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Jours tranquilles à Paris
10 mars 2018

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10 mars 2018

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10 mars 2018

« La Caméra de Claire » : l’échappée cannoise d’Hong Sang-soo

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Le cinéaste sud-coréen a tourné son film pendant le Festival avec Isabelle Huppert.

L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER

Certains cinéastes sont loués pour leur maîtrise, cette capacité à dominer le moindre paramètre de leur création. Avec Hong Sang-soo, divine exception dans le paysage cinématographique sud-coréen, il s’agirait plutôt de « déprise », soit une forme d’ouverture (aux quatre vents) et de largesse qui rend son cinéma si léger, quand bien même il déboucherait sur des abîmes de tristesse. La Caméra de Claire – qui sort en France deux mois seulement après Seule sur la plage la nuit – fait partie de ces « rêves de film » nés spontanément, germés et accomplis dans un même élan, comme on brosse une esquisse en deux temps trois mouvements. Tournée en catimini pendant l’édition 2016 du Festival de Cannes, avec la complicité d’Isabelle Huppert (une nouvelle fois après In Another Country en 2012), cette courte bande, presque inconséquente, semble pourtant la concrétisation d’une utopie : celle de filmer comme on respire, comme on pense, comme on souffre ou comme on chante.

Le film se présente comme une nouvelle étude des turpitudes amoureuses, avec ses motifs habituels d’hésitation et de déshérence, familiers de l’univers intime du cinéaste. Mais son déplacement à l’étranger, sur la Côte d’Azur, lui donne une coloration nouvelle, ainsi qu’une certaine distance réflexive, qui tranche avec la noirceur et le désespoir de ses précédents films. La Caméra de Claire, illuminée par le printemps méridional, a la limpidité de trait, la clarté éclatante et les motifs papillotants d’un Matisse période niçoise.

Pendant le Festival de Cannes, sous le pavillon sud-coréen, Manhee (Kim Min-hee), une jeune employée, est licenciée sans ménagement par sa patronne, Nam (Chang Mi-hee), d’âge mûr. Ce geste arbitraire révèle une jalousie qui ne dit pas son nom, puisque les deux femmes aiment ou ont aimé le même homme : So Wansoo (Jung Jin-young, troublant sosie de Hong Sang-soo), un réalisateur alcoolique et débonnaire, venu présenter son dernier film. Claire (Isabelle Huppert), une Française en goguette, rencontre les trois membres de ce trio disloqué et les prend tour à tour en photographie. Ses images circulant de l’un à l’autre permettent aux Coréens de se reconsidérer mutuellement et de faire évoluer leur relation à distance.

Cadre presque enchanteur

De par sa simplicité, sa brièveté et son indétermination flottante, ce dernier film de Hong Sang-soo pourrait facilement passer pour une récréation. Mais l’essentiel est précisément là : dans ce geste synthétique qui condense les données de son cinéma et n’en conserve plus que la grâce instantanée, ce « petit rien » des rencontres et du hasard, des conversations à bâtons rompus et de la gêne ordinaire, qui touche au cœur des relations humaines et de leur profonde incongruité.

Le film se concentre plus particulièrement sur les relations féminines, selon deux axes contraires : d’un côté, la rivalité amoureuse entre Nam et Manhee, qui ouvre une brèche de ressentiment ; de l’autre, l’amitié désintéressée de Manhee et Claire, qui soigne les plaies ouvertes. Le décor cannois offre au récit un cadre presque enchanteur, avec ses murs jaune « brioche », l’azur profond du ­littoral, son morceau de plage perdue et son dédale de rues qui transforme le chassé-croisé entre les personnages en un ­singulier jeu de piste – comme s’ils étaient seuls au monde.

CLAIRE FONDE EN SES PHOTOGRAPHIES UN POUVOIR SECRET, MAIS CONSIDÉRABLE, CELUI DE TRANSFORMER LES ÊTRES ET LES CHOSES

Dans ce jeu charmant, où l’on communique entre étrangers dans un anglais approximatif (et source de malentendus burlesques), le personnage de Claire revêt une fonction quasiment magique. D’abord parce que son affabilité et sa douceur ont un effet guérisseur sur la pauvre Manhee, victime des circonstances – douceur qui dissimule en fait un drame personnel déchirant.

