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Jours tranquilles à Paris
29 octobre 2017

NAKED WAR- Exposition photo à la Galerie Xippass - Photos : Bettina Rheims - Vu hier

Bettina Rheims FEMEN (1)

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Reportage photographique : J. Snap

https://www.instagram.com/bettinarheims/

https://www.instagram.com/explore/locations/595697939/xippas-galleries/

http://www.xippas.com/fr/exhibition/naked-war/

NAKED WAR

OCTOBRE 21 - NOVEMBRE 25, PARIS

La Galerie Xippas a le plaisir de présenter le dernier projet photographique de Bettina Rheims « Naked War ». Réalisé en 2017 en collaboration avec l’écrivain et romancier Serge Bramly, il est issu de la rencontre entre la photographe et les activistes Femen.

Les portraits des Femen prolongent la recherche sur la construction et la représentation de la féminité que l’artiste mène depuis plus de 35 ans et qui a pris un tournant clairement politique depuis sa série « Détenues » (2014)[1]. Dans cette continuité, Bettina Rheims se tourne vers le courant féministe où elle trouve des affinités intrinsèques à son travail.

Femen est un mouvement international de femmes du monde entier qui a vu le jour en 2008 en Ukraine. Les actions de Femen s’inscrivent dans la « troisième vague du féminisme », après les Suffragettes du XIXe siècle et les mouvements des années 1970. Plus radicales, physiquement engagées, les Femen se réapproprient les codes de la performance en agissant dans l’espace public. Portant des slogans sur leurs torses nus qui deviennent un espace privilégié de revendication, elles inventent le « nu politique » comme outil de mobilisation.

En se mettant à nu, ces femmes démontrent que le corps reste le seul et dernier moyen de résistance face à une oppression, et les réactions aux revendications des Femen prouvent que c’est un moyen extrêmement puissant. Allant des accusations d’atteinte à la pudeur jusqu’à l’agression physique, ces réactions révèlent la violence inhérente du système socio-politique actuel.

Par la mise en scène, mais également par les codes propres à l’image, Bettina Rheims donne une autre visibilité à l’engagement des Femen et transpose la problématique de l’actionnisme féministe dans le champ de l’art contemporain.

Photographiés sur fond neutre, ces corps en combat sont extraits de leur environnement public et faisant face au spectateur, s’adressent directement à lui. Par le moyen de la photographie, Bettina Rheims met en valeur le côté performatif de l’activisme des Femen et crée une œuvre où l’artiste et les activistes sont les co-auteurs. Donnant une présence forte au corps féminin, non idéal et parfois non conventionnel, devenu médium d’un message politique, la corporalité, toujours présente dans le travail de Bettina Rheims, dévoile une autre dimension – celle de l’engagement et du pouvoir.

Avec la féminité assumée mais non érotique, les Femen utilisent leur nudité comme moyen de communication qui ébranle les modes d’expression des mouvements féministes. Bettina Rheims reprend les codes de la féminité adoptés par les Femen pour remettre en question les rapports de forces sociaux-culturels où les femmes se voient encore attribuer des rôles bien précis. Retrouver son corps féminin, non comme objet du désir, mais comme sujet actif et comme acteur politique, tel est l’engagement des Femen transcrit par Bettina Rheims.

Abordant la question du corps féminin et l’image du nu comme espace et outil politique, Bettina Rheims met en avant les enjeux de la mobilisation du mouvement Femen et offre une vision renouvelée du portrait féminin en tant que  « nu politique ».

De sa série sur les stripteaseuses de Pigalle (1980) qui marque le début de sa carrière, au cycle sur la vie de Jésus dans I.N.R.I. (1998), des portraits d’animaux empaillés dans la série “Animal” (1982) à son travail sur le genre dans « Gender Studies » (2011), la photographie de Bettina Rheims bouscule l’iconographie et les thèmes traditionnels. L’une des séries majeures, « Chambre Close » (1990-1992) – la première en couleur – marque le début de sa collaboration avec le romancier Serge Bramly.

