Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
11 mars 2018

Treats Magazine

treats mag

Publicité
11 mars 2018

Laetitia Casta par Pierre et Gilles

laetitia pierre

11 mars 2018

Les défenseurs de Tariq Ramadan obligés de revoir leur stratégie face aux nouvelles accusations

Par Raphaëlle Bacqué - Le Monde

Confrontés à deux nouvelles plaintes, en France et aux Etats-Unis, les avocats du prédicateur musulman mis en examen pour viol doivent faire face à la contestation et au complotisme de ses soutiens.

Tariq Ramadan a quitté, jeudi 8 mars, la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) où il était incarcéré depuis un mois, pour être admis à La Pitié-Salpêtrière au sein de l’unité surveillée de l’établissement hospitalier parisien. Le prédicateur musulman, mis en examen depuis le 2 février pour « viol », et détenu jusqu’ici à l’isolement sans pouvoir communiquer avec sa famille, souffre selon ses défenseurs de « douleurs dans les membres inférieurs liés à une affection neurologique » et « d’une profonde dépression ».

Vendredi, il a pu rencontrer dans sa chambre d’hôpital Me Yassine Bouzrou, qui assure sa défense depuis octobre 2017. Ce dernier était accompagné de son confrère Emmanuel Marsigny, venu rejoindre le pôle d’avocats de M. Ramadan. Avec Me Julie Granier, l’associée de Me Bouzrou, et les deux avocats suisses Marc Bonnant et Yaël Hayat, ils sont désormais cinq à tenter d’ajuster une stratégie de défense dans un dossier de plus en plus délicat.

Jusqu’ici, le petit-fils du fondateur des Frères musulmans avait nié farouchement les accusations de viol portées contre lui les 20 et 27 octobre 2017 par Henda Ayari et « Christelle » (un prénom d’emprunt destiné à préserver son anonymat). « Les faits dont vous me parlez ne m’évoquent rien », avait-il déclaré lors de sa confrontation avec cette dernière.

Un possible alibi fait long feu

Tariq Ramadan avait alors réfuté en bloc non seulement le viol mais aussi toute relation sexuelle et même être monté avec la jeune femme dans sa chambre d’hôtel avant sa conférence à Lyon, le 9 octobre 2009, comme elle le soutient. Le 6 février, le juge des libertés et de la détention (JLD) avait cependant refusé de libérer le théologien suisse, comme le demandaient ses avocats. Une décision confirmée par la cour d’appel le 22 février.

Entre-temps, une réservation d’avion, présentée par M. Ramadan comme un possible alibi, avait fait long feu : les enquêteurs ont recueilli des témoignages des organisateurs de la conférence lyonnaise prouvant que le théologien était bien arrivé en début d’après-midi, comme l’assurait « Christelle ».

Mercredi, la situation judiciaire de Tariq Ramadan s’est encore compliquée. La veille de son hospitalisation, une troisième femme témoignant dans les médias sous le pseudonyme de « Marie » a déposé une plainte pour « viol » auprès du parquet de Paris. Cette Française musulmane d’une quarantaine d’années affirme avoir été « sous l’emprise » du prédicateur et avoir subi de multiples viols entre 2013 et 2014 en France, à Bruxelles et à Londres, en marge de conférences données par M. Ramadan.

« Marie » n’a pas caché être une ancienne prostituée. Les journalistes ayant suivi les scandales sexuels qui ont brisé la carrière politique de Dominique Strauss-Kahn (DSK) n’ont pas eu de difficulté à se souvenir de cette femme qui portait alors le voile : elle avait fait partie des quatre femmes s’étant constituées partie civile dans l’affaire du Carlton de Lille où avait été impliqué, dès 2011, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international. Le procès en correctionnelle, en 2015, s’était achevé par la condamnation de trois des douze accusés, les neuf autres dont DSK étant relaxés.