Mais surtout, peut-être, parce qu’elle fonde en ses photographies un pouvoir secret, mais considérable, celui de transformer les êtres et les choses. Et ses images modifient bel et bien la réalité, du moins sentimentale, de la situation, puisqu’elles rappellent à chacun la présence d’un autre qu’il croyait absent. « La seule façon de changer les choses est de les regarder très lentement une fois encore », confie Claire à Manhee, sur le lieu même de son licenciement. Fable idéaliste sur le regard, La Caméra de Claire nous apprend ainsi, incidemment, que la vérité du monde ne se situe peut-être pas ailleurs que dans l’œil de celui qui prend le temps de l’observer.

Film sud-coréen et français de Hong Sang-soo. Avec Isabelle Huppert, Kim Min-hee, Chang Mi-hee, Jung Jin-young (1 h 09). Sur le Web : www.jour2fete.com/distribution/la-camera-de-claire

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10 mars 2018

César au Centre Pompidou...

cesar pomp

10 mars 2018

ROGER MOUKARZEL : DES FEMMES DANS LA PHOTOGRAPHIE - à la MEP

Parallèlement à la grande exposition qu’il consacre ce printemps à la photographie française, Jean-Luc Monterosso, Directeur de la MEP, a souhaité réserver une place toute particulière aux femmes qui font la photographie française contemporaine. Pour l’occasion, Roger Moukarzel, photographe franco-libanais, a réalisé une série de portraits de quelques-unes des femmes qui ont collaboré avec la MEP au cours de ces dernières années, qu’elles soient artistes, mais également les femmes de l’ombre, commissaires d’expositions, éditrices, etc.

Parmi elles figurent des conservatrices du patrimoine comme Anne Cartier-Bresson ou des commissaires d’expositions telles Sophie Bernard, Claudine Boni, Marie Docher, Françoise Docquiert, Emmanuelle de l’Écotais, Alessandra Mauro, Elisabeth Nora, Barbara Polla ou bien encore Cristianne Rodrigues. Elles sont aussi enseignantes, chercheuses, journalistes, critiques d’art, historiennes de la photographie, éditrices…

Les photographes sont représentées par Marie-Paule Nègre, Diana Michener, Anne Claverie, Barbara Luisi, Yuki Onodera, Sophie Elbaz, Patrizia Mussa, Catherine Ikam, Eugenia Grandchamp des Raux ou encore Olivia Gay. Cette dernière présente par ailleurs son travail au cours de ce même cycle d’expositions, dans la Galerie des Donateurs au rez-de-chaussée de la MEP.

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9 mars 2018

Je suis en WEEK-END !!!

9 mars 2018

Le coup diplomatique de Trump

L’édito de Didier Micoine – Le Parisien

Avec Donald Trump, il faut s’attendre à tout. Et peut-être pas toujours au pire. Le président américain vient ainsi d’annoncer qu’il acceptait une rencontre au sommet avec Kim Jong-un. Une première historique qui devrait se dérouler d’ici à la fin mai. De la part de Trump, c’est un changement de pied complet après les surenchères verbales de ces derniers mois. N’avait-il pas promis à Pyongyang la « destruction totale » en cas de nouvelles menaces contre les Etats-Unis ? Et il qualifiait encore récemment son homologue coréen de « petit homme fusée », ce dernier traitant l’hôte de la Maison Blanche de « malade mental gâteux ». La désescalade s’est amorcée avec les Jeux olympiques de Pyeongchang et la décision de la Corée du Nord d’y participer. S’il a bien lieu, ce sommet visant à dénucléariser la péninsule est de bon augure, et Trump, volontiers raillé pour ses déclarations à l’emporte-pièce et son amateurisme en diplomatie, peut pavoiser. Même si pour l’heure, en l’absence de négociations préalables précises sur le contenu, cette réunion paraît surtout conforter le dictateur nord Coréen. Kim Jong-un, qui assure avoir désormais la capacité de frapper le territoire américain, s’est juste engagé à stopper ses tests nucléaires et ses tirs de missiles. Mais il pourra se targuer d’avoir obtenu ce dont il rêvait : une rencontre d’égal à égal avec le président des Etats Unis.

9 mars 2018

Miles Aldridge

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