Plusieurs institutions ont consacré des expositions rétrospectives à son travail : le Kunsthal, Rotterdam et le Moscow House of Photography, Moscou (2006), le C/O Berlin et le FORMA, Milan (2008), la Maison Européenne de la Photographie de Paris et le Fotografiska Museet de Stockholm (2016).

Un ouvrage rétrospectif qui rassemble plus de 500 photographies réalisées durant 35 ans de sa carrière, a été publié par les Editions Taschen en 2016.

En 1995, Bettina Rheims a réalisé le portrait officiel du Président de la République Jacques Chirac. Il la décorera des Insignes d‘Officier de la Légion d’Honneur pour l’ensemble de son travail en 2007.

[1] Encouragée par M. Robert Badinter et le soutien de l’administration pénitentiaire, Bettina Rheims a photographié, entre septembre et novembre 2014, plus d’une soixantaine de femmes en détention.

Un film de Joseph Paris « Naked War », une réflexion philosophique et artistique sur les Femen, est désormais disponible aux éditions Montparnasse, Paris.

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29 octobre 2017

Niki de Saint Phalle

http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/niki%20de%20saint%20phalle

28 octobre 2017

Cette nuit nous passons à l'heure d'hiver

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28 octobre 2017

Extrait d'un shooting - portrait

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28 octobre 2017

Dita von Teese

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28 octobre 2017

Portion congrue - recherche personnelle

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28 octobre 2017

"Pornographe", "pervers", "louche"... Qui est Terry Richardson, le photographe désormais banni des magazines de mode ?

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Texte : Franceinfo

Le puissant groupe Condé Nast a décidé de cesser ses collaborations avec le photographe américain, rattrapé par plusieurs accusations de harcèlement et d'agression sexuels. Franceinfo dresse le portrait du très controversé Terry Richardson.

Il est "le pervers préféré de la mode", titre le New York Post (en anglais). Le photographe Terry Richardson a été blacklisté par plusieurs magazines, lundi 23 octobre, dans la foulée de l'affaire Weinstein. Dans un mail interne obtenu par le Telegraph (en anglais), le puissant groupe de presse Condé Nast annonce qu'il veut désormais se passer des services de l'artiste new-yorkais. "Tous les shootings qui ont été commandés ou tous les shoots réalisés mais pas encore publiés doivent être supprimés et remplacés par du nouveau contenu", précise le vice-président du groupe, James Woolhouse. Et ce dernier de demander aux différentes publications (dont Glamour, Vogue ou encore GQ) de "confirmer que cette directive va être appliquée immédiatement". Les maisons Bulgari et Valentino ont emboîté le pas à Condé Nast et annoncé, mardi, qu'elles ne collaboreraient plus avec l'Américain de 52 ans, rapporte le Guardian (en anglais). Franceinfo vous explique comment le sulfureux Terry Richardson, désormais qualifié de "Weinstein de la mode" par le Sunday Times (en anglais), est devenu persona non grata.

Il a photographié Miley Cyrus, Beyoncé et Obama

Terry Richardson est l'un des photographes les plus acclamés de ces dernières années. Fils du photographe de mode Robert Richardson et de l'actrice Norma Kessler, il obtient son premier gros contrat avec le magazine Vibe, en 1994. Ses portraits de célébrités pris au flash, devant un fond blanc, deviennent une de ses marques de fabrique. Tout comme sa tendance à se mettre en scène à leurs côtés. Toujours dans le même attirail : chemise à carreaux, grosses lunettes noires, rouflaquettes fournies et moustache. Résultat, le visage de Terry Richardson est aujourd'hui presque aussi connus que ses clichés.