Retentissement international

C’est parce que « Marie » avait confié à Tariq Ramadan son passé d’escort girl que cette dernière s’est sentie contrainte de le revoir à plusieurs reprises, malgré les viols dont elle l’accuse, a-t-elle expliqué dans sa plainte. « Il s’en est servi pour dire qu’il sortirait tout ça et qu’il m’anéantirait, a-t-elle confié jeudi sur Europe 1. Il menaçait de dévoiler nos échanges, de me mettre à nu. Il fallait que je lui obéisse. »

Décrivant plusieurs agressions violentes et humiliantes qui ressemblent au témoignage de « Christelle », dont Le Monde avait publié des extraits le 27 octobre 2017, la jeune femme a fourni à l’appui de sa plainte de nombreux mails, textos et des éléments qui, selon son avocat Me Francis Szpiner, également défenseur de Henda Ayari, « empêcheront Tariq Ramadan de nier avoir eu des rapports sexuels avec elle », comme il l’a fait avec les deux premières plaignantes françaises. « Marie », hospitalisée depuis, devrait être entendue par la police dans une dizaine de jours.

Dans ce dossier dont le retentissement est international, tant cette figure centrale de l’islam disposait jusqu’ici d’une audience importante en Europe, aux Etats-Unis et surtout au Qatar où il a longtemps été le protégé de la cheikha Moza – la mère de l’émir actuel du petit Etat de la péninsule arabique –, les accusations ne viennent plus seulement de la France.

Théorie du complot

Le 19 février, une autre plainte a été déposée, cette fois auprès de la police de Washington, aux Etats-Unis, révélée vendredi par Libération. Une quatrième femme y accuse M. Ramadan d’agression sexuelle, venant confirmer les quelques mots publiés le 16 février sur son compte Facebook par l’avocate américaine Rabia Chaudry. « Aujourd’hui, j’ai signalé une victime musulmane de Tariq Ramadan à un procureur fédéral aux Etats-Unis », écrivait-elle alors.

Cette musulmane qui milite contre l’extrémisme religieux ajoutait, à destination des soutiens de Tariq Ramadan convaincus d’un « complot sioniste » : « Ce n’est pas un complot international. (…) Les personnes mises en cause à tort ne sont pas accusées de crimes similaires dans des pays différents. (…) Je sais que c’est dur pour notre communauté mais cela ne nous sert pas de nous cacher la tête dans le sable. »

Les avocats de Tariq Ramadan n’ignorent pas cette théorie du complot dont se prévalent une partie des soutiens de leur client. Depuis des semaines, Me Yassine Bouzrou doit faire face à la contestation de plus en plus ouverte des fidèles du prédicateur et même de sa famille. Jusqu’ici, l’avocat de 38 ans s’est prudemment tenu à distance des animateurs de la campagne Free Tariq Ramadan dont il juge les initiatives contre-productives.

Ce sont ces derniers qui ont tourné, le 14 février, la vidéo de l’épouse franco-suisse de M. Ramadan, Iman, rentrée du Qatar pour mieux soutenir son mari en France. « Je crois que Tariq a été désigné comme coupable depuis le début », y expliquait-elle, le visage accablé encadré par un voile, dans ce message relayé notamment par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), très influent dans certains milieux musulmans français.

Expertise médicale

Ce sont aussi ces soutiens qui ont organisé une vaste collecte de fonds auprès de la plateforme de financement participatif Cotizup, qui a rapporté plus de 100 000 euros destinés à payer sa défense, initié une pétition signée d’une soixantaine d’intellectuels publiée sur Mediapart, et organisé une manifestation au Trocadéro, le 3 mars, qui a rassemblé quelques dizaines de personnes brandissant des pancartes « Stop aux deux poids deux mesures ».

