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Jours tranquilles à Paris
28 octobre 2017

Sélection Galerie : Bettina Rheims à la Galerie Xippas à Paris

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Pour son dernier projet photographique « Naked War », Bettina Rheims a réalisé des portraits d’activistes Femen.

Par Philippe Dagen

L’exposition “Naked War” de Bettina Rheims, à la galerie Xippas, Paris.

« Personne ne me soumet », « Délivrez-nous du mâle », « Mon corps m’appartient » : ces injonctions sont écrites en lettres rouges ou noires sur les bustes des Femen que Bettina Rheims a photographiées il y a quelques mois dans son studio parisien. La défense du corps féminin contre les abus de toutes sortes réunit les activistes du groupe, né en 2008 en Ukraine et célèbre pour ses actions contre dogmes religieux et politiques de la haine, et la photographe, qui s’était attachée dans ses séries précédentes aux transgenres et aux femmes détenues dans les prisons françaises. Le protocole est simple : fond blanc, portraits en pied ou cadrés plus serré, frontalité et nudité du buste. Chacune des Femen – elles sont une vingtaine – a décidé de sa phrase, de la position de ses bras et jambes, de sa coiffure. L’une d’elles tient une chaîne, une autre une kalachnikov, une troisième lève le poing. D’autres encore ont les mains sur les hanches. Plusieurs portent voile de tulle ou couronne de fleurs comme autant d’allusions railleuses au mariage. D’autres allusions sont plus crues et sexuelles. Ce serait peu dire que leurs revendications sont formulées clairement, violence dont l’intensité répond à l’intensité des violences qui sont infligées à tant de femmes parce qu’elles sont femmes.

Ni les Femen ni Bettina Rheims n’ont attendu l’affaire Harvey Weinstein pour le proclamer et c’est une coïncidence si l’exposition a lieu au plus fort du scandale. La surprise ne vient donc pas du sujet, mais de cet effet paradoxal : alors que ces jeunes femmes sont à moitié nues –l’une d’elle l’est entièrement –, leurs images sont dégagées de toute aura d’érotisme. La blancheur systématique du fond, la neutralité voulue de la lumière et la simplicité des poses s’opposent à toute sensation de cet ordre. Ces nus se refusent à la contemplation et à la suggestion. Ils s’opposent ainsi à la tradition photographique du corps séducteur, de Man Ray à Helmut Newton en passant par des milliers d’amateurs, tradition que Bettina Rheims a tantôt paru prolonger et tantôt remis en cause dans son œuvre. Ici, aucun doute n’est permis : elle refuse artifices et codes pour exposer dans leur individualité vivante des femmes qui se refusent, elles aussi, à jouer aux jeux du charme et de la tentation. C’est ce que l’on appelle une conception politique de l’image.

« Naked War », galerie Xippas, 108, rue Vieille-du-Temple, Paris 3e. Du mardi au vendredi de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 19 heures, le samedi de 10 heures à 19 heures. Jusqu’au 25 novembre. xippas.com

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28 octobre 2017

Le Havre

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Le Havre (24)

Le Havre (26)

Photos : Jacques Snap

28 octobre 2017

Catalogne/Espagne. Fracture ouverte – Le Télégramme

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L'Histoire s'est accélérée, hier. Le Parlement catalan a rompu avec l'Espagne en votant pour l'indépendance.

Madrid a riposté en mettant la région sous tutelle.

Dorénavant, la tâche s'annonce ardue pour le gouvernement espagnol alors qu'une partie de la population de Catalogne est prête à désobéir.

1. L'absence de l'État. C'est un obstacle majeur pour la prise de contrôle réelle de la Catalogne. Seuls 9 % des fonctionnaires de la région - 26.000 personnes - sont issus de l'administration centrale. C'est bien moins qu'en Andalousie (19 %) et dans la région de Madrid (39 %).