Dès le début, son travail s'arrache. L'Américain est choisi pour réaliser les campagnes publicitaires de plusieurs marques de luxe, dont Tom Ford, Yves Saint-Laurent et Marc Jacobs. De nombreux magazines, comme Harper's Bazaar ou Rolling Stone, font régulièrement appel à lui pour leur couverture. Presque toutes les stars de la mode, de la musique et du cinéma se succèdent devant son objectif. Même Barack Obama s'est prêté au jeu pour le magazine Vibe, en 2007, rappelle le New York Mag (en anglais). Le CV de "l'oncle Terry", comme il aime se faire appeler, ne s'arrête pas là. Le quinquagénaire tatoué a ainsi publié un livre avec la chanteuse Lady Gaga (Lady Gaga x Terry Richardson) et réalisé des clips de Beyoncé (XO) ou Miley Cyrus (Wrecking Ball). Cette dernière vidéo, vue plus de 900 millions de fois sur YouTube depuis sa publication en 2013, a marqué la transition de l'ancienne star de Disney Channel vers un style plus sulfureux. Et provoqué de vives critiques. Miley Cyrus y apparaît nue sur une boule de démolition ou léchant des outils. La chanteuse regrette aujourd'hui d'avoir tourné ce clip provocateur, selon Vogue (en anglais). "Je serai nu et tu prendras les photos"

"Oncle Terry", lui, ne regrette sans doute pas. Et pour cause : il a construit sa carrière sur ce style "porno chic". Pour les juteuses campagnes publicitaires comme pour les portraits de people, le photographe privilégie souvent les clichés suggestifs, voire ouvertement sexuels. Et il assume son goût pour la provoc'. L'artiste ne se limite pas aux images suggestives. Il se met en scène, nu, dans plusieurs shootings pornographiques. Le photographe assure qu'il se déshabille pour mettre à l'aise ses modèles. "Beaucoup de ces [séances] commencent avec moi qui demande à une fille : 'Tu veux faire des photos de nu ?' Et elles disent qu'elles ne veulent pas, raconte Terry Richardson à The Observer (en anglais) en 2004. Alors je réponds : 'Je serai nu et tu prendras les photos. Tu peux avoir l'appareil. Tu peux avoir le phallus.'"

Les séances vont régulièrement plus loin que les photos de nu. Des clichés de femmes en train de lui faire une fellation ont ainsi été dévoilés lors de l'exposition "Le Monde de Terry" à New York, en 2004. Terry Richardson s'en amuse et assume. "[Dans ce milieu], ça ne dépend pas de qui tu connais, mais de qui tu suces. Ce n'est pas pour rien si j'ai un trou dans mon jean", affirme-t-il trois ans plus tard, selon des propos rapportés par Complex (en anglais).

"Il manipule des jeunes filles pour qu'elles enlèvent leurs vêtements"

Sur l'un des clichés exposés en 2004 figure son assistante de 19 ans, Alex Bolotow. La jeune femme est capturée en pleine fellation, alors qu'elle est assise dans une poubelle. Sur son front, le mot "salope". La jeune femme, désormais mariée au photographe et mère de ses jumeaux, "adore cette photo". "Je me dis toujours 'qu'est-ce que je suis canon !'", s'enthousiasme-t-elle dans les pages du New York Mag. A l'inverse, d'autres modèles goûtent guère les méthodes de shooting de Terry Richardson. En 2010, la mannequin danoise Rie Rasmussen le prend à partie lors de la Fashion Week à Paris, qualifiant son travail de "complètement dégradant pour les femmes". "Il prend des jeunes filles, les manipule pour qu'elles enlèvent leurs vêtements et prend des photos dont elles auront honte, estime-t-elle quelques jours plus tard dans un entretien à Page Six (en anglais). Elles ont peur de dire non parce que leur agence leur a trouvé ce shooting et qu'elles sont trop jeunes pour se défendre."

Fellation et masturbation pendant les shootings

Ces déclarations poussent Jamie Peck à prendre la parole quelques semaines plus tard. Le mannequin donne des détails troublants sur le déroulement des séances photo avec Terry Richardson. Elle raconte au site féministe Jezebel (en anglais) avoir posé nue pour lui lorsqu'elle avait 19 ans. "J'ai dit que je voulais garder mes sous-vêtements parce que j'avais mes règles et il m'a demandé d'enlever mon tampon pour qu'il puisse jouer avec." Jamie Peck décline l'offre. "C'est là qu'il a décidé se mettre nu." Terry Richardson aurait alors proposé au mannequin de prendre des photos de lui puis de toucher son pénis.

La jeune femme accepte finalement de le masturber, sous les encouragements de l'assistant du photographe et du reste de l'équipe. "Je me souviens de faire ces choses mais, même sur le moment, j'avais l'impression de regarder quelqu'un d'autre le faire, poursuit Jamie Peck. Quelqu'un qui ne pouvait pas être moi parce que je ne toucherais jamais le pénis d'un photographe louche."

