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Jours tranquilles à Paris
3 janvier 2018

Trump dit avoir un bouton nucléaire « plus gros » que celui de Kim Jong-un

« Moi aussi j’ai un bouton nucléaire, mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne ! », a tweeté le président américain.

Le président américain Donald Trump a moqué mardi 2 janvier son homologue nord-coréen, affirmant avoir un bouton nucléaire « plus gros et plus puissant » que Kim Jong-un.

« Le leader nord-coréen Kim Jong-un vient d’affirmer que le “bouton nucléaire est sur son bureau en permanence” (...) informez-le que moi aussi j’ai un bouton nucléaire, mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne ! », a tweeté le président américain.

« Rafistolage »

Kim Jong-un s’est servi de son adresse à la nation du Nouvel An pour répéter que son pays était un Etat nucléaire à part entière, avertissant qu’il avait en permanence à sa portée le « bouton » atomique. Le dirigeant nord-coréen a parallèlement fait une ouverture en direction du Sud en expliquant que Pyongyang pourrait participer aux jeux Olympiques d’hiver en Corée du sud.

Washington a d’ores et déjà rejeté mardi la perspective de négociations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud comme un simple « rafistolage », avertissant que les Etats-Unis n’accepteront jamais une Corée du Nord dotée de l’arme nucléaire. Les Etats-Unis ne « prendront aucun entretien au sérieux s’il ne porte pas sur l’interdiction de toutes les armes nucléaires en Corée du Nord », avait indiqué l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, avant les derniers tweets de M. Trump.

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3 janvier 2018

Extrait d'un shooting - fétichisme

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3 janvier 2018

Coco de Mer

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3 janvier 2018

La tempête Eleanor arrive en France avec des vents à plus de 140 km/h

Ses rafales se sont abattues sur l’Hexagone dans la nuit. Face à cette nouvelle perturbation, 49 départements ont été placés en vigilance orange.

Les forts vents de Carmen à peine partis, une nouvelle dépression s’est abattue sur les côtes françaises : la tempête Eleanor, qui doit balayer la moitié de l’Hexagone a touché dans la nuit de mardi 2 au mercredi 3 janvier la Bretagne, la Manche, le nord de la France et la région parisienne avec des vents à plus de 140 km/h, a annoncé Météo France.

Des rafales de vents à 116 km/h à Anneville-sur-Mer, en Manche, à 109 km/h sur l’Ile-de-Bréhat, en Côtes-d’Armor, à 95 km/h au Havre (Normandie), touchées en premier par la tempête, ont été enregistrées à 2 heures du matin, a précisé Météo France Rennes.

Un skipper qui avait lancé un appel de détresse, les voiles de son bateau étant déchirées et dans l’eau, a été secouru dans la nuit de mardi à mercredi, dans le détroit des Casquets (Manche).

En raison du vent violent, la circulation des campings-cars, des véhicules tractant une caravane, des poids-lourds à vide, des motos et des piétons est interdite dans les deux sens sur le pont de Normandie et le viaduc du Grand Canal, a fait savoir Bison Futé.

Jusqu’à 200 km/h en Corse

Sur les régions côtières du nord du pays, où Eleanor est arrivée un peu après, des rafales maximales de 135 km/h au Cap-Gris-Nez, 129 km/h à Boulogne, 119 km/h à Abbeville et 108 km/h à Dunkerque, ont été enregistrées. Dans l’intérieur, ces valeurs ont atteint les 147 km/h à Cambrai-Epinoy (nord), 120 km/h à Saint-Arnoult (Oise), 111 km/h à Rouvroy-en-Santerre (Somme), 107 km/h à Aulnois-sous-Laon (Aisne), 106 km/h à Lillers (Pas-de-Calais), 107 km/h à Reims.

Eleanor poursuivra sa route mercredi dans la matinée vers le nord-est de l’Hexagone et la Corse.

Dans les Alpes du Nord, les vents vont se renforcer surtout à partir de mercredi matin pour atteindre 100 km/h en montagne, aux altitudes moyennes (stations de ski) et de 120 km/h à 180 km/h à de plus hautes altitudes. La station de Val Thorens (Savoie) a annoncé la fermeture de la partie haute de son domaine skiable mercredi et jeudi, le vent s’ajoutant aux chutes de neiges qui s’annoncent exceptionnelles.