Selon le quotidien El Pais, l'État n'y dispose en direct que de 842 juges et 5.900 membres des forces de l'ordre. Ce qui explique qu'il ait dû envoyer en renfort quelque 10.000 gardes civils et policiers, hébergés en partie... dans des bateaux de croisière.

2. Que faire si Carles Puigdemont tient tête ? La mesure de destitution du président séparatiste, basée sur l'article 155 de la Constitution, doit entrer en vigueur, une fois publiée au Journal officiel. Elle risque d'être un casse-tête pour le gouvernement de Mariano Rajoy : que faire, par exemple, si Carles Puigdemont, qui ne reconnaîtra pas les mesures de Madrid, refuse de quitter son bureau ? « S'il se retranche, les délits s'accumuleront pour lui », et « rien de ce qu'il fera n'aura de validité », répond une source gouvernementale à Madrid.

Le parquet général d'Espagne engagera, la semaine prochaine, une procédure judiciaire contre Carles Puigdemont pour « rébellion », a indiqué, hier, un porte-parole du ministère public.

3. Surmonter grèves, désobéissance ou boycotts. Dans cette région de 7,5 millions d'habitants, grande comme la Belgique et très jalouse de son autonomie, les indépendantistes sont habitués à descendre dans la rue pour soutenir leurs dirigeants. Un collectif, « Debout pour la paix », a largement diffusé des consignes d'une « stratégie non violente de libération » : lancer des campagnes de « non coopération » incluant grèves ou boycott, ou de « désobéissance civile » en assumant l'illégalité.

Sur les 304.000 fonctionnaires en Catalogne, dont 167.000 travaillent pour l'administration régionale et 84.000 pour les mairies, certains pourraient traîner les pieds. La vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Saenz de Santamaria, a prévenu : il pourra y avoir des « limogeages, pour les employés qui continueraient ouvertement à ne pas respecter la Constitution ».

« Nous ne reconnaîtrons pas une administration qui ne provienne pas des urnes du peuple catalan », a averti Ramon Font, porte-parole du syndicat d'enseignants Ustec, majoritaire en Catalogne, assurant cependant qu'on n'avait pas donné de consignes précises.

Une partie des pompiers a aussi brandi des menaces dans le même sens. « Si une route est bloquée (par des manifestants) et qu'on nous demande de la débloquer, il est probable que nous ne répondions pas », a expliqué l'un d'entre eux.

4. Contrôler la police régionale. Autre obstacle majeur : la prise de contrôle de la police catalane, les Mossos d'Esquadra. « Bien sûr que ce ne serait ni facile ni agréable ! Ce ne serait pas bien vu qu'un policier ou quelqu'un de l'extérieur vienne prendre le contrôle des Mossos », affirme Ramon Cosio, porte-parole du syndicat de policiers SUP, majoritaire.

Les relations entre les Mossos et les corps de police nationaux ont été mises à rude épreuve depuis le référendum d'autodétermination interdit du 1 eroctobre, émaillé de violences policières qui n'ont pas empêché la tenue du vote dans la plupart des bureaux.

« Rajoy nous a dit qu'il avait tout bien préparé pour le référendum, et, ensuite, il s'est avéré que non », commente Josep Borrell, socialiste critique à la fois des indépendantistes et de Mariano Rajoy.

5. Maîtriser les finances. Un des seuls points positifs pour l'État espagnol : il tient les cordons de la bourse. Les finances du gouvernement catalan sont déjà sous tutelle depuis septembre, et, dès fin octobre, il sera incapable de payer ses fonctionnaires et d'honorer ses dettes. L'administration fiscale reste entre les mains de l'État central et de ses fonctionnaires.

28 octobre 2017

L'Aérosol

28 octobre 2017

Les catacombes de Paris

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DSCN5487Photos : J. Snap

 

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28 octobre 2017

L’ultime bravade de la Catalogne

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Par François-Xavier Gomez - Libération

Le Parlement de la région autonome a voté vendredi en faveur de la sécession, portant à son paroxysme le bras de fer avec Madrid, qui a activé dans la foulée le processus de mise sous tutelle des institutions catalanes.