Dénigrant ses accusatrices, on trouve sur le compte Facebook Free Tariq Ramadan Campaign des vidéos de soutien d’imams souvent proches des Frères musulmans, des montages mettant en cause l’impartialité des juges, ou affirmant une collusion supposée des plaignantes avec l’essayiste Caroline Fourest et le politologue spécialiste du monde musulman Antoine Sfeir qualifiés « d’islamophobes ».

A force de dénoncer une « manipulation politique » contre « l’intellectuel musulman », ces proches de M. Ramadan ont fini par dessiner une défense bien plus radicale que judiciaire. Mais si elle installe le doute parmi certains musulmans – « présomption d’innocence n’existe pas si tu t’appelles Ramadan », chante le rappeur La Fouine dans un morceau posté le 4 mars sur son compte Twitter –, les avocats de M. Ramadan craignent que ces initiatives ne nuisent à leur client. Car c’est aussi pour protéger les plaignantes des multiples menaces circulant sur les réseaux sociaux que la justice a maintenu jusqu’ici M. Ramadan en détention.

Malgré les rumeurs le disant évincé, Me Bouzrou assure continuer à coordonner la défense de son client. Me Emmanuel Marsigny, nouvellement arrivé dans le dossier, devrait cependant assumer notamment le contact avec les soutiens et la famille de M. Ramadan.

En attendant, une expertise médicale doit avoir lieu avant le 30 mars afin de déterminer la réalité de l’état de santé du prédicateur dont les proches assurent qu’il souffre d’une forme de sclérose en plaques. Jusque-là, le dossier médical fourni par la défense provenait de la clinique genevoise où exerce le neurochirurgien Ayman Ramadan. L’un des frères de l’accusé.

11 mars 2018

Karl Lagerfeld et ... Choupette

karl

karl2

11 mars 2018

Claude François - 1978 - in memorem

Le 11 mars 1978, la France apprenait médusée la disparition accidentelle de Claude François. Après avoir débuté sa carrière en pleine apogée yéyé, le chanteur avait su se renouveler avec plusieurs tubes disco, à l'image de Magnolias forever. Les paroles, écrites par Etienne Roda-Gil, étaient assez obscures mais Claude François n'en modifiera pas une virgule, bien que, comme il l'avouera lui-même, il ne les comprenait pas...

cloclo

pierre25

Claude François par Pierre et Gilles

Voir ou revoir mes précédents billets sur Claude François en cliquant ICI

cloclo tombe

Il y a quarante ans disparaissait Claude François

C’est en pleine gloire, à 39 ans, que le chanteur est décédé, électrocuté dans sa salle de bains. Son plus bel héritage ? Des chansons à danser et à faire la fête.

En guise d’anecdote, il est amusant de se dire que si Claude François était toujours parmi nous, il aurait… 79 ans. Qu’est-ce que cette immense star des années 1960-1970 aurait pu chanter aujourd’hui ? On ne le saura jamais.

Ce que l’on sait, par contre, c’est qu’il fait partie de ces rares artistes à avoir laissé à la postérité un grand nombre de chansons, et dans un domaine pas évident : la danse, la fête. On y va ? Alexandrie, Alexandra, Magnolias for ever, Le lundi au soleil, Belles ! Belles ! Belles !, Cette année-là, Chanson populaire, Si j’avais un marteau, J’attendrai… Toutes les générations les dansent et chantent encore, en soirée. Pas courant.

À côté de ces titres, une chanson reste incomparable : Comme d’habitude, que Claude François a co-composé. Elle est devenue un immense standard, un tube mondial sous la voix de velours de Frank Sinatra (My Way). Deux chansons lentes ont également marqué : Le mal aimé et Le téléphone pleure, où un père séparé parle au téléphone avec sa fille qui ne le connaît pas.

Que laisse encore Claude François ? Des images. D’abord celle d’un chanteur survolté, dansant, frappant des pieds, bougeant à s’en désarticuler les membres… Celles de danseuses, les Clodettes, aux tenues sexy. Celles de fans hystériques… Des images d’une époque qui paraît aujourd’hui tellement lointaine.