Dans les années qui suivent, au moins six autres modèles accusent Terry Richardson. En novembre 2014, une femme, jamais identifiée, dénonce même une agression sexuelle. Sous le pseudonyme d'Anna, elle raconte à Jezebel (en anglais) avoir posé dénudée pour le photographe, avant qu'il ne donne l'appareil à son assistant et ne la rejoigne face à l'objectif. "J'étais accroupie. (...) Soudainement, j'ai senti un pénis contre mon visage, affirme la jeune femme. Il a pressé [son sexe] contre mes lèvres. Il voulait clairement une fellation et que ce soit pris en photo." Craignant que la situation ne dérape, elle prétexte avoir un engagement et fuit l'appartement de Terry Richardson.

Une réputation ternie depuis quelques années

A cette période, les différentes déclarations de mannequins commencent à ternir la réputation d'"oncle Terry". Une pétition en ligne, lancée en 2013 par une adolescente britannique, demande aux grandes marques de ne plus employer le "pornographe et agresseur sexuel présumé". Elle recueille plus de 40 000 signatures. Le mannequin Emma Appleton écorne un peu plus son image, en 2014. Elle publie une capture d'écran d'un message qu'un certain Terry Richardson lui a envoyé sur Facebook : "Si je peux te baiser, je t'engagerai pour un shooting pour Vogue à New York." L'artiste crie au faux compte, ce que Facebook confirmera quelques jours plus tard, rappelle Complex (en anglais).

Le monde de la mode commence toutefois à prendre ses distances avec Terry Richardson. Interpellée sur Twitter quelques jours après l'affaire Appleton, la marque H&M répond que "si ces accusations sont fondées, [le comportement du photographe] est inacceptable". La firme suédoise, suivie par d'autres marques comme Target et l'édition américaine du magazine Vogue, décide de ne plus travailler avec le New-Yorkais. Terry Richardson tente de rassurer ses clients. Dans une tribune publiée par Le Huffington Post (en anglais), il assure avoir "collaboré avec des femmes adultes consentantes qui étaient pleinement conscientes de la nature du travail". "Comme c'est le cas pour tout projet, tout le monde a signé des autorisations, poursuit le photographe. Je n'ai jamais utilisé une offre de travail ou une menace de réprimande pour contraindre quelqu'un à faire quelque chose qu'il ne voulait pas faire."

"Terry a déjà répondu à ces vieilles histoires"

Trois ans plus tard, l'affaire Weinstein pousse de nombreux mannequins à dénoncer le harcèlement sexuel dans le milieu de la mode. Le nom de Terry Richardson, ainsi que les anciennes accusations qui pèsent sur lui, sont une nouvelle fois mentionnés sur les réseaux sociaux. Dans un article daté du 22 octobre, le Sunday Times s'interroge : "Pourquoi Terry Richardson demeure-t-il prisé des fashionistas ?" Le message du journal britannique semble avoir été entendu : c'est désormais la totalité du groupe Condé Nast qui tourne le dos au photographe.

Terry Richardson conserve, lui, la même ligne de défense. "Terry est déçu d'apprendre l'existence de cet e-mail [du vice président du groupe], d'autant plus qu'il a déjà répondu à ces vieilles histoires, a affirmé son agent auprès de plusieurs médias, dont le Daily Beast (en anglais), mardi 24 octobre. C'est un artiste connu pour son travail explicitement sexuel. Plusieurs de ses interactions avec ses modèles étaient sexuelles, mais ils ont tous consenti à participer." A ce jour, le photographe n'a jamais été poursuivi pour une agression ou un harcèlement sexuels.

https://www.instagram.com/terryrichardson/

http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/terry%20richardson

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Terry Richardson avec sa compagne dont il a eu des jumeaux

28 octobre 2017

Le Télégramme de ce matin

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28 octobre 2017

Le Dalaï Lama photographié par Francis Giacobetti

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28 octobre 2017

CHANEL - Lily Rose Melody Depp et Karl Lagerfeld

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