’à cette larme qui surgit à des moments précis du film ?

J’ai demandé à François si je ne pleurais pas trop de l’œil gauche… (Elle rit.) C’était un heureux hasard que François a su capter.

Vous avez vu le film ?

Oui, deux fois : d’abord sans les effets spéciaux, et puis la version finale.

Et… ?

Et je connais toute l’histoire et son dénouement, donc je le regarde d’une façon différente de celle d’un spectateur qui le découvre. Je suis épatée par la mise en scène de François, par sa façon d’installer au début un jeu de psy, la dualité…

Avez-vous regardé Faux-semblants, de David Cronenberg, avant de tourner ?

Non, justement, je savais que les thématiques étaient proches, et je ne voulais pas être influencée par des inspirations autres.

La première scène du film est d’une violence sourde : ces ciseaux qui coupent sans répit vos longs cheveux !

Au départ, on pensait que le personnage devait être blond platine, puis, Jérémie se joignant au projet avec ses cheveux clairs, ça n’avait plus beaucoup de sens. Ainsi, avec François, on s’est dit que ce serait pas mal qu’elle soit un peu garçonne, pas apprêtée, plutôt banale, sans trop d’« artifices de la féminité », ces éléments qui racontent beaucoup et qui auraient pu fausser la lecture du personnage. Et nous avons pensé : pourquoi pas les cheveux très courts ?

C’est quand même un geste très fort !

Je n’ai jamais eu les cheveux courts. De surcroît, ce n’était pas comme aller chezle coiffeur, où l’on est assis, relaxé, où l’on surveille la progression devant un miroir… Là, je ne voyais rien ! C’était très particulier, mais ça allait avec l’histoire que nous voulions raconter.

Et comment aimez-vous cette nouvelle tête ? Elle vous manque, votre longue chevelure ?

Ça m’a fait du bien de me couper les cheveux… C’est comme si je rompais avec l’idée classique, évidente, de la beauté. Pour moi, les cheveux courts transmettent un message direct, immédiat.

Vous allez les faire repousser ?

Ah oui ! (Elle rit.) Là, c’est un peu dur…

À propos de féminité, vous donnez toujours l’impression de vouloir cacher votre côté plus féminin, de ne pas vouloir souligner les signes extérieurs de féminité…

Pas tout à fait faux… D’une certaine façon, dès l’enfance, la féminité se construit dans le regard bienveillant des autres. Encore aujourd’hui, c’est rare de me voir avec ne serait-ce que du rouge à lèvres, parce que j’ai l’impression d’être une autre… Et pourtant la féminité me parle, j’aime les femmes, leur beauté…

Au début de votre carrière, vous disiez ne porter que des pantalons et des talons plats, et que dans votre dressing il n’y avait pas de robes. Et aujourd’hui ?

Rien n’a changé ! Toujours pas de robes, juste plus de bottines !

Dans le film, il y a quelques scènes assez explicites. Difficile de les tourner ?

En partageant les scènes de nudité et de sexe avec Jérémie, c’était plus simple : on était au même niveau, au même endroit dans la même situation. Les équipes étaient réduites, c’était tourné de façon légère, donc même s’il y a eu des moments de gêne, tout se passait facilement et ça se transformait en rires - on a beaucoup ri !

Sans entrer dans les détails d’une des séquences du film, peut-on citer Freud et dire que toute femme rêve d’avoir un pénis ?

C’est un symbole de puissance depuis toujours, donc oui, j’imagine que beaucoup de femmes peuvent en faire leur fantasme.

Si ce même scénario vous avait été proposé par quelqu’un que vous ne connaissiez pas, l’auriez-vous tourné ?

Je ne sais pas…

Au fond, votre carrière, c’est toujours la rencontre avec le metteur en scène et la confiance envers lui…

Même si le scénario qu’on me propose a beaucoup d’importance, la rencontre avec le metteur en scène est primordiale. Si je suis en confiance, je crois que je pourrais tout faire.

Après deux ans d’absence, vous revenez cette année avec trois films (1). Que s’est-il passé ?

On m’a proposé des choses qui m’ont plu ! (Elle rit.) Sérieusement, je n’ai pas un rythme prédéfini, ni pensé. Je laisse les choses venir…

Je laisse les choses venir...

Quand même, vous êtes une actrice rare sur les plateaux : après Jeune & Jolie, tout le monde s’attendait à vous voir enchaîner les rôles, et vous, vous avez mis au monde un bébé et n’avez pas tourné pendant longtemps. On sent que vous aimez prendre du temps, que vous avez besoin…

… de sentir les choses.

Et là, vous nous faites le cadeau de trois films. Maintenant, on va attendre six ans avant de vous revoir ?

Non ! À moins que je ne fasse un autre enfant ! (Elle rit.)

Vous n’êtes pas sur les réseaux sociaux…

Non, toujours pas !

Donc pas d’Instagram avec votre fils, Henri ! Justement, n’est-ce pas trop dur de ne pas céder à la pression d’être visible sur les réseaux ?

À vrai dire, non, je suis comme ça. C’est un choix que je vis très bien.

La promotion d’un film est un sport de combat ! Votre passé de judoka vous aide-t-il à faire face à la machine médiatique ?

C’est une analyse applicable à la vie tout court. Pour les médias, je suis loin d’être ceinture noire !

Si vous rencontriez votre double, vous plairait-il ? Deviendriez-vous amis ?

Je ne sais pas ! Il faudrait que je le connaisse mieux…

"L'Amant double", un film de François Ozon avec Marine Vacth, Jérémie Renier, Jacqueline Bisset, Dominique Reymond, Myriam Boyer. En salles le 26 mai.

(1) La Confession, de Nicolas Boukhrief, l’Amant double, de François Ozon. Et, prochainement, Si tu voyais son cœur, de Joan Chemla.

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