 L’ultime bravade de la Catalogne

A 15 h 41 vendredi, le Parlement de Catalogne a voté une résolution ouvrant la voie à l’instauration d’une «République catalane, en tant qu’Etat indépendant et souverain, de droit, démocratique et social». A 16 h 10 à Madrid, le Sénat espagnol votait l’application de l’article 155 de la Constitution, qui suspend de facto le statut d’autonomie de la région et met ses principales institutions sous la tutelle du pouvoir central. Les deux décisions concomitantes sont des premières : elles instaurent des situations qui ne se sont jamais produites en Espagne depuis le retour à la démocratie, en 1978. Elles ouvrent une période d’instabilité, et pire sans doute : un saut dans le vide dont nul ne peut prévoir les conséquences en Espagne, et dont l’onde de choc ne devrait pas épargner l’UE, qui bien sûr ne reconnaît pas l’Etat unilatéralement créé. La maire de Barcelone, Ada Colau, opposée à l’indépendance, a parlé d’une «collision entre deux trains».

Séparation

Au Parlement catalan, le vote a été acquis par 70 voix pour, 10 contre et 2 abstentions, sur un total de 135 sièges. Le bloc indépendantiste, formé d’une coalition pilotée par le parti de centre droit de Carles Puigdemont et du mouvement anticapitaliste CUP, a quasiment fait le plein, puisqu’il dispose de 71 sièges. Les élus du Parti populaire (PP, conservateur), du Parti socialiste catalan (PSC) et de Ciudadanos avaient quitté l’hémicycle en signe de protestation. A l’annonce du résultat, les restants, accompagnés par 200 maires favorables à la sécession, ont entonné Els Segadors, l’hymne catalan, un chant de la fin du XIXe siècle qui incite les «défenseurs de la terre» à porter un «bon coup de faux» à leurs ennemis, «ces gens orgueilleux et méprisants» ; l’Espagne, donc. Un coup de faux : c’est ce qu’ont donné les représentants élus au lien qui unit la région avec le royaume d’Espagne.

La résolution votée prévoit un chemin rapide vers la séparation (lire ci-contre). Et d’abord la formation, en deux semaines, d’une commission chargée d’organiser l’élection d’une Assemblée constituante. La proclamation correspond au scénario proposé par Puigdemont le 10 octobre, lors de son discours devant le Parlement. Il avait annoncé que le résultat du référendum (interdit par le pouvoir central), lui donnait le mandat pour proposer la transformation de la région en république. Une proclamation qu’il suspendait «quelques semaines», le temps d’ouvrir une phase de dialogue avec Madrid. Trois semaines se sont écoulées, le dialogue ne s’est pas produit, l’indépendance est donc proclamée.

Des milliers de partisans de l’indépendance se sont réunis à proximité du Parlement catalan, dans le parc de la Ciutadella à Barcelone, agitant la bannière estelada («étoilée», celle de l’Etat désiré) et sabrant le cava, le mousseux de la région. En début de soirée, la foule affluait autour de l’arc de triomphe de brique rouge situé sur la promenade Lluis-Companys, qui honore le président de la région dans les années 30, fusillé par Franco après que le régime de Vichy l’eut extradé.

A Madrid, le vote de l’article 155 a été suivi par l’adoption d’autres dispositions : la destitution de Carles Puigdemont, effective depuis vendredi soir, de ses consellers (ministres régionaux) et du bureau du Parlement de Barcelone, qui a validé la mise à l’ordre du jour de la résolution sécessionniste. Mais les sénateurs espagnols ont aussi accepté un amendement du Parti socialiste espagnol rejetant, au nom de la liberté d’expression, la prise de contrôle des médias publics de la région, TV3, la station Catalunya Radio et l’agence de presse ACN. Mariano Rajoy avait pourtant défini cet objectif comme prioritaire, jugeant que l’exécutif catalan avait transformé son service public audiovisuel en machine de propagande indépendantiste.

