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Jours tranquilles à Paris
7 juin 2017

TGV : Paris-Rennes en 1h26

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Deux TGV sans passagers sont partis ce matin de Paris à destination de Rennes et Bordeaux, qu'ils ont respectivement rejoints en 1h26 et 2h08 : une grande première. La livraison de la ligne à grande vitesse est prévue le 2 juillet.

Les «répétitions générales» sont désormais terminées. Ce matin, deux TGV sans passagers sont partis de Paris-Montparnasse à 9h34 pour rejoindre Rennes et Bordeaux. Pour la SNCF, ces essais constituaient un test grandeur nature à moins d'un mois de la livraison de la ligne à grande vitesse le 2 juillet. Seules deux personnes étaient présentes à bord des trains: un conducteur, spécialisé dans les essais, et un cadre d'exploitation de la SNCF.

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gare montparnasse (3)Ci-dessus : Gare Montparnasse

 

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7 juin 2017

Les Frigos... lourde porte de frigo !

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Les Frigos (52)

Les Frigos (55)

7 juin 2017

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voltaire

7 juin 2017

« Art/Afrique, le nouvel atelier », Fondation Louis Vuitton (Paris XVI e)

Par  Yves Jaeglé

Après la folie, le calme. Après Chtchoukine, l’Afrique. Dimanche dernier, en début d’après-midi, on s’étonne d’entrer en quelques minutes — le temps du contrôle de sécurité — à la Fondation Louis Vuitton, en bordure du jardin d’Acclimatation (Paris XVI e), quand on se souvient des files d’attente interminable de l’hiver. L’art africain contemporain attire évidemment moins les foules que Gauguin, Matisse et Picasso. Et pour être honnête, on y allait un peu à reculons. Peur d’un panorama scolaire.

Solaire plutôt : on a mis plus de temps à sortir, à partir, happé, saisi au col, bouleversé parfois par ces 35 artistes originaires de 12 pays. Tout s’entrechoque, tant les œuvres sont variées. Certaines déjà historiques, comme les photographies des années 1960 de Malick Sidibé, disparu en 2016 à Bamako. Ses nuits maliennes — un twist, un flirt à Noël 1963, un mariage — racontent une époque saisie sur de vieux tirages argentiques. Comme ceux de Seydou Keïta (1921-2001), l’autre grand photographe malien.

Des photos et des peintures : celles, politiques et ludiques, du Congolais Chéri Samba, mais aussi, festives et un peu mélancoliques, de son ami Moké, artiste terrassé par une crise cardiaque à 51 ans en 2001 alors qu’ils partageaient une bière tous les deux. D’autant plus troublant que Moké a justement peint ce type de soirées passées à danser et à siroter une Skol ou une Primus, la bière de Kinshasa, des fresques très prenantes.

à l’étage, un récit fou sur l’Afrique du sud de Mandela

Des assemblages spectaculaires et jamais gratuits, enfin, comme ce Vespa à trois roues avec deux ailes d’avion constituées de jerrycans en plastique, du Béninois Romuald Hazoumè, allusion au trafic d’essence à la frontière du Nigéria et du Bénin. Toute cette partie, passionnante, qui regroupe une partie de la collection du Français Jean Pigozzi, l’un des premiers à avoir défriché l’art africain, nous fait entrer dans un continent, par ses histoires, ses artistes, ses trouvailles. Comme ces masques récents, qui ne sont plus de bois, mais de bric et de broc : plastique, stylos, chapeau…

Changement de climat aux étages supérieurs, avec un art encore plus contemporain de jeunes artistes d’Afrique du Sud. Devant une installation vidéo, immense, on reste vingt-quatre minutes, le temps de ce récit fou d’un pan d’histoire : un jeune homme et une jeune femme racontent comment ils ont grandi sans leurs pères respectifs, assassinés sous l’apartheid. Le montage de dessins et extraits de journaux, qui se mêlent à leur interview, le suspense de la mise en scène en font un témoignage exceptionnel sur le pays de Nelson Mandela, ses fantômes, ses enfants. On ne connaissait pas l’auteur de cette œuvre, Sue Williamson, pas plus que la plupart des autres artistes exposés. Dans cette séquence plus dure, tout n’est pas aussi réussi, mais tout parle. Parfois ça hurle, même. Des tapisseries en laine d’Athi-Patra Ruga sautent au visage par leur singularité de jungle urbaine et imaginaire, érotique et menaçante. Rien d’exotique. L’Afrique ne va pas bien, mais elle va vite.