En Corse, à partir de la mi-journée mercredi et dans la soirée, les vents deviendront « violents », avec des rafales attendues de 180 km/h à 200 km/h sur le Cap Corse et le Cap Sagro, et de 120 km/h à 150 km/h autour de Bastia et sur la côte sud-est de l’île, de Solenzara à Porto-Vecchio. « Une baisse d’intensité est prévue en fin de nuit de mercredi à jeudi », a précisé Météo France.

49 départements en vigilance orange

Face à cette tempête arrivant du nord de l’Irlande, 49 départements ont été placés en vigilance orange jusqu’à mercredi minuit, en Bretagne, en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France, dans le Grand-Est, en Bourgogne-Franche-Comté, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Corse.

Quarante-six d’entre eux sont concernés par une vigilance orange vent. Presque tous les départements du littoral Nord, du Finistère au Pas-de-Calais, sont d’autre part placés en vigilance orange « vagues de submersion ». Dans un contexte de forts coefficients de marée, la houle risque en effet de provoquer des phénomènes de submersion « particulièrement intenses ». Quatre départements sont également en vigilance orange inondations (Seine-Maritime, Eure, Charente-Maritime et Gironde).

Les risques météo ont déjà conduit la société France Galop à reporter à jeudi et à vendredi les huit courses hippiques prévues mercredi à l’hippodrome de Deauville (Calvados).

Eleanor est la quatrième tempête à toucher le pays depuis début décembre 2017, après Ana, Bruno et Carmen. Cette dernière, qui a fait un mort, a quitté la France dans la nuit de lundi à mardi, après avoir balayé notamment la Bretagne, le littoral atlantique et la Corse, avec des rafales à plus de 130 km/h.

2 janvier 2018

La une de Libération aujourd'hui

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2 janvier 2018

Extrait d'un shooting - no comment

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2 janvier 2018

Street Art à l’Élysée : quand la Marianne d’Obey s’invite aux vœux présidentiels

street art elysées

Ce dimanche 31 décembre, le président Emmanuel Macron a choisi d’associer l’image de la Marianne conçue par le Street Artiste américain Shepard Fairey, alias Obey, aux premiers vœux de son quinquennat.

Obey, Liberté, Égalité, Fraternité, 2015 © Obey Giant.

De l’art de s’approprier une tradition ou le solennel version Street Art. Des esprits les plus conservateurs aux exaltés de l’art urbain, en passant par les partisans désenchantés et les noceurs en puissance, tous ceux qui, par inadvertance ou par devoir, ont assisté ce dimanche aux premiers vœux du Nouvel An d’Emmanuel Macron se sont posé la même question : « Mais quel est donc ce tableau ? ». Difficile, en effet, de ne pas remarquer, tout au long du discours présidentiel, l’obsédante Marianne du Street Artiste Obey qui, toute auréolée de la devise républicaine, s’affichait fièrement à l’arrière-plan, sur le mur du salon d’angle du Palais de l’Élysée.

En réalité, il s’agit d’une reproduction de l’image (en libre téléchargement) élaborée par l’artiste Shepard Fairey, plus connu sous le nom de Obey, en témoignage de son empathie avec le peuple français au lendemain des attentats du 13 novembre 2015. Sobrement intitulé Liberté, Égalité, Fraternité, le projet avait notamment été décliné sous forme d’une fresque monumentale sur le mur d’un immeuble situé au 186 rue Nationale dans le XIIIe arrondissement à Paris. Né en 1970 à Charleston, en Caroline du Sud, Shepard Fairey se forme à la Rhode Island School of Design avant de créer ses premières campagnes de stickers parodiques, destinées à dénoncer la propagande américaine. Considéré comme l’un des artistes Street Art les plus provocateurs et les plus influents du moment, il s’est notamment rendu célèbre en 2008 en réalisant HOPE, l’affiche de campagne de Barack Obama. La même année, il dévoilait à Paris son œuvre Earth Crisis, un globe géant de 8 mètres de diamètre placé au cœur de la Tour Eiffel en l’honneur de la COP21.