Les principaux dirigeants européens (Macron, Merkel), ainsi que les Etats-Unis, ont réaffirmé leur soutien à l’Etat espagnol et leur refus de reconnaître cet éventuel nouvel Etat, le premier à exiger son indépendance dans un pays de l’Union européenne. Donald Tusk, le président du Conseil européen, a souligné que l’Espagne restait «la seule interlocutrice» de l’UE. Il a cependant appelé le gouvernement espagnol à choisir «la force de l’argument plutôt que l’argument de la force», alors que beaucoup craignent que la remise au pas de la région rebelle ne s’accompagne d’une spirale d’agitation et de répression, comme les violences policières contre le référendum du 1er octobre.

Avenir flou

Pendant toute la semaine, les épisodes de la crise catalane se sont accumulés, de façon imprévisible. Et l’avenir s’annonce encore plus flou. Le Tribunal constitutionnel et les juges espagnols vont poursuivre leur offensive contre les dirigeants indépendantistes. Deux responsables d’associations séparatistes sont d’ailleurs en prison depuis la mi-octobre pour «sédition». Le chef d’inculpation de «rébellion» sera retenu dès lundi contre Carles Puigdemont et probablement aussi contre son gouvernement. Mais Mariano Rajoy ne souhaite sûrement pas, en emprisonnant des hommes et femmes politiques, fournir de nouveaux martyrs à la cause séparatiste.

De son côté, Puigdemont a appelé ses partisans à «maintenir le pays sur le terrain de la paix, du civisme et de la dignité». Quant à la partie de la société catalane opposée à la sécession, elle ne devrait pas tarder à faire entendre sa voix. En attendant des élections régionales anticipées, annoncées pour le 21 décembre, une indépendance pleine et entière de la Catalogne n’a que d’infimes chances de devenir une réalité.

François-Xavier Gomez

28 octobre 2017

Andja Lorein

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28 octobre 2017

«20 Minutes» en 1984: Serge Gainsbourg va chanter en direct dans l'émission «Sex Machine»

OBSCENE A l’occasion de la saison 2 de « Stranger Things », qui débarque sur Netflix, « 20 Minutes » fait un voyage dans le temps, direction le 27 octobre 1984, et imagine les articles que le service Culture aurait signés ce jour-là…

L’édition d’octobre de l’émission Sex Machine promet de bien porter son nom et d’être chaude. Demain soir, Jean-Pierre Dionnet et Phlippe Manoeuvre accueilleront Serge Gainsbourg qui viendra interpréter, en live, son tout nouveau morceau, Love on the beat.

Une émission pour enfants, vraiment ?

Récente lauréate du « Prix de la meilleure émission pour l’enfance », bien que programmée fort tard le samedi soir après Les enfants du Rock, Sex Machine continue ainsi sa politique audacieuse. Une indiscrétion d’un technicien qui a assisté aux répétitions, nous permet d’affirmer que Serge Gainsbourg ne sera pas seul en scène mais accompagné de danseuse torse nu… Une mise en scène sexy qui colle parfaitement avec l’atmosphère érotique de la chanson.

Quelques mois après son coup d’éclat sur 7 sur 7 où il avait brûlé un billet de 500 francs, Serge Gainsbourg se sent décidément très à son aise sur les plateaux de télévision cette année.

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Serge Gainsbourg, star des plateaux télé de l'année 1984 — GINIES/SIPA

27 octobre 2017

Indépendance de la Catalogne : Mariano Rajoy destitue le président catalan Carles Puigdemont et dissout le Parlement de Barcelon

Mariano Rajoy a annoncé la destitution de Carles Puigdemont, le président catalan, vendredi 27 octobre, lors d'une prise de parole. Il a aussi annoncé la dissolution du parlement de Barcelone qui, quelques heures plus tôt, avait proclamé l'indépendance de la région. Le chef de l'Etat espagnol a annoncé la tenue d'élections en Catalogne le 21 décembre.

27 octobre 2017

Paris Photo - save the date

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