« Art/Afrique, le nouvel atelier », Fondation Louis Vuitton (Paris XVI e), 11 heures-20 heures le week-end, midi-19 heures en semaine, 21 heures le vendredi, fermé mardi, 10-16€, jusqu’au 28 août, wwwfondationlouisvuitton.fr.

7 juin 2017

David Bellemere (photographe) pour LUI Magazine

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7 juin 2017

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7 juin 2017

Cinéma - les sorties de cette semaine

7 juin 2017

HHhH - Bande-annonce

Historique de Cédric Jimenez
Avec Jason Clarke, Rosamund Pike, Jack O'Connell, Jack Reynor, Mia Wasikowska

Résumé

L’ascension fulgurante de Reinhard Heydrich, militaire déchu, entraîné vers l’idéologie nazie par sa femme Lina. Bras droit d’Himmler et chef de la gestapo, Heydrich devient l’un des hommes les plus dangereux du régime. Hitler le nomme à Prague pour prendre le commandement de la Bohême-Moravie et lui confie le soin d’imaginer un plan d’extermination définitif. Il est l’architecte de la solution finale. Face à lui, deux jeunes soldats, Jan Kubis et Jozef Gabcik. L’un est tchèque, l’autre slovaque. Tous deux se sont engagés au côté de la résistance, pour libérer leur pays de l’occupation allemande. Ils ont suivi un entraînement à Londres et se sont portés volontaires pour accomplir l’une des missions secrètes les plus importantes, et l’une des plus risquées aussi : éliminer Heydrich. Au cours de l’infiltration, Jan rencontre Anna Novak, tentant d’endiguer les sentiments qui montent en lui. Car les résistants le savent tous. Leur cause passe avant leur vie. Le 27 mai 1942, les destins d’Heydrich, Jan et Jozef basculent, renversant le cours de l’Histoire.

hhhhh

7 juin 2017

Le point sur la situation au Qatar - Quotidien du 07 juin 2017

7 juin 2017

Donald Trump fragilisé par son activisme sur Twitter

Une publication partagée par TIME (@time) le 6 Juin 2017 à 15h44 PDT

Par Gilles Paris, Washington, correspondant

La micromessagerie qu’affectionne tant le président pour défendre directement son point de vue lui donne aussi l’occasion de laisser libre cours à son agressivité et d’énoncer contre-vérités et approximations.

Donald Trump s’est imposé comme le premier président-Twitter des Etats-Unis. Les millions de « followers » que son compte personnel a agglomérés avant et surtout après son élection lui permettent, selon ses dires, de contourner les médias traditionnels qu’il juge, non sans raison, globalement critiques quant à son action, afin de défendre directement son point de vue.

Mais la micromessagerie qu’affectionne le chef de l’Etat lui donne aussi l’occasion de laisser libre cours à son agressivité, au point de se fragiliser lui-même. La preuve en est apportée depuis l’attentat de Londres survenu le 3 juin.

M. Trump a trouvé là l’occasion de régler de vieux comptes avec le maire de la capitale britannique, Sadiq Khan. En décembre 2015, ce dernier avait vivement critiqué celui qui n’était encore qu’un candidat à l’investiture républicaine pour son projet d’interdire l’entrée aux Etats-Unis aux étrangers de confession musulmane, après l’attentat de San Bernardino (Californie).

Mise en cause de Sadiq Khan et défense du « travel ban »

Dimanche, M. Trump s’est appuyé sur une déclaration tronquée de l’édile pour laisser entendre que ce dernier voulait minimiser le drame. La stupeur créée par cette critique et la restitution de la citation entière de M. Khan n’ont pas dissuadé lundi matin le locataire de la Maison Blanche de renchérir, dénonçant une « excuse pathétique » du maire et la complicité des médias traditionnels.

Mais surtout, les attaques de Londres ont ravivé l’acrimonie de M. Trump concernant le blocage par la justice américaine d’un décret visant à interdire temporairement l’accès au sol américain pour les ressortissants de six pays d’Afrique et du Moyen-Orient où l’islam est la religion majoritaire. L’occupant du bureau Ovale a publié un message réaffirmant la nécessité de cette mesure samedi soir, avant même d’exprimer sa solidarité avec les Britanniques.