Obey a créé Liberté, Égalité, Fraternité en fusionnant son célèbre projet Make Art Not War avec le drapeau français qui avait envahi les réseaux sociaux après les attentats de 2015. L’image, dont le style et le graphisme empruntent aussi bien au poster publicitaire qu’au prospectus politique et à l’affiche Art Nouveau, associe ainsi la figure stylisée de Marianne, icône de la Nation, aux deux grands symboles républicains (hérités de la période révolutionnaire) que sont le drapeau tricolore et la devise de la République française. D’autres motifs viennent enrichir la portée universelle de cette représentation, en particulier le symbole « Peace & Love » qui, dans la partie basse de la cocarde, abrite la signature de l’artiste, ou encore les deux pinceaux qui, en lieu et place des très martiales épées croisées de l’héraldique militaire, viennent encadrer le médaillon. Différents éléments végétaux stylisés (hibiscus placés dans la coiffure de Marianne, palmettes, marguerites, etc.) animent également cette composition très hiératique comme autant de symboles de vie, d’abondance et de renouveau. Dès lors, on comprend mieux la présence, ce 31 décembre aux côtés du président Macron, de cette œuvre qui, d’une part, manifeste immédiatement le non-conservatisme du chef de l’État, et, d’autre part, réaffirme le nécessaire renouvellement du pacte républicain pour faire face, notamment, à la menace terroriste.

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2 janvier 2018

Sandra Muller : « La blague lourdingue, cet argument qui excuse tout ! »

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Par Sandra Muller, Journaliste, directrice de la publication "La Lettre de l'audiovisuel"

Dans une tribune au « Monde », la journaliste à l’origine du hashtag #balancetonporc rappelle qu’une simple grivoiserie peut engendrer des traumatismes graves.

Le hashtag #balancetonporc est né sur un coup de colère, un vendredi 13 octobre, sur fond d’affaire Weinstein, producteur américain accusé par une centaine de femmes de conduites sexuelles inappropriées. Il était temps de dénoncer l’ambiance malsaine du monde du cinéma, de la télévision et des médias. Au cours d’une conversation avec une amie journaliste qui me relatait son expérience, je lâchais sur Twitter : « #balancetonporc ! Toi aussi raconte en donnant le nom et les détails un harcèlement sexuel que tu as connu dans ton boulot. Je vous attends. »

« Balance ton porc. » Je trouvais cette expression vulgaire. Au départ, elle décrivait le producteur Harvey Weinstein, sous le coup d’accusations différentes, du comportement irrespectueux au viol. A Cannes, on l’appelait « le porc ». Puis je me suis souvenue de paroles dégradantes que moi-même j’avais entendues. Au cours d’un festival qui se déroulait justement à Cannes, un directeur de chaîne m’assénait : « Tu as de gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit. » Cette phrase était choquante, pathétique et très présomptueuse. J’ai décidé de donner le nom de mon agresseur verbal sur mon réseau afin de montrer l’exemple. Il fallait d’urgence arrêter ce genre de comportement.

A ma grande surprise, mon témoignage, au départ réservé à mes contacts dans les médias, s’est propagé à la vitesse de l’éclair et a atteint toutes les strates de la population. Le dimanche soir, je recevais plus de 60 000 messages. En deux mois, sur le #balancetonporc, 715 000 messages ont été publiés, 5 823 articles de presse partagés, et #metoo, lancé deux jours plus tard, a récolté plus de 4,5 millions de messages publics, selon la plate-forme de veille Visibrain. 12 millions, selon Facebook qui intègre les messages privés.

Ne pas confondre dénonciation et délation

Ici, aux Etats-Unis, où je vis, nous faisons la différence entre les victimes et les assaillants. La typologie des agressions est sans cesse rappelée : misconduct, assault, harassement, rape. Comportement déplacé, agression, harcèlement, viol. Pourtant, quelles que soient la typologie et la gravité, les effets sont dommageables. Aux Etats-Unis, chaque jour, un animateur télé, un danseur, un homme politique disparaît de la scène à la suite d’accusations. Les sanctions tombent comme un couperet. Un voleur pris la main dans le sac est filmé, son visage circule en boucle sur les chaînes locales, il est arrêté. Fin de l’histoire.