Ce que l’on sait moins, c’est que derrière ses tubes, il y a 363 chansons au total (27 albums studio), dont 59 en langues étrangères. Et qu’il a vendu 35 millions de disques, des 45 tours surtout. Et 32 millions d’albums supplémentaires depuis sa mort. Il a aussi été un homme de scène. Entre fin 1962 et février 1978, Claude François a donné 1 188 concerts.

L’an prochain, une nouvelle renaissance est prévue, sous la forme d’une comédie musicale sur la vie du chanteur, annoncée par ses deux fils.

Michel TROADEC.

Intégrale studio 1961/1978 (Universal) est sa première intégrale, en 20 CD, avec interview audio et livret.

À noter aussi : la biographie Claude François, 14 284 jours (Flammarion), par Fabien Lecœuvre et J’y pense et puis j’oublie, (L’Archipel), par Vline Buggy, sa principale parolière, qui publie ses souvenirs.

Publicité
11 mars 2018

Marine Vacth

IMG_5187

IMG_5911

IMG_5914

IMG_5916

IMG_5917

IMG_5918

IMG_5919

11 mars 2018

Nu sur bunker... j'aime beaucoup

bunker

11 mars 2018

Fragments d’une histoire d’amour - actuellement à la MEP

jusqu'au 20 Mai 2018 MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE - GUILLAUME DE SARDES

L’exposition « Fragments d’une histoire d’amour » à la Maison Européenne de la Photographie dévoile une série de photographies que Guillaume de Sardes a consacrée à une relation amoureuse, chaque cliché fixant des instants partagés comme autant d’étapes d’un processus inéluctablement voué à l’érosion.

L’exposition « Fragments d’une histoire d’amour » à la Maison Européenne de la Photographie, à Paris, présente la nouvelle série photographique de Guillaume de Sardes, à travers laquelle il retrace les étapes d’une relation amoureuse.

Guillaume de Sardes fixe en photos les fragments d’une histoire d’amour

La série Fragments d’une histoire d’amour de Guillaume de Sarde se lit comme un carnet intime photographique dans lequel est consignée, année après année, la lente évolution d’une relation amoureuse. Débutée en 2012, année de la rencontre de Guillaume de Sardes avec celle qui allait devenir sa compagne, la série suit à travers des portraits de cette dernière le développement de leur relation, de l’intensité passionnée des premières années à la progressive retombée, jusqu’à l’effritement et la disparition du lien.

Chacune des photographies qui constituent la série Fragments d’une histoire d’amour est datée et légendée à la main par Guillaume de Sarde qui la replace ainsi dans son contexte temporel, géographique, relationnel et sentimental. La première photographie, en noir et blanc, désignée comme « la première image, un premier portrait » fixe l’image de la femme qu’il a rencontrée depuis peu et qui vient d’arriver chez lui. Alors qu’elle pose dans des vêtements qu’elle lui a empruntés se dessine la fantaisie, le mystère et les promesses d’un amour naissant.

Chez Guillaume de Sardes, la photographie épouse la mémoire

En couleur ou en noir et blanc, la vingtaine de photographies de cette chronique d’un amour sont traversées d’une interrogation de Guillaume de Sardes sur la capacité du médium photographique à garder la trace de moments presque insignifiants, dont la grâce repose sur des sensations impalpables. Surtout, captant des instants qu’elle fige dans le temps, la série montre le fonctionnement commun de la photographie et de la mémoire, qui d’une expérience continue ne conserve que des fragments.

sardes1

sardes2

sardes3

sardes4

11 mars 2018

Extrait d'un shooting - nu

DSC_7235

10 mars 2018

Trump-Kim : trêve de plaisanterie pour une rencontre historique

L’annonce d’un sommet inédit entre les présidents américain et nord-coréen, après des mois d’escalade verbale et balistique, suscite autant le scepticisme que l’espoir.