Le texte cité est une version édulcorée de la proposition initiale de décret visant les musulmans, peu susceptible de franchir l’obstacle de l’examen de sa constitutionnalité. Le département de la justice a demandé le 1er juin que la Cour suprême s’en saisisse, ce qui n’interviendra sans doute pas avant de longs mois, après les avis négatifs rendus par des juges fédéraux et des cours d’appel en dépit d’une nouvelle rédaction du texte.

Cette deuxième mouture avait été notamment purgée de la référence au traitement préférentiel prévu initialement pour les minorités confessionnelles présentes dans les pays ciblés, qui soulignait en creux que l’islam était bien visé.

Une insistance contre-productive

L’insistance manifestée par M. Trump dimanche et lundi s’est révélée doublement contre-productive. Tout d’abord parce que le président a affirmé que son décret constituait bien une interdiction de voyager, un « travel ban ». Le secrétaire à la sécurité intérieure, John Kelly, sa conseillère Kellyanne Conway et son porte-parole, Sean Spicer, ont pourtant assuré des semaines durant qu’il n’en était pas question. M. Kelly avait d’ailleurs répété le 28 mai qu’il ne s’agissait que d’une « pause ».

En dénonçant un « politiquement correct » et en déplorant l’atténuation que constituait la seconde rédaction du décret, M. Trump a donné de nouvelles munitions aux opposants du texte, qui pourront faire valoir que le président cible bien l’islam.

En ajoutant que son administration procédait déjà à un « contrôle extrême » des étrangers arrivant aux Etats-Unis, le président a enfin remis en cause sa nécessité. Signé dès son arrivée à la Maison Blanche, en janvier, puis réécrit en mars, le décret prévoyait en effet un gel temporaire de trois mois, le temps que soient mises en place des procédures efficaces de contrôle. M. Trump a semblé laissé entendre lundi qu’elles étaient déjà opérationnelles.

Dans un de ses messages de lundi, M. Trump a également dénoncé les démocrates du Congrès, qualifiés d’« obstructionnistes », parce que ces derniers ralentiraient selon le président le processus de nomination pour les milliers de postes qui deviennent vacants à chaque alternance. M. Trump a cependant accumulé un retard dont il est le principal responsable. Il n’a ainsi toujours pas désigné officiellement d’ambassadeur à Londres, pas plus que dans les principales capitales européennes.

En l’absence d’un titulaire, un chargé d’affaires, diplomate de carrière, a exprimé ostensiblement son soutien au maire de Londres après sa mise en cause par le président.

Un usage critiqué par une majorité d’Américains

Samedi soir, après l’annonce des attaques, M. Trump avait partagé sur son compte un lien vers l’agrégateur conservateur et controversé Drudge Report, qui faisait état de leur caractère terroriste sans la moindre confirmation officielle.

L’agence Associated Press, rappelant que M. Trump avait fait de même à tort avec une attaque survenue aux Philippines le 1er juin, a publié lundi une dépêche recensant les dernières contre-vérités et approximations du président commençant par la formule suivante : « On ne peut pas considérer que le président Donald Trump donne des informations précises aux Américains lorsque des actes de violence se déroulent à l’étranger. »

Cette mise en question de la parole présidentielle a été alimentée par Mme Conway elle-même, lundi matin, lorsque la conseillère de M. Trump a déploré « l’obsession » de médias prompts à rendre compte de « tout ce qu’il dit sur Twitter », mais « très peu de ce qu’il fait en tant que président ». Sean Spicer a adopté une stratégie d’évitement face aux messages les plus controversés du chef de l’Etat. Il se contente d’indiquer, lorsqu’il est interrogé à leur sujet, que « les tweets du président parlent d’eux-mêmes ».

Une majorité écrasante d’Américains (61 %, contre 33 % qui sont d’un avis opposé) déplore l’usage que fait M. Trump de son compte personnel depuis son arrivée à la Maison Blanche, selon une enquête de la Quinnipiac University publiée en mai. Cette dernière a confirmé les résultats sur ce point de sondages précédents. Depuis quelques jours, un site permet de publier les messages du président dans la forme des communiqués officiels de la Maison Blanche, pour insister sur le fait qu’ils n’ont rien d’anodin.

trump

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