Cette culture de l’affichage ne choque personne aux Etats-Unis. Il n’en est pas de même en France, où les gens confondent dénonciation et délation. Dans le premier cas, il s’agit d’informer. Dans le second, de salir. La nuance est simple. L’islamologue Tariq Ramadan, en proie à des accusations de viol, le journaliste de la chaîne du Sénat Frédéric Haziza, soupçonné de comportements sexuels inappropriés répétés, attendent leur procès et sont présumés innocents. L’humoriste Tex vient d’être écarté d’une chaîne de télévision pour une blague de mauvais goût. La sentence paraît sévère. Comment peut-on mettre sur le même plan un prédateur sexuel présumé et un amateur de jeux de mots douteux ? Y a-t-il un niveau de gravité à ne pas dépasser ?

Oui, il existe une typologie de gravité et on ne peut jamais aller à l’encontre de la victime. Non, une blague douteuse ne visant personne n’est pas à mettre sur le même plan qu’une agression verbale ciblée, qu’un acte inconvenant ou un viol. Et la justice est là pour le rappeler. En revanche, du côté des victimes, des points communs existent : mémoire traumatique, déni, honte. Une agression, qu’elle soit verbale ou physique, reste une agression, quel que soit son niveau.

Honte, déni, volonté d’oubli

Afin de minimiser l’acte, l’entourage de mon bourreau a riposté sur Twitter en parlant de « blague lourdingue ». Finalement, c’était moi et mon manque d’humour, le problème ! Une agression verbale est une agression psychologique, un manque de respect reste un manque de respect. Le « Tu as des gros seins. Tu es mon type de femme, je vais te faire jouir toute la nuit » a provoqué chez moi honte, déni, volonté d’oubli, faille spatio-temporelle : j’ai mis du temps à reconstituer le lieu et l’année où ces propos ont été tenus. Selon Anne-Laure Buffet, spécialiste des violences psychologiques, « la sidération est à l’origine d’un état de stress intense qui peut durer plusieurs heures, et va se manifester par cet état de sidération anxieuse. La verbalisation est souvent difficile, voire impossible. Elle pointe la honte ressentie ».

Je l’ai donc expérimentée. Il m’a fallu des années pour verbaliser. Le jour où j’ai réussi, j’ai créé un tsunami. Personne ne peut juger de l’impact psychologique d’une agression. Je me suis sentie doublement rabaissée : d’abord au rang de femme-objet, ensuite dans mon intégrité professionnelle. Il ne faut pas sous-estimer le verbe : derrière une simple grivoiserie se cachent parfois des actes plus graves.

LES COMPORTEMENTS INAPPROPRIÉS CONCERNENT TOUT LE MONDE : HOMMES, FEMMES, GAYS, LESBIENNES, TRANSGENRES

Aux Etats-Unis et au Canada, les bourreaux les plus lucides présentent des excuses publiques : du producteur Gilbert Rozon, du festival Juste pour rire, qui choisit Facebook, au sénateur Al Franken. Ces excuses sont essentielles dans le processus de pardon pour les victimes et constituent la moitié du chemin parcouru vers la reconstruction.

Pourtant, il est impératif que les hommes ne soient pas à leur tour victime d’une guerre des sexes ou jetés en pâture à la vindicte populaire et lapidaire sans éléments probants. D’autant que les comportements inappropriés concernent tout le monde : hommes, femmes, gays, lesbiennes, transgenres. Nous devons grandir et nous élever les uns avec les autres. Pas nous diviser. Le magazine américain Time vient d’attribuer le titre de « Personne de l’année » aux « briseurs de silence », nous toutes et tous dans notre diversité, de toutes religions et couleurs, militante féministe comme Tarana Burke, femmes de ménage, actrices hollywoodiennes et même des hommes. Cette formidable reconnaissance marque le début d’une nouvelle ère : celle de la parole libérée et de l’écoute. Il s’agit d’en faire bon usage et de ne pas balancer pour balancer.

2 janvier 2018

Sous cloche...

SOUS CLOCHE

2 janvier 2018

Dita von Teese

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