  Trump-Kim : trêve de plaisanterie pour une rencontre historique - Source : Libération

Il faut une bonne dose de cynisme pour ne pas saluer des percées diplomatiques dites «historiques». Mais il est aussi louable de se garder d’en attribuer la paternité et les mérites exclusifs au locataire de la Maison Blanche. L’acceptation, jeudi par Donald Trump, de participer, au cœur du printemps, à un sommet (où ? quand ?) avec le dictateur Kim Jong-un est une lueur d’espoir dans le ciel de la péninsule. Dont l’horizon est obscurci par une surenchère verbale et une escalade d’essais balistiques et nucléaires. Ce retournement dans ce thriller pré-apocalyptique va tenir la planète en haleine ces prochains mois. Le nouvel épisode, sans précédent en soixante-cinq ans de tensions depuis la fin de la guerre de Corée, jette les jalons d’une détente. Et il ouvre la voie vers une possible désatomisation inespérée. Surtout après les épisodes plus tragiques que comiques qui ont vu le leader de la plus grande puissance militaire qualifier le trentenaire stalinien de «petit homme fusée», de «petit gros» et se faire traiter, en réponse, de «malade mental gâteux».

En dealmaker autoproclamé, de plus en plus gagné par la fièvre de l’exercice du pouvoir solitaire, le chef de l’Etat américain a saisi illico la perche «pacifiante» du maître de Pyongyang, quitte à court-circuiter tous les canaux diplomatiques de sa propre administration. Sa ligne dure, ses sanctions, son «leadership», comme l’a martelé l’émissaire sud-coréen à Washington, ont pu pousser Kim à proposer une improbable main tendue. Son intransigeance a peut-être aussi acculé Pyongyang à multiplier les ouvertures auxquelles on assiste depuis l’annonce de la participation aux Jeux olympiques de Pyeongchang.

L’équilibre de la terreur

Mais si le sommet, sans conditions préalables, se tient (ce qui montrerait de la constance chez le locataire de la Maison Blanche qui en manque tant), ce sera plus des discussions que des négociations, comme l’a rappelé Rex Tillerson, le chef de la diplomatie américaine.

Et le «cher leader», à ce jeu pas si fou, en sort clairement gagnant. Saddam Hussein ou Muammar al-Kadhafi ont rêvé d’avoir l’arme nucléaire, ils en sont morts. L’héritier de la dynastie Kim a joué, contre son peuple, contre les sanctions, contre la communauté internationale, l’équilibre de la terreur : il tient son sommet avec le président américain. Ce que ni son grand-père ni son père n’ont obtenu. Il annonce un gel des essais de missiles, mais reste à savoir ce qu’il entend par dénucléarisation. Un retrait des 30 000 soldats américains basés en Corée du Sud ? La fin de l’alliance militaire entre Séoul et Washington ? De leur côté, les Etats-Unis ont toujours eu une conception singulièrement différente du mot dénucléarisation. Soit un désarmement unilatéral nord-coréen.

Respect

«Kim n’invite pas Trump pour qu’il puisse abandonner son armement», dit Jeffrey Lewis, directeur de l’Institut Middlebury des études internationales. Comme d’autres experts, il assure qu’il «invite Trump pour lui démontrer que son investissement dans ses capacités nucléaires et balistiques a poussé les Etats-Unis à le traiter d’égal à égal». Accepter un tel sommet quand rien n’a été négocié en amont revient donc à donner à Kim ce qu’il cherche tant : le respect.

Ce respect que mérite avant tout le vrai leader de l’ombre de ce réchauffement, le président sud-coréen, Moon Jae-in, habile go-between entre deux chefs d’Etat imprévisibles. Et si ce spectaculaire revirement à 180 degrés se solde par un succès durable et une pacification en marche, c’est avant tout lui qui pourra endosser la paternité de cet art de la nouvelle diplomatie du ping-pong. Nucléaire, celle-là.

Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 > >>